Machankura : des échanges de BTC sans connexion en Afrique

C’est une innovation qui arrive à point nommé. Il est enfin possible d’envoyer des Bitcoins sans connexion internet. Cette idée ingénieuse pensée par le service Machankura suscite un véritable engouement dans les pays bénéficiaires. En effet, n’importe quel téléphone suffira désormais à envoyer ou recevoir des satoshis de Bitcoin sur son numéro de téléphone depuis le Lightning Network.

Machankura au service de la décentralisation des bitcoins

Les cryptomonnaies prennent énormément de place dans le domaine de la finance. Leur utilisation devient de plus en plus universelle et leur décentralisation est devenue l’objectif principal de plusieurs grands acteurs.

C’est dans ce contexte que la plateforme Machankura a trouvé un nouveau moyen de décentraliser le bitcoin dans quelques pays d’Afrique. Cette plateforme propose de rendre accessible le Bitcoin (BTC) à tout individu ne disposant pas d’une connexion internet. Pour y avoir accès, il suffira de disposer d’un numéro de téléphone et de n’importe quel téléphone portable. Ces transactions s’effectueront grâce une vielle technologie du réseau GSM : L’USSD.

Le Bitcoin accessible à tous par l’USSD

L’Unstructured Supplementary Service Data (USSD) est une technologie adaptée à tout réseau GSM. Elle fonctionne par l’usage d’un code déterminant une action spécifique. Nul besoin d’un smartphone ou d’une connexion internet pour l’exécuter. Pour accéder aux serveurs Machankura et effectuer ses transactions, l’utilisateur doit juste saisir le code spécifique à son pays.

En saisissant par exemple *920*8333# au Ghana, il aura accès à un tableau de bord indicatif. Les instructions lui permettront ensuite d’inscrire le numéro sur lequel il souhaite recevoir ou depuis lequel il souhaite envoyer des bitcoins. Les codes saisis permettent en effet aux utilisateurs de configurer une adresse sur le Lighting Network. Elle se lie ensuite à leur numéro de téléphone et rend possible, la détention, l’envoi et la réception de bitcoin.

Le service n’est pour l’instant disponible que dans certains pays anglophones. Toutefois c’est une excellente initiative et un projet très prometteur. Nul doute qu’elle assurera bientôt l’accès au bitcoin dans les endroits où le web n’est pas à la portée de toutes les populations.

Picpay : l’achat de cryptomonnaies désormais possible au Brésil

Annoncée depuis juillet 2022, l’application d’achat et de vente de cryptomonnaie est désormais accessible aux crypto-enthousiastes brésiliens. Picpay facilite l’achat et la vente du Bitcoin. Les clients pourront échanger également de l’Ethereum et d’autres cryptomonnaies à partir de la plateforme. Toutefois, elle compte assurer la garde des tokens. Les retraits ne sont donc pas autorisés, au début de cette nouvelle expérience. Quels intérêts donc d’utiliser cette application ?   

Le Brésil est prêt à adopter les cryptomonnaies

L’application Picpay vient à point nommé, car les Brésiliens sont disposés à utiliser les cryptomonnaies. De plus en plus de structures locales étendent leurs activités dans ce secteur. D’ailleurs, les législateurs locaux ont eux aussi introduit en juin 2022, un projet de loi dans le but de légaliser les échanges à partir des cryptomonnaies.

Les nouvelles fonctionnalités de Picpay sont donc nées de la volonté de la firme de satisfaire ses utilisateurs. Connue pour être une plateforme de paiement, elle autorise désormais les échanges et le stockage de cryptomonnaies.

Pourquoi cette nouvelle fonctionnalité sur Picpay ?

Le choix de Picpay est motivé par l’usage de plus en plus prononcé de ces monnaies numériques dans des secteurs clés comme les assurances, l’art et l’immobilier. Bruno Gregory, responsable crypto de cette plateforme déclare à cet effet que : « PicPay est l’un des acteurs les plus déconcertants dans le domaine des paiements au Brésil, et notre objectif est de diriger la croissance du marché de la cryptomonnaie ».

Picpay est ainsi déterminé à faire découvrir à ses 30 millions utilisateurs, le monde des cryptomonnaies.Il voudrait ainsi lever le voile sur les improbités que subit cette nouvelle technologie afin que ces utilisateurs en tirent profit. Il faut souligner que la nouvelle fonctionnalité de Picpay a été possible grâce à la collaboration de Crypto Paxos. En effet, Paxos est une grande structure de crypto intégrée à Picpay. Elle permet aux clients d’utiliser le stablecoin USDP associé au dollar américain. Paxos agit comme un courtier et un dépositaire.  

