La Nouvelle-Zélande, 1er pays à légaliser les salaires en cryptomonnaies (BTC)

La Nouvelle-Zélande est devenue le premier pays à légaliser les salaires en cryptomonnaies, selon un rapport publié récemment par le Financial Times.

L’agence fiscale du pays a donc accepté qu’un salaire soit payé en crypto-devise à condition que celle-ci soit indexée sur au moins une devise standard ou fiat. La Nouvelle-Zélande exige également que la crypto choisie soit directement convertible en un mode de paiement standard. Cela permettra au Bitcoin, la crypto-monnaie avec la plus grosse capitalisation boursière au monde, de servir de moyen de paiement aux travailleurs néo-zélandais lorsque la loi entrera en vigueur le 1er septembre.

Cette initiative a pour effet de placer cet actif numérique controversé encore un peu plus haut dans le domaine des méthodes de paiement courantes. Les crypto-monnaies sont relativement peu réglementées et leur nature untrackable les a aidées à devenir populaires grâce aux achats en ligne anonymes. Cette décision constitue « un pas de plus vers la reconnaissance par les gouvernements du fait que les gens veulent être payés en cryptomonnaies« , a déclaré Thomas Hulme, avocat au cabinet Mackrell Turner Garrett de Londres. Les cryptos sont également considérées comme un nouvel investissement – et un actif – volatil.

La décision de la Nouvelle-Zélande intervient quelques semaines après que Facebook a annoncé sa propre crypto-monnaie, baptisée Libra. Bien que cette révélation ait attisé les préoccupations des investisseurs et des responsables gouvernementaux en matière de protection de la vie privée, l’intérêt du géant américain pour la monnaie numérique a conféré une nouvelle légitimité à la technologie.

Europe : 1 détenteur de cryptomonnaies sur 5 est une femme

Bien que les données récentes confirment que la communauté cryptographique continue d’être dominée par les hommes, le déséquilibre entre les sexes pourrait être moins extrême qu’on ne le pense.

Un rapport publié aujourd’hui par la société de la fintech Bitpanda et la compagnie d’études de marché GlobalWebIndex, basé sur un grand nombre de données, permet de mieux comprendre le profil des investisseurs en crypto-monnaies en Europe. Celui-ci note que, bien que des recherches antérieures aient suggéré qu’au moins 90% des investisseurs en crypto soient des hommes, la répartition par sexe parmi les détenteurs de cryptos européens serait aujourd’hui moins déséquilibrée, avec 78% d’hommes et 22% de femmes.

Les crypto-investisseurs européens, hommes et femmes, ont des profils différents de ceux qui ne s’y intéressent pas. Les femmes qui investissent dans la crypto sont 1,6 fois plus susceptibles de travailler dans la finance que les autres femmes, alors que les investisseurs dans les cryptomonnaies de sexe masculin sont 2,6 fois plus susceptibles que les autres hommes de travailler dans ce secteur.

En termes de répartition géographique, les marchés européens ayant les populations les plus jeunes, les plus riches et plus connectées ont logiquement tendance à avoir davantage de détenteurs de cryptos. La Suisse a le taux de possession de crypto-devises le plus élevé d’Europe : 7% des internautes et 14% des détenteurs d’actifs. Le Royaume-Uni ne se classe quant à lui que 11e parmi les pays comptant le plus grand nombre de détenteurs de monnaies cryptographiques. Londres atteint toutefois 3 fois le taux moyen, ce qui représente la plus forte concentration de détenteurs de cryptos en Europe.

Un sondage mené aux États-Unis au début du mois a révélé que 9% des millennials avaient choisi la cryptomonnaie comme leur principale option d’investissement à long terme, soit environ trois fois plus que les générations précédentes (lire : USA : les Millennials 3x plus susceptibles d’investir dans la crypto que la génération X).

Libra : Facebook pourrait ne jamais lancer son stablecoin

Le géant Facebook a déclaré dans son rapport du deuxième trimestre déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine qu’il pouvait ne jamais lancer le Libra, son stablecoin qui fait beaucoup parler de lui ces dernières semaines.

