Détention et négligence : le calvaire de Tigran Gambaryan (Binance) au Nigéria

L’affaire de Tigran Gambaryan, un expert renommé de la lutte contre le blanchiment d’argent, envoyé au Nigéria en tant qu’émissaire de Binance, continue de susciter l’indignation. Ce qui avait commencé comme une simple mission diplomatique s’est rapidement transformé en cauchemar pour Gambaryan. Il a été arrêté par les autorités nigérianes malgré son statut d’invité officiel. Aujourd’hui, sa situation se dégrade dangereusement, avec des actes assimilables à de la torture, notamment le refus d’accès à des soins médicaux cruciaux.

Santé compromise et droits bafoués : le drame de Tigran Gambaryan au Nigéria

Peu après son arrestation, qui avait d’abord été déguisée sous l’apparence d’un simple “placement en maison d’hôte”, Tigran Gambaryan avait commencé à signaler des violations graves de ses droits fondamentaux. En dépit de ses plaintes et des appels à l’aide, la situation n’a fait qu’empirer.

L’expert américain, spécialisé dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, a vu sa santé se détériorer au fil des mois. Fin mai, il s’est même effondré en plein tribunal, un incident qui n’a pourtant pas incité les autorités à lui fournir les soins médicaux nécessaires.

Les dernières nouvelles sont tout aussi alarmantes. Selon des rapports, notamment de The Block, Gambaryan s’est vu refuser l’usage d’un fauteuil roulant, malgré un dossier médical confirmant qu’il nécessite une intervention chirurgicale. Sa famille a exprimé sa profonde inquiétude face à ce traitement inhumain.

Tigran Gambaryan, un Américain négligé par son propre gouvernement ?

Lors de sa dernière comparution, le 2 septembre, Tigran Gambaryan a dû se présenter au tribunal en utilisant des béquilles, illustrant l’ampleur de la négligence dont il est victime. La situation semble tellement absurde que même le juge chargé de l’affaire a finalement autorisé l’utilisation d’un fauteuil roulant pour les prochaines audiences, prévues le 4 septembre. Le juge a également promis d’examiner la demande de libération sous caution, déposée par les avocats de Gambaryan. Ceci, en raison de graves problèmes de santé et de l’impossibilité d’un accès normal à leur client.

Malgré ces développements, le gouvernement Biden tarde encore à considérer Tigran Gambaryan comme un otage américain retenu à l’étranger, malgré les preuves accablantes de mauvais traitements. Les faits rapportés soulignent une situation intolérable, où un citoyen américain est littéralement pris en otage et traité de manière inhumaine sur un sol étranger. Ceci, sans intervention significative de son propre gouvernement.

Maduro et la blockchain : une seconde chance pour redynamiser l’économie vénézuélienne ?

Nicolas Maduro, récemment reconduit à la présidence du Venezuela, affiche une volonté renouvelée de miser sur les cryptomonnaies pour redynamiser l’économie nationale. Après l’échec retentissant du Petro (PTR) et les répercussions du scandale de la PDVSA, il semble déterminé à donner une nouvelle chance à la blockchain dans le pays. Mais quelles sont ses réelles intentions pour l’avenir du Venezuela dans ce domaine ?

Le retour des cryptomonnaies au Venezuela : Maduro face aux ombres de la PDVSA

Suite à sa réélection, Nicolas Maduro a rencontré les principaux acteurs du secteur bancaire pour discuter de l’avenir économique du pays. Au cours de ces échanges, il a réaffirmé son engagement à promouvoir les cryptomonnaies, une stratégie qu’il avait déjà tentée dans le passé. Il a notamment expliqué que les échecs des initiatives précédentes en matière de blockchain étaient en grande partie liés aux malversations entourant la PDVSA.

Pour rappel, le scandale de la PDVSA a éclaté lorsque plusieurs hauts dirigeants, dont l’ancien ministre de l’Économie, ont été arrêtés pour blanchiment d’argent via des cryptomonnaies. Ces fonds, détournés à hauteur de plusieurs milliards de dollars, étaient initialement destinés à la vente de pétrole pour contourner les sanctions imposées par les États-Unis. En dépit de ces revers, Maduro semble vouloir reprendre cette voie, espérant que les cryptomonnaies pourront encore offrir une échappatoire face aux pressions internationales.

