Solana en route vers un ETF Spot ? L’intérêt grandissant des investisseurs institutionnels
La blockchain Solana, forte de plus de 100 millions d’utilisateurs actifs, se démarque de ses concurrents comme Ethereum. Ce succès attire maintenant l’attention des investisseurs institutionnels, de plus en plus nombreux à se tourner vers Solana. La question qui se pose : Solana rejoindra-t-elle bientôt Bitcoin et Ethereum en obtenant son propre ETF Spot aux États-Unis ?
ETF Spot Solana : les premières demandes et la réponse prudente de la SEC
En juin dernier, VanEck a été le premier gestionnaire de fonds à soumettre une demande à la SEC pour créer un ETF Spot basé sur Solana. Peu après, le gestionnaire 21Shares a également déposé une demande similaire, suscitant des réactions prudentes parmi les observateurs quant à une éventuelle approbation de la SEC. Le scepticisme semblait justifié, car même les ETF Spot pour Ethereum n’avaient pas encore reçu le feu vert à ce moment-là.
Cependant, l’enthousiasme semble monter parmi les investisseurs institutionnels. Le 30 octobre, Canary Capital a, à son tour, demandé l’autorisation de lancer un ETF Spot pour Solana. Cet ETF offrirait aux institutions une exposition à Solana sans les contraintes de la détention directe de l’actif. De son côté, la SEC garde des réserves, ce qui n’est pas surprenant étant donné qu’elle a déjà été réticente à accepter les ETF Bitcoin et Ethereum.
L’essor des memecoins et son impact sur Solana
Le même jour, VanEck a annoncé une nouveauté dans son offre sur Solana, avec l’ouverture d’un service de staking intégré à son ETN (Exchange Traded Note) Solana. Les investisseurs de cet ETN bénéficieront ainsi des rendements générés par le staking sans avoir à gérer eux-mêmes les actifs.
Il est important de rappeler qu’un ETN diffère d’un ETF Spot. Dans un ETF Spot, les actifs sont directement détenus par le fonds. Par contre, dans le cas de cet ETN basé sur Solana, les SOL sont conservés par un dépositaire tiers, ou dépositaire, en stockage sécurisé. Cette organisation permet à VanEck de déléguer les SOL pour le staking, avec des rendements réinvestis quotidiennement dans l’ETN après déduction des frais.
Parallèlement, l’attrait de Solana continue de croître auprès des utilisateurs individuels, en grande partie grâce à l’essor des memecoins. Les données récentes montrent en effet que plus de 100 000 jetons sont créés chaque mois sur la blockchain Solana.
La Suisse en tête de la régulation KYC : un modèle innovant pour l’Europe
En 2024, la régulation des processus de KYC (Know Your Customer) devient un enjeu crucial dans le secteur de la cryptomonnaie. La Suisse s’illustre comme un modèle pionnier, en développant des solutions innovantes pour renforcer la sécurité et l’efficacité du KYC. Ces initiatives inspirées d’autres pays à suivre son exemple et à envisager une harmonisation européenne.
Wecan : La fintech genevoise qui révolutionne le KYC en Suisse
La Suisse se distingue dans le domaine du KYC grâce à des initiatives comme celles de la fintech genevoise Wecan, fondée par Vincent Pignon. Ce projet vise à simplifier les procédures KYC en mutualisant la collecte de données, ce qui allège considérablement les démarches pour les entreprises. En intégrant la technologie blockchain, Wecan offre une sécurité accrue des données tout en permettant une adaptabilité aux clients.
Cette approche transforme les obligations réglementaires en opportunités, en établissant des normes de conformité élevées qui renforcent la confiance dans les cryptomonnaies. Grâce à ces solutions innovantes, la Suisse démontre qu’il est possible de répondre aux exigences de régulation tout en soutenant le développement de l’économie numérique. En prenant cette initiative, elle pose les bases d’une transformation globale des pratiques de KYC.
Wecan et l’harmonisation du KYC : un modèle pour l’Europe du futur
La nécessité d’un cadre KYC harmonisé au niveau européen se fait de plus en plus sentir. Un tel cadre simplifierait les démarches pour les entreprises et assurerait une protection homogène des données personnelles. Inspirés par le modèle suisse, les pays européens comme le Luxembourg pourraient adopter des pratiques similaires pour améliorer la transparence et la sécurité des transactions.
