L’affaire des crypto-monnaies de Meta : conflit avec un magnat qatari

Dans le secteur des crypto-monnaies, où chaque interaction peut représenter une opportunité lucrative ou un risque financier majeur, une affaire judiciaire exceptionnelle vient de trouver sa conclusion. Meta, le géant des médias sociaux, s’est récemment retrouvé au centre d’une tempête juridique.

En effet, la société a dû faire face à la fureur de Wissam Al Mana, un milliardaire qatari dont l’image a été malicieusement exploitée dans des publicités liées à la fraude aux crypto-monnaies. Cette histoire, qui fait penser aux rebondissements d’un thriller financier, nous plonge dans la complexité de la publicité en ligne et des litiges juridiques.

Utilisation abusive d’images : la racine du problème

Imaginez un instant que votre identité soit utilisée sans votre autorisation pour promouvoir une escroquerie aux crypto-monnaies. C’est le cauchemar vécu par Wissam Al Mana, homme d’affaires qatari et ancien mari de Janet Jackson.

En 2019, sa propre image a été frauduleusement utilisée dans des publicités douteuses diffusées sur Facebook. Ces publicités incitaient les utilisateurs à investir dans des crypto-monnaies peu fiables. Cette situation a soulevé une question importante. Elle a montré comment des entreprises réputées du secteur technologique, telles que Meta, peuvent autoriser de telles pratiques trompeuses.

M. Al Mana n’a pas pris cette affaire à la légère. Pendant trois ans, il s’est engagé dans une bataille juridique acharnée contre Meta, portant l’affaire devant les tribunaux de Dublin. Son objectif était de protéger sa réputation, gravement entachée par ces publicités « fausses, trompeuses et diffamatoires« .

Cette bataille met en lumière un problème récurrent à l’ère numérique, à savoir la question de la responsabilité des plateformes à l’égard des contenus générés par des tiers. Dans ce domaine, M. Al Mana ne cherchait pas seulement à obtenir réparation, il poussait aussi publiquement Meta à reconnaître ses insuffisances.

Une nouvelle perspective pour Meta et la publicité dans le monde de la crypto-monnaie ?

Meta a été touchée par la situation, mais n’a pas sombré, s’excusant et s’engageant à renforcer ses mesures de contrôle de la publicité. Toutefois, les experts restent dubitatifs quant à la possibilité d’endiguer réellement la montée de la fraude sur les crypto-monnaies.

Les escrocs, qui se métamorphosent comme des caméléons numériques. Ils font preuve d’une grande habileté pour contourner les mécanismes de vérification. L’affaire Al Mana, bien qu’apparemment résolue, soulève encore des questions brûlantes sur la sécurité et l’éthique des plateformes de médias sociaux dans l’environnement instable des crypto-monnaies.

Meta se détourne des NFT

L’aventure NFT est-elle réellement finie avec Meta ? Le Web 2.0 serait-il devenu obsolète ? Voici tant de questions que l’on peut se poser face à la déclaration de Meta sur les NFT. Après avoir subi une perte importante dans le métavers, la société décide d’abandonner également les NFT.

Meta (Instagram) lâche les NFT

Après son expérience métaversienne qui laisse à désirer, Meta a annoncé l’arrivée des NFT sur Instagram. L’idylle NFT semblait bien engagée, car la société multipliait les collaborations avec plusieurs acteurs de la cryptosphère. Malheureusement, cela n’a pas duré bien longtemps. 

Meta déclare par le biais de son responsable commercial et Fintech, Stephane Kasriel, la fin de l’aventure NFT. L’entreprise décide de mettre fin aux activités sur les NFT afin de se recentrer sur d’autres moyens de support pour ses clients. 

Stephane Kasriel a remercié les partenaires ayant soutenu Meta au cours du projet. Il garantit aussi le support de l’entreprise aux créateurs désirant rester sur la plateforme.

Instagram met en avant le profit des artistes

À travers une déclaration, Meta met l’accent sur la priorité mise sur la monétisation du travail des entreprises et des créateurs. La société met en avant cette approche de « profits avant délires numériques » après qu’elle a subi une perte importante en 2022. Il s’agit d’une perte à hauteur de 14 milliards de dollars. Elle a alors incité les artistes à quitter la plateforme, quelques mois après le lancement des NFT sur Instagram. 

En somme, Meta semble vouloir aller plus vite sans faire de réalisations concrètes. La société a tendance à se perdre un peu dans ce tourbillon technologique au point de vouloir toucher à tout. À cet effet, elle annonce vouloir :

  • continuer son investissement dans les outils fintech,
  • œuvrer pour la simplification et la rationalisation des paiements avec Meta Pay,
  • et investir dans les paiements par messagerie.

Par ailleurs, la firme de Mark Zuckerberg a fait part de son intention de créer un Instagram décentralisé.

L’Oréal et Meta s’associent pour soutenir des startups françaises

Géant du cosmétique en France et dans le monde, le groupe L’Oréal est bien décidé à s’investir dans le métavers. Pour ce faire, le groupe industriel s’est associé au Meta pour fournir un accompagnement à des startups françaises impliquées dans cet univers virtuel.

