La SEC met en garde les sociétés de crypto-monnaies non conformes

La Securities and Exchange Commission (SEC) est contrainte de prendre des mesures strictes pour réglementer les sociétés liées aux crypto-monnaies. Ces mesures font suite aux récents événements qui ont causé des dommages à de nombreux acteurs (institutions, investisseurs et utilisateurs). Les dernières mesures visent spécifiquement les grandes entreprises de crypto-monnaies. Pour certains, elles constituent des efforts significatifs de la part de la SEC. Selon un ancien chef de projet de l’agence, cette offensive réglementaire contre les sociétés de crypto-monnaies ne fait que commencer.

Deux sociétés de crypto-monnaies réputées déjà dans le collimateur de la SEC

La Securities and Exchange Commission (SEC) est connue pour la rigueur de sa réglementation. Elle a actuellement engagé des procédures judiciaires contre Genesis et Gemini. Selon les déclarations de John Reed Strak, ancien responsable de la SEC, ces sociétés auraient collecté illégalement des milliards de dollars auprès de plusieurs investisseurs.

Grâce à “Gemini Earn”, Genesis permet aux clients de Gemini de prêter leurs crypto-monnaies en échange d’intérêts. Cependant, selon la SEC et les lois en vigueur, ce système de prêt constitue une offre de titres non enregistrée. Cette situation est à l’origine du procès intenté contre la société de crypto-monnaies.

BlockFi, autre cible de la SEC

Il est important de noter que la réglementation de la SEC est en vigueur depuis l’année précédente. Pour preuve, le cas de la plateforme de prêt de crypto-monnaies BlockFi. En février 2022, la SEC a intenté une action en justice contre BlockFi pour non-respect de la loi sur les sociétés d’investissement de 1940. Cette société était en effet non enregistrée. Par conséquent, BlockFi a été condamné à payer 100 millions de dollars pour mettre ses affaires en ordre.

La SEC est chargée de superviser l’application des règlements qu’elle établit pour protéger les investisseurs. Elle veille également à la transparence et à la stabilité du marché. Cependant, certaines personnes considèrent que les dernières actions de la SEC contre les sociétés de crypto-monnaies sont destinées à éliminer ces sociétés. La question cruciale est de savoir si la réglementation mise en place par la SEC sera réellement efficace pour protéger les investisseurs.

Coinbase arrête ses opérations au Japon

Coinbase, l’une des principales plateformes américaines, a annoncé la suspension de ses opérations au Japon. Les raisons de cette décision sont la chute du prix des crypto-monnaies et la réglementation de plus en plus lourde.

Coinbase est confronté à des difficultés : les défis de la crise des crypto-monnaies.

Avant de se pencher sur cette situation, il est important de noter que le Japon est l’un des pays les plus réglementés en matière de crypto-monnaies. Les plateformes d’échange doivent respecter des exigences strictes en termes de normes, de conformité et de sécurité pour leurs utilisateurs.

La réglementation japonaise est un frein au développement des plateformes de crypto-monnaies dans certains pays. Elle a probablement influencé la décision de Coinbase. La plateforme de crypto a dû s’adapter aux exigences du régulateur japonais. En outre, le communiqué de presse de l’entreprise mentionne des “conditions de marché” défavorables. Celles-ci ont déjà contraint l’entreprise à licencier du personnel.

Coinbase, l’une des principales plateformes aux États-Unis, a annoncé la suspension de ses opérations au Japon, où elle était présente depuis 4 ans. Les raisons de cette décision sont la baisse du prix des crypto-monnaies et le renforcement de la réglementation.

Fin des échanges, mais les portefeuilles restent actifs.

La situation n’est pas désespérée. Les utilisateurs de Coinbase au Japon ne peuvent plus trader sur la plateforme. Ils ont cependant jusqu’au 16 février pour retirer leurs fonds via leurs wallets.

