Binance crée une zone économique pour la Blockchain au Nigeria

Dans l’optique d’étendre les cordages de son activité économique, le géant des cryptomonnaies Binance a choisi le Nigeria. L’entreprise souhaite développer une zone franche virtuelle en Afrique de l’Ouest. Pour la concrétisation de ce projet, Binance est entré en pourparlers avec les autorités nigérianes.

Le Nigeria, plaque tournante de la Blockchain Binance en Afrique de l’Ouest

Dans une ère de digitalisation graduelle des économies, le Nigeria est bel et bien décidé à s’affranchir de sa dépendance au pétrole. Une volonté acharnée illustrée par ses politiques de développement digital. À la croisée des chemins, le Nigeria est en pourparlers avec le géant des cryptos monnaies Binance. La raison ? L’ambition commune des deux puissances de créer une zone franche virtuelle en Afrique de l’Ouest.

Récemment, la Nigeria Export Processing Zones Authority a annoncé sa coalition avec Binance, puissance de la cryptobourse, pour établir un partenariat tripartite entre les deux parties, mais également le hub technologique Talent City. Le pays présidé par Muhammadu Buhari a manifesté son désir d’investir massivement sur les nouvelles technologies et voit en la blockchain et les cryptos un avenir certain.

Un pas en avant pour le Nigeria et le géant des cryptos

Nul ne doute que la concrétisation d’un tel projet représente un véritable tour de force pour le Nigeria et Binance. D’une part, Abuja, capitale nigériane ciblée par ce projet, deviendra la première zone franche virtuelle d’Afrique de l’Ouest. D’autre part, Binance réussira à s’implanter efficacement en Afrique.

Le Nigeria représente une belle part du marché ouest-africain et accumule déjà une expérience respectable avec les cryptos actifs. Rappelons que le pays du golfe de Guinée a déjà lancé sa cryptomonnaie : l’e-naira. Toutefois, seule  perspective de ce partenariat tripartite a été annoncée en septembre dernier.  Les  détails quant à eux restent pour l’instant privés.

Toutefois, il apparaît que la zone franche virtuelle nigériane s’inspirera du modèle dubaïote. Elle renforcera l’influence du Nigeria sur le continent et pérennisera son incursion dans le secteur de l’économie numérique. Selon les estimations du Président Buhari, le Nigeria devrait augmenter considérablement son PIB d’ici aux dix prochaines années.

Sorare proche de signer un accord à 34,7 millions de $/an avec la Premier League

Jeu de fantasy de football très célèbre, Sorare serait proche de signer un accord avec la Premier League. Et pour cause ! Le jeu de fantasy et la Premier League espèrent tokéniser leurs joueurs sous forme de tonkens non fongibles (NFT). Le contrat pluriannuel colossal s’élèverait à 34,7 millions de dollars par an.

Sorare rejoint la Premier League ?

D’après un communiqué du média britannique Sky News, la Premier League et le jeu de fantasy Sorare vont bientôt conclure un partenariat annuel estimé à une valeur de 34,7 millions de dollars. Cette collaboration vise la distribution des images statiques des joueurs issus de 20 clubs de la Premier League. Il s’agira pour les deux géants de tokéniser les joueurs sélectionnés sous forme de NFT.

Selon les informations relayées par Sky News, ce partenariat émane de la volonté de l’organisation footballistique britannique d’arrêter sa collaboration avec ConsenSys. En effet, la Premier League avait, semble-t-il, étayé le même projet avec la société américaine ConsenSys mais sans succès. Forte dévaluation et du volume des NFT, ConsenSys, se serait rétractée.

 Elle aurait ensuite renégocié le contrat avec la Premier League à un prix inférieur. Par conséquent, ce twist aurait joué en la valeur de la blockchain Sorare qui s’est attelée à proposer un contrat bien plus rémunérateur que celui de ConsenSys.

Un distributeur privilégié des NFT

Si Sorare se rapproche véritablement de la Premier League, l’entreprise blockchain deviendra le distributeur des NFT à l’effigie des joueurs de la Premier League anglaise dans le championnat d’Angleterre de football. En revanche, si ce partenariat ne se concrétise pas, l’entreprise française verra la Premier League se tourner vers une autre entreprise blockhain. Et quelle entreprise !

Spécialisée dans le développement de jeux et d’outils pour les NFT, l’entreprise américaine Dapper Labs, semble-t-il, est la seconde cible de la Premier League. Elle possède une plateforme NBA Top Shots ainsi qu’une blockchain Flow intéressantes. Somme toute, Sorare semble bien avoir l’ascendant sur Dapper Labs. Plus d’informations seront révélées sur la conclusion de l’accord entre la Premier League et/ou ces entreprises dans les prochains jours.