L’Oréal et Meta soutiennent les startups françaises

C’est un secret de polichinelle : le métavers, cet univers virtuel axé sur l’immersion et l’interactivité des utilisateurs via des avatars sur des paysages en 3D, est l’objet d’une véritable révolution numérique. Forts de cette métarévolution, les groupes L’Oréal et Meta se lancent à la conquête de ces territoires virtuels en développant leurs activités respectives.

Cette volonté d’expansion du metaverse s’illustre par le soutien accordé par les deux entités à des startups françaises. En effet, les deux géants ont mis en place un programme incubateur des startups en France et consacré exclusivement à la créativité dans le metaverse. S’inscrivant dans une politique d’encouragement de la créativité dans le metaverse, ce programme verra le jour dès janvier 2023 et se déroulera jusqu’au mois de juin 2023.

 Véritablement innovant, ledit programme permettra l’accélération de l’essor de 5 startups françaises et différentes entre elles. Avec des domaines de prédilection comme la production 3D, la création d’avatars et leur portabilité ou encore les technologies de réalité augmentée, ce programme cible donc les startups françaises investies et spécialisées dans les thématiques relevant du metaverse.

Un accompagnement privilégié

Recensées et sélectionnées par les soins du jury de Meta et de L’Oréal, les 5 startups françaises bénéficieront d’un accompagnement de premier plan. Premier incubateur de startups au monde, Meta dispose de ressources impressionnantes et notamment la Station F à Paris.

Théâtre d’interactions et d’échanges avec d’autres startups, Station F permettra donc l’accélération des 5 startups choisies par Meta et L’Oréal avec des opportunités de développement de leurs réseaux et de leurs projets. Via ce programme d’accompagnement, ces 5 startups accèderont à un large éventail de technologies innovantes dans les locaux de la Station F.

En outre, elles bénéficieront également du soutien des chercheurs de Meta Al et d’un mentorat avisé du groupe industriel L’Oréal. Un soutien de choix profitable non seulement à leurs projets respectifs, mais à l’Europe toute entière.

Mark Zuckerberg : les NFTs vont débarquer sur Instagram

Les commentaires de Mark Zuckerberg au South by Southwest (SXSW) ont confirmé les rapports précédents selon lesquels Instagram se préparait se lancer dans le monde merveilleux des NFTs.

« Nous travaillons à apporter les NFT à Instagram à court terme« , a déclaré le PDG de Meta lors du festival South by Southwest d’Austin mardi, selon un tweet de Karissa Bell, rédactrice en chef d’Engadget. Mark Zuckerberg a toutefois ajouté : « je ne suis pas prêt aujourd’hui à annoncer exactement ce que cela sera« .

Casey Newton, rédacteur de la lettre d’information Platformer de The Verge, a tweeté que Zuckerberg a également dit que « si tout va bien » dans les mois à venir, les membres d’Instagram seront en mesure de minter leurs propres jetons non fongibles au sein de l’application.

En janvier, le Financial Times a rapporté que Meta travaillait sur des plans pour que les membres de Facebook et d’Instagram puissent afficher des NFT sur leurs profils, citant des sources proches du dossier.

En octobre de l’année dernière, Facebook a changé son nom en Meta pour refléter son intérêt pour le métavers et la réalité virtuelle. La société avait alors déclaré dans une présentation que son métavers prendrait en charge les NFT.

WhatsApp teste les paiements en cryptomonnaie via Novi

Meta, anciennement Facebook, permet à certains utilisateurs de son portefeuille de cryptomonnaies Novi aux États-Unis d’envoyer et de recevoir de l’argent via sa plateforme de messagerie WhatsApp. Cette fonctionnalité n’est actuellement disponible que pour un nombre limité d’utilisateurs et devrait être étendue prochainement.

Stéphane Kasriel, directeur de Novi, a déclaré que ce programme pilote permettra à l’entreprise de tester et d’apprendre quelles caractéristiques et fonctions sont les plus importantes pour les utilisateurs. Cela lui donnera également la possibilité de concentrer ses efforts sur l’amélioration de ces fonctionnalités.

Kasriel a promis dans une série de tweets publiés mercredi dernier que l’utilisation de WhatsApp pour envoyer et recevoir de l’argent serait « aussi facile que d’envoyer un message ». « Nous entendons souvent que les gens utilisent WhatsApp pour coordonner l’envoi d’argent à leurs proches, et Novi leur permet de le faire en toute sécurité, instantanément et sans frais. Les paiements apparaîtront directement dans le chat des utilisateurs », a-t-il expliqué.

Novi se décrit comme un portefeuille numérique qui aide les utilisateurs à envoyer et à recevoir de l’argent instantanément et en toute sécurité, à transférer de l’argent au-delà des frontières pour des besoins quotidiens, des dépenses mensuelles et des occasions spéciales, sans frais.

Lorsqu’un utilisateur ajoute de l’argent à son compte Novi, l’application le convertit en USDP (Pax Dollar), 1 USDP étant égal à 1 dollar américain. Le Pax Dollar est un stablecoin créé en 2018 dont la valeur est donc adossée au dollar américain. Elle est émise par Paxos Trust Company, une institution financière réglementée.