1,4 milliard de dollars subtilisés dans l’univers crypto au 1er semestre 2024

Les piratages et autres escroqueries continuent de sévir dans l’univers des cryptomonnaies. À mi-parcours de l’année 2024, la société Cyvers, spécialisée dans la sécurité on-chain, a dévoilé un rapport récapitulant les six derniers mois. Le constat est alarmant.

Cyvers révèle les détails choquants

Cyvers, une entreprise dédiée à l’analyse et à la sécurité on-chain, a publié un rapport à l’issue du premier semestre 2024. Depuis janvier, un montant impressionnant de 1,4 milliard de dollars a été subtilisé au sein de l’écosystème crypto. Rien qu’au deuxième trimestre, près de 600 millions de dollars ont été dérobés au cours de 49 incidents distincts.

Différents modes opératoires ont été identifiés. Les exploitations de smart contracts, par exemple, ont conduit à la perte de 67 millions de dollars à travers 20 attaques.

Par ailleurs, des accès non autorisés ont entraîné des pertes de 491 millions de dollars via 26 incidents. Un phénomène inquiétant est l’address poisoning, un type d’attaque en pleine expansion qui a causé des pertes de 71 millions de dollars à 361 victimes. Cette technique consiste, en effet, à créer une adresse similaire à celle de la victime pour inciter cette dernière à envoyer par erreur des fonds à l’attaquant.

Les exchanges centralisés nouvelles cibles de prédilection des hackers en 2024

Historiquement, les protocoles de la finance décentralisée (DeFi) étaient les principales cibles des hackers. Cependant, cette tendance semble s’inverser. Depuis le début de 2024, les attaques contre les exchanges centralisés (CeFi) représentent 20 % des incidents, contre 10 % pour les exchanges décentralisés (DeFi). Cela traduit une augmentation spectaculaire de 900 % des pertes pour les CEX par rapport à l’année précédente.

Parmi les attaques les plus marquantes de ce début d’année figure le piratage de l’exchange DMM Bitcoin, avec une perte de 300 millions de dollars en BTC, soit près de 50 % des fonds dérobés au deuxième trimestre 2024. Et la situation ne semble pas s’améliorer. La semaine dernière par exemple, une faille dans le protocole DePin Bittensor (TAO) a entraîné la perte de 8 millions de dollars en jetons TAO.

Fiscalité des cryptomonnaies : un avenir incertain en France après les récentes élections

Les récentes élections en France ont ravivé les inquiétudes concernant l’avenir de la fiscalité des cryptomonnaies dans le pays. Avec l’annonce de réformes fiscales, les détenteurs de cryptomonnaies pourraient voir leurs avantages réduits, soulevant des questions sur la stabilité et l’attrait du marché français des cryptomonnaies.

Pression sur la crypto : vers une nouvelle fiscalité en France

Jusqu’à présent, la France avait une approche relativement libérale concernant la taxation des cryptomonnaies. Les gains occasionnels provenant de la vente de cryptoactifs sont imposés à un taux forfaitaire unique de 30 %. Par ailleurs, les activités professionnelles liées aux cryptomonnaies peuvent être taxées jusqu’à 45 % sous forme de bénéfices non commerciaux. Toutefois, les récentes évolutions politiques pourraient entraîner une révision de cette législation, avec une hausse significative de ces prélèvements.

La loi de finances de 2019 a introduit une disposition spécifique dans le code des impôts français. Celle-ci cible les gains issus de la négociation occasionnelle de cryptomonnaies pour les résidents fiscaux français. Cette disposition pourrait être réévaluée si les nouveaux dirigeants décident de suivre les directives européennes plus strictes, telles que la directive Dac8.

Inquiétudes des investisseurs

Les investisseurs en cryptomonnaies craignent que la France ne suive l’exemple d’autres pays européens en imposant des taxes plus élevées et une réglementation plus stricte. Cela pourrait réduire les rendements des investissements actuels et dissuader les nouveaux investisseurs d’entrer sur le marché français des cryptomonnaies.