Maduro face à l’échec du Petro

Malgré son ambition affichée, Maduro a choisi de ne pas mentionner le Petro (PTR) dans ses récents discours. Lancé en 2018, ce projet de cryptomonnaie gouvernementale, censé être adossé aux réserves pétrolières du pays, s’est révélé être un véritable fiasco. Le Petro n’a jamais réussi à obtenir l’adhésion des Vénézuéliens, renforçant ainsi la méfiance générale à l’égard des initiatives gouvernementales en matière de cryptomonnaies.

Aujourd’hui, alors que de nombreux observateurs internationaux dénoncent des fraudes massives lors de sa réélection, Nicolas Maduro se trouve dans une situation de plus en plus précaire. Les autorités américaines ont récemment saisi l’un de ses avions, l’accusant de violer les sanctions économiques. Ce climat d’incertitude pose des défis majeurs à sa volonté de redonner vie à l’économie vénézuélienne par le biais des cryptomonnaies. Pourtant, malgré ces obstacles, le président semble déterminé à explorer cette voie pour tenter de relancer le pays.

FTX et la SEC : vers un remboursement en espèces plutôt qu’en cryptomonnaies ?

L’affaire FTX continue de faire couler beaucoup d’encre, tandis que les clients attendent toujours de récupérer leurs fonds. Récemment, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a publié une déclaration indiquant qu’elle n’est pas favorable à l’idée de rembourser les créanciers en cryptomonnaies, y compris en stablecoins.

Remboursement FTX : entre espèces et stablecoins, les cryptomonnaies écartées

Depuis l’effondrement de la plateforme FTX en 2022, les débats se poursuivent concernant la manière dont les clients seront indemnisés. Initialement, une relance de l’exchange avait été envisagée, mais cette option a finalement été abandonnée. Les clients devraient donc être remboursés, mais la nature des actifs utilisés pour ces remboursements reste incertaine.

Certains créanciers ont exprimé leur préférence pour un remboursement en cryptomonnaies, d’une valeur équivalente à celle de leurs avoirs bloqués. Cependant, il semble que le remboursement sera plutôt effectué en espèces ou en stablecoins adossés au dollar américain (USD).

Obstacles réglementaires pour le remboursement en cryptomonnaies de FTX

La SEC, le régulateur financier américain, a récemment émis un avertissement dans un document officiel. Bien qu’elle n’ait pas clairement statué sur la légalité d’un remboursement en cryptomonnaies, elle a laissé entendre qu’elle pourrait s’y opposer. L’organisme a également précisé que cette opposition concerne même les stablecoins adossés au dollar. Soulevant des inquiétudes quant à l’absence d’informations sur les entités qui seraient chargées de distribuer ces stablecoins, un point qu’elle juge problématique.

En juillet dernier, un accord avait été trouvé avec la Commodity Futures Trading Commission (CFTC). Autorisant un remboursement de 12,5 milliards de dollars pour les créanciers de FTX, bien loin des 52 milliards de dollars initialement réclamés. Pour de nombreux investisseurs, un remboursement en cryptomonnaies serait avantageux, notamment en raison de la hausse des cours depuis la chute de la plateforme. Cependant, ni la direction temporaire de FTX ni la SEC ne semblent privilégier cette option, rendant peu probable un remboursement en actifs numériques.

Ainsi, malgré les préférences de certains créanciers, il apparaît que le remboursement en cryptomonnaies ne sera pas la solution retenue par les autorités en charge de la liquidation de FTX.

Paris sur Polymarket : Trump repasse en tête contre Harris à l’approche des présidentielles US

À l’approche des élections présidentielles américaines, le marché des paris politiques est en pleine effervescence, influençant les tendances sur des plateformes de prédiction comme Polymarket. Au cours du mois d’août, Polymarket a été particulièrement scrutée, et un nouveau retournement de situation a eu lieu. L’ancien président Donald Trump a repris l’avantage sur la vice-présidente Kamala Harris. Alors qu’au début du mois d’aout, Harris dominait légèrement avec des cotes équilibrées à 50-50, Trump est revenu en force ce week-end.

