C’est le moment de procéder à la déclaration de vos cryptomonnaies

Bien que les cryptomonnaies ne soient pas centralisées, elles n’échappent pas aux impositions. Avec le début de la saison fiscale 2023 en France, il est donc important de déclarer les gains en cryptomonnaies au cours de la déclaration d’impôts annuels. Les détenteurs de cryptomonnaies doivent alors se tenir prêts.

Déclaration des gains en cryptomonnaies lors de la saison fiscale ouverte en France

Pour déclarer les gains réalisés, les propriétaires de cryptomonnaies ont l’obligation d’avoir un registre précis de leurs transactions. En réalité, il importe de procéder à la déclaration des cryptos car elles sont considérées comme des actifs. De ce fait, elles doivent être traitées de la sorte sur le plan fiscal.

Il est primordial que tous les détenteurs de cryptomonnaies se conforment désormais à leurs obligations fiscales. Ces derniers n’ont donc d’autres choix que de déclarer leurs gains au risque de se voir sanctionner. Vous vous demandez peut-être les revenus et opérations concernées par cette déclaration ? Voici une liste qui pourrait vous aider à connaître les revenus et opérations cryptos à prendre en compte pour la déclaration

Les revenus et opérations à prendre en compte pour la déclaration 

Pour calculer les plus-values réalisées sur les actifs numériques, il faut nécessairement connaître la valeur totale de votre portefeuille lors de la cession. Autrement dit, l’intégralité des sommes de tous vos comptes doit être connue. 

Par ailleurs, les revenus en cryptos obtenus d’autres sources doivent être pris en compte et inclus dans la somme totale de votre portefeuille. Il s’agit des sources telles que :

  • Les NFT, 
  • Les jeux play to earn,
  • Le staking,
  • Le lending,
  • Les airdrops et le minage.

Heureusement que WALTIO, l’outil aidant à la déclaration fiscale peut permettre à tous les profils de considérer l’intégralité de leurs opérations. Il suffit juste connecter les comptes par API et de supporter plus de 200 plateformes et opérations. À l’aide de cet outil, vous aurez tous les documents fiscaux pour remplir vos obligations fiscales.

Coinbase envisage de quitter les États-Unis en raison du manque de précision de la régulation 

Le PDG de Coinbase, Brian Armstrong, a l’intention de mettre fin au rêve américain de sa société. En effet, la plateforme envisage de se délocaliser si les USA n’apportent pas plus de précisions concernant leurs positions sur les cryptos.

Coinbase confronté à des difficultés majeures aux USA

Le CEO de la plateforme crypto, Coinbase, s’est confié, lors d’une interview, sur les enjeux réglementaires aux USA qui ne présagent rien de bon. Brian Armstrong a déclaré, en effet, que la plateforme d’échange de cryptomonnaies rencontrait des difficultés à se situer dans le cadre réglementaire américain. Il faut noter que ce dernier est tantôt en constance, tantôt agressif vis-à-vis des cryptomonnaies.

Par ailleurs, les sociétés cryptos se sentent frustrées face au manque de concordance entre les différents États. Car, elles font face à des réglementations compliquées d’une part et contradictoires d’autre part. Cela explique la raison pour laquelle Coinbase projette de délocaliser ses activités loin des États-Unis. 

L’avenir de de la société remis en question

Pour rappel, Coinbase avait déjà eu, quelques mois plus tôt, à affronter la régulation japonaise. C’est donc une situation à laquelle la société n’est pas étrangère. Néanmoins, son CEO voudrait se montrer rassurant, surtout face à l’ambigüité de l’avenir de l’exchange aux USA. Il a d’ailleurs précisé qu’il n’a jamais été contre la réglementation des cryptomonnaies.

En outre, Armstrong s’est prononcé sur la décentralisation de l’identité, comme étant l’utilisation la plus convaincante de la blockchain. L’exchange semble d’ailleurs bien engagée dans cette perspective avec le lancement de son layer 2 Base. Toutefois, pour le PDG de Coinbase, la bonne marche de ce projet nécessite un environnement favorable et approprié.