Cette harmonisation pourrait également réduire les coûts de conformité pour les entreprises tout en créant un climat de confiance propice à l’adoption de la cryptomonnaie en Europe. Toutefois, la mise en place d’un tel cadre prendra du temps et nécessitera des efforts coordonnés.
En résumé, la Suisse, avec des initiatives comme celles de Wecan, montre la voie en matière de KYC. Ce modèle de conformité pourrait inspirer une approche harmonisée à l’échelle européenne, bien que sa mise en œuvre exige encore plusieurs années de travail.
Le restaking à l’honneur : Solayer lance son stablecoin sUSD sur Solana
Le restaking, popularisé sur Ethereum par EigenLayer, consiste à réutiliser les jetons mis en staking pour sécuriser d’autres réseaux. Cette approche a inspiré plusieurs blockchains, et c’est ainsi que le protocole Solayer a lancé son propre stablecoin sur la blockchain Solana.
Une nouvelle ère pour les stablecoins : Solayer dévoile le sUSD basé sur des actifs réels
Actuellement 14ᵉ protocole en termes de valeur totale bloquée (TVL) sur Solana avec 278 millions de dollars, Solayer a dévoilé le 29 octobre sa collaboration avec OpenEden. L’objectif est de créer un stablecoin appelé sUSD. Contrairement aux stablecoins comme l’USDT de Tether, soutenu par des réserves en dollars, le sUSD est un stablecoin synthétique basé sur des actifs réels (RWA). Notamment des bons du Trésor américain. Cela permet d’avoir une exposition aux actifs traditionnels sans se connecter directement au système bancaire. Solayer et OpenEden envisagent d’élargir le panier d’actifs adossant leur stablecoin, en y ajoutant d’autres RWA à l’avenir. Pour le lancement, un plafond de création de 20 millions de sUSD a été instauré pour contrôler la croissance du stablecoin.
Le rôle du sUSD dans la DeFi : mécanisme d’émission et opportunités de rendement
Le sUSD utilise un mécanisme appelé Request-For-Quote (RFQ). Concrètement, cela permet aux utilisateurs de créer ou détruire des sUSD en déposant des USDC sur le protocole. Pour ce faire, ils précisent la quantité d’USDC, la durée et les frais de la transaction. Une fois la demande validée, les USDC sont envoyés aux entités qui tokenisent les RWA. En retour, elles émettent un bon du Trésor « enveloppé » comme preuve, et Solayer génère alors un sUSD pour chaque dollar bloqué.
En plus de pouvoir utiliser leurs sUSD dans la DeFi, les utilisateurs peuvent déléguer leurs sUSD à un service AVS pour obtenir des rendements supplémentaires. Solayer continue ainsi son développement sur Solana. En août, le protocole a également bouclé une levée de fonds de 12 millions de dollars.
La bataille pour l’avenir des cryptomonnaies : Trump contre Harris
À l’occasion du 16e anniversaire du « livre blanc » de Bitcoin, l’ancien président américain Donald Trump a profité de l’événement pour exprimer son soutien au secteur des cryptomonnaies. Il en a profité pour adresser un message mordant à sa concurrente Kamala Harris. Dans un post publié sur la plateforme X (anciennement Twitter), Trump a célébré le « Livre Blanc de Satoshi ». Il promet de libérer le secteur des cryptos de ce qu’il qualifie de « guerre » menée par Harris contre cette industrie. Dans un message enthousiaste, il a déclaré : « Bitcoin sera MADE IN THE USA ! » et encourage ses partisans à voter pour lui.
Vers une capitale mondiale de la crypto ? Les ambitions de Trump et les réserves de Harris
Ce soutien à Bitcoin reflète les récentes positions de Trump en faveur d’un espace crypto plus libre aux États-Unis. Il souhaite mettre fin à ce qu’il appelle une approche « anti-américaine » de la part de l’administration Biden. Parmi les figures pointées du doigt se trouve Gary Gensler, président de la SEC, dont les politiques de régulation ont suscité des critiques virulentes chez les défenseurs des cryptomonnaies. Trump perçoit un potentiel économique considérable dans les cryptos, allant jusqu’à envisager de faire des États-Unis la « capitale mondiale de la crypto ».