Les élections ont également souligné la nécessité pour les détenteurs de cryptomonnaies de rester vigilants et informés sur l’évolution des lois fiscales. La Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) a déjà la capacité de surveiller les avoirs en cryptomonnaies, et cette surveillance pourrait s’intensifier avec les nouvelles régulations.

Alors que la France est à un tournant politique, l’avenir de la fiscalité des cryptomonnaies demeure incertain. Les détenteurs de crypto-actifs doivent se préparer à d’éventuels changements et envisager des stratégies pour naviguer dans un paysage fiscal potentiellement plus complexe et exigeant. La clé sera de rester flexible et attentif aux développements législatifs pour maintenir la conformité et optimiser les avantages fiscaux disponibles.

Débat Trump-Biden : les memecoins politiques plongent dans le rouge !

Le secteur des cryptomonnaies aux États-Unis espérait une élection présidentielle innovante. Donald Trump a pour la première fois évoqué ce sujet sensible dans ses promesses de campagne. Pendant ce temps, le marché des memecoins politiques connaît une grande volatilité. Celle-ci est liée aux moments clés de cette échéance électorale, comme le débat très attendu entre les deux principaux candidats à la présidence. Cependant, contre toute attente, les cryptomonnaies ont été complètement ignorées, décevant les traders de ces jetons.

Impact des débats politiques sur les memecoins

Le marché des cryptomonnaies aux États-Unis est en pleine turbulence. La situation est dominée par des conflits réglementaires, notamment avec la SEC, créant un climat chaotique. Les acteurs de l’économie numérique intensifient leurs efforts de lobbying pour stabiliser cet écosystème. Des initiatives comme “Stand with Crypto” de Coinbase et la campagne FairShake, dotée de 160 millions de dollars, illustrent cette dynamique.

Les promesses de campagne de Donald Trump concernant les cryptomonnaies, dans le cadre des élections présidentielles, ont attiré beaucoup d’attention. L’objectif est de maintenir ce sujet dans le débat politique. Ainsi, le débat télévisé entre Trump et Biden était très attendu, surtout parce qu’il s’agissait de leur première confrontation de ce genre.

Les cryptomonnaies absentes du débat

Le débat de 90 minutes entre Joe Biden et Donald Trump a entraîné une augmentation de l’activité et de la volatilité sur le marché des memecoins politiques. Cependant, cette activité a chuté brutalement lorsque les traders ont réalisé que les cryptomonnaies ne seraient pas abordées. Les principaux memecoins liés aux candidats ont alors enregistré des baisses significatives. Le jeton Maga (TRUMP) a chuté de plus de 23 %, tandis que le Jeo Boden (BODEN) a perdu plus de 50 % de sa valeur.

Certains interprètent cette situation comme un indicateur des tendances cryptos en lien avec les élections présidentielles américaines. Cependant, il faut noter que les traders, en particulier ceux du marché des memecoins, se concentrent principalement sur les profits, indépendamment du candidat concerné.

Les memecoins et la politique : un phénomène uniquement américain ?

La pertinence des memecoins dans le paysage politique est sujette à débat. En France, par exemple, les cryptomonnaies sont presque absentes des débats électoraux, notamment lors des législatives. Il reste à voir si cette tendance persistera après les résultats des élections.

Coinbase et son L2 Base s’allient à Stripe pour transformer les paiements crypto

Malgré des défis réglementaires aux États-Unis, Coinbase continue d’avancer. En pleine confrontation avec la SEC et la FDIC, la plateforme voit son layer 2 Base, gagner en popularité. Récemment, Coinbase a établi un partenariat stratégique avec Stripe, un leader des paiements. Ceci, pour « augmenter l’adoption on-chain et offrir une infrastructure financière plus rapide et moins coûteuse. »

Coinbase et Stripe : propulser les cryptomonnaies comme le futur de la finance

Coinbase, figure emblématique des cryptomonnaies aux États-Unis, subit une pression intense de la part des régulateurs, en particulier la SEC. Ces défis poussent Coinbase à renforcer sa présence internationale pour rester compétitive sur les marchés où les investisseurs américains ne peuvent pas accéder.