Blackrock annonce la création d’un trust privé lié au Bitcoin (BTC) 

La démocratisation du bitcoin est l’un des objectifs majeurs des grands acteurs de l’univers Blockchain.  C’est le cas particulier du géant Blackrock. La plus grande multinationale de gestion d’actifs au monde, s’est lancée dans une nouvelle dynamique d’accessibilité du Bitcoin (BTC). Elle a annoncé le lancement d’un trust privé destiné aux transactions de bitcoin sur le marché Spot. Une nouvelle qui fera plaisir à ses clients institutionnels, qui sont en effet la cible concernée par le lancement du trust.

Blackrock lance un trust privé pour ses clients institutionels (BTC)

Les premiers fruits du partenariat stratégique entre Blackrock et Coinbase n’ont pas tardé à germer ! Signée il y a quelques jours, cette alliance avec le leader de la cryptomonnaie avait pour but de favoriser les clients institutionnels de Blackrock (banques, hedge funds, gestionnaires de trésorerie). En effet, ceux-ci pourront désormais avoir accès aux services professionnels de la plateforme grâce au système Aladdin développé par Blackrock.

Voilà que quelques jours après ce partenariat, la multinationale vient rassurer ses clients avec une nouvelle annonce. Elle lance un trust privé pour ses clients institutionnels américains. Il a pour but de rendre le bitcoin accessible sur le marché comptant. Une aubaine que les institutions n’hésiteront pas à saisir, puisque la majorité d’entre elles auraient réclamé la décentralisation du bitcoin.

Le plan multilatéral de la multinationale pour sa clientèle.

Plusieurs raisons expliquent l’adoption de ce trust privé. La forte baisse de l’ensemble des actifs n’a pas réduit l’intérêt des clients de Blackrock pour les cryptomonnaies. Les demandes croissent de jour en jour et viennent surtout des institutions. La mise en place de ce trust n’est donc qu’une réponse à cette forte demande.

De plus, la multinationale se dit prête à œuvrer pour une meilleure utilisation du bitcoin. L’idée serait de résoudre les questions climatiques longtemps abordées de concert avec Energy Web et RMI. Blackrock voudrait pour ce faire, contribuer activement à la décarbonisation du bitcoin et des autres cryptomonnaies.

Elle vise également l’amélioration du système financier grâce aux cryptomonnaies. Selon son PDG les récents événements devraient pousser les différents états du monde à reconsidérer leur dépendance au système monétaire traditionnel. La décentralisation du bitcoin serait la première étape d’une amélioration à bien des niveaux.

Voyager Digital en faillite : Mark Cuban accusé d’escroquerie

Voyager Digital n’a pas fini de faire parler d’elle. Voilà que son nom ressurgit, dans une affaire pénale qui implique le propriétaire des Dallas Mavericks : Mark Cuban. Le milliardaire est en effet accusé d’avoir trompé les investisseurs en faisant la promotion de cette plateforme considérée aujourd’hui comme trompeuse.

Mark Cuban fait l’objet d’une plainte pour avoir fait la promotion de Voyager Digital

Les conséquences de l’affaire Terra ont atteint Mark Cuban. En effet, suite à la faillite de la plateforme Voyager Digital, une plainte a été déposée à son encontre, auprès du tribunal du district sud de Floride. 12 plaignants l’accusent d’avoir trompé les investisseurs, en faisant la promotion d’une plateforme frauduleuse.

Ils reprochent à lui et à Steve Ehrlich le PDG de Voyager Digital de s’être servi de leur expérience d’investisseurs pour duper des millions d’Américains. D’après le document de la plainte, 3.5 millions d’Américains auraient effectivement perdu 5 milliards de dollars de cryptomonnaies en investissant sur Voyager Digital. Beaucoup d’entre eux y ont laissé toutes leurs économies et ignorent toujours s’ils pourraient les récupérer.

Le propriétaire des Dallas Mavericks à la tête d’une pyramide de Ponzi ?

Mark Cuban a mentionné Voyager Digital lors d’une conférence de presse. En parlant de son partenariat avec la plateforme, il aurait vanté ses mérites en assurant qu’elle était aussi proche du sans risque qu’il est possible de l’être dans l’univers crypto. Cette affirmation aurait incité des millions de personnes à investir, par confiance au propriétaire des Dallas Mavericks.

