Centralisation du staking : le plus grand risque pour Ethereum selon Vitalik Buterin

Vitalik Buterin, cofondateur d’Ethereum, a récemment exprimé ses préoccupations concernant ce qu’il décrit comme « l’un des risques les plus importants » pour la blockchain : la centralisation du staking. Dans un billet de blog daté du 18 octobre 2024, il expose les dangers potentiels. Il propose également des solutions à intégrer dans la prochaine mise à jour « Scourge » du réseau Ethereum.

Staking Ethereum : Les propositions de Buterin pour une blockchain plus décentralisée

Pour Vitalik Buterin, la centralisation du staking constitue une menace sérieuse pour le niveau 1 (L1) d’Ethereum. Il identifie deux aspects où ce phénomène se manifeste le plus : la construction des blocs et l’allocation du capital pour le staking. Actuellement, environ 88 % des blocs Ethereum sont créés par seulement deux entités, ce qui accentue les risques de censure des transactions.

Face à cette situation, Buterin propose plusieurs solutions novatrices. L’une d’entre elles consiste à instaurer un pool de mémoire crypté, ce qui rendrait plus difficile pour les constructeurs de blocs de bloquer certaines transactions spécifiques. Une autre idée avancée est l’adoption de listes d’inclusion. Ce mécanisme permettrait aux jalonneurs de soumettre une liste de transactions que les constructeurs devraient inclure dans le prochain bloc.

L’avenir du staking sur Ethereum

En ce qui concerne la gestion du capital de jalonnement, Buterin souligne qu’environ 30 % de l’offre d’Ethereum est actuellement verrouillée en staking. Ce taux est suffisant pour protéger le réseau contre une attaque des 51 %. Cependant, une hausse trop importante de ce pourcentage pourrait engendrer des risques, tels qu’une dilution de l’effet de réduction des récompenses et une émission excessive d’Ether.

Pour prévenir ces problèmes, Buterin propose de plafonner la quantité d’Ether qu’un utilisateur peut mettre en staking ou d’introduire un système de staking à deux niveaux. Ce modèle diviserait l’Ether jalonné en deux parties : une part réductible et une autre non réductible.

Ces propositions s’inscrivent dans un plan plus global visant à équilibrer les coûts entre les couches 1 et 2 du réseau. Elles préparent également le terrain pour le prochain fork d’Ethereum, nommé Pectra, qui pourrait voir le jour d’ici la fin de 2024 ou début 2025. L’objectif de cette mise à jour est de maintenir un écosystème Ethereum cohérent et capable de gérer une augmentation du trafic tout en préservant la décentralisation et l’accessibilité du réseau.

Les propositions de Vitalik Buterin pour contrer la centralisation du staking démontrent la volonté d’Ethereum de s’adapter aux défis posés par une adoption massive. Leur mise en œuvre sera déterminante pour garantir la place d’Ethereum en tant que leader de la blockchain, tout en assurant sa pérennité dans un environnement crypto en perpétuelle évolution.

Ethereum : la proposition EIP-7781 pourrait tout changer, pourquoi ?

Les développeurs Ethereum ont introduit une nouvelle proposition pour le réseau, baptisée EIP-7781, qui modifiera considérablement le taux de création de nouveaux blocs sur le réseau. Elle suggère notamment de réduire considérablement le temps de latence de la blockchain de quatre secondes.

La nouvelle proposition d’Ethereum, EIP-7781, réduira le “slot time” de 12 à 8 secondes. Celui-ci fait référence aux durées entre lesquelles de nouveaux blocs sont proposés. Par conséquent, la réduction des intervalles de quatre secondes entraînera cumulativement la production d’un plus grand nombre de blocs.

Cette proposition fait suite à la mise à jour Dencun. Selon le chercheur Ben Adams, qui en est à l’origine, un autre objectif de l’EIP-7781 est de réduire la latence des rollups. Ce sont des solutions de mise à l’échelle de couche 2 qui exploitent les capacités de séquençage du réseau principal d’Ethereum.