En plus de cela, Coinbase a annoncé qu’elle travaillait avec des partenaires locaux pour fournir des options de retrait alternatives aux utilisateurs. Ces derniers pourront récupérer leurs fonds après le 16 février en contactant les services administratifs et juridiques compétents.

Il est essentiel de préciser que cette décision ne concerne que les utilisateurs de Coinbase Japon. Il n’est donc pas nécessaire de céder à la peur et à la panique. La situation du marché des crypto-monnaies est difficile pour tout le monde. Coinbase est donc obligé de prendre des décisions difficiles. Mais cela n’affecte pas l’achat d’actions COIN par Cathie Wood.

Silvergate perd 1 milliard de dollars en raison du marché baissier

L’année 2022 sera considérée comme une période difficile dans l’histoire des crypto-monnaies. De nombreuses entreprises de premier plan ont dû licencier une partie importante de leurs employés. C’est le cas de Coinbase et de Crypto.com récemment. La banque crypto Silvergate, qui était considérée comme l’une des premières du genre, n’a pas échappé à cette tendance. Elle a connu un quatrième trimestre désastreux.

Silvergate a subi des pertes sèches de 1 milliard de dollars

Avec la fin de l’année 2022, la période des résultats financiers des entreprises est arrivée. Comme on pouvait s’y attendre, la plupart des entreprises liées aux crypto-monnaies ont affiché des pertes, surtout au dernier trimestre. Ces pertes sont dues à la baisse des prix du bitcoin (BTC) et des autres crypto-monnaies.

Le 17 janvier 2023, Silvergate Capital Corporation et sa filiale Silvergate Bank ont publié leurs résultats financiers. Il ressort clairement que les résultats ne sont pas positifs.

Ainsi, le 4e trimestre de Silvergate a été particulièrement sanglant. La perte nette attribuable aux actionnaires ordinaires s’est élevée à 1 milliard de dollars. Cela correspond à une perte de 33,16 dollars par action ordinaire. Cette perte est due à la panique de la chute de FTX, qui a créé toutes sortes de mouvements d’argent. Il s’avère que les volumes d’échanges traités par le Silvergate Exchange Network ont augmenté de 4% au cours du dernier trimestre de 2022. Ainsi, 117,1 milliards de dollars de transferts en dollars ont été effectués.

Une situation qui peut être attribuée à la “crise de confiance” dans le secteur des crypto-monnaies.

Il est clair que les difficultés rencontrées par Silvergate sont liées à la mauvaise gestion et aux faillites répétées d’entreprises importantes du secteur des crypto-monnaies. En raison de sa forte association avec ce secteur, Silvergate a été particulièrement touchée. Selon les équipes de Silvergate, c’est surtout la perte de confiance dans les acteurs centralisés qui a violemment impacté le marché des crypto-monnaies.

Malgré ces résultats désastreux, Alan Lane, PDG de Silvergate, reste confiant dans les opportunités innovantes que représentent les crypto-monnaies et leurs technologies. Il déclare : “Nous croyons en l’industrie des actifs numériques et continuons à nous concentrer sur la fourniture de services à valeur ajoutée pour nos principaux clients institutionnels.”

Un stablecoin adossé à l’or naitra grâce à la Russie et l’Iran

La popularité des stablecoins a rapidement augmenté ces dernières semaines. En décembre 2022, ils constituaient près de 80 % du volume total des transactions effectuées sur le marché des crypto-monnaies. Cette croissance s’explique par le fait qu’ils offrent la sécurité aux utilisateurs. De nombreux pays considèrent le stablecoin comme un moyen idéal pour s’engager dans le secteur des crypto-monnaies. Il permet en effet d’éviter la très grande volatilité qui caractérise ce secteur.

Vers une réglementation accrue de l’industrie des crypto-monnaies

Alexander Brazhnikov, président de l’Association russe des crypto-monnaies et de la blockchain (RAKIB), a annoncé lundi 16 janvier que la Russie et l’Iran collaborent pour développer un stablecoin liée à l’or. Cette information a été confirmée par Anton Tkachev, membre de l’Assemblée fédérale russe.