Malgré cette tension, le gouvernement américain sollicite Coinbase pour la vente de bitcoins saisis dans des affaires judiciaires. Dans ce contexte complexe, Coinbase a annoncé un partenariat avec Stripe, visant à faciliter les transferts d’argent et l’achat de cryptomonnaies.

Le layer 2 Base de Coinbase au cœur de l’alliance

Le partenariat avec Stripe inclut également, le layer 2 Base de Coinbase, qui se positionne comme le deuxième réseau de seconde couche sur Ethereum, avec une TVL de 7,35 milliards de dollars. Les services de Stripe seront intégrés à Coinbase et Base pour diversifier et améliorer les offres.

Ce partenariat vise aussi une expansion internationale, grâce au stablecoin USDC, permettant des transferts d’argent rapides et économiques vers plus de 150 pays via Base. Cette collaboration ambitionne de booster l’adoption et l’efficacité des services crypto de Coinbase. Elle est renforcée par le récent lancement de la version « Smart » du portefeuille Coinbase, centrée sur l’expérience utilisateur.

Une vision partagée pour transformer la finance

L’alliance entre Coinbase et Stripe vise à renforcer l’infrastructure et les capacités de Coinbase, tout en naviguant dans un cadre réglementaire complexe. Ce partenariat promet donc d’accélérer l’adoption des cryptomonnaies en rendant les transactions financières plus rapides, moins chères, et plus accessibles à l’échelle mondiale.

MegaETH : une nouvelle Blockchain qui intéresse Vitalik Buterin (Ethereum)

À chaque nouveau cycle, de nouvelles blockchains émergent. Actuellement, MegaETH attire particulièrement l’attention grâce à sa promesse de traiter jusqu’à 100 000 transactions par seconde. Cette performance a même convaincu Vitalik Buterin de participer à sa levée de fonds. Voici les détails.

MegaETH : la blockchain ultrarapide qui suscite l’intérêt de Vitalik Buterin

Il y a un an, Shuyao Kong, ancienne employée de Consensys, et Yilong Li, docteur de l’université de Stanford, ont lancé Mega Labs. Leur objectif : créer une blockchain aux performances exceptionnelles sans compromettre la décentralisation ou la sécurité, baptisée MegaETH.

MegaETH vise à atteindre 100 000 transactions par seconde pour soutenir des applications en temps réel, en comparaison avec les environ dix transactions par seconde gérées par Ethereum.

Le 27 juin, MegaETH a annoncé avoir bouclé une levée de fonds de 20 millions de dollars. Parmi les investisseurs, on trouve des fonds tels que DragonFly Capital, Figment Capital et Robot Ventures. Ainsi que des personnalités influentes comme Vitalik Buterin, Cobie et Joseph Lubin de Consensys.

Cette levée de fonds coïncide avec le déploiement d’un devnet prometteur. D’après le cofondateur de MegaETH, ce devnet progresse vers l’objectif de devenir la blockchain la plus rapide, uniquement limitée par le matériel. Le testnet du réseau, prévu pour l’automne prochain, permettra aux développeurs de tester le réseau avant le lancement du mainnet.

Architecture et optimisation au cœur du futur de la blockchain

Pour atteindre cette performance, Mega Labs utilise deux techniques principales :

  1. Une architecture de blockchain hétérogène : Les nœuds du réseau peuvent avoir des configurations matérielles variées, leur permettant de se spécialiser dans certaines tâches.
  2. Un environnement EVM hyper-optimisé : Cet environnement maximise les performances (débit, latence) aux limites matérielles.

Le testnet à venir à l’automne prochain révélera si ces performances peuvent être tenues.

Tandis que MegaETH se concentre sur une architecture innovante pour booster les transactions, Ethereum mise sur les rollups pour résoudre ses problèmes de scalabilité. Ces solutions, telles que zkSync et Blast, retiennent actuellement beaucoup d’attention avec leurs distributions d’airdrops.

Avec ses promesses technologiques et le soutien de figures majeures du secteur, MegaETH se positionne comme une blockchain incontournable à suivre de près.