Adams assure que cela augmenterait également le débit des transactions sur le réseau Ethereum. Il estime que l’amélioration serait d’environ 33% sans augmenter le nombre de blocs individuels ou de blobs. La proposition EIP-7781 répartirait également l’utilisation de la bande passante dans le temps afin de réduire les pics d’utilisation de la bande passante et de maintenir l’efficacité du réseau.

Cette amélioration est comparable à l’augmentation du nombre de blobs de 6 à 8 ou de la limite de gas de 30 à 40 millions. Toutefois, cette augmentation ne s’accompagnera d’aucune pression sur les ressources. Avec les changements que l’EIP 7781 introduirait, les perspectives de l’Ethereum pourraient donc changer à long terme.

La SEC repousse encore sa décision sur les ETF Ethereum

Après avoir récemment approuvé le trading d’options sur l’ETF Bitcoin de BlackRock, la Securities and Exchange Commission (SEC) refait parler d’elle en repoussant sa décision concernant les ETF Ethereum. Prévue initialement cette semaine, cette décision a de nouveau été reportée.

Les ETF Ethereum face aux délais de la SEC : quand l’histoire se répète

En août dernier, le Nasdaq s’est associé à BlackRock, le leader mondial de la gestion d’actifs, pour soumettre une demande d’ouverture du trading d’options sur les ETF Ethereum. Cependant, dans une décision qui rappelle des précédents, la SEC a annoncé un nouveau report de son verdict concernant cette demande. Alors que la décision était attendue pour ce jeudi, elle est désormais repoussée au 10 novembre.

Ce n’est pas la première fois que la SEC procède à un tel ajournement. Le mois dernier, elle avait déjà retardé sa décision concernant les options de trading sur les ETF Bitcoin. Toutefois, si la situation évolue comme pour le Bitcoin, il est probable que les options sur les ETF Ethereum finissent également par être approuvées.

Les ETF Ethereum : un marché en croissance malgré les obstacles

Les gestionnaires de fonds qui ont soumis des demandes d’options sur les ETF Ethereum sont motivés par un intérêt légitime. Depuis leur introduction en bourse il y a deux mois, les ETF Ethereum Spot ont déjà généré un volume de 13 milliards de dollars. Bien que ce chiffre soit inférieur à celui des ETF Bitcoin, qui avaient atteint ce volume en seulement sept jours, cela démontre tout de même un attrait certain pour les ETF ETH.

Cependant, tout n’est pas rose dans le paysage des ETF Ethereum. Le fonds Ethereum de Grayscale, converti en ETF, a en effet plombé les résultats des autres produits liés à l’ether. En l’espace de deux mois, le fonds ETHE de Grayscale a enregistré des sorties nettes de 2,85 milliards de dollars, affectant ainsi l’ensemble du marché des ETF sur l’ether.

Pendant ce temps, du côté du réseau Ethereum, les développeurs préparent le déploiement du prochain hard fork, nommé Pectra. Initialement prévu pour une seule mise à jour, il sera finalement déployé en deux étapes distinctes, témoignant des ajustements en cours au sein de l’écosystème Ethereum.

Un simple transfert d’ETH se transforme en cauchemar financier de 89 000 dollars

Une erreur coûteuse… Un utilisateur d’Ethereum (ETH) a commis une maladresse en effectuant un transfert de cryptomonnaies. Il se retrouve avec des frais de 89 000 dollars pour un simple envoi de 2 200 dollars en ETH. Comment cela a-t-il pu se produire ?

Erreur coûteuse sur Ethereum : un utilisateur paie 89 000 dollars en frais pour une transaction de 2 200 dollars

Lorsque l’on réalise un transfert sur la blockchain Ethereum, il est possible d’ajuster les frais de transaction que l’on souhaite payer. Cependant, cela peut entraîner des erreurs, comme celle qu’a vécue cet utilisateur anonyme qui a déboursé des frais exorbitants pour une seule transaction.

Comme l’a rapporté l’analyste DeFiac sur X ce lundi 12 août, cette personne a transféré 2 200 dollars en ETH. Tout en payant des frais de transaction dépassant 89 000 dollars. Ce type d’erreur se produit généralement lorsque l’utilisateur confond la case des « frais » avec celle du montant à envoyer. Une autre cause possible est la confusion entre les montants exprimés en ETH et les frais indiqués en gwei.