Soulignons que la plateforme crypto avait déjà prévu de quitter les USA pour ses clients institutionnels, faute d’un cadre réglementaire clément. Ce, face aux menaces que subit le staking de cryptomonnaies. Coinbase essaie tant bien que mal de se montrer flexible face à la régulation. Cependant, les régulateurs américains continuent toujours de donner des sueurs froides aux acteurs cryptos. À titre illustratif, la plateforme d’échange Bittrex s’est récemment retrouvée dans le collimateur de la SEC.

Est-il aussi facile d’acheter des NFT que des cryptomonnaies ?

Bien que les actifs numériques fassent l’objet de nombreux débats, leur popularité ne cesse de croître. Selon une enquête menée par CoinGecko, 75 % des détenteurs de crypto-monnaies possèdent également des NFT. CoinGecko n’a pas révélé les raisons de cet engouement croissant pour les NFT. Toutefois, certains experts estiment que leur accessibilité est l’un de leurs principaux avantages.

La majorité des détenteurs de crypto-monnaies possèdent également des NFT

CoinGecko a mené une étude entre décembre 2022 et janvier 2023 auprès de 438 investisseurs en crypto-monnaies. Les résultats indiquent que plus de 75 % des détenteurs de crypto-monnaies possèdent aussi des NFT. Selon les statistiques de CoinGecko, un quart des personnes interrogées possède non seulement des NFT. Il s’agit principalement de collectionneurs passionnés qui en possèdent au moins 50.

Seuls 4,8 % des propriétaires de NFT ont déclaré ne posséder qu’un seul NFT. En outre, près de 22 % des participants n’ont jamais possédé de NFT. Enfin, 2,5 % ont déclaré en avoir possédé dans le passé, mais les avoir tous vendus. Anthony Georgiades, fondateur de Pastel Network, a commenté les résultats de l’étude en déclarant que les chiffres étaient peut-être un peu exagérés. Cependant, cela n’enlève rien à l’intérêt croissant pour les NFT parmi les investisseurs en crypto-monnaies. Il ajoute que les NFT sont certainement plus accessibles et plus agréables que les cryptomonnaies.

Le nombre de demandes de NFT continue d’augmenter

Le nombre de personnes possédant des NFT a connu une augmentation significative cette année. Toutefois, ce n’est pas le seul domaine qui connaît une croissance. Selon Gabe Frank, fondateur d’Arcade.XYZ, les cas d’utilisation des NFT connaissent également une croissance remarquable. Ceux-ci sont principalement utilisés dans le domaine des jeux, pour des événements exclusifs et pour un accès sécurisé à des expériences immersives en ligne et hors ligne.

Leur utilisation s’étend aussi à l’immobilier, comme en témoigne l’achat d’une maison symbolisée par un NFT sur Solana au Texas récemment. Les crypto-monnaies et les NFT ont chacune leurs avantages. Par ailleurs, les investisseurs sont libres d’utiliser l’une ou l’autre, ou les deux à la fois.

Billets d’avion : Flybondi apporte un nouveau souffle dans le secteur avec les NFT

Flybondi s’ajoute à la liste des entreprises investissant dans les NFT et a récemment introduit le Web3 dans son système de billetterie. Cette compagnie aérienne argentine se joint ainsi à la vague d’innovations apportées par la technologie blockchain.

Les billets NFT, une solution personnalisée et sécurisée pour voyager

Flybondi fait maintenant partie des entreprises qui ont choisi d’investir dans les NFT. Cela prouve que la compagnie aérienne argentine à bas prix peut exploiter la technologie blockchain pour améliorer le système de billetterie traditionnel.

Dans un communiqué de presse, Flybondi annonce la mise en place de billets NFT. Chaque billet devient ainsi un actif numérique unique, offrant aux passagers un moyen personnalisé et sécurisé de voyager.