Les hacks et escroqueries cryptos ont atteint près de 573 millions de $ au 2e trimestre 2024

Les attaques informatiques et les fraudes continuent de peser lourdement sur l’écosystème des cryptomonnaies. Chaque semaine, des protocoles DeFi et des exchanges sont victimes de cybercriminels. Au deuxième trimestre 2024, ces incidents ont conduit à des pertes atteignant 573 millions de dollars.

Plus de 572 millions de dollars volés en 2024

Alors que le deuxième trimestre touche à sa fin, ImmuneFi a publié un rapport sur les pertes dans le secteur des cryptomonnaies. ImmuneFi, est un protocole spécialisé dans les programmes de récompenses pour la détection de failles (bugs bounty). Il permet aux utilisateurs de signaler des vulnérabilités en échange de récompenses. Le rapport indique que 572,7 millions de dollars ont été volés dans l’industrie au cours de ce trimestre.

Détails des pertes :

  • 564 millions de dollars ont été dérobés lors de hacks.
  • 8,5 millions de dollars ont été volés via des fraudes et des arnaques.

Ces chiffres représentent une hausse de 112 % par rapport au deuxième trimestre de 2023.

53 piratages en trois mois

Entre avril et juin, 53 hacks distincts ont été enregistrés dans l’écosystème des cryptomonnaies. Deux de ces attaques ont entraîné des pertes totales de 360 millions de dollars, soit 62,8 % des fonds volés. Il s’agit du piratage de l’exchange DMM Bitcoin, avec 300 millions de dollars volés, et de celui de l’exchange BTCTurk, avec 55 millions de dollars dérobés.

D’autres hacks significatifs ont touché Hedgey, Lykke, Gala Games, Sonne Finance, et UwU Lend. Les exchanges centralisés (CeFi) ont été plus ciblés que les plateformes de finance décentralisée (DeFi), représentant 70 % des attaques.

Les chaînes les plus visées ont été Ethereum et la BNB Chain, avec respectivement 34 et 18 hacks.

Quelques récupérations réussies

Malgré ces pertes considérables, certaines attaques ont eu des issues positives. Quatre protocoles (Bloom, Alex Lab, Gala Games et YOLO Games) ont réussi à récupérer totalement ou partiellement les fonds volés.

Concernant les fraudes et les arnaques, 8,45 millions de dollars ont été dérobés au cours de 19 incidents distincts. ImmuneFi note une baisse de 81 % des fraudes par rapport au deuxième trimestre de 2023, où elles avaient atteint près de 45 millions de dollars.

Récemment, les développeurs d’Alex Lab ont suggéré une possible implication du groupe de hackers Lazarus dans l’attaque de leur protocole.

VanEck dépose une demande d’ETF Solana (SOL) au comptant

Le géant financier VanEck vient de déposer une demande auprès de la SEC pour lancer un ETF Solana (SOL) au comptant aux États-Unis. Il relance ainsi le débat sur la classification des cryptomonnaies dans l’économie américaine. Voici les détails.

VanEck parie sur l’ETF Solana (SOL)

VanEck a soumis une demande pour créer un fonds négocié en bourse (ETF) axé sur Solana (SOL) aux États-Unis. Le VanEck Solana Trust serait coté à la bourse Cboe BZX, Inc. Il suivrait le prix de Solana avec une valorisation quotidienne basée sur le taux de référence MarketVectorTM Solana. Cette structure permettrait aux investisseurs d’exposer leurs portefeuilles à SOL sans avoir à acheter directement la cryptomonnaie.

VanEck féfie la SEC : première demande d’ETF Solana et le débat sur la classification des cryptomonnaies

Matthew Sigel, responsable de la recherche sur les actifs numériques chez VanEck, a annoncé via la plateforme X que VanEck avait déposé la première demande d’ETF Solana aux États-Unis. Selon lui, SOL devrait être considéré comme une marchandise, à l’instar du Bitcoin et de l’Ether. Ceci, contrairement à la position de la SEC qui classe l’actif natif de la blockchain Solana comme une valeur mobilière.