Erreur ou Blanchiment ? L’énigme des 89 000 dollars de frais sur une transaction Ethereum

On ignore ce qui a conduit cet utilisateur anonyme à régler des frais de transaction aussi disproportionnés, mais il est probable qu’il le regrette amèrement. À moins qu’il ne s’agisse d’une démarche intentionnelle. En effet, il est techniquement possible de « blanchir » des cryptomonnaies en utilisant ce type de mécanisme. Cela reste cependant une opération complexe, nécessitant de savoir quel validateur enregistrera la transaction et dans quel bloc elle sera incluse.

Cette méthode permettrait de récupérer des ETH « propres », émis par le système de validation d’Ethereum. Bien que l’on ne sache probablement jamais si cette erreur était volontaire ou non, cet incident rappelle l’importance de la prudence lors des transactions en ETH ou autres cryptomonnaies. Il est toujours recommandé de vérifier minutieusement les montants à envoyer ainsi que l’adresse de destination pour éviter toute perte financière.

Chute historique des frais de gaz sur Ethereum

Les frais de gaz sur le réseau Ethereum viennent d’atteindre un niveau inédit. Tombant à leur plus bas depuis plus de quatre ans, sous la barre de 1 Gwei avant de remonter légèrement. Cette baisse marquée des coûts de transaction est principalement due à l’essor des transactions sur les réseaux de couche 2 d’Ethereum.

Cette réduction des frais rend les transactions en chaîne beaucoup plus accessibles pour les utilisateurs de cryptomonnaies. Toutefois, elle soulève également des questions sur les conséquences à long terme pour l’offre d’Ethereum.

Baisse des frais de gaz sur Ethereum : une aubaine pour l’offre d’ETH et un défi pour la déflation

La baisse des frais de gaz a eu pour effet d’augmenter l’offre d’ETH, car une plus petite quantité d’ETH est désormais brûlée. Selon les données récentes, seulement 120 ETH ont été brûlés au cours des dernières 24 heures, tandis que l’offre a grimpé de plus de 2 500 ETH. Ce déséquilibre pourrait remettre en cause la tendance déflationniste qui avait été observée sur le réseau Ethereum ces derniers temps.

Les solutions de mise à l’échelle de couche 2, telles qu’Optimism, Base, Arbitrum, et Linea, ont vu leurs frais moyens chuter à moins de 0,01 $. Ces réseaux gèrent désormais un volume de transactions par seconde (TPS) supérieur à celui du réseau principal d’Ethereum. Par exemple, Base a enregistré 39,80 TPS et Arbitrum 17,28 TPS, comparé aux 12,17 TPS d’Ethereum.

L’impact de la diminution des frais de gaz sur l’inflation et la valeur d’ETH

Si la réduction des frais de gaz profite aux utilisateurs en rendant les transactions plus abordables, elle pose également des défis pour l’inflation du réseau. Avec une quantité moindre d’ETH brûlée, l’offre totale d’ETH augmente, ce qui pourrait potentiellement diminuer la valeur de l’ETH à long terme.

Certains observateurs du marché suggèrent d’augmenter l’activité sur la couche 1 pour contrer cette tendance. Ils proposent, par exemple, d’élever la limite de gaz, même avec des frais bas, afin de stimuler l’utilisation de la couche de base. La récente chute des frais de gaz sur Ethereum a donc des répercussions significatives sur la dynamique de l’offre et l’inflation du réseau. Cette situation rend les transactions plus accessibles, elle soulève également des préoccupations quant à l’accroissement de l’offre d’ETH et aux impacts potentiels sur la valeur future de la crypto. Il sera essentiel de surveiller ces tendances de près et d’ajuster les stratégies en conséquence pour maintenir un équilibre sain au sein du réseau Ethereum.