Le gouvernement russe montre ainsi une nouvelle fois sa volonté de réglementer le marché des crypto-monnaies. Cependant, Tkachev a reconnu que ce sujet ne sera véritablement discuté que lorsque la réglementation des actifs numériques sera généralisée. Pour le moment, les parlementaires n’ont pas encore défini la procédure d’adoption des règles en accord avec celles de la Banque centrale et du Kremlin.

Du côté iranien, les tendances semblent similaires. En août 2022, la République islamique a légalisé l’utilisation massive des crypto-monnaies pour payer ses importations. Or, en avril de la même année, elle ne reconnaissait pas les crypto-monnaies telles que le bitcoin.

Des bénéfices évidents pour les deux pays grâce à ce projet de stablecoin

Si la Russie et l’Iran cherchent à créer ensemble un stablecoin, c’est qu’ils se trouvent dans une situation géopolitique similaire. En effet, les deux pays sont soumis à des sanctions économiques infligées par les pays occidentaux.

Ainsi, si ce projet se concrétise, il remplacera le rouble russe, le rial iranien et le dollar américain dans les échanges entre les deux pays. Cela pourrait être un moyen de contourner les sanctions économiques imposées par les États-Unis et l’Union européenne, entre autres. Par ailleurs, ces États pourraient capter d’importants revenus provenant de la fiscalité du secteur des crypto-monnaies, qui leur échappe actuellement.

1/4 des ménages américains a déjà utilisé des crypto-monnaies

D’après Coinbase, en dépit de la mauvaise publicité actuelle autour des crypto-monnaies, notamment à cause de l’insolvabilité de certaines entreprises et des licenciements massifs, un quart des ménages américains aurait déjà utilisé des crypto-monnaies comme le bitcoin. Cette surprenante annonce a été faite par le responsable de la société.

Pourquoi les ménages américains sont-ils intéressés par les crypto-monnaies ?

Selon une information fournie par le fil Twitter de Bitcoin Magazine, le PDG de Coinbase aurait déclaré qu'”un quart des ménages américains ont déjà utilisé le bitcoin et d’autres crypto-monnaies. Ce n’est que le début”. En effet, certaines personnes pensent que le bitcoin peut être utilisé pour lutter contre l’inflation. Et,de nombreux investisseurs l’achètent pour maintenir leur pouvoir d’achat. En outre, certaines grandes banques traditionnelles comme Bank of America et Goldman Sachs proposent désormais des transactions en crypto-monnaies.

Peut-on s’attendre à ce que l’utilisation du bitcoin et des crypto-actifs augmente ?

D’après une étude menée par la société JPMorgan Chase, il apparaît que la plupart des investisseurs en crypto-monnaies se sont inscrits lorsque le marché était en hausse. Ils ont effectué des transactions plus importantes par rapport aux périodes où le marché était stable. On constate également que la majorité des investisseurs en crypto-monnaies ont investi des montants relativement faibles et ont malheureusement subi des pertes lors de la baisse actuelle du marché.

Il est possible que l’adoption des crypto-monnaies stagne ou diminue à l’avenir. Ceci, non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier. En outre, des réglementations strictes sont susceptibles d’être imposées au secteur des cryptomonnaies. Certaines institutions appellent déjà d’ailleurs à leur interdiction. La Chine a même pris des mesures pour limiter l’utilisation des crypto-monnaies.

Il est possible que le déclin du marché des cryptos ait conduit à la faillite de certaines grandes bourses. Il se peut donc que la situation de Coinbase, malgré le licenciement d’un grand nombre d’employés, soit précaire. La déclaration du PDG pourrait être une stratégie pour tenter de relancer le marché. Ceci, dans l’espoir d’éviter la faillite de l’entreprise. Toutefois, cette hypothèse reste purement spéculative.