Selon le document, Facebook pourrait ne pas émettre sa cryptomonnaie en raison d’une incertitude réglementaire: « rien ne garantit que le Libra ou nos produits et services associés seront mis à disposition (…)« , peut-on y lire. Toujours d’après le rapport, l’incertitude réglementaire entourant les crypto-devises, ainsi que l’évolution de la législation et les enquêtes des régulateurs pourraient retarder ou empêcher le lancement de Libra.

En outre, le réseau social a ajouté qu’il n’avait aucune expérience dans l’industrie de la crypto et de la blockchain, et qu’il pourrait par conséquent ne pas être en mesure de développer et de commercialiser ses produits de manière appropriée.

Facebook a officiellement annoncé son projet Libra le 18 juin dernier. À cette époque, le réseau social lançait dans le même temps son wallet Calibra ainsi que le livre blanc de son stablecoin. La réaction des régulateurs avait été presque immédiate. Ils craignent que la crypto-monnaie de Facebook ne devienne une menace pour la stabilité financière en raison de l’énorme base d’utilisateurs de l’entreprise…

The PIT : le nouvel exchange lancé par la société Blockchain.com

La société Blockchain permet d’envoyer, recevoir, conserver et échanger simplement des cryptomonnaies via son site éponyme, Blockchain.com. Aujourd’hui, la société lance en version bêta une plateforme d’échanges de cryptos qui va permettre aux fans de trading d’acheter et de vendre des crypto-devises sans passer par un exchange tiers.

L’exchange porte le nom de « The PIT » et vante sa facilité d’utilisation et sa rapidité dans les transactions. Il est d’ores et déjà disponible dans 200 pays et prend en charge une poignée de crypto-monnaies et de monnaies fiduciaires. En ce qui concerne le dépôt d’argent sur votre compte, The PIT supporte actuellement les USD, EUR et GBP par virement bancaire. Vous pouvez ensuite acheter et vendre les crypto-monnaies suivantes : BTC, ETH, BCH, LTC, USDT et PAX.

La plateforme The PIT ne prend pas de frais de trading pendant les 30 premiers jours. Après cela, vous paierez 0,24% en frais d’achat si vous négociez moins de 100 000 USD par mois et 0,14% en frais de vente. Les frais baissent après ce seuil. C’est 0,01 point de moins que les frais Coinbase Pro, 0,02 point de moins que les frais de Kraken si vous négociez moins de 50 000 USD par mois et équivalent aux frais de Kraken si vous négociez entre 50 000 et 100 000 USD. Les frais de Binance sont quant à eux moins élevés.

L’intégration avec les portefeuilles existants sur Blockchain.com favorisera l’adoption par rapport à d’autres entreprises qui partiraient de zéro. Les utilisateurs de Blockchain ont créé 40 millions de portefeuilles jusqu’à présent. Et ces utilisateurs peuvent se connecter à The PIT en utilisant leur compte Blockchain. Enfin, on apprend que la société a développé une nouvelle API Blockchain Connect pour permettre cette fonctionnalité.

Les crypto-crimes ont déjà coûté 2,3 milliards de dollars à la Corée du Sud

Le gouvernement sud-coréen a annoncé que près de 2,7 milliards de wons (2,3 milliards de dollars) avaient été perdus dans des crimes liés aux monnaies numériques. Le 21 juillet, le ministère de la Justice a déclaré que les pertes résultaient principalement d’escroqueries liées à la crypto, de détournement de fonds, de systèmes de Ponzi ainsi que d’opération de change illégales.

Les données ont été recueillies de juillet 2017 à juin 2019. Le ministère de la Justice a ajouté que les forces de l’ordre avaient arrêté 420 personnes impliquées dans des crypto-crimes et en avaient condamné 132 au cours de cette période.

Il est essentiel de noter que les fonds perdus lors des piratages d’échange de crypto-monnaie n’ont pas été inclus dans le calcul. Bithumb, l’une des principales plateformes d’échanges de cryptomonnaies, a subi deux piratages au cours de cette période. L’exchange a perdu environ 30 millions de dollars l’an dernier, alors qu’en 2019, 13 millions de dollars étaient entre les mains de pirates.