Le pont Ronin touché, mais pas coulé : les whitehats restituent des ETH volés

En mars 2022, le pont cross-chain reliant la blockchain Ronin et Ethereum a été victime d’une attaque massive, entraînant le vol de plus de 600 millions de dollars. Cet événement reste, à ce jour, le hack le plus important de l’histoire de la DeFi. Malheureusement, l’histoire semble se répéter. En effet, le pont de Ronin a de nouveau été la cible d’une attaque récente.

Comment un whitehat a récupéré 12 millions de dollars en ETH sur le pont Ronin ?

La blockchain Ronin est surtout connue pour héberger Axie Infinity, l’un des premiers jeux Play-to-Earn à succès. Le 6 août, le développeur Pascal Marco Caversaccio a révélé sur le réseau social X que le pont Ronin avait été victime d’une nouvelle attaque. Selon les informations partagées par Caversaccio, un attaquant a réussi à dérober près de 4 000 ETH, soit une valeur estimée à plus de 10 millions de dollars.

Cependant, tout n’est pas perdu : il semble qu’un bot de MEV (Miner Extractable Value) ait intercepté l’attaque. Permettant ainsi un sauvetage de type whitehat, où un développeur bien intentionné a récupéré les fonds dans le but de les restituer. Le pont Ronin a été rapidement mis en pause par ses équipes dès que la transaction suspecte a été identifiée, et celles-ci ont communiqué sur l’incident via X.

Les informations partagées par l’équipe de Ronin indiquent que la faille exploitée a été introduite par une mise à jour déployée le même jour, le 6 août, par la gouvernance du protocole. Heureusement, quelques heures après l’incident, les premières transactions de restitution ont été détectées. Le whitehat en question a restitué les 3 991 ETH qu’il avait initialement sauvés. Peu après, un autre whitehat a restitué 793 ETH supplémentaires qu’il avait, lui aussi, sécurisés sur le pont Ronin.

Sécurité en crise : la série noire de Ronin et ses implications pour Axie Infinity

Bien que le sauvetage ait permis de récupérer les fonds, le pont Ronin souffre grandement au niveau de sa réputation. Comme l’a souligné l’enquêteur en cryptomonnaies ZachXBT, Ronin semble être un projet « maudit ». En effet, ce pont avait déjà été le théâtre du plus grand hack DeFi en 2022, où 600 millions de dollars avaient été volés.

En février 2024, un autre incident a touché Jeffrey Zirlin, le fondateur d’Axie Infinity, dont le wallet personnel a été compromis par un hacker. Entraînant une perte de près de 10 millions de dollars.

Si le sauvetage de ces fonds lors de ce récent hack est une aubaine pour Ronin, le projet continue de faire face aux conséquences du vol de 2022. Récemment, la police norvégienne a réussi à saisir 5,7 millions de dollars issus de ce hack. Toutefois, la quête pour récupérer l’intégralité des fonds volés se poursuit.

ETF Ethereum : la SEC approuve le Grayscale Mini Trust et le ProShares ETF

La SEC a récemment approuvé deux nouveaux ETF basés sur l’Ethereum : le Grayscale Ethereum Mini Trust et le ProShares Ethereum ETF. Cette décision représente une avancée majeure pour l’industrie de la cryptographie et les investisseurs en cryptomonnaies.

La SEC approuve enfin les ETF Ethereum : Grayscale et ProShares entrent sur le marché

La SEC a donné son aval à deux nouveaux fonds négociés en bourse (ETF) basés sur l’Ethereum :

  • Le Grayscale Ethereum Mini Trust
  • Le ProShares Ethereum ETF

Ces fonds seront cotés sur la plateforme NYSE Arca. L’approbation a été obtenue via le formulaire 19b-4, permettant ainsi à NYSE Arca de lancer la négociation de ces fonds. Toutefois, les transactions ne pourront débuter immédiatement. Il faudra attendre les commentaires sur les dépôts S-1 respectifs de ces ETF avant que les échanges ne commencent.

Grayscale et ProShares : deux approches distinctes pour les nouveaux ETF Ethereum

Le Grayscale Ethereum Mini Trust se distingue par une stratégie de répartition des actifs conçue pour assurer la stabilité lors de son lancement. James Seyffart, analyste chez Bloomberg, a précisé que ce fonds numérique sera initialement alimenté avec 10 % des actifs du Grayscale Ethereum Trust (ETHE). Ceci, afin d’atténuer les sorties de capitaux potentielles.