Lors de la réservation, les NFT sont générés puis stockés dans le compte Flybondi du passager, ce qui lui permet de les récupérer et de les vérifier facilement. En outre, les billets NFT permettent aux passagers de changer de nom, de transférer et de vendre leur billet NFT de manière autonome. Flybondi va même jusqu’à prétendre que les billets NFT offrent une expérience de voyage plus flexible. En effet, il est possible d’acheter des billets à l’avance sans avoir à définir ses plans de voyage ou à fournir le nom du passager.

TravelX et Flybondi, une collaboration innovante pour Ticket 3.0 

Flybondi a lancé son service de billetterie Web3 appelé Ticket 3.0 en collaboration avec TravelX, une société de billetterie NFT. Cette nouvelle offre de billetterie est une extension de leur collaboration. Elle permettra aux passagers de profiter d’une expérience de voyage personnalisée et sécurisée grâce à des billets NFT.

TravelX est la principale plateforme de voyage qui fonctionne sur la blockchain Algorand. En outre, elle permet d’intégrer facilement des NFT dans le système de billetterie de la compagnie aérienne. La plateforme propose également un marché secondaire où les passagers peuvent vendre leurs billets NFT.

Flybondi et TravelX ont l’intention d’offrir aux voyageurs une nouvelle expérience grâce aux billets NFT. Toutefois, il est encore trop tôt pour dire si ce projet aura l’effet escompté.

Des bots MEV victimes d’un hacking à hauteur de 25 millions de dollars

Souvent présents sur les plateformes à smart contracts, les bots sont tout aussi vulnérables aux défaillances. Les hackers n’hésitent donc pas à exploiter ces failles pour commettre leurs méfaits, comme dans le cas des bots MEV d’Ethereum. En effet, cette attaque a entraîné une perte de plus 25 millions de dollars.

Une perte de 25 millions de dollars pour les bots MEV

Par définition, la MEV (Maximum Extractible Value) est une discipline par laquelle les transactions d’un bloc sont arrangées. Et ce, dans le but d’optimiser le gain réalisé au sein dudit bloc. 

Cet écosystème est essentiellement composé de bots caractérisés d’arbitrages pour les honnêtes et de sandwich pour les malhonnêtes. Pour mener à bien leur stratégie, les bots disposent généralement d’une somme d’argent importante. 

C’est alors dans la somme d’argent dont disposaient les bots MEV d’Ethereum qu’un hacker a dérobé 25 millions de dollars. Selon les analyses de la société PeckShield, les actifs volés auraient été stockés dans trois différentes adresses d’Ethereum.

Il pourrait s’agir d’une attaque planifiée, car, l’OtterSec a expliqué que l’attaquant a déposé 32 ETH pour devenir validateur en 18 jours avant le hack. Autrement dit, le hacker s’est fait validateur pour pouvoir voler les fonds.

Une défaillance sur MEV-BOOST corrigée

Il a été découvert que ce piratage a pu avoir lieu du fait d’une faille sur le logiciel MEV-Boost. Ce logiciel a été conçu par la société Flashbots. De ce fait, son équipe n’a donc pas tardé à proposer une solution pour éviter ces incidents à l’avenir.

Ainsi, elle a instauré une fonction qui exige des relayers, un intermédiaire de confiance entre les constructeurs de blocs et les validateurs. Cette technique permettra la publication d’un bloc signé avant que son contenu soit transmis à un proposant. De fait, un proposant malhonnête ne pourra proposer un bloc déviant ce qu’il a reçu d’un relai.

Par ailleurs, l’entreprise Flashbot propose un programme de bug bounty allant jusqu’à 25 000 dollars pour une faille critique. Parallèlement, les équipes de Flashbot avaient révélé des solutions contre la censure sur Ethereum en fin 2022. C’est le cas, par exemple, du projet SUAVE.

FTX recouvre 7,3 milliards de dollars et compte faire un come back

La réputation de la plateforme déchue, FTX, est entachée depuis son effondrement. Malgré cette situation, l’exchange continue de faire montre d’optimisme. En effet, la plateforme a pu récupérer 7,3 milliards de dollars et envisage une éventuelle réintégration dans l’univers des cryptomonnaies. Bien évidemment, cette révélation n’a pas laissé indifférent un bon nombre de personnes.