Kamala Harris, quant à elle, adopte une posture plus prudente. Bien qu’elle soutienne l’innovation technologique, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle, elle met l’accent sur la nécessité de réguler le secteur afin de protéger les investisseurs. Sa stratégie économique repose sur un équilibre entre ouverture aux nouvelles technologies et création d’un environnement sécurisé pour les consommateurs.
Élections présidentielles : les cryptomonnaies au cœur des débats
À quelques heures du résultat des élections présidentielles, la question des cryptomonnaies s’impose comme un sujet incontournable. Les approches divergentes de Trump et Harris mettent en lumière des visions opposées : une libéralisation pour Trump et une régulation accrue pour Harris. Reste à voir comment ces positions influenceront les électeurs, surtout que le vote des amateurs de cryptos pourrait jouer un rôle décisif dans l’enjeu du scrutin. Une chose est sûre : avec cette élection, le futur des cryptomonnaies aux États-Unis est en jeu.
NYSE et CBOE : la SEC approuve le trading d’options sur les ETF Bitcoin spot aux US
Un mois après l’autorisation du Nasdaq pour proposer des options sur un ETF Bitcoin spot, c’est au tour du New York Stock Exchange (NYSE) et du Chicago Board Options Exchange (CBOE). En effet, ils ont reçu l’approbation de la Securities and Exchange Commission (SEC) pour lancer des produits similaires.
Nouvelle étape pour les ETF Bitcoin spot : Le NYSE et le CBOE reçoivent l’aval de la SEC
Le secteur des options sur ETF Bitcoin spot aux États-Unis franchit une nouvelle étape. Vendredi dernier, la SEC a validé les demandes du NYSE et du CBOE, leur permettant ainsi de proposer des options sur ce type d’ETF. Les options financières sont des instruments qui offrent la possibilité d’acheter ou de vendre un actif à un prix déterminé, à une date future. Pour les experts du secteur des cryptomonnaies, ces options devraient renforcer l’intérêt des investisseurs pour les actifs numériques et faciliter leur adoption tout en attirant de nouveaux capitaux.
Les deux bourses américaines vont ainsi pouvoir coter et négocier des options sur plusieurs ETF Bitcoin spot, tels que :
- le Grayscale Bitcoin Trust (GBTC),
- le Bitwise Bitcoin ETF (BITB),
- le Fidelity Wise Origin Bitcoin Fund (FBTC),
- et l’ARK 21Shares Bitcoin ETF (ARKB).
Cette décision intervient peu après l’autorisation donnée au Nasdaq pour proposer des options sur l’ETF Bitcoin spot de BlackRock. C’est à présent le tour de l’iShares Bitcoin Trust (IBIT), qui sera également négocié sur le NYSE et le CBOE. Selon la SEC, ces autorisations résultent de récentes révisions des règles encadrant le trading des ETF Bitcoin spot.
Malgré l’approbation de la SEC, les options sur ETF Bitcoin spot pourraient arriver en 2025
James Seyffart, analyste chez Bloomberg, a récemment évoqué la possibilité que ces options soient disponibles d’ici la fin de l’année. Toutefois, il juge plus probable que leur introduction sur les marchés ait lieu au cours du premier trimestre 2025.
Même avec l’aval de la SEC, les investisseurs devront patienter encore un peu. En effet, la mise en place effective nécessite également des certifications de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) et de l’Options Clearing Corporation (OCC). Ces deux régulateurs doivent encore examiner les dossiers avant d’autoriser le lancement définitif du trading d’options sur les ETF Bitcoin spot.
Centralisation du staking : le plus grand risque pour Ethereum selon Vitalik Buterin
Vitalik Buterin, cofondateur d’Ethereum, a récemment exprimé ses préoccupations concernant ce qu’il décrit comme « l’un des risques les plus importants » pour la blockchain : la centralisation du staking. Dans un billet de blog daté du 18 octobre 2024, il expose les dangers potentiels. Il propose également des solutions à intégrer dans la prochaine mise à jour « Scourge » du réseau Ethereum.