Solana : les NFTs sont en plein essor

Un nouveau boom dans le domaine de la cryptomonnaie ! Les collections de tokens non fongibles (NFTs) de Solana connaissent un énorme succès ces dernières semaines. Comment cela s’est-il produit ?

Que se passe-t-il pour les NFTs de Solana ?

Les dernières données partagées par l’analyste The block révèlent une hausse de l’activité autour des NFTs de Solana. Inversement, les NFTs produits et vendus sur Ethereum connaissent une période beaucoup moins joyeuse. Le 7 septembre dernier, le nombre de tokens produit sur Solana a atteint un record de 312 000.

Ce qui représente environ huit fois la valeur habituelle enregistrée seulement trois jours plus tôt.

Les transactions affiliées à ces NFTs ont donc logiquement progressé elles aussi. La plateforme de vente des NFTs Solana Magic Eden s’est particulièrement enrichie grâce à cet engouement. Elle avait atteint un total de 36 % des parts du marché à la date du 7 septembre.

Qu’est-ce qui justice ce boom soudain des ventes ?

Lorsque les premières collections de NFTs ont été proposées sur Solana, elles avaient fait l’objet de railleries. En effet les collections présentaient de nombreuses similarités avec des exemplaires de tokens déjà en vente sur Ethereum. Avec le temps, la plateforme s’est totalement éloignée de ce système de copie. Les collections de NFTs proposées à son niveau ont surtout réussi à s’imposer grâce à leurs faibles coûts.

Il est vrai que les collections disponibles sur Ethereum ne sont pas à la portée de tous les utilisateurs. Celles-ci sont en effet très coûteuses. De plus, les transactions d’Ethereum jugées très peu écologiques ont suscité une vague d’indignation, suite à laquelle beaucoup d’utilisateurs se sont tournés vers d’autres entreprises. Cela a permis aux collections de Solana d’obtenir une très intéressante place sur le marché.

L’entrée des NFTs de Solana dans la vitrine de Behance pour servir à un panel d’utilisateurs plus important joue également dans la balance. Cette extension qui initialement n’était possible que pour les NFTs de Ethereum s’élargit maintenant à ceux de Solana. Une situation qui doit faire le bonheur de tous ceux qui ont cru en ces tokens.

Bitcoin : la Maison Blanche songe à l’interdiction du minage

S’il représente un investissement rentable, le Bitcoin ne semble pas être dans les petits plats de la Maison Blanche. Les tensions sont telles que celle-ci songe à prohiber le Proof of Work pour le minage de bitcoins (BTCs). Les causes d’une telle interdiction concernent principalement la consommation énergétique induite par ce minage et ses dégâts sur l’environnement.

Le minage de Bitcoin, un danger pour l’environnement

Des jours peu avenants s’avoisinent pour le monde. Et pour cause ! L’émission croissante des gaz à effet de serre et le réchauffement climatique de la planète. C’est pourquoi les Grandes Puissances, comme les États-Unis notamment, définissent des politiques favorables à la préservation de l’environnement.

Fort de cela, la Maison Blanche a récemment publié un rapport sur la consommation d’énergie faite au sein du pays de l’Oncle Sam. Et parmi les causes principales de cette consommation énergétique excédentaire, on retrouve le minage de Bitcoin. Il recourt en effet à une grosse utilisation d’électricité et entraîne donc une grosse émission des gaz à effets de serre.

Additionnée à la pollution, aux bruits ou encore les impacts locaux, l’avenir de l’environnement est clairement menacé. La Maison Blanche compte entreprendre une action exécutive pour interdire le mining de Bitcoins (BTCs).

L’interdiction du Proof of Work aux États-Unis

C’est la mesure à laquelle la Maison Blanche fait clairement allusion dans l’introduction de son rapport. Ce mécanisme caractérisant le minage de bitcoin est énergivore et favorise des situations comme les pannes de courant ou encore les incendies.

Quitte à affecter l’activité des mineurs de bitcoin américains, cette action règlementaire résonne à la Maison Blanche pour réduire les impacts environnementaux. Le Congrès américain prévoit d’ailleurs une législation. Elle autorisera les actions de l’exécutif et de l’administration au cas où cette action s’avère infructueuse.