Les montagnes russes des paris présidentiels : Trump reprend l’avantage sur Harris

Les traders ont déjà engagé des sommes considérables sur l’issue de cette confrontation. Actuellement, 99 millions de dollars ont été misés sur une victoire de Donald Trump, contre 95 millions pour Kamala Harris.

Polymarket continue de battre des records en termes de volume de paris. En juillet, les cotes de Trump avaient atteint un sommet de 71 %, avant de chuter à 44 % en août, à la suite de l’annonce de Joe Biden de ne pas se représenter, laissant la voie libre à Harris.

Cependant, à la mi-août, l’annonce officielle de Kamala Harris comme candidate avait fait bondir ses chances à 55 %. Mais récemment, les parieurs semblent avoir ajusté leurs stratégies : Trump a repris la tête, tandis que Harris est redescendue à 47 %.

Les événements récents modifient les cotes

La baisse des cotes de Kamala Harris est en grande partie due à sa proposition controversée d’imposer les gains non réalisés des super-riches. Cette initiative a provoqué un tollé parmi les investisseurs.

De son côté, Donald Trump tire parti de l’intérêt croissant pour les cryptomonnaies. Il a annoncé un projet de financement décentralisé lancé par ses fils, promettant des rendements élevés. Cette stratégie a capté l’attention des parieurs électoraux, renforçant la position de Trump sur Polymarket.

Ainsi, Polymarket continue de refléter les sentiments fluctuants des électeurs et des investisseurs, montrant comment les événements politiques et économiques influencent les dynamiques sur cette plateforme de prédiction. Il s’agit donc d’une illustration claire de l’interaction entre la politique et le marché des cryptomonnaies, à suivre de près dans les semaines à venir.

Corée du Sud : le PDG de Haru poignardé lors d’une audience sur des fraudes présumées

Une sombre affaire de cryptomonnaie en Corée du Sud a pris une tournure dramatique lors d’une audience au tribunal. Haru Invest, une plateforme de cryptomonnaie soupçonnée de malversations et de fraudes, a laissé de nombreux investisseurs dans le désarroi après sa fermeture. Alors que trois dirigeants de l’entreprise attendaient leur procès, l’impensable s’est produit le 27 août. En effet, M. Lee, le PDG de Haru, a été poignardé à la gorge par un client en colère en pleine audience au Southern District Court de Séoul.

Tentative de meurtre en pleine audience : un investisseur de Haru Attaque son PDG

Lors de l’audience, un client de Haru Invest, apparemment furieux des pertes qu’il avait subies, a tenté de tuer M. Lee en le poignardant à quatre reprises dans le cou. Selon un représentant du tribunal, M. Lee a été immédiatement transporté aux urgences dans un état critique. La police de Séoul a arrêté un homme de 40 ans, supposément l’un des investisseurs lésés par Haru, qui a été inculpé pour tentative de meurtre.

Cette attaque intervient dans un contexte où M. Lee et d’autres dirigeants de Haru Invest sont accusés d’avoir orchestré une fraude massive de plus d’un milliard de dollars. Elle a touché près de 16 000 investisseurs. Haru Invest promettait des rendements alléchants allant jusqu’à 16%, mais les procureurs affirment maintenant que ces promesses étaient basées sur des mensonges, entraînant des pertes colossales pour les investisseurs.

Crise de confiance : le drame de Haru Invest révèle le désespoir des investisseurs floués

Selon les informations disponibles, l’assaillant aurait utilisé un couteau en céramique pour contourner les portiques de sécurité, suggérant une préméditation. Cet incident met en lumière le désespoir profond des victimes d’escroqueries liées aux cryptomonnaies, même si cela n’excuse en rien un acte de violence aussi extrême.

L’affaire Haru Invest rappelle une fois de plus l’impact dévastateur des arnaques à grande échelle sur la vie des personnes concernées. Alors que les détails continuent d’émerger, cet événement tragique souligne les tensions et les frustrations croissantes qui entourent le secteur des cryptomonnaies.

Controverse chez Binance : gel des fonds Palestiniens à la demande d’Israël ?

Binance, l’un des plus grands exchanges de cryptomonnaies au monde, est une fois de plus au centre d’une controverse majeure. Cette fois, l’entreprise est accusée d’avoir gelé des fonds appartenant à des utilisateurs palestiniens, prétendument à la demande des autorités israéliennes. Les révélations de Ray Youssef, co-fondateur de Paxful, ont déclenché une tempête dans la communauté crypto, poussant Binance à répondre rapidement à ces allégations.