La “Cryptoqueen” réapparaît et formule une demande inattendue

La célèbre “Cryptoqueen” Ruja Ignatova, reconnue comme étant la plus grande arnaqueuse en crypto, vient de réapparaître de nulle part, et cette fois, elle ne parle pas de crypto. Dans un communiqué officiel, elle a fait une demande pour le moins inattendue.

La Crypto Queen est-elle de retour ?

La reine de l’arnaque crypto, la fameuse “Cryptoqueen” qui avait escroqué des millions de personnes à l’aide d’une chaîne de Ponzi basée sur la crypto-monnaie Onecoin, vient de réapparaître de nulle part. Elle a fait une demande pour le moins inattendue : réclamer un manoir d’une valeur de 15 millions d’euros situé à Londres. Selon le média britannique “The Times”, la villa de luxe de 650 mètres carrés comprend 3 chambres, une piscine et est décorée de multiples œuvres d’art d’une valeur de près de 500 000 euros.

Cependant, il n’est pas certain que cette demande émane de Ruja Ignatova elle-même, car elle est activement recherchée par le FBI et Europol. Depuis juillet 2022, le FBI offre même une récompense de 100 000 dollars pour toute information pouvant mener à sa capture. Il semble peu probable qu’elle puisse récupérer ce bien légalement. L’agence immobilière londonienne KnightFrank propose à nouveau la villa à la vente pour 1 million de moins.

Onecoin, une arnaque historique pour les crypto-monnaies

Il est important de rappeler que Onecoin est considéré comme la plus grande pyramide de Ponzi de tous les temps. Ruja Ignatova a fondé Onecoin. Cette société bulgare commercialisait une crypto-monnaie et des services basés principalement sur le vide. La société vendait des “formations éducatives” sur les crypto-monnaies, mais n’avait même pas de blockchain pour faire fonctionner sa crypto.

L’arnaque a touché des millions de personnes de 2014 à 2017, au-delà des frontières de la Bulgarie. Elle a coûté aux victimes près de 4 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros). Les témoignages des victimes proviennent de 25 pays différents. On peut citer, par exemple, la Chine, l’Inde, l’Italie. C’est donc la plus grande arnaque à la crypto de l’histoire.

C’est déplorable de voir des personnes profiter de la crédulité des autres pour leur propre gain. Il est préférable de rester vigilant. Il faut aussi faire ses recherches avant d’investir dans n’importe quel type de projet, notamment dans les crypto-monnaies. Par ailleurs, il faut signaler tout comportement suspect aux autorités compétentes afin de contribuer à mettre fin à ces escroqueries.

Une app d’identité numérique basée sur la blockchain arrive en Turquie

Les autorités turques sont déterminées à tirer le meilleur parti des capacités de la blockchain. Quelques jours après la fin des premiers essais de la CBDC, la Turquie se décide à se lancer dans une nouvelle aventure. En effet, une application d’identité numérique basée sur la blockchain ne tardera pas à voir le jour.

Un nouveau projet blockchain pour la Turquie

De plus en plus, la technologie blockchain se fraye un chemin dans la vie du public et la Turquie s’en est entichée depuis plusieurs années. Elle avait annoncé le mois dernier le succès de la première phase de test de sa CBDC et aujourd’hui, c’est le tour de son application d’identité numérique. Ce projet vise à offrir aux citoyens la possibilité de recourir aux services publics en ligne.

À cette fin, le gouvernement a exploité le portail numérique de la Turquie, e-Devlet. Ce dernier permet d’accéder à un grand nombre de services publics. Grâce à l’identité numérique, la vérification des citoyens turcs sera possible dès qu’ils se connecteront.

Selon Fuat Oktay, l’application, outre le fait d’être une révolution pour les actions gouvernementales, permettra aux utilisateurs de pouvoir accéder au portefeuille numérique. Par ailleurs, les services en ligne deviendront plus accessibles et plus sûrs grâce à la blockchain. Avec une telle application, les utilisateurs pourront toujours avoir leurs informations numériques à portée de main via leurs smartphones.