Malheureusement, la plateforme a connu des difficultés suite à l’effondrement de Three Arrows Capital. C’est une des nombreuses retombées de l’affaire Terra. Voyager Digita a dû suspendre ses services, avant de se déclarer officiellement en faillite. Les plaignants y voient à présent un système d’escroquerie, reposant sur le privilège et la popularité de Cuban en tant que propriétaire d’une équipe de NBA. Ils traitent donc aujourd’hui la plateforme de pyramide de Ponzi.

Pour l’instant, Mark Cuban ne s’est pas prononcé sur l’affaire. S’avérera-t-elle vraiment préjudiciable pour le milliardaire. Toujours est-il que les conséquences de la chute de Terra se ressentent encore et pourraient entraîner d’autres futurs procès.

La police et la gendarmerie recrutent des experts en blockchain en France

Les cryptomonnaies s’imposent de plus en plus dans le paysage financier français. L’adoption de ces actifs numériques n’est pas sans conséquence sur l’écosystème économique. C’est pourquoi la police nationale et la gendarmerie ont lancé une campagne pour recruter des spécialistes de la blockchain.

La police nationale et la gendarmerie à la recherche d’experts en blockchain

Véritable innovation, la cryptomonnaie restreint chaque fois un peu plus le contrôle des autorités monétaires mondiales. Bien que ces monnaies virtuelles ne fassent pas l’unanimité, l’Europe, surtout la France, se montre en faveur des actifs numériques. En effet, l’Europe est disposée à exploiter la cryptomonnaie. Elle a d’ailleurs promulgué des textes de loi favorables à l’utilisation et l’échange des crypto actifs. Toutefois, une problématique subsiste.

Avec le développement du secteur de la cryptomonnaie, les carences de talents numériques en Europe sont notoires. Ce manque criard d’analystes des blockchains s’étend également à la police nationale et la gendarmerie. Fort heureusement, ces deux corps semblent avoir trouvé la solution à leur déficience. En effet, les deux organes ont publié deux annonces sur le site officiel de la fonction publique pour recruter des spécialistes des analyses de la blockchain.

 La police nationale est en quête d’un Investigateur/trice en cryptomonnaies. La gendarmerie, quant à elle, est à la recherche d’un(e) Ingénieur(e) d’étude sur les crypto actifs. Cependant, les aspirants à ces fonctions devront déjà faire partie des forces de l’ordre ou être présentement sous contrat avec le ministère de l’Intérieur.

La lutte contre la criminalité cybernétique

Le recrutement d’experts en blockchains par la police nationale et la gendarmerie répond au besoin des forces de l’ordre de lutter contre la criminalité cybernétique. En effet, les cas de criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (0CLCTIC) prolifèrent, et cela, grâce à la digitalisation de masse opérée actuellement.

Les arnaques sont foisonnantes au détriment des victimes. Avec l’analyse technique spécialisée de la blockchain, la police nationale et la gendarmerie aspirent à faire régner l’ordre dans le secteur volatil des cryptomonnaies en France.

Ledger étend ses services aux États-Unis

Ledger est incontestablement le meilleur crypto wallet pour conserver et sécuriser vos cryptomonnaies. Il propose des services d’externalisation afin de limiter le piratage des actifs numériques. Pour ce faire, il étend désormais sa notoriété aux États-Unis grâce à un partenariat avec les magasins Best Buy. Les cryptos enthousiastes américaines pourront désormais se rendre dans ces différents locaux pour se procurer les solutions Ledger.

Ledger en pleine expansion

La collaboration entre Ledger et les magasins Best Buy est une aubaine pour les crypto-enthousiastes américains. Grâce à ce partenariat, les détenteurs d’actifs numériques pourront facilement conserver leur monnaie numérique sur des supports matériels. Il s’agit des outils matériels comme les clés USB nommées : crypto wallets Nano S Plus et Ledger Nano X. Ces derniers sont des solutions de sécurisation et de conservation des cryptomonnaies.  

En effet, Ledger est un portefeuille de stockage très sécurisé pour conserver les cryptos. Il connait une croissance fulgurante suite à la faillite de plusieurs plateformes de crypto comme : Voyager Digital et Celsius. La présence physique de Ledger à travers les magasins Best Buy est donc une assurance pour les cryptos enthousiastes. Ils ont l’opportunité d’en apprendre davantage sur chaque service en se rendant dans les agences de ventes.

Ledger renforce son positionnement sur le marché des cryptos

Ledger connait visiblement une croissance exponentielle. En effet, la nouvelle collaboration de Ledger aux États-Unis est un signe de croissance de la firme. Dans l’un de ses communiqués, l’entreprise notifie la présence de ces produits dans plus de 900 lieux de vente Best Buy.