Nouvelle polémique chez Binance : gel des fonds Palestiniens sur ordre militaire Israélien

Alors que Binance était déjà sous les projecteurs pour d’autres raisons, une nouvelle polémique a éclaté. Ray Youssef, co-fondateur de Paxful et PDG de Noones, a affirmé que Binance avait gelé les fonds de tous les utilisateurs palestiniens sur ordre de l’armée israélienne.

Youssef cite une lettre signée par Paul Landes, membre du Bureau national israélien de lutte contre le financement du terrorisme, datant de novembre 2023. Ce document invoque des lois anti-terroristes pour justifier la saisie de cryptomonnaies soupçonnées d’appartenir à des organisations terroristes.

Cette situation est particulièrement préoccupante pour Youssef, qui estime qu’elle pourrait créer un précédent dangereux pour d’autres pays de la région, tels que le Liban et la Syrie.

Binance réfute les accusations de gel global des fonds Palestiniens

Face à ces graves accusations, Binance a réagi rapidement et fermement. L’exchange a catégoriquement nié avoir gelé les fonds de l’ensemble des utilisateurs palestiniens, affirmant que seules quelques comptes liés à des activités illégales ont été affectés. Binance insiste sur le fait qu’elle respecte strictement les sanctions internationales et les réglementations en vigueur.

Un porte-parole de l’entreprise a déclaré : « Nous avons toujours été engagés à collaborer avec les autorités pour maintenir un marché crypto sûr et conforme aux lois internationales. »

Cette déclaration met en évidence la position délicate dans laquelle se trouve Binance. L’entreprise doit jongler entre le maintien de la confiance des utilisateurs et le respect des régulations pour éviter toute perturbation de ses activités mondiales.

Bien que cette affaire ajoute une nouvelle dimension aux difficultés médiatiques de Binance, l’entreprise a récemment bénéficié d’un certain répit grâce à des nouvelles plus légères. Il s’agit, en effet, de la libération de son ancien PDG de prison. Ceci a donc quelque peu adouci l’impact de cette controverse.

Solayer révolutionne le restaking sur Solana avec une levée de 12 millions de dollars

Le concept de restaking, initialement popularisé par EigenLayer sur le réseau Ethereum, permet de réutiliser les ETH mis en staking pour sécuriser d’autres réseaux ou applications. Ce concept, qui a rapidement dépassé les frontières d’Ethereum, se retrouve désormais sur Solana grâce au protocole Solayer.

170 millions de dollars en jeu : l’ascension de Solayer dans l’écosystème Solana

Solayer propose un service similaire à EigenLayer ou Karak sur Ethereum. L’entreprise permet aux utilisateurs de déposer des SOL ou des LST (Liquid Staking Tokens) du SOL pour sécuriser d’autres protocoles. L’objectif est de permettre aux déposants de générer des rendements supérieurs à ceux offerts par le staking traditionnel.

EigenLayer se concentre principalement sur des services exogènes tels que des ponts (bridges), des oracles ou des séquenceurs partagés. Solayer de son côté préfère cibler les applications décentralisées natives de Solana, également appelées AVS endogènes. L’idée est de les aider à réserver de l’espace de bloc et à prioriser l’inclusion de leurs transactions.

Lancé en mai dernier, Solayer a déjà atteint une TVL (valeur totale verrouillée) de plus de 170 millions de dollars, selon les données de DefiLlama.

Solayer sécurise 12 millions de dollars pour révolutionner le staking sur Solana

Au début du mois d’août, Binance Labs, la branche de capital-risque de Binance, a annoncé un investissement dans Solayer, bien que le montant exact n’ait pas été divulgué à ce moment-là. Le 27 août, l’équipe de Solayer a révélé avoir finalisé une levée de fonds de 12 millions de dollars, menée par Polychain Capital. D’autres acteurs majeurs de l’industrie, tels que Hack VC, Nomad Capital, Race Capital, ABCDE, et le family office d’Arthur Hayes, ont également participé à cette levée.

