Blockchain : Meta prévoit d’explorer les technologies NFT et DAO en 2022
Les activités de Meta (anciennement Facebook) au fil des années ont prouvé que l’entreprise aime se lancer dans de nouveaux territoires tout en s’emparant de ceux qu’elle possède déjà. C’est en quelque sorte le secret de la croissance massive qu’elle a pu réaliser.
Alors que la société est fortement investie dans le Métavers et l’IA à l’heure actuelle, elle cherche également à se lancer en 2022 dans la technologie blockchain et ses différentes branches telles que les NFT (jetons non fongibles) ou encore les DAO (organisations autonomes décentralisées).
Cette nouvelle a fuité après que le nouveau directeur technique de Meta, Andrew Bosworth, a envoyé une note à tous les employés, leur expliquant les différents types de technologies Blockchain et crypto.
Si la note ne contenait pas beaucoup de détails sur la façon dont le géant de la technologie allait intervenir sur le marché des blockchains et des cryptomonnaies, elle prouve toutefois que Meta ne laissera pas ce marché en constante augmentation lui échapper et qu’elle s’efforcera de développer des produits rentables et d’investir massivement dans ce domaine.
Dans la note adressée aux employés de Meta, Bosworth a déclaré que Meta devrait investir et être performant sur ce marché bien avant les autres et devrait chercher à travailler avec la vague montante des entrepreneurs du Web 3 et de la blockchain.
Alors que des géants de la technologie comme Meta et Google sont des plates-formes hautement centralisées et sont très différentes de ce que représentent la blockchain et la technologie Web 3, Andrew Bosworth a déclaré que Meta est hautement centralisée et le restera. Elle ne devrait pas entrer en concurrence avec les sociétés qui travaillent autour des technologies décentralisée.
Avec cette note, il est clair que Meta va maintenant aller de l’avant pour travailler dans la blockchain et la technologie cryptographique dans les années à venir. Cela fait de Meta un autre des géants de la Silicon Valley très centralisés, mais qui cherchent à investir et à profiter de cette nouvelle vague de technologies blockchain et Web 3.
La Nouvelle-Zélande, 1er pays à légaliser les salaires en cryptomonnaies (BTC)
La Nouvelle-Zélande est devenue le premier pays à légaliser les salaires en cryptomonnaies, selon un rapport publié récemment par le Financial Times.
L’agence fiscale du pays a donc accepté qu’un salaire soit payé en crypto-devise à condition que celle-ci soit indexée sur au moins une devise standard ou fiat. La Nouvelle-Zélande exige également que la crypto choisie soit directement convertible en un mode de paiement standard. Cela permettra au Bitcoin, la crypto-monnaie avec la plus grosse capitalisation boursière au monde, de servir de moyen de paiement aux travailleurs néo-zélandais lorsque la loi entrera en vigueur le 1er septembre.
Cette initiative a pour effet de placer cet actif numérique controversé encore un peu plus haut dans le domaine des méthodes de paiement courantes. Les crypto-monnaies sont relativement peu réglementées et leur nature untrackable les a aidées à devenir populaires grâce aux achats en ligne anonymes. Cette décision constitue “un pas de plus vers la reconnaissance par les gouvernements du fait que les gens veulent être payés en cryptomonnaies“, a déclaré Thomas Hulme, avocat au cabinet Mackrell Turner Garrett de Londres. Les cryptos sont également considérées comme un nouvel investissement – et un actif – volatil.
La décision de la Nouvelle-Zélande intervient quelques semaines après que Facebook a annoncé sa propre crypto-monnaie, baptisée Libra. Bien que cette révélation ait attisé les préoccupations des investisseurs et des responsables gouvernementaux en matière de protection de la vie privée, l’intérêt du géant américain pour la monnaie numérique a conféré une nouvelle légitimité à la technologie.
Libra : Facebook pourrait ne jamais lancer son stablecoin
Le géant Facebook a déclaré dans son rapport du deuxième trimestre déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine qu’il pouvait ne jamais lancer le Libra, son stablecoin qui fait beaucoup parler de lui ces dernières semaines.