L’activité d’échange de cryptomonnaies continue de croître en Corée du Sud. On estime que plus de 200 entreprises offrent des services d’échange de devises numériques.

Le Litecoin devient la crypto-monnaie officielle des Dolphins de Miami

L’équipe de football américaine des Miami Dolphins s’est associée à la Fondation Litecoin pour accepter les paiements en cryptomonnaie. Annoncé par la Fondation Litecoin il y a quelques jours, ce partenariat débutera le 5 septembre prochain (début de la saison 2019 de la NFL) et verra ainsi les Dolphins accepter le Litecoin comme leur « crypto-monnaie officielle« .

Cela signifie que les supporteurs des matches à domicile des Dolphins de Miami au Hard Rock Stadium pourront payer en Litecoin en plus du Bitcoin lors de l’achat de billets pour le tirage 50/50, dont la moitié des recettes est reversée à la Miami Dolphins Foundation et à des actions caritatives. Les paiements cryptés seront rendus possibles par un troisième partenaire dans la transaction, à savoir Aliant Payments.

Charlie Lee, le créateur du Litecoin et directeur général de la Fondation Litecoin, a déclaré : « Cette collaboration propulse Litecoin devant un public comprenant des millions de personnes à travers le monde à un moment où l’adoption des crypto-monnaies continue de gagner du terrain et où l’écosystème est capable de prendre en charge des cas d’utilisation du monde réel d’une manière auparavant impossible. Nous voyons cela comme un moyen puissant de sensibiliser et d’éduquer les gens sur le Litecoin et les cryptodevises à une très grande échelle »

Même si ce partenariat n’assure pas à l’équipe des Miami Dolphins de remporter tous ses matches, cette initiative marque les efforts récents de la Fondation Litecoin pour faire connaître sa cryptomonnaie. En décembre dernier, la fondation a également signé un partenariat avec l’UFC (Ultimate Fighting Championship), l’une des plus grandes organisations d’arts martiaux mixtes (MMA), pour afficher le logo du Litecoin sur l’octogone lors d’un événement impliquant un ancien champion UFC des poids lourds-légers.

1 milliard de dollars de Bitcoin dépensé sur le Dark Web cette année ?

D’après un rapport de Chainalysis, l’utilisation du Bitcoin sur les marchés en ligne illégaux, de la drogue à la pédopornographie, devrait atteindre un nouveau record cette année à plus d’un milliard de dollars…

Alors que la proportion de transactions Bitcoin dédiées aux achats illégaux est en baisse, environ 515 millions de dollars de la plus célèbre des cryptomonnaies ont déjà été dépensés cette année sur le Dark Web, selon le cabinet spécialisé. Les dépenses de bitcoins sur le marché noir ont culminé en 2017 à 872 millions de dollars. Elles ont diminué l’année dernière, alors que la valeur du BTC a plongé de manière spectaculaire.

Cette volatilité rappelle les risques réglementaires liés aux tokens numériques, bien appréciés des criminels qui cherchent à préserver un certain anonymat. Le mois dernier, le Groupe d’Action Financière (GAFI) – une organisation intergouvernementale axée sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme – a commencé à imposer des mesures strictes de connaissance de la clientèle pour les échanges et les dépositaires cryptographiques. En juin également, Europol a rencontré des entreprises du secteur pour échanger des conseils sur les meilleures pratiques en matière de détection de la criminalité « crypto-facilitée ».

Toujours selon Chainalysis, qui a examiné les transactions effectuées sur la blockchain Bitcoin afin de déterminer les montants dépensés sur ces sites, Hydra est le plus important de tous les marchés en ligne illégaux. Les drogues sont les produits les plus vendus, mais la pornographie enfantine et les informations de cartes de crédit volées sont également demandées, a révélé Chainalysis. Bitcoin est la crypto-monnaie la plus populaire acceptée sur ces marchés, suivie de Monero.