FTX récupère 7,3 milliards de dollars pour un nouveau départ

En novembre 2022, la société de Sam Bankman-Fried a déposé son bilan de faillite. Dès lors, il est devenu impossible pour les utilisateurs d’effectuer des transactions (dépôt et retrait) sur la plateforme.

Récemment, FTX est parvenu à recouvrer environ 7,3 milliards de dollars en liquidités. Cette nouvelle a été annoncée au cours d’une audience devant le tribunal des faillites américain au Delaware par les avocats de l’exchange. Il s’agit des avocats de Sullivan et Cromwell.

Un retour dans la cryptosphère est-il envisageable ?

Lors de l’audience devant le tribunal des faillites, les avocats ont également indiqué que la plateforme déchue prévoit de relancer ses activités. Suite à cette révélation, le prix du token FTT a connu une hausse de plus de 112 %

Ainsi, il est passé de 1,32 dollar à 2,80 dollars. Par ailleurs, en janvier, le nouveau PDG de l’exchange, John Ray avait déjà fait part de son intention de relancer FTX. 

En outre, en dehors de l’audience, l’ex PDG de l’exchange, Sam Bankman-Fried, a effectué une requête assez surprenante. En fait, ce dernier souhaiterait que l’assurance de FTX prenne en charge ses faramineux frais d’avocats.

Le retour de FTX peut être une chance pour ses utilisateurs (européens et japonais) de revoir leurs cryptomonnaies. Cependant, il faut dire que la plupart d’entre eux étaient dans l’expectative face à l’ambiguïté de la situation.  Néanmoins, l’affluence des frais de procédures judiciaires existants autour des procès de FTX n’est pas prête de s’arrêter. Il faudra donc faire preuve de patience pour espérer d’éventuels recouvrements de leurs fonds bloqués.

Etherscan stoppe les attaques d’« address poisoning » sur Ethereum

L’écosystème d’Ethereum est victime d’un nouveau type de hacking depuis un certain temps. Il s’agit de l’address poisoning qui fait un ravage spectaculaire au niveau des investisseurs. Les équipes d’Etherscan ont dû faire un ajustement sur leur site pour arrêter cette attaque.

En quoi consiste l’address poisoning ?

Encore appelé l’empoisonnement d’adresse, l’address poisoning est une stratégie de phishing dont sont victimes les utilisateurs de portefeuille Ethereum. En effet, le pirate crée une fausse adresse semblable à celui de sa victime afin de la piéger. Cette adresse de fraude détient des caractères (premiers et derniers) identiques à ceux de l’adresse de la victime.

Après cette étape, le hacker enverra des jetons sur l’adresse de sa proie pour empoisonner le portefeuille. Ainsi, l’utilisateur pourra inconsciemment sélectionner les transactions enregistrées dans l’historique de celui-ci au cours des transferts à venir.

Le but est de leurrer l’utilisateur dans un premier temps. Et dans un second, de l’inciter à envoyer des cryptomonnaies vers la fausse adresse. Il est difficile de dénombrer le montant de ce dégât. Cependant, depuis le début de cette année, plusieurs utilisateurs en ont fait les frais. 

Quelle a été la réaction d’Etherscan face à cet hacking ?  

Afin d’arrêter les attaques d’address poisoning, Etherscan a mis en place des mesures de sécurité. À cet effet, il a annoncé plusieurs modifications de son interface le 10 avril 2023. Le célèbre explorateur de blockchain d’Ethereum a procédé à la désactivation par défaut de l’affichage des transferts de tokens de valeur nulle. Et ce, sur son site web. 

L’activation se fera donc dorénavant de façon manuelle dans les paramètres du site. Cette modification mettra les utilisateurs à l’abri des tentatives de phishing et de spam et permettra d’empêcher les empoisonnements d’adresse. 