Staking Ethereum : Les propositions de Buterin pour une blockchain plus décentralisée
Pour Vitalik Buterin, la centralisation du staking constitue une menace sérieuse pour le niveau 1 (L1) d’Ethereum. Il identifie deux aspects où ce phénomène se manifeste le plus : la construction des blocs et l’allocation du capital pour le staking. Actuellement, environ 88 % des blocs Ethereum sont créés par seulement deux entités, ce qui accentue les risques de censure des transactions.
Face à cette situation, Buterin propose plusieurs solutions novatrices. L’une d’entre elles consiste à instaurer un pool de mémoire crypté, ce qui rendrait plus difficile pour les constructeurs de blocs de bloquer certaines transactions spécifiques. Une autre idée avancée est l’adoption de listes d’inclusion. Ce mécanisme permettrait aux jalonneurs de soumettre une liste de transactions que les constructeurs devraient inclure dans le prochain bloc.
L’avenir du staking sur Ethereum
En ce qui concerne la gestion du capital de jalonnement, Buterin souligne qu’environ 30 % de l’offre d’Ethereum est actuellement verrouillée en staking. Ce taux est suffisant pour protéger le réseau contre une attaque des 51 %. Cependant, une hausse trop importante de ce pourcentage pourrait engendrer des risques, tels qu’une dilution de l’effet de réduction des récompenses et une émission excessive d’Ether.
Pour prévenir ces problèmes, Buterin propose de plafonner la quantité d’Ether qu’un utilisateur peut mettre en staking ou d’introduire un système de staking à deux niveaux. Ce modèle diviserait l’Ether jalonné en deux parties : une part réductible et une autre non réductible.
Ces propositions s’inscrivent dans un plan plus global visant à équilibrer les coûts entre les couches 1 et 2 du réseau. Elles préparent également le terrain pour le prochain fork d’Ethereum, nommé Pectra, qui pourrait voir le jour d’ici la fin de 2024 ou début 2025. L’objectif de cette mise à jour est de maintenir un écosystème Ethereum cohérent et capable de gérer une augmentation du trafic tout en préservant la décentralisation et l’accessibilité du réseau.
Les propositions de Vitalik Buterin pour contrer la centralisation du staking démontrent la volonté d’Ethereum de s’adapter aux défis posés par une adoption massive. Leur mise en œuvre sera déterminante pour garantir la place d’Ethereum en tant que leader de la blockchain, tout en assurant sa pérennité dans un environnement crypto en perpétuelle évolution.
L’IA au service du Trésor américain : plus de 4 milliards de dollars récupérés
Le Département du Trésor des États-Unis a récemment annoncé des avancées majeures dans la lutte contre les fraudes grâce à l’intelligence artificielle (IA). Pour l’exercice fiscal 2024, le Trésor a réussi à empêcher et à récupérer plus de 4 milliards de dollars issus de paiements frauduleux ou indus. Il s’agit d’une hausse impressionnante comparée aux 652,7 millions récupérés l’année précédente.
L’IA au cœur de la lutte contre la fraude
Ce succès s’explique par l’intégration de l’IA et de l’apprentissage automatique dans les outils de l’Office of Payment Integrity (OPI) du Trésor. Ces technologies permettent d’analyser d’énormes quantités de données et de détecter des schémas frauduleux souvent difficiles à repérer par les méthodes traditionnelles. Par exemple, l’IA a permis de mieux identifier et prioriser les transactions à risque élevé, évitant ainsi environ 2,5 milliards de dollars de fraudes.
Renata Miskell, une responsable du Trésor, a souligné à quel point l’IA a révolutionné leurs capacités de détection. Elle a expliqué que cette technologie a considérablement amélioré leur efficacité, permettant de repérer des fraudes qui auraient échappé aux systèmes classiques. De plus, le Trésor a renforcé ses efforts en collaborant avec d’autres agences fédérales pour améliorer la sécurité des paiements.