En ce qui concerne le ProShares Ethereum ETF, il arrive un peu plus tard sur le marché, mais il fait partie d’une vague de huit fonds en attente de l’approbation finale de la SEC. Les prochains ETF proposés par des entreprises comme Franklin Templeton, VanEck et Fidelity offriront une période sans frais de gestion initialement. Ceci, contrairement aux offres de Grayscale qui maintiendront une structure de frais plus élevée de 2,5 %. Cela souligne la valeur associée à la marque Grayscale et son expertise en gestion d’investissements en cryptomonnaies.

Une avancée significative pour les investisseurs crypto

L’approbation des ETF Ethereum par la SEC constitue une étape majeure pour les investisseurs en cryptomonnaies. Plusieurs ETF ETH sont actuellement en attente d’approbation finale, ouvrant ainsi le marché des actifs numériques à de nouvelles opportunités pour les investisseurs. Cette démarche assure également une régulation stricte, offrant une protection accrue pour les investisseurs.

MegaETH : une nouvelle Blockchain qui intéresse Vitalik Buterin (Ethereum)

À chaque nouveau cycle, de nouvelles blockchains émergent. Actuellement, MegaETH attire particulièrement l’attention grâce à sa promesse de traiter jusqu’à 100 000 transactions par seconde. Cette performance a même convaincu Vitalik Buterin de participer à sa levée de fonds. Voici les détails.

MegaETH : la blockchain ultrarapide qui suscite l’intérêt de Vitalik Buterin

Il y a un an, Shuyao Kong, ancienne employée de Consensys, et Yilong Li, docteur de l’université de Stanford, ont lancé Mega Labs. Leur objectif : créer une blockchain aux performances exceptionnelles sans compromettre la décentralisation ou la sécurité, baptisée MegaETH.

MegaETH vise à atteindre 100 000 transactions par seconde pour soutenir des applications en temps réel, en comparaison avec les environ dix transactions par seconde gérées par Ethereum.

Le 27 juin, MegaETH a annoncé avoir bouclé une levée de fonds de 20 millions de dollars. Parmi les investisseurs, on trouve des fonds tels que DragonFly Capital, Figment Capital et Robot Ventures. Ainsi que des personnalités influentes comme Vitalik Buterin, Cobie et Joseph Lubin de Consensys.

Cette levée de fonds coïncide avec le déploiement d’un devnet prometteur. D’après le cofondateur de MegaETH, ce devnet progresse vers l’objectif de devenir la blockchain la plus rapide, uniquement limitée par le matériel. Le testnet du réseau, prévu pour l’automne prochain, permettra aux développeurs de tester le réseau avant le lancement du mainnet.

Architecture et optimisation au cœur du futur de la blockchain

Pour atteindre cette performance, Mega Labs utilise deux techniques principales :

  1. Une architecture de blockchain hétérogène : Les nœuds du réseau peuvent avoir des configurations matérielles variées, leur permettant de se spécialiser dans certaines tâches.
  2. Un environnement EVM hyper-optimisé : Cet environnement maximise les performances (débit, latence) aux limites matérielles.

Le testnet à venir à l’automne prochain révélera si ces performances peuvent être tenues.

Tandis que MegaETH se concentre sur une architecture innovante pour booster les transactions, Ethereum mise sur les rollups pour résoudre ses problèmes de scalabilité. Ces solutions, telles que zkSync et Blast, retiennent actuellement beaucoup d’attention avec leurs distributions d’airdrops.

Avec ses promesses technologiques et le soutien de figures majeures du secteur, MegaETH se positionne comme une blockchain incontournable à suivre de près.

Course à l’innovation : des détails sur les ETF Ethereum au comptant avant leur lancement

La course aux ETF Ethereum au comptant a été lancée suite à l’approbation officielle de la SEC à la fin mai dernier. Les gestionnaires s’efforcent désormais de faire valider leurs formulaires S-1, qui détaillent le fonctionnement de ces fonds négociés en bourse. Ce processus réglementaire, dont la durée est indéterminée et sans limite légale, permet aux gestionnaires de peaufiner des aspects comme les frais et le montant de l’investissement initial. Voici un état des lieux.