Il importe quand même aux utilisateurs de jouer la carte de la prudence au moment de l’envoi des cryptomonnaies. Il faudra donc vérifier minutieusement les caractères d’une adresse avant une transaction, bien que ce ne soit pas suffisant. Par ailleurs, des plateformes prévoient des fonctionnalités de carnet d’adresses qui permettent aux utilisateurs d’ajouter des adresses fréquemment utilisées. Cela réduit l’envoi de crypto à une fausse adresse.

Peu d’investisseurs déclarent leurs actifs en crypto-monnaies !

Le cabinet fiscal Divly, basé en Suède, a mené récemment une enquête dans 24 pays. Le but est d’évaluer la proportion d’investisseurs en crypto-monnaies déclarant leurs transactions aux autorités compétentes dans chaque région. Cette étude a également permis de mesurer le nombre d’investisseurs en crypto-monnaies ayant acquitté les impôts correspondants l’année précédente. Voici les résultats obtenus lors de cette enquête.

Moins de 1% des investisseurs en crypto-monnaies respectent les obligations fiscales

Deux mois après le lancement par Binance d’un outil pour aider à la déclaration des impôts liés aux crypto-monnaies, Divly a publié une enquête pertinente. Celle-ci met en évidence que moins de 1% des investisseurs en crypto ont déclaré leurs avoirs aux autorités. En effet, seulement 0,53% des investisseurs ont payé des impôts sur leurs transactions crypto l’année dernière. 

L’enquête révèle également que le taux de respect des politiques fiscales varie d’une région à l’autre. En Finlande, par exemple, 4,09% des investisseurs en crypto-monnaies ont payé des impôts en 2022. Par ailleurs, aux Philippines, seuls 0,03% des traders ont respecté cette obligation.

En Europe et dans le monde, la Finlande présente le taux de paiement d’impôts sur les cryptoactifs le plus élevé, tandis que les Philippines affichent le taux le plus bas au monde. En Europe uniquement, l’Italie se trouve en bas de l’échelle avec un taux de 0,26%. Par ailleurs, seulement 1,62% des investisseurs en cryptomonnaies aux États-Unis ont respecté les règles fiscales. En plus, la région compte le plus grand nombre de contribuables en crypto dans le monde.

Faible taux de paiement des impôts crypto : comment une meilleure réglementation pourrait améliorer la situation?

Divly a constaté que seulement 1,65 % des traders crypto canadiens ont payé leurs impôts l’année dernière. Le Japon et Singapour sont les pays asiatiques qui ont les taux d’imposition les plus élevés, respectivement 2,18 % et 0,65 %. Cependant, le cabinet fiscal suédois suggère que ces chiffres pourraient être améliorés. Ce serait possible si les gouvernements réexaminaient et appliquaient mieux les réglementations fiscales en place.

La faiblesse du taux de paiement des impôts crypto pourrait être due à la rigueur de certaines règles fiscales, par exemple, en Italie, où la taxe sur les actifs en crypto est de 35 %. Toutefois, les traders ne déclarent leurs revenus crypto que s’ils sont supérieurs à 4 500 dollars. En décembre, il a été révélé que la taxe sur les cryptos pourrait être une opportunité pour l’UE de renflouer ses caisses.

3,3 millions de dollars volés et 2000 adresses affectées suite au piratage de SushiSwap

La plateforme SushiSwap a récemment été attaquée, cependant, il semble que son token de gouvernance n’ait pas subi de conséquences importantes pour le moment. Voici les événements qui ont eu lieu.

SushiSwap : victime d’une attaque informatique

SushiSwap, une plateforme d’échange décentralisée (DEX), a été victime d’une attaque le dimanche 9 avril. D’après les premiers éléments, un individu malveillant aurait exploité des vulnérabilités de sécurité de la plateforme pour dérober des fonds, ce qui est appelé une exploitation.