Ces fonds seront utilisés pour financer la première phase de développement de Solayer. Cette phase se concentrera sur l’optimisation de la bande passante de Solana en augmentant le taux d’inclusion des transactions. Par ailleurs, cet investissement permettra à Solayer de progresser vers les prochaines étapes de son développement. Cela y compris le déploiement complet de leur système avec des clients AVS endogènes et exogènes.

Pendant ce temps, EigenLayer connaît un ralentissement significatif, ayant vu sa TVL chuter de 20 milliards de dollars en juin à seulement 11 milliards actuellement. Par ailleurs, le déblocage des tokens EIGEN issus de l’airdrop approche.

MakerDAO devient Sky : un renouveau avec les tokens SKY et USDS

Depuis ses débuts en 2017, MakerDAO a été un pionnier de la finance décentralisée (DeFi). Ceci, notamment grâce à la création du stablecoin DAI, l’un des premiers à introduire la sur-collatéralisation et le lending. En 2022, le protocole a lancé “End Game”, une mise à jour significative destinée à réajuster son économie et renforcer sa décentralisation. Désormais, MakerDAO amorce une nouvelle phase sous le nom de “Sky”.

Sky : la nouvelle identité de MakerDAO avec des jetons innovants SKY et USDS

Le 27 août, MakerDAO a annoncé un changement majeur en adoptant le nom “Sky“. Ce rebranding s’accompagne du lancement de deux nouveaux jetons :

  • SKY, une version mise à jour du jeton de gouvernance MKR.
  • USDS (Sky Dollar), une évolution du stablecoin DAI.

Pour faciliter la transition, des mécanismes de conversion ont été mis en place, permettant d’échanger du DAI contre de l’USDS à un taux de 1 pour 1. Les mécanismes permettent aussi d’échanger du MKR contre du SKY à un taux de 1 pour 24 000. Ces nouveaux jetons pourront être utilisés sur la nouvelle plateforme Sky.money, qui reprend les fonctionnalités clés de MakerDAO. Par exemple, les utilisateurs peuvent déposer leurs USDS dans des pools du protocole pour obtenir des SKY. De plus, Sky propose un “Sky Savings Rate“, offrant un rendement sur les USDS déposés dans le vault.

DAI et MKR restent en jeu alors que MakerDAO lance SKY et USDS

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le lancement des jetons SKY et USDS ne signifie pas la fin du DAI et du MKR. MakerDAO a annoncé que ces derniers continueront à coexister avec les nouveaux jetons, au moins pour le moment. Cependant, le rebranding et l’introduction de ces nouveaux actifs ne marquent que le début du projet “End Game“. Le fondateur de MakerDAO envisage également la création d’une blockchain propre au protocole, potentiellement sous la forme d’une solution Layer 2, conformément aux tendances actuelles.

Alliance Bitcoin : le Salvador et l’Argentine en route vers une révolution économique

Le Salvador continue de mener sa révolution Bitcoin en lançant un programme de certification ambitieux pour ses fonctionnaires. Par ailleurs, l’Argentine, observant de près cette initiative pionnière, explore les opportunités offertes par l’adoption des cryptomonnaies. Cette alliance pourrait transformer l’avenir économique de l’Amérique latine.

Le Salvador forme 80 000 fonctionnaires au Bitcoin pour révolutionner l’administration publique

Dans une initiative sans précédent, le Salvador a mis en place un programme de certification Bitcoin destiné à former 80 000 fonctionnaires. Cela s’inscrit dans le cadre de son investissement de 1,6 milliard de dollars pour le projet Bitcoin City. Ce programme, orchestré par le Bureau national du Bitcoin (ONBTC), vise à intégrer pleinement les cryptomonnaies dans l’administration publique du pays.

Baptisée « Certification en administration publique 1 », cette formation offre un cursus approfondi de 160 heures, réparti en sept modules. Les participants y apprendront divers aspects du Bitcoin, allant du cadre juridique à son impact sur les politiques publiques. L’École supérieure d’innovation dans l’administration publique (ESIAP), fondée par le président Nayib Bukele, est chargée de dispenser ce programme. Ledit programme s’inscrit dans une vision plus large de promotion du Bitcoin au sein de la banque publique.