Par ailleurs, ces crypto wallets sont également disponibles dans les magasins Target. En effet, Target est un magasin aussi populaire que les magasins Best Buy. Ces différentes boutiques font exploser la vente des portefeuilles Bitcoin Ledger puisque les acheteurs peuvent aussi y sécuriser leurs actifs.

Iran : vers une utilisation massive des cryptos pour les importations

L’importation massive de cryptomonnaies par l’Iran défraie la chronique. En effet, l’Iran en agissant ainsi assume officiellement son choix d’utiliser les cryptos comme moyen d’échange à l’international. Il faut croire que c’est l’alternative trouvée par le pays pour contourner les constantes sanctions de l’Occident à son égard. Quel avenir pour les cryptos en dans ce pays ?  

L’Iran confirme son intérêt pour les cryptomonnaies

« Cette semaine, le premier enregistrement officiel d’une commande d’importation d’une valeur de 10 millions de dollars a été réalisé avec succès en utilisant la cryptomonnaie. D’ici la fin septembre, les cryptomonnaies et les smart contrats seront largement employés dans le commerce extérieur. ». Ces propos du vice-ministre iranien Alireza Peyman-Pak de la promotion du commerce extérieur sur Twitter confirment le projet de l’Iran de maximiser l’utilisation des cryptomonnaies au sein du pays.

L’Iran se tourne donc vers les monnaies incensurables pour éviter les différentes sanctions qui pèsent sur lui. En effet, il a été jusqu’en février dernier le pays le plus sanctionné, mais la Russie lui ravit désormais la vedette. Par ailleurs, aucune information n’a révélé la monnaie qui a fait office de paiement de même que la marchandise importée.

Pour ses importations, la République Iranienne privilégie les cryptomonnaies  

Le pays a toujours porté un intérêt particulier aux cryptomonnaies. Déjà en 2020, il a autorisé des importations de biens à partir des cryptomonnaies. C’était alors le premier pays à l’avoir fait. Il a de ce fait, encouragé le minage du Bitcoin pour contourner ses sanctions. Une régulation a été proposée à cet effet, par le président iranien, pour protéger les avoirs de ceux qui l’utilisaient déjà.

Une décision qui n’a fait qu’accroître le taux d’utilisateur de ces monnaies électroniques, estimé à 14 % en 2021. En plus, la Banque centrale de l’Iran permet aux entreprises locales d’effectuer des transactions à l’étranger grâce aux cryptomonnaies. L’Iran compte bien créer sa monnaie numérique.

Crise des cryptos : les fan tokens ne sont-ils pas affectés ?

Le mois d’août a été plutôt rude pour le secteur de la cryptomonnaie. L’écosystème a connu de nombreuses crises et des piratages qui l’ont sérieusement fragilisé. Toutefois, la crise n’a pas affecté les fan tokens. Les cryptomonnaies des équipes de sport ont en effet conservé leur cote et il serait intéressant de savoir pourquoi.

La progression des fan tokens se poursuit malgré la crise

L’écosystème des cryptomonnaies traverse une nouvelle crise depuis le début de l’été 2022. Le bitcoin n’a pas réussi à rester longtemps au-dessus des 25 000 dollars et beaucoup d’autres monnaies l’ont suivi dans sa chute. Cependant, d’autres comme les fan tokens sont restées constantes et ont même réussi à progresser. Ces tokens servent de représentants aux équipes de sport dans l’univers crypto.

Si l’on se fie aux données de Coin Gecko, l’engouement autour des fan tokens ne cesse de grimper depuis leur apparition. En effet, ils disposent à ce jour des progressions les plus constantes et des volumes les plus élevés. Les plus concernés sont les tokens des clubs de football. Toutefois, d’autres fan tokens se sont également démarqués durant le mois écoulé. C’est le cas par exemple du ALPINE, token de l’écurie de F1 Alpine.

Comment expliquer cet exploit ?

Contrairement aux cryptomonnaies classiques, les fan tokens visent une grande catégorie de personnes en s’adressant à un plus large public. Ils sont destinés aux fans de sport, surtout de football, en particulier aux supporters des équipes qu’ils représentent. C’est donc un excellent moyen de susciter l’enthousiasme des supporters férus du Web 3 et des cryptomonnaies. On comprend alors pourquoi ils ont autant la cote.

À cela s’ajoute le remarquable progrès de la filiale Socios.com (Chiliz). Le mois dernier, elle s’offrait 25 % des parts de Barça Studios pour 100 millions d’euros. La nouvelle a visiblement attiré de nombreux fans de football. Depuis lors, l’Intérêt pour ces tokens n’a cessé de croître. En conséquence, leurs cours ont continué à progresser, malgré la grosse crise crypto du mois d’août. On peut dire que les fan tokens n’ont pas fini de faire parler d’eux.