La SEC avait précédemment déclaré que SOL était une valeur mobilière lors d’une action coercitive contre Binance l’année dernière. La classification des cryptomonnaies en tant que valeurs mobilières ou marchandises reste un sujet de débat. La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) revendique également une juridiction sur certains de ces actifs, ce qui ajoute à la complexité réglementaire.

Sigel a défendu la position de VanEck en affirmant que la nature décentralisée de Solana. Sa grande utilité et sa faisabilité économique alignent cette cryptomonnaie sur les caractéristiques d’autres produits numériques établis. VanEck n’est pas le seul géant de la finance à percevoir un potentiel énorme dans les blockchains des memecoins.

Cette annonce survient peu après l’approbation par la SEC des ETF spot pour Bitcoin et Ethereum. Bien que la SEC ait approuvé les formulaires 19b-4 pour les ETF spot Ethereum, les déclarations d’enregistrement nécessaires pour leur lancement sont encore en attente. Leur lancement est prévu pour le 4 juillet. Restez à l’écoute.

Hack de BTCTurk : Binance intervient et récupère 5 millions de dollars

BTCTurk, une plateforme d’échange de cryptomonnaies située en Turquie, a été victime d’un hack durant le week-end, entraînant la perte de millions de dollars. Heureusement, Binance est intervenu pour aider à récupérer une partie des fonds volés.

BTCTurk : retour sur le hack du 22 juin et ses répercussions

Le samedi 22 juin, BTCTurk a informé ses utilisateurs qu’un hack était en cours. D’après la première annonce publiée sur le site officiel de l’exchange, une dizaine de portefeuilles chauds ont été compromis, permettant au hacker d’effectuer de nombreux retraits non autorisés. Les portefeuilles froids de la plateforme, en revanche, n’ont pas été affectés.

Dans cette annonce, l’exchange a tenté de rassurer les utilisateurs en déclarant que ses capacités financières étaient “bien supérieures” aux montants dérobés lors de l’attaque. Néanmoins, la plateforme a été mise en pause pour permettre la réalisation d’une enquête interne et s’assurer que la faille de sécurité avait été corrigée. Les marchés ont progressivement ouvert entre le dimanche 23 et le lundi 24 juin.

Le montant total des pertes n’a pas encore été communiqué par BTCTurk, mais il pourrait atteindre plusieurs dizaines de millions de dollars.

Impact du hack : chute de la monnaie AVAX et efforts de récupération par Binance

Peu de temps après l’attaque, le cours du jeton AVAX de la blockchain Avalanche a chuté de 10 %. Selon le crypto-enquêteur ZachXBT, cette chute est probablement liée au hack, le hacker ayant transféré 1,96 million de jetons AVAX, soit 54 millions de dollars, via Coinbase et Thorchain. La vente massive de ces jetons par le hacker aurait provoqué cette dépréciation.

Quelques heures après l’attaque, Richard Teng, l’actuel CEO de Binance, a annoncé avoir réussi à récupérer une partie des fonds volés. Les équipes de Binance ont pu saisir 5,3 millions de dollars en provenance de l’attaque, les fonds ayant transité par leur plateforme d’échange et ayant été gelés.

Cependant, cette somme ne représente qu’une petite partie du montant total dérobé à BTCTurk. Les seuls actifs AVAX représentent déjà 54 millions de dollars, laissant supposer que d’autres millions ont été perdus sur d’autres chaînes.

Récemment, une autre plateforme d’échange européenne, Lykke, a également été victime d’un hack, subissant une perte de 23 millions de dollars.

Nouvelle ère financière : Taurus intègre la blockchain Stellar soutenu par Deutsche Bank

Taurus élargit son champ d’action en se tournant vers Stellar. Depuis septembre 2023, la Deutsche Bank a établi un partenariat avec la FinTech suisse Taurus. Le géant bancaire allemand avait déjà participé à une levée de fonds de 65 millions de dollars pour Taurus en février 2023.

Désormais, l’entreprise suisse annonce l’intégration de l’écosystème Stellar (XLM) à ses services, facilitant ainsi les interactions avec des poids lourds de la finance tels que Franklin Templeton et WisdomTree.