Stacy Herbert, directrice de l’ONBTC, a souligné l’importance stratégique de ce projet : « Ces initiatives éducatives sont des investissements à court terme pour garantir le succès à long terme du Salvador et de sa politique Bitcoin. » L’objectif est de développer une main-d’œuvre hautement qualifiée, capable de faire du Salvador un leader mondial dans l’adoption des cryptomonnaies.

Stabiliser l’économie par le Bitcoin : l’Argentine suivra-t-elle le modèle du Salvador ?

Le succès du Salvador dans l’intégration du Bitcoin attire l’attention au-delà de ses frontières, particulièrement en Argentine. Face à des défis économiques considérables, ce pays sud-américain cherche à s’inspirer de l’expérience salvadorienne.

En mai 2024, la Commission nationale des valeurs mobilières d’Argentine (CNV) a entamé des discussions avec la Commission nationale des actifs numériques (CNAD) du Salvador. Ceci, pour explorer les possibilités de collaboration dans la régulation et l’adoption des cryptomonnaies. Roberto Silva, président de la CNV argentine, a souligné lors d’une rencontre bilatérale l’importance de cette coopération. Il a évoqué des accords potentiels pour tirer parti de l’expertise salvadorienne en matière de Bitcoin. Cette initiative reflète l’intérêt croissant pour le potentiel des cryptomonnaies à stabiliser des économies en proie à l’hyperinflation.

En résumé, l’initiative du Salvador, couplée à l’intérêt croissant de l’Argentine, pourrait marquer un tournant dans l’adoption des cryptomonnaies en Amérique latine. Cette collaboration pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ère économique, où le Bitcoin jouerait un rôle central dans la modernisation des institutions et la stabilité financière de la région.

ETF Solana : le Brésil se positionne sur le marché mondial avec Hashdex !

Depuis l’approbation des ETF Bitcoin au comptant en janvier dernier aux États-Unis, une véritable course internationale a été lancée pour exploiter ce marché en pleine expansion. Cependant, la Commission des valeurs mobilières américaine (SEC) pourrait constituer un obstacle majeur, notamment en ce qui concerne les ETF Solana, déjà jugés peu probables.

Contrairement aux hésitations observées aux États-Unis, d’autres pays, comme le Brésil, avancent rapidement. En effet, ce dernier vient d’annoncer l’approbation d’un second Exchange Traded Fund (ETF) dédié à Solana, géré par la société Hashdex.

Solana en tête de course : le marché des ETF crypto décolle

Le marché des ETF aux États-Unis a connu une véritable secousse avec l’approbation successive des versions appliquées au Bitcoin et à l’Ethereum. Ces lancements se sont révélés être parmi les plus réussis des trois dernières décennies. Suscitant rapidement l’intérêt des investisseurs et des gestionnaires de fonds pour l’élargissement de l’offre à d’autres cryptomonnaies. Solana, avec son token SOL, s’est imposé comme l’un des candidats les plus populaires.

Les analystes de Bernstein estiment que le marché des ETF crypto pourrait représenter un potentiel de 450 milliards de dollars à l’avenir. C’est pourquoi certains pays cherchent à prendre une longueur d’avance dans cette vague massive de liquidités. Le Brésil, après la Suisse, s’ inscrit dans cette dynamique en lançant les tout premiers ETF réglementés appliqués à Solana. Et ce n’était visiblement qu’un début.

Le Brésil devance les États-Unis avec l’approbation d’un nouvel ETF Solana

La nouvelle est désormais officielle : la Commission brésilienne des Valeurs Mobilières (CDVM) a approuvé un nouvel ETF Solana, désormais répertorié dans sa base de données pré-opérationnelle officielle. Ce fonds sera géré par la société Hashdex, qui dispose déjà de 960 millions de dollars d’actifs sous gestion au Brésil, en partenariat avec la banque d’investissement locale BTG Pactual.

Alors que la SEC américaine a ouvert la voie aux ETF crypto au comptant, son attitude hostile pourrait lui coûter cher, en termes de parts de marché dans ce secteur en pleine croissance. Ce contexte profite d’ailleurs déjà aux premiers pays qui ont décidé de se positionner sur ce nouveau segment financier. L’intérêt croissant des investisseurs institutionnels constitue un « signal prometteur » pour l’avenir, qu’il y ait ou non une validation réglementaire américaine…