NVIDIA : baisse de revenus liée au minage de cryptomonnaies

Entreprise américaine présente sur le marché de la conception des matériels graphiques, Nvidia Corporation n’est pas précisément au beau fixe. En effet, la publication des résultats de l’entreprise révèle une baisse significative de revenus. Cette chute est notamment due au minage de cryptomonnaies.

Une part inquantifiable de revenus perdus par NVIDIA grâce à la cryptomonnaie

Popularisé au cours des années 2000, le Bitcoin a depuis lors laissé la place à une pléthore de cryptomonnaies. Cet avènement révolutionnaire a impulsé plusieurs entreprises à s’intéresser au marché des cryptomonnaies et particulièrement leur minage.

Au nombre d’elles se trouve l’entreprise américaine Nvidia Corporation. Seulement, le bilan est loin d’être positif, car elle souffre désormais d’une baisse de revenus très importante, liée au minage de cryptomonnaies. Si elle affecte l’entreprise en général, elle s’observe principalement au niveau du domaine des jeux vidéo. En effet, l’entreprise américaine a subi une baisse de 33 % de ses revenus dans ce domaine comparativement à ces performances en 2021.

Contrairement aux attentes de l’entreprise Nvidia, l’extraction de cryptomonnaies n’a pas suscité la demande de jeux vidéo et cela affecte son activité économique. Cet échec a entraîné des pertes si sévères, que l’entreprise n’est pas en mesure de les quantifier. Avec une demande en baisse, l’offre est conséquente et fragilise la rentabilité des investissements escomptée.

L’impact de la crise géopolitique russo-ukrainienne

Le minage de cryptomonnaies n’est pas la seule cause de la baisse des revenus de Nvidia Corporation. Elle souffre également de l’impact du conflit opposant la Russie à l’Ukraine. En effet, cette crise géopolitique a implémenté un climat de tensions à l’échelle internationale et une économie généralisée incertaine. Des tensions qui ont rendu plus impactant le minage de cryptomonnaies au sein de Nvidia et aggravé ses effets.

Toutefois, rien ne semble perdu pour Nvidia. Malgré cette mauvaise passe, l’entreprise compte bien poursuivre son aventure sur le Metaverse. Le géant américain a annoncé des percées significatives dans le domaine de l’intelligence artificielle. Il entend toujours s’imposer dans le Metaverse qu’il considère comme l’avenir.

Tether ne compte pas geler les comptes liés à Tornado Cash

Tether a réaffirmé sa décision de ne pas geler les comptes liés à Tornado Cash. L’entreprise émettrice du stablecoin USDT considère qu’il est trop tôt pour agir. Elle attend donc des directives claires des autorités compétentes américaines sans quoi elle saurait prendre des mesures contre ces comptes.

L’entreprise attend des directives explicites 

Tornado Cash a été sanctionné par l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) pour avoir favorisé le blanchiment de plus de sept milliards de dollars en cryptomonnaie. Cependant, à travers un communiqué, Tether affirme que : « Jusqu’à présent, l’OFAC n’a pas indiqué qu’un émetteur de pièces stables devrait geler les adresses du marché secondaire qui sont publiées sur la liste SDN de l’OFAC ou qui sont exploitées par des personnes et des entités qui ont été sanctionnées par l’OFAC ». Autrement dit, la société émettrice du stablecoin USDT n’agirait que sous contrainte si elle devait sanctionner Tornado Cash.

L’avis de Tether à propos de certains acteurs de la blockchain

Tether maintient alors sa décision d’agir légalement et ne se précipite pas à prendre une décision. De plus, elle dit ne pas être tenue de suivre les lois américaines puisqu’elle n’est pas une société américaine. Il faut souligner que Tether n’est pas la seule société à avoir adopté cette posture favorable à l’égard de Tornado Cash. En effet, Marker DAO et Paxos ne semblent pas non plus presser de sanctionner Tornado Cash.

L’émetteur de stablecoin pense que le gel des comptes liés à Tornado pourrait occasionner des pertes de fonds et des liquidations. Tether déclare à cet effet quel le gel unilatéral des adresses sur le marché secondaire pourrait être une décision hautement perturbatrice et imprudente de sa part. Même s’il reconnaît une activité suspecte à une telle adresse, effectuer un gel sans instruction vérifiée des autorités judiciaires et d’autres organismes gouvernementaux pourrait interférer avec les enquêtes en cours.