Si la sauvegarde de l’environnement reste prioritaire, il est indéniable que le bitcoin joue une partition prépondérante dans le paysage économique américain. Par conséquent, les mesures citées ci-dessus sont loin d’être validées par le grand public. Il conviendra donc au Bureau d’identifier les mesures conformes. Ainsi, le minage du bitcoin s’effectuera sans retombées sérieuses sur l’environnement.

Netflix bannira les publicités cryptos dans sa prochaine offre

Clap de fin pour les cryptomonnaies sur Netflix. En effet, le géant du streaming américain n’inclura bientôt plus de publicités des actifs numériques dans sa prochaine offre au mois de novembre. Quelles sont donc les raisons d’une telle décision ?

Le bannissement de la cryptomonnaie de l’offre Netflix

Chaque année, Netflix renouvelle sa formule afin de plaire aux millions de spectateurs abonnés à son contenu dans le monde. 2022 n’a pas dérogé au principe. Teasée depuis quelques mois déjà, la nouvelle offre d’abonnement économe du géant du streaming arrivera en novembre.

La nouvelle formule est prometteuse pour les abonnés, mais risque de fortement déplaire aux amateurs de cryptomonnaies. Et pour cause ! À partir du mois de novembre, ceux-ci ne verront plus les publicités de cryptomonnaies sur l’offre d’abonnement économe Netflix.

Depuis sa révélation par le Sydney Morning Herald, la nouvelle n’a cessé d’être commentée. Les changements du géant de streaming Netflix incluent également la suppression des publicités concernant les jeux d’argent, la politique et même les produits pharmaceutiques. Quelles pourraient être les motivations de la plateforme de streaming ?

La réplique face à la perte en vitesse de la plateforme

La pandémie de Covid-19 avait permis à la plateforme de streaming Netflix d’enregistrer un record d’abonnements. Au début du confinement, les abonnements avaient considérablement augmenté. Mais, avec l’arrêt des confinements relatifs à cette même pandémie, le géant du streaming américain a quelque peu perdu de sa superbe. Cela se traduit surtout par la diminution du nombre d’abonnements de la plateforme.

L’interdiction de publicités relatives aux cryptomonnaies serait donc la réponse à cette situation. Toutefois, notons que Netflix ne s’est pas encore prononcée officiellement sur le sujet. Somme toute, la plateforme de streaming rejoint le panthéon des autres plateformes du même type qui ont également banni les publicités de monnaies virtuelles sur leurs différentes offres.

Strike proposera une carte Visa sur Lightning network

Commode et rapide, la carte bancaire est aujourd’hui la méthode de paiement la plus prisée. Depuis quelques années, elle s’est étendue aux cryptomonnaies qui sont actuellement en voie de démocratisation. Récemment, c’est le réseau Strike qui a pris l’initiative de créer une carte visa pour rendre les paiements en bitcoin sur le Lightning Network plus faciles et plus rapides.

La Strike Card arrive pour les usagers du Lightining Network de BTC

Depuis sa création, le réseau Strike a toujours œuvré pour la décentralisation des cryptomonnaies. Il permet aux utilisateurs de cryptomonnaies d’effectuer des paiements instantanés de la vie courante, à des frais relativement dérisoires. Cela lui a valu d’être adopté par des centaines de millions d’utilisateurs de cryptomonnaies. Sa clientèle pourrait d’ailleurs dépasser les 700 millions d’utilisateurs d’ici à 2030.

Pour l’instant, l’application s’évertue à améliorer les paiements en bitcoin des usagers de Lightning Network. À cet effet, elle proposera bientôt une carte visa qui facilitera ces transactions sur le LN de bitcoin : la Strike Card.  Son lancement a été annoncé par le réseau Strike sur compte officiel Twitter, le 11 août 2022.

Quels seront les avantages de la Strike Card ?

Selon le réseau, sa carte au format CB servira à effectuer des transactions en bitcoin à travers le Lightning Network. Les détenteurs pourront donc acheter, recevoir et même envoyer du bitcoin de façon très simple. Ils pourront également percevoir leur salaire à travers ce canal.

La carte permettra aussi d’acheter en ligne sur Apple Pay et Google Pay sans frais supplémentaires. Qui plus est, son utilisation permettrait de gagner des récompenses pour avoir dépensé des BTC. Le montant de ces récompenses ne sera cependant pas précisé.

Strike a par ailleurs indiqué, que la taxe de 1 % sur les bénéfices de cette Strike Card servira à développer son réseau open source. Elle entend ainsi mettre son argent, là où se trouve son bénéfice. Pour l’instant, la carte n’existe que sous la forme d’une liste d’attente sur laquelle il faut s’inscrire. Toutefois, la démocratisation des cryptomonnaies fait un pas de géant avec cette nouvelle initiative.