Peut-on vraiment s’attendre à ce que le projet se concrétise ?

La Turquie n’en est toutefois pas à sa première annonce de projets basés sur la blockchain. En effet, depuis 2019, le pays tente de développer une infrastructure nationale de blockchain. Néanmoins, parmi de nombreux projets, deux ont vu le jour et avec d’énormes retards.

Les gouvernements cherchent depuis de longues années les moyens de tirer profit de la technologie blockchain. Parmi eux, la Turquie fait partie des pays qui ont multiplié les annonces. Toutefois, très peu de celles-ci se sont finalement concrétisées.

Une tempête polaire oblige les mineurs de Bitcoin à débrancher leurs machines

Après que le prix du bitcoin se soit déjà vu refuser une hausse à Noël, le taux de hachage du réseau BTC chute à son tour. Cette baisse est due aux conditions météorologiques aux États-Unis. Les mineurs de bitcoin (BTC) ont été contraints de débrancher leurs machines en raison du froid glacial de l’Arctique.

Cet hiver vire sans doute au cauchemar pour les mineurs de bitcoin.

Selon le service météorologique national une impressionnante tempête hivernale a frappé le nord de l’Amérique, pendant le week-end de Noël. Des chutes de neige importantes ont été enregistrées dans plusieurs villes des États-Unis. Les températures sont tombées à -48 °C dans certaines régions.

Les bourrasques de neige ont endommagé de nombreuses lignes électriques et ont privé près de 1,5 million d’Américains d’électricité. Parmi les victimes de ce froid polaire qui frappe le pays, on retrouve les mineurs de Bitcoins basés aux États-Unis. Le hashrate du réseau BTC a été gelé durant cette période.

L’étendue des dommages subis par le réseau Bitcoin

Le taux de hachage moyen de la blockchain a chuté de plus de 30 %, passant de 230 EH/s à 155 EH/s, depuis samedi, selon les données de CoinMetrics. En raison des conditions météorologiques particulièrement mauvaises, les mineurs ont donc pris la décision de stopper leurs activités.

À titre d’exemple, Riot Blockchain a annoncé que son site de Rockdale, au Texas, a été fermé. Dans un tweet publié le 23 décembre, Core Scientific a affirmé qu’il allait procéder à de nombreuses réductions de puissance afin d’aider à stabiliser le réseau électrique.  Par ailleurs, Compass Mining a aussi débranché ses sites au Texas face à cette tempête polaire qui a frappé le pays.

Ces intempéries rejoignent ainsi les autres facteurs qui font que le minage du bitcoin vire au cauchemar. En effet, cette année 2022 n’a pas été très agréable pour la reine des cryptomonnaies. La valeur du bitcoin reste figée sous les 17 000 dollars alors que la fin de l’année approche. Pendant ce temps, son hashrate perd 30% en raison de la baisse des températures en Amérique du Nord.

Le procès de Sam Bankman-Fried démarre ce mois

L’ancien PDG de FTX s’est vu accorder un moment de répit par la justice américaine en attendant son procès. Sam Bankman-Fried passe ses vacances de Noël dans la maison de ses parents en Californie. Il se pourrait que ce soit les dernières qu’il passe en tant que citoyen libre. En effet, dès ce mois de janvier, il devra faire face à la justice américaine afin de répondre de ses actes. L’année 2023 risque donc d’être difficile pour SBF.

SBF se prépare pour affronter la justice américaine dans les prochains jours

Il est probable que le calendrier judiciaire de Sam Bankman-Fried en 2023 soit bien rempli. Son audience devant le tribunal fédéral du district sud de New York est fixée au 3 janvier. Les chefs d’accusation retenus contre le fondateur de FTX sont au nombre de huit. Parmi eux figurent deux chefs d’accusation de fraude électronique et six chefs d’accusation de complicité.