Selon le document, Facebook pourrait ne pas émettre sa cryptomonnaie en raison d’une incertitude réglementaire: “rien ne garantit que le Libra ou nos produits et services associés seront mis à disposition (…)“, peut-on y lire. Toujours d’après le rapport, l’incertitude réglementaire entourant les crypto-devises, ainsi que l’évolution de la législation et les enquêtes des régulateurs pourraient retarder ou empêcher le lancement de Libra.
En outre, le réseau social a ajouté qu’il n’avait aucune expérience dans l’industrie de la crypto et de la blockchain, et qu’il pourrait par conséquent ne pas être en mesure de développer et de commercialiser ses produits de manière appropriée.
Facebook a officiellement annoncé son projet Libra le 18 juin dernier. À cette époque, le réseau social lançait dans le même temps son wallet Calibra ainsi que le livre blanc de son stablecoin. La réaction des régulateurs avait été presque immédiate. Ils craignent que la crypto-monnaie de Facebook ne devienne une menace pour la stabilité financière en raison de l’énorme base d’utilisateurs de l’entreprise…
Le Libra de Facebook déjà entaché par de faux vendeurs
La crypto-monnaie proposée par Facebook, Libra, est déjà ternie par les fraudeurs en ligne qui prétendent vendre des libras avant son lancement effectif. Le Washington Post a rapporté qu’environ une douzaine d’escrocs sur Facebook et Instagram utilisaient de fausses publicités pour convaincre les utilisateurs d’acheter des libras, alors que la crypto-monnaie n’est pas encore disponible…
Facebook a supprimé un certain nombre de ces comptes frauduleux après avoir été contacté par le Washington Post lundi. Au moins un des comptes incluait une séquence vidéo du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, accompagnée d’un texte affirmant que Facebook vendait déjà 20 millions de libras. Bien sûr, le Libra n’a pas de valeur monétaire pour le moment, car il n’a pas été lancé.
Les dirigeants de Libra ont travaillé durement pour gagner la confiance des responsables gouvernementaux, dont plusieurs ont toutefois exprimé leur scepticisme quant au fait que Facebook puisse réglementer et sécuriser sa propre monnaie numérique. Facebook estime que le Libra contribuera à simplifier les transactions internationales dans une économie mondiale en croissance constante. La société prévoit d’utiliser la monnaie réelle pour soutenir le Libra, contrairement aux crypto-monnaies populaires telles que le Bitcoin.
Avant d’être disponible pour le public, la crypto-monnaie de Facebook fera l’objet d’un examen approfondi afin de s’assurer de sa conformité avec les réglementations gouvernementales. Le CEO de Libra, David Marcus, a comparu la semaine dernière devant deux comités distincts du Congrès pour des audiences sur le Libra et a déclaré que la crypto-monnaie ne se lancerait pas tant que toutes les préoccupations réglementaires ne seraient pas réglées.
USA : les Millennials 3x plus susceptibles d’investir dans la crypto que la génération X
Les cryptomonnaies sont trois fois plus populaires chez les Millennials américains comme investissement à long terme que pour la génération X.
Selon les résultats d’une enquête nationale initiée par Bankrate et publiée le 17 juillet, 9% des Millennials ont choisi la crypto comme première option d’investissement à long terme, soit environ trois fois plus que les générations précédentes.
Plus généralement, l’enquête a révélé que les crypto-monnaies étaient la septième option d’investissement la plus populaire parmi les Américains (4% des personnes interrogées les ayant choisies comme premier choix pour un investissement minimal de 10 ans). Par ailleurs, 49% des Américains et des Britanniques ont révélé qu’ils ne feraient pas confiance à Facebook en ce qui concerne son très attendu stablecoin Libra, évoquant pour la plupart leurs préoccupations en matière de confidentialité.
Selon une enquête réalisée au printemps 2019, 11% de la population américaine est propriétaire de Bitcoin (BTC). On pouvait y lire que la propriété de Bitcoin est une « méga-tendance démographique » dirigée par la jeune génération âgée de 18 à 34 ans. Néanmoins, 89% des citoyens américains ont entendu parler de la crypto-monnaie, quelle que soit leur génération. Le même mois, un sondage séparé a révélé qu’environ 3% des retraités américains possèdent des bitcoins.
Dans le même temps, une enquête réalisée au début du mois indique que 26% de la génération Z (généralement définis comme ceux nés après 1997) auraient l’intention d’acheter des cryptomonnaie au cours des six prochains mois.