Tout ce qu’il faut savoir sur le prochain merge d’Ethereum

L’une des mises à jour les plus importantes de l’univers crypto va bientôt se produire. Le Merge d’Ethereum approche à grands pas. Prévu pour la période du 13 au 15 septembre, l’évènement est très attendu par les amateurs et investisseurs d’Ethereum. En quoi consistera-t-il concrètement ? Quels seront ces effets ?

The Merge, qu’est-ce que c’est ?

Trending Topic du monde des crypto monnaies, The Merge est un évènement imminent qui servira de transition officielle du « Proof of Work » (PoW) vers le « Proof of Stake » (PoS). En effet, la cryptomonnaie Ethereum est dotée de sa propre chaine Blockchain.

 Adaptée à plusieurs séries d’innovations, cette chaine blockchain va être l’objet de plusieurs tests dans sa forme évolutive. Elle a progressivement servi à maximiser et à optimiser les transactions des utilisateurs en France et dans le monde.

L’ensemble de ces transactions étaient rendues possibles par des méthodes de fonctionnement variées permettant leur validation. Ces méthodes de fonctionnement assuraient la validation des transactions et le minage de l’éther selon le mode « Proof of Work ».

 Il a longtemps convenu à la blockchain de l’Ethereum, et continue d’être utilisé pour le Bitcoin. Toutefois, le « Proof of Work » va connaître un changement consensuel au cours du Merge Ethereum. Il passera ainsi la manette au « Proof of Stake » (PoS).

Quels sont les effets du de l’événement ?

La transition du PoW vers le PoS sera très bénéfique pour la planète. En effet, s’il était performant, le fonctionnement du PoW reposait essentiellement sur une grande consommation d’énergie. Ce problème de conjecture est réglé par le Merge avec la transition de cette méthode vers celle du PoS.

Contrairement au PoW, le Pos fonctionne sur la base des dépôts d’éthers sur la blockchain. Ce qui équivaut à une consommation réduite de l’énergie planétaire selon les développeurs de la blockchain Ethereum. En effet, celle-ci consomme chaque année près de 45 térawattheures.

Le mode du PoS consiste donc au remplacement des mineurs d’Ethereum par des validateurs sécurisés qui consommeront moins d’énergie. On peut alors affirmer que le PoS, par l’entremise du Merge Ethereum, s’annonce comme un évènement révolutionnaire dans l’univers crypto.

Maker DAO souhaiterait remplacer l’USDC

Circle a récemment bloqué plusieurs wallets de l’écosystème crypto. Cette action a conduit Maker DAO à vouloir se défaire de sa collatéralisation par le stablecoin du géant américain. Pour son président Rune Christensen, il faut très vite trouver une solution pour remplacer l’USDC.

La décision de Circle fait réfléchir Maker DAO

Les sanctions sur Tornado Cash ont inquiété les acteurs de la finance décentralisée (DeFI). Le 9 août 2022, avec l’appui de l’OFAC, Circle a pris la décision de bloquer 38 wallets ayant eu des interactions avec le mixeur, aujourd’hui en déclin. Le montant gelé s’élève à 75 000 dollars.

Cette décision a rencontré de nombreuses critiques. Pour plusieurs acteurs, Circle n’était pas obligé de geler ces adresses. Toutefois, pour sa défense, l’entreprise affirme qu’il s’agit d’une mesure préventive pour se conformer aux nouvelles régulations.

Cependant, cette mesure a eu pour effet d’inquiéter Maker DAO par rapport au futur de sa monnaie, le DAI. Le stablecoin est en effet collatéralisé par l’USDC de Circle. Par conséquent, un gel des USDC pourrait provoquer le depeg du DAI.

C’est cette éventualité qui pousse les fondateurs de Maker DAO à rechercher une alternative, pour remplacer le stablecoin de Circle. Ils voudraient même se passer de tous modèles stabilitaires calés sur le dollar américain.

La fin de la collatéralisation du DAI par le dollar américain ?

C’est sur le serveur discord du projet Maker DAO que le fondateur Rune Christensen a fait part de son intention de remplacer l’USDC. Il ne songerait pas non plus à le remplacer par un autre stablecoin basé sur le dollar américain. Le DAI semble donc bien sur le point de se passer du dollar.