Sécurisation des finances publiques : l’IA, un outil clé pour le Trésor américain
Le Trésor américain gère environ 1,4 milliard de paiements chaque année, représentant un montant global de plus de 6,9 trillions de dollars. Dans un contexte où les fraudes en ligne continuent de se multiplier. Les pertes mondiales liées à ces fraudes devraient dépasser 362 milliards de dollars d’ici 2028. L’utilisation de l’IA par le Trésor est une avancée cruciale pour la protection des finances publiques.
En résumé, l’intégration de l’intelligence artificielle dans les processus de détection des fraudes du Trésor a permis non seulement de récupérer des milliards de dollars. Elle a aussi de poser de nouvelles bases pour une gestion plus sécurisée des paiements publics. Cette initiative prouve l’importance des innovations technologiques dans la lutte contre la fraude financière et dans la préservation des ressources publiques.
MiCA : Coinbase prête à retirer les stablecoins non conformes en EU, l’avenir de l’USDT en jeu
À l’horizon du 30 décembre 2024, le règlement MiCA (Markets in Crypto-Assets) de l’Union européenne entrera en vigueur. Apportant des changements significatifs au secteur des cryptomonnaies en Europe. Ces nouvelles normes, strictes et contraignantes, poussent de grandes plateformes comme Coinbase à revoir leur offre de stablecoins. Suite à l’abandon définitif de Monero (XMR) par Kraken en raison de ces régulations, Coinbase a récemment annoncé qu’elle retirerait tous les stablecoins ne se conformant pas à la réglementation européenne. Cela pourrait signifier, entre autres, l’exclusion de l’USDT, émis par Tether, un acteur majeur du secteur.
Une décision difficile mais nécessaire pour Coinbase
Coinbase Global Inc., l’entreprise derrière l’une des plus grandes plateformes d’échange de cryptomonnaies, fait face aux contraintes imposées par MiCA. Selon un rapport publié par Bloomberg le 4 octobre 2024, la société se prépare à retirer tous les stablecoins non conformes à cette nouvelle réglementation dans l’Espace économique européen (EEE). Celle-ci regroupe l’Union européenne ainsi que l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein. Ce retrait vise à garantir la conformité aux règles strictes de MiCA, qui introduit des exigences sévères en matière de transparence et de gestion des actifs.
Le leadership de l’USDT menacé en Europe
Alors que Circle, émetteur de l’USDC et de l’EURC, s’est déjà aligné sur les exigences de MiCA, Tether, le leader du marché avec son stablecoin USDT, rencontre davantage de difficultés. Ce dernier, avec une capitalisation de 120 milliards de dollars, est bien plus important que son concurrent USDC, qui se situe à 36 milliards. Pourtant, MiCA pourrait pousser Coinbase à retirer l’USDT de ses options pour les utilisateurs européens. L’entreprise a déclaré qu’elle fournirait plus de détails sur cette transition en novembre.Tether, quant à lui, cherche activement à se conformer aux nouvelles normes. En août, la société a doublé ses effectifs, passant à 200 employés, pour renforcer son service de conformité. Elle tente d’éviter une éventuelle exclusion du marché européen avant la fin de l’année.
1,1 milliard de dollars pour Bridge : Stripe mise sur les paiements en stablecoins
Ces dernières semaines, Stripe, le géant des paiements en ligne, et la start-up Bridge étaient en discussion pour un rachat historique. Après des négociations intensives, un accord a été conclu, marquant une étape sans précédent dans le secteur.
Une acquisition record par Stripe dans le domaine des paiements en stablecoins
Stripe, entreprise américaine spécialisée dans les paiements en ligne, vient d’annoncer l’acquisition de Bridge, pour la somme colossale de 1,1 milliard de dollars. Bridge est une fintech axée sur les paiements internationaux en stablecoins Selon Michael Arrington, fondateur de TechCrunch, cette transaction devient la plus importante jamais réalisée dans l’écosystème des cryptomonnaies.
Fondée en 2022 par Sean Yu et Zach Abrams, anciens de Square et Coinbase, Bridge fournit des solutions facilitant l’intégration des paiements en stablecoins pour les entreprises. Parmi ses clients figurent des organismes gouvernementaux, la plateforme d’échange Coinbase, ainsi que SpaceX, la société dirigée par Elon Musk. En seulement deux ans, la start-up a su s’imposer dans l’industrie. Elle a levé 58 millions de dollars lors de plusieurs tours de financement, dont un de 40 millions lors d’une série A menée par Sequoia et Ribbit. Elle a porté sa valeur à 200 millions de dollars.