L’identité du pirate informatique n’est pas connue, mais il aurait réussi à s’emparer de 3,3 millions de dollars d’actifs appartenant à un utilisateur de Twitter connu sous le nom de 0xSifu. Jared Grey, le directeur de SushiSwap, a indiqué que l’attaque aurait touché au moins 2000 adresses de la plateforme décentralisée de couche 2 Layer 2 Arbitrum, ainsi que près de 190 adresses basées sur la blockchain Ethereum. Aucune autre information n’a été divulguée pour le moment.

Les experts de la crypto s’expriment après l’attaque

Actuellement, les parties concernées n’ont pas encore fait connaître les fonds potentiellement perdus par toutes les adresses. Cependant, il est certain que toutes ont été victimes de la tromperie du pirate informatique malveillant. Ce dernier les aurait induites en erreur en les incitant à approuver leur crédit sur le mauvais « mécanisme d’approbation du contrat de routeur SushiSwap ». Il a exploité une faille qui lui a permis de contourner les contrôles d’autorisation. 

Ancilia, Inc., un prestataire de services de cybersécurité, a fourni des informations techniques sur ce sujet. Selon leur explication, le pirate informatique a défini la variable lastCalledPool (l’emplacement de stockage 0x00) dans la fonction interne swapUniV3. C’est apparemment la cause principale de l’attaque. En effet, en approuvant le mauvais contrat, tous les utilisateurs concernés ont involontairement autorisé le vol de leurs actifs.

Il est actuellement impossible de savoir si ces fonds pourront être récupérés. SushiSwap a toutefois déclaré qu’elle travaille avec des équipes de sécurité pour résoudre le problème. Elle a notamment l’intention de révoquer tous les contrats liés de près ou de loin à cette cyberattaque. Par ailleurs, elle mettra en place un outil de vérification des adresses touchées.

De longs délais pour les retraits des ETH en staking avec Shanghai

Le hard fork Shanghai marque une étape importante dans l’évolution de l’écosystème d’Ethereum. Sa mise à jour permettra aux utilisateurs de retirer enfin leurs ETH déposés en staking. Néanmoins, ce retrait sera conditionné par des délais et donc prendra du temps. Ces délais peuvent durer quelques jours ou plusieurs semaines.

La mise à jour de Shanghai sur le réseau Ethereum

La mise à niveau de Shanghai est prévue ce 12 avril sur Ethereum, après son passage au Proof of Stake. Ce déploiement intervient suite à des essais intenses sur les différents testnets. Ainsi, les utilisateurs possédant des ETH en staking comme validateurs individuels ou à travers des plateformes tierces pourront retirer leurs fonds.

Cependant, les retraits ne pourront se faire sur certains services que quelque temps après le hard fork. À titre illustratif, on a Lido qui doit auditer ses contrats intelligents avant d’ouvrir les retraits.

En outre, les validateurs retireront les récompenses accumulées depuis le lancement de la beacon chain via une adresse de retrait. Le protocole pourra se servir de cette dernière pour effectuer le retrait des récompenses de façon périodique.

Après cette mise à jour qui marque la fin de l’étape «The merge», les développeurs passeront à l’étape suivante, «The surge».

Quels délais pour les retraits ?

Les retraits ne peuvent être faits d’un seul coup, car, 18 millions d’ETH ont fait office de dépôt en staking. Les développeurs ont donc installé différents dispositifs de sécurité, dont une limite de retrait. En effet, cette dernière aura pour mission de réguler le nombre d’ETH pouvant être quotidiennement retiré. 

Avec 18 millions d’ETH déposés en staking, environ 2.200 retraits, soit environ 70.400 ETH pourront être retirés par jour. De ce fait, les utilisateurs ne seront pas en mesure de retirer en totalité leurs fonds.

Par ailleurs, les délais peuvent aller jusqu’à plusieurs semaines en fonction de la longueur de la file d’attente des retraits. C’est Andrew Thurman, analyste de données chez Nansen qui l’affirme.Parallèlement, les utilisateurs de Coinbase pourraient également procéder aux retraits environ 24 h après le déploiement de Shanghai.