Selon les fondateurs de Maker DAO, dépendre d’un stablecoin sans défense face aux régulateurs pourrait s’avérer très préjudiciable pour leur monnaie. Par ailleurs, une chute de l’USDC risque même d’affecter tout l’écosystème des cryptomonnaies. En effet, la TVL du DAI frôle les 11 milliards de dollars. Son depeg entraînerait alors de lourdes conséquences sur la DeFI. Afin d’éviter cela, Maker DAO s’est alors mis à la recherche d’alternatives sûres.

Huobi : Leon Li songe à vendre ses parts

Selon Bloomberg News, le fondateur de Huobi s’est résolu à vendre ses parts. Elles représentent environ 60 % de l’entreprise. En effet, la participation de Leon Li s’élèverait plus d’un milliard de dollars. D’ailleurs, le président de Huobi, aurait déjà pris contact de grands investisseurs pour atteindre son objectif.

Leon Li à l’assaut des investisseurs

Leon Li passe le flambeau de PDG à Hua Zhu. En juillet dernier, il aurait fait part de son désir de se retirer à tous les autres investisseurs de Huobi. À présent, il se concentre sur la vente de sa participation. Elle devrait prendre fin d’ici août 2022. Leon Li serait entré en contact avec de grands bailleurs tels que Justin Sun fondateur de Tron et Sam Bankman-Fried, fondateur de l’exchange crypto FTX.

Selon un rapporteur de Huobi, Li souhaiterait également collaborer avec des institutions internationales. Il espère que « les nouveaux actionnaires seront plus puissants, plus ingénieux, valoriseront la marque Huobi et investiront plus de capital et d’énergie pour stimuler la croissance de Huobi. » L’ex-président semble visiblement prêt à passer à l’action. S’il parvenait à réussir son entreprise, cette transaction deviendrait l’une des plus importantes du marché de la cryptomonnaie, depuis la période de fluctuation.

Huobi : une plateforme de cryptomonnaie

Fondée en 2013 par Leon Li, Huobi est devenue l’une des plus grandes plateformes d’échange de cryptos au monde. L’illégalité des transactions crypto à Pékin, l’a toutefois obligé à suspendre ses activités en Chine. Cela ne l’a pas empêché d’obtenir des licences d’exploitation aux Émirats arabes unis, aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande.

Elle conserve donc une grande notoriété en matière d’échange de cryptomonnaie. Pour preuve, le 12 août 2022, l’annonce de Leon Li a permis aux jetons Huobi de prendre de la valeur. Ils sont passés de 4, 36 $  à 5, 59 $ avec un taux de transaction de près de 1,12 milliard de dollars.

La société Ripple Labs souhaite venir en aide à Celsius

L’entreprise d’Alex Mashinsky est désormais sous la protection de la loi américaine en rapport avec les faillites. En dépit du procès intenté à Celsius par la SEC, elle continue d’attirer des investisseurs. La société Ripple Labs par exemple a bien l’intention de collaborer avec elle. Selon le porte-parole de Ripple Labs Brad Garlinghouse, la société rechercherait des opportunités de fusion pour faire évoluer son entreprise de façon stratégique. Quelles sont les intentions derrière cette possibilité de collaboration ? Celsius acceptera-t-il ?

La société a touché le fond

Rien ne semble évolué du côté de Celsius depuis le 13 juin 2022, date du blocage des retraits de ses clients. La société a dû se mettre un mois après, le 13 juillet dernier, sous la protection de la loi américaine sur la faille. La SEC ne lui laisse pas le choix de procéder autrement. Toutefois, cette position n’effraie pas l’émetteur de jetons XRP qui contrairement à Celsius se porterait très bien.

Est-ce que Celsius saisira cette opportunité ? Aurons-nous droit à une réaction comme celle de Voyager Digital face à FTX ? En effet, en de pareilles circonstances Voyager Digital avait décliné l’offre de FTX. Selon cette firme en faillite, FTX userait de ruse pour racheter ses actifs numériques à bas prix.

L’entreprise Ripple Labs s’intéresse-t-elle aux cryptos de Celsius ?

Ripple Labs semblait vouloir profiter de l’état de faiblesse de Celsius pour créer un partenariat. Reuters affirme à cet effet « Nous souhaitons en savoir plus sur Celsius et ses actifs, et savoir si l’un d’entre eux pourrait être pertinent pour notre activité. ». Il est donc clair que les problèmes judiciaires de Celsius n’arrêtent pas le désir de collaboration de Ripple Labs. Il faut préciser que Celsius détient encore des actifs numériques considérables de certains de ses clients. La société Ripple Labs serait-elle attirée par ces cryptos ? Quelle sera la nature de la collaboration ?