L’intérêt de Stripe pour Bridge s’est intensifié à mesure que la jeune entreprise enchaînait les succès. Ces négociations, qui ont abouti à une acquisition historique, ont abordé plusieurs points cruciaux, notamment la gestion des employés de Bridge et les questions de licences réglementaires.
Avec Bridge, Stripe élargit son portefeuille de paiements en cryptomonnaies
Cette acquisition stratégique permet à Stripe de renforcer sa présence dans le secteur des cryptomonnaies, et plus particulièrement des stablecoins. En juillet dernier, l’entreprise avait déjà fait part de ses ambitions dans ce domaine. Elle avait lancé un service baptisé « Pay with crypto » qui permet à ses clients d’effectuer des transactions en stablecoins, notamment en USDC de Circle.
Plus récemment, en octobre, Stripe a relancé les paiements en cryptomonnaies pour ses clients américains au sein de l’Union européenne, avec des transactions possibles sur Ethereum, Solana et Polygon.
Côté performances, Stripe se porte très bien économiquement. En 2023, la société a traité plus de 1 000 milliards de dollars de volume de paiements, représentant environ 1 % du produit intérieur brut mondial. En mars de la même année, Stripe avait levé 6,5 milliards de dollars auprès de grands fonds d’investissement comme a16z, Sequoia et Founders Fund. De plus, la fintech a récemment obtenu 694 millions de dollars dans le cadre d’une offre publique d’achat, valorisant l’entreprise à 65 milliards de dollars. Ce chiffre pourrait encore grimper grâce à l’acquisition de Bridge.
L’avenir de Solana : une révision structurale pour surmonter la congestion du réseau
Solana, blockchain de référence dans l’univers des cryptomonnaies, s’est distinguée par la rapidité de ses transactions et des frais minimes. Cependant, face à une adoption massive, le réseau doit désormais relever le défi de la congestion. Pour maintenir ses performances malgré un volume de transactions en forte augmentation, l’équipe de Solana a présenté une stratégie ambitieuse pour faire face à cette situation.
De la panne à la perfection : comment Solana renforce sa blockchain pour faire face aux défis du futur
Solana traite aujourd’hui plus de transactions crypto que toutes les autres blockchains combinées. Afin de conserver cette position dominante, l’équipe a décidé de réviser en profondeur son infrastructure. Le protocole QUIC, élément central de Solana, a été entièrement réécrit pour fluidifier le trafic transactionnel. Matt Sorg, vice-président technologie de la Fondation Solana, a précisé que les pannes rencontrées au début ont permis d’identifier les faiblesses du système, contribuant ainsi à renforcer sa solidité. Ces incidents sont désormais résolus, mais ils ont permis de pousser le réseau à ses limites et d’améliorer sa résilience.
Les efforts actuels de l’équipe se concentrent sur la gestion des nouveaux goulots d’étranglement créés par la croissance continue du réseau. Une attention particulière est portée sur les composants hérités du Web2, comme la bibliothèque Quinn, qui impactent les performances globales du réseau.
L’écosystème crypto idéal pour le développement de jetons, NFTs et projets complexes
Solana se positionne aujourd’hui comme une plateforme de choix pour les startups crypto, grâce à un écosystème riche et une infrastructure optimisée. Cet environnement offre aux développeurs la possibilité de se concentrer sur l’innovation sans avoir à gérer les aspects techniques de base. Des outils éprouvés facilitent le lancement de jetons ou de NFTs, tandis que Solana propose un support avancé en programmation via SVM et Rust pour les projets plus complexes.
En mettant l’accent sur l’interopérabilité, Solana cherche à intégrer facilement des actifs provenant d’autres blockchains, favorisant ainsi le développement de la finance décentralisée. Avec ses optimisations techniques et son approche tournée vers l’innovation, Solana aspire à devenir plus qu’une simple blockchain. Elle veut devenir une infrastructure mondiale de synchronisation de données, prête à soutenir l’expansion de l’économie crypto à grande échelle.