Une Révolution dans la tokenisation des actifs réels avec l’intégration au réseau Stellar”

Basée à Zurich, la société FinTech Taurus SA se spécialise dans la tokenisation des actifs du monde réel (RWA). Avec le soutien continu de la Deutsche Bank depuis sa création en 2018, Taurus a su se positionner comme un acteur clé dans ce secteur émergent. Le 24 juin 2024, l’entreprise suisse a annoncé via un communiqué de presse que sa plateforme de garde d’actifs numériques, « Taurus-PROTECT », et sa plateforme de tokenisation et d’émission numérique, « Taurus-CAPITAL », sont maintenant intégrées au réseau blockchain Stellar (XLM).

Stellar : la blockchain révolutionnaire adoptée par les géants de la finance pour la tokenisation des actifs

La blockchain publique et open-source de Stellar est déjà adoptée par de grandes institutions financières internationales. Elle présente plusieurs atouts pour la tokenisation des actifs financiers : rapidité, coûts réduits et immutabilité des transactions. Des géants de la gestion d’actifs comme Franklin Templeton et WisdomTree, ainsi que Circle, l’émetteur du stablecoin USDC, sont déjà actifs sur le réseau XLM. Franklin Templeton et WisdomTree utilisent Stellar pour la tokenisation de leurs fonds, tandis que Circle diversifie les blockchains pour son stablecoin.

Une ouverture des services de Taurus aux particuliers

Initialement réservés aux investisseurs institutionnels fortunés, les services de tokenisation des actifs de Taurus sont accessibles aux particuliers depuis le début de l’année 2024. L’autorité suisse de surveillance des marchés financiers (FINMA) a autorisé Taurus à offrir ses services de tokenisation RWA à un public plus large, au-delà des grandes institutions financières.

Course à l’innovation : des détails sur les ETF Ethereum au comptant avant leur lancement

La course aux ETF Ethereum au comptant a été lancée suite à l’approbation officielle de la SEC à la fin mai dernier. Les gestionnaires s’efforcent désormais de faire valider leurs formulaires S-1, qui détaillent le fonctionnement de ces fonds négociés en bourse. Ce processus réglementaire, dont la durée est indéterminée et sans limite légale, permet aux gestionnaires de peaufiner des aspects comme les frais et le montant de l’investissement initial. Voici un état des lieux.

Lancement imminent des ETF Ethereum : Franklin Templeton fixe la barre des frais à 0,19%

Les préparatifs pour le lancement des ETF Ethereum au comptant avancent rapidement, la date du 2 juillet étant prévue pour leur cotation sur le marché boursier américain. La validation des formulaires S-1, qui incluent des informations cruciales telles que les frais associés à ces ETF, est la dernière étape à franchir.

Franklin Templeton, une société d’investissement influente, a fixé ses frais à 0,19 % dans son formulaire déposé en mai. En comparaison, les frais des ETF Bitcoin au comptant oscillent entre 0,21 % et 0,39 %. Eric Balchunas, spécialiste des ETF chez Bloomberg, considère ce taux comme “sacrément bas”. Établissant ainsi une référence pour les autres gestionnaires, notamment VanEck, qui tentent de capturer une part de ce nouveau marché.

Approche de la date limite du 2 juillet

Un autre aspect crucial de ces formulaires concerne le capital de démarrage des fonds Ethereum. La société 21Shares a précisé son investissement initial en achetant 20 000 actions le 18 juin, augmentant ainsi son capital de démarrage à 340 739 $. De son côté, Franklin Templeton a déclaré un financement initial de 100 000 $, similaire à celui de l’ETF Invesco Galaxy, également en compétition.

Pour le moment, les gestionnaires de fonds comme Grayscale et BlackRock n’ont pas fourni de détails spécifiques sur leur capital de démarrage, se concentrant sur des aspects plus techniques. Parallèlement, la SEC doit gérer un litige initié par Consensys. Alors que l’échéance du 2 juillet approche rapidement, cette semaine sera cruciale pour établir des bases plus précises pour tous ces ETF Ethereum au comptant.