Bien que la croissance des dépenses illicites en bitcoins puisse être alarmante, il convient toutefois de noter que la proportion de transactions illicites en BTC est en baisse. Les activités illégales ont représenté moins de 1% de l’ensemble des activités de Bitcoin jusqu’à présent cette année, contre 7% en 2012 selon Hannah Curtis, responsable des produits chez Chainalysis.

Le Libra de Facebook déjà entaché par de faux vendeurs

La crypto-monnaie proposée par Facebook, Libra, est déjà ternie par les fraudeurs en ligne qui prétendent vendre des libras avant son lancement effectif. Le Washington Post a rapporté qu’environ une douzaine d’escrocs sur Facebook et Instagram utilisaient de fausses publicités pour convaincre les utilisateurs d’acheter des libras, alors que la crypto-monnaie n’est pas encore disponible…

Facebook a supprimé un certain nombre de ces comptes frauduleux après avoir été contacté par le Washington Post lundi. Au moins un des comptes incluait une séquence vidéo du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, accompagnée d’un texte affirmant que Facebook vendait déjà 20 millions de libras. Bien sûr, le Libra n’a pas de valeur monétaire pour le moment, car il n’a pas été lancé.

Les dirigeants de Libra ont travaillé durement pour gagner la confiance des responsables gouvernementaux, dont plusieurs ont toutefois exprimé leur scepticisme quant au fait que Facebook puisse réglementer et sécuriser sa propre monnaie numérique. Facebook estime que le Libra contribuera à simplifier les transactions internationales dans une économie mondiale en croissance constante. La société prévoit d’utiliser la monnaie réelle pour soutenir le Libra, contrairement aux crypto-monnaies populaires telles que le Bitcoin.

Avant d’être disponible pour le public, la crypto-monnaie de Facebook fera l’objet d’un examen approfondi afin de s’assurer de sa conformité avec les réglementations gouvernementales. Le CEO de Libra, David Marcus, a comparu la semaine dernière devant deux comités distincts du Congrès pour des audiences sur le Libra et a déclaré que la crypto-monnaie ne se lancerait pas tant que toutes les préoccupations réglementaires ne seraient pas réglées.

USA : les Millennials 3x plus susceptibles d’investir dans la crypto que la génération X

Les cryptomonnaies sont trois fois plus populaires chez les Millennials américains comme investissement à long terme que pour la génération X.

Selon les résultats d’une enquête nationale initiée par Bankrate et publiée le 17 juillet, 9% des Millennials ont choisi la crypto comme première option d’investissement à long terme, soit environ trois fois plus que les générations précédentes.

Plus généralement, l’enquête a révélé que les crypto-monnaies étaient la septième option d’investissement la plus populaire parmi les Américains (4% des personnes interrogées les ayant choisies comme premier choix pour un investissement minimal de 10 ans). Par ailleurs, 49% des Américains et des Britanniques ont révélé qu’ils ne feraient pas confiance à Facebook en ce qui concerne son très attendu stablecoin Libra, évoquant pour la plupart leurs préoccupations en matière de confidentialité.

Selon une enquête réalisée au printemps 2019, 11% de la population américaine est propriétaire de Bitcoin (BTC). On pouvait y lire que la propriété de Bitcoin est une « méga-tendance démographique » dirigée par la jeune génération âgée de 18 à 34 ans. Néanmoins, 89% des citoyens américains ont entendu parler de la crypto-monnaie, quelle que soit leur génération. Le même mois, un sondage séparé a révélé qu’environ 3% des retraités américains possèdent des bitcoins.

Dans le même temps, une enquête réalisée au début du mois indique que 26% de la génération Z (généralement définis comme ceux nés après 1997) auraient l’intention d’acheter des cryptomonnaie au cours des six prochains mois.

Lancement de Democryptos !

Le site Democryptos.com est officiellement lancé ! Vous y trouverez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les cryptomonnaies : cours en temps réel des cryptodevises, guides en tous genres relatifs à la blockchain, lexique de la crypto, …