SBF ne reconnaît pas sa culpabilité, même s’il a admis des défaillances au niveau de la gestion de FTX et d’Alameda lors d’interviews qu’il a données avant d’être arrêté. Cependant, sa stratégie de défense doit prendre en compte celle de ses deux ex-collègues. Caroline Ellison, ancienne directrice d’Alameda, et Gary Wang, cofondateur de FTX.

Le filet se resserre autour de Sam Bankman-Fried.

Les anciens collaborateurs de SBF coopèrent avec les procureurs en vue de clarifier leur participation à la fraude mise en place pour duper les investisseurs sur les liens réels entre FTX et Alameda. L’accusation exploitera sans doute les informations obtenues pour faire plonger Sam Bankman-Fried. Parallèlement à ces procédures pénales, le fondateur de FTX encourt aussi des poursuites civiles, engagées par la SEC et la CFTC contre sa personne.

Samedi, il a déjà témoigné devant le Congrès américain. Mais, cette fois, il lui faudra davantage que des mots pour se tirer de cette situation.

Quels sont les grands gagnants du bear market 2022 ?

Dans le domaine des cryptomonnaies, la fin de l’année est habituellement la période des divers bilans et classements de tous ordres. Nous vous proposons aujourd’hui le Top 5 des cryptomonnaies les plus performantes de cette année. Ce sont les grands gagnants du bear market 2022.

Il est important de préciser que le classement ne prend en compte ni les stablecoins ni les cryptomonnaies adossées à des actifs physiques.

Les 3 dernières cryptomonnaies les plus performantes

5ᵉ : The Open Network (TON). Opérant dans le domaine des contrats intelligents, sa capitalisation s’élève à 3,383 milliards de dollars, avec une baisse de 33,5 % sur l’année.

Mise au point par les fondateurs de la messagerie Telegram, Nikolai Durov et Pavel Durov, cette blockchain a fait preuve d’ambitions en fin d’année. Elles lui ont ainsi permis de contenir la chute de sa valeur.

4ᵉ : OKB (OKB). Elle est un jeton d’échange centralisé, d’une capitalisation de 1,449 milliard de dollars avec une chute de 19 % sur l’année.

L’OKB est le token natif de la plateforme OKX. Celle-ci a enregistré de lourdes pertes en 2022. Face à la perte de confiance des utilisateurs dans les plateformes centralisées, OKX a fait connaître, fin novembre, sa Proof of Reserve.

3ᵉ : Unus Sed Leo (LEO). Avec une capitalisation de 3,31 milliards de dollars et -3,5 % sur l’année, elle est un token d’échange centralisé.

La crypto LEO est le jeton natif de l’écosystème iFinex. Ce dernier regroupe la plateforme Bitfinex et la société Tether. Par ailleurs, cette dernière doit régulièrement rassurer les amateurs, car sa place majoritaire dans les stablecoins peut susciter quelques inquiétudes.

Le Duo de tête du Bear Market

2ᵉ : Trust Wallet Token (TWT). C’est un portefeuille et un système de paiement, avec une capitalisation de 559 millions et 92% sur l’année.

Ce token natif de l’écosystème Trust Wallet. Elle a un aspect utilitaire, mais joue également le rôle de jeton de gouvernance. Le prix de cette crypto a largement bénéficié de la méfiance vis-à-vis des plateformes centralisées. En effet, seul le détenteur possède et contrôle les clés privées.

1er : GMX (GMX). Spécialisée dans les échanges de crypto décentralisés, elle a une capitalisation de 371 millions et de 111% sur l’année.

Token de gouvernance et de fonctionnalité dans l’écosystème GMX, il a, lui aussi, profité de la chute de FTX et de la course vers les plateformes décentralisées. Inscrite cette année sur Huobi et Binance, la valeur de la monnaie a fortement augmenté depuis novembre. Il est le grand gagnant du bear market de l’année 2022.