Lancement imminent des ETF Ethereum : Franklin Templeton fixe la barre des frais à 0,19%

Les préparatifs pour le lancement des ETF Ethereum au comptant avancent rapidement, la date du 2 juillet étant prévue pour leur cotation sur le marché boursier américain. La validation des formulaires S-1, qui incluent des informations cruciales telles que les frais associés à ces ETF, est la dernière étape à franchir.

Franklin Templeton, une société d’investissement influente, a fixé ses frais à 0,19 % dans son formulaire déposé en mai. En comparaison, les frais des ETF Bitcoin au comptant oscillent entre 0,21 % et 0,39 %. Eric Balchunas, spécialiste des ETF chez Bloomberg, considère ce taux comme “sacrément bas”. Établissant ainsi une référence pour les autres gestionnaires, notamment VanEck, qui tentent de capturer une part de ce nouveau marché.

Approche de la date limite du 2 juillet

Un autre aspect crucial de ces formulaires concerne le capital de démarrage des fonds Ethereum. La société 21Shares a précisé son investissement initial en achetant 20 000 actions le 18 juin, augmentant ainsi son capital de démarrage à 340 739 $. De son côté, Franklin Templeton a déclaré un financement initial de 100 000 $, similaire à celui de l’ETF Invesco Galaxy, également en compétition.

Pour le moment, les gestionnaires de fonds comme Grayscale et BlackRock n’ont pas fourni de détails spécifiques sur leur capital de démarrage, se concentrant sur des aspects plus techniques. Parallèlement, la SEC doit gérer un litige initié par Consensys. Alors que l’échéance du 2 juillet approche rapidement, cette semaine sera cruciale pour établir des bases plus précises pour tous ces ETF Ethereum au comptant.

Hack de Lykke : 23 millions de dollars en crypto volés

Les plateformes d’échange centralisées ne sont pas exemptes des attaques qui ciblent les protocoles DeFi. La plateforme européenne Lykke en a fait les frais avec un vol de plusieurs dizaines de millions de dollars.

Révélation du Hack de Lykke : 23 millions de dollars en crypto dérobés

Le 9 juin, l’utilisateur SomaXBT a révélé que Lykke avait été victime d’un hack le 4 juin. Après une enquête menée par @tayvano_, il est apparu que la plateforme s’était fait dérober environ 23 millions de dollars en cryptomonnaies diverses :

  • 11 millions de dollars en BTC ;
  • 11,4 millions de dollars en ETH ;
  • 220 000 $ en LTC ;
  • 460 000 $ en BCH.

Cependant, Lykke n’a initialement pas communiqué sur cet incident, annonçant seulement une maintenance le 9 juin. Pendant cette période, les transactions ont été suspendues, et les utilisateurs ne pouvaient ni déposer ni retirer des fonds. Ce n’est que le 10 juin, soit six jours après le hack, que Lykke a enfin informé le public de la situation.

Réaction et mesures prises par Lykke

Dans une annonce publiée sur X, Lykke a assuré qu’elle pouvait absorber la perte grâce à ses réserves financières solides, affirmant maintenir une forte stabilité financière. De plus, Lykke a indiqué avoir identifié les adresses IP du hacker, ouvrant la voie à une potentielle intervention des autorités.

« L’enquête interne a permis d’identifier les adresses IP de l’attaquant, qui a volé plus de 22 millions de dollars en crypto. »

En attendant la résolution de l’affaire, Lykke a annoncé rester fermée par mesure de précaution. Pendant ce temps, le hacker semble avoir commencé à blanchir les fonds, transférant plusieurs montants vers Thorchain où ils ont été convertis, comme l’a observé @Tayvano_.

Espérons que Lykke parviendra à récupérer les fonds volés. Ces démarches peuvent souvent s’étendre sur plusieurs années, à l’image du hack de Ronin en 2022, où 5,7 millions de dollars ont été récemment récupérés.