Ledger et The Sandbox s’allient pour sécuriser le métavers

Escroqueries, arnaques, piratages, sont tant de maux qui minent actuellement l’industrie des cryptomonnaies. Les acteurs de l’écosystème, ne voulant donc pas rester indifférents face à la croissance de ce fléau, œuvrent pour le bannir définitivement. Il s’agit notamment de Ledger et The Sandbox qui viennent de signer un partenariat contre les hackers du métavers. Soulignons que ces deux entreprises avaient eu à collaborer, en 2022, toujours dans la même perspective.

Ledger s’érige en nouveau chef du métaverse

Le principal but de Ledger est de sécuriser ce territoire prometteur, mais encore en pleine construction qu’est le métavers. Ceci, en s’alliant bien sûr à la société dénommée « The Sandbox ». En effet, les hackers scrutent de très près le monde virtuel et n’hésitent pas à exploiter la moindre faille. Ce partenariat s’avère être alors une bouée de sauvetage pour ce secteur.

D’abord, il sera question de sécuriser les cryptos-actifs des professionnels et des sociétés qui se développent. Car, les hackings ont le don de saboter la réputation des sociétés et les ramènent, par conséquent, à la case départ.

En outre, plusieurs acteurs du secteur crypto, malgré leur avenir prometteur, sont encore fragiles ou même en émergence. Ledger entend alors faire bénéficier sa technologie de pointe aux partenaires de The Sandbox pour la sécurité de leurs activités. Il s’agit notamment de wallets, de terrains virtuels (LANDs) et de précieux NFT.

Une collaboration qui profite également à The Sandbox

Grâce à ce partenariat, l’application décentralisée de The Sandbox pourra être intégrée à Ledger Entreprise. Ainsi, les clients affectionnant le virtuel pourront facilement avoir accès au métavers. De plus, l’intégration d’un widget de The Sandbox pourra être ajoutée à l’application Ledger Live. En retour, The Sandbox devra recommander Ledger à ses détenteurs de LANDs ainsi qu’à sa communauté. 

Par ailleurs, les tokens non fongibles présentement disponibles sur les wallets de The Sandbox seront déplacés sur les portefeuilles sécurisés de Leger. Cela contribuera au renforcement de leur protection.

Faux tutoriels sur TikTok : les investisseurs en crypto-monnaies en danger !

La sphère des crypto-monnaies est peuplée d’individus mal intentionnés qui cherchent constamment à exploiter les failles pour voler les actifs des investisseurs en crypto-monnaies. Il est donc essentiel de rester vigilant et d’éviter de se faire arnaquer en suivant des conseils inappropriés. Les escrocs sont prêts à tout pour y parvenir. DappGambl a mené une étude récente sur leurs pratiques sur TikTok, qui incluait la création de « cryptok ».

Des pratiques trompeuses dans près d’un tiers des vidéos de crypto sur TikTok

Pour commencer, nous vous proposons de mieux comprendre les escroqueries liées aux crypto-monnaies. Comment elles fonctionnent et comment les éviter.

À présent que ce sujet vous est familier, nous allons aborder un autre concept susceptible d’intéresser les investisseurs en crypto-monnaies. Il s’agit des vidéos TikTok sur les crypto-monnaies, accompagnées de hashtags tels que « crypto », « cryptok », « cryptoadvice », « cryptocurrency », « cryptotrading » ou encore « cryptoinvesting ».

Selon une étude récente menée par l’équipe de dappGambl et rapportée par Coingelegraph, plusieurs conclusions ont été tirées :

– Environ un tiers des vidéos relatives aux crypto-monnaies sur TikTok contiennent des informations trompeuses.

– Seules 10 % des vidéos sur les crypto-monnaies comportent une clause de non-responsabilité mettant en garde contre les risques d’investissement.

– Près de 47 % des créateurs de vidéos sur les crypto-monnaies sur TikTok font la promotion de services pour gagner de l’argent.

– Environ un tiers des vidéos trompeuses liées aux crypto-monnaies mentionnent le bitcoin.

– Etc.

Si les crypto TikTok sont utilisés pour diffuser massivement de faux tutoriels d’échange de crypto-monnaies, il est important d’en informer le public. En effet, selon daapGambl, ces vidéos ont accumulé à elles seules six milliards de vues.

La SEC américaine tente de réguler ce fléau

À l’heure actuelle, seule la SEC américaine s’emploie à sanctionner les promoteurs de crypto TikTok peu scrupuleux. Ce fut le cas de Kim Kardashian, qui a récemment payé une amende de 1,26 million de dollars pour avoir fait la promotion d’EthereumMax.

Le problème avec ces TikToks liés aux crypto-monnaies est que des personnalités influentes comme Soulja Boy et Jake Paul ont déjà attiré des millions d’adeptes. Il devient donc très difficile de distinguer les fausses nouvelles des vraies. En outre, les « likes » et le nombre de vues peuvent influencer la confiance des investisseurs en crypto-monnaies.

Enfin, il convient de noter que les individus malveillants font partie de l’écosystème des crypto-monnaies depuis longtemps. S’ils ne parviennent pas à tromper les investisseurs en utilisant des tactiques frauduleuses, ils essaient de les attaquer par le biais des crypto-monnaies. Par conséquent, il est important de rester vigilant face aux voleurs de bitcoins.

De vieux bitcoins ont refait surface depuis la disparition de Satoshi Nakamoto 

Depuis la création du réseau Bitcoin en janvier 2009, l’identité de son concepteur, Satoshi Nakamoto, est restée un mystère. Cela a d’ailleurs fait naître des mythes et légendes à son sujet. Dès lors, le moindre mouvement des BTC de cette époque est surveillé de près. Aux dernières nouvelles, ces bitcoins ont bougé ce 24 avril 2023.

Des bitcoins datant de 12 années resurgissent 

Dans son whitepaper, Satoshi Nakamoto, présente le Bitcoin comme étant un système de liquidité d’argent électronique de pair à pair. Bien évidemment, plusieurs énigmes entourent les origines de ce réseau depuis sa création. Il s’agit surtout de son fondateur qui a gardé l’anonymat et qui n’a plus donné signe de vie depuis 2011. De ces mystères sont nées toutes sortes de théories.  

Cependant, l’apparition de vieux bitcoins datant de 2011, a attiré l’attention de l’industrie des cryptomonnaies. En effet, il est question d’une adresse de wallet qui a été créditée de 1000 BTC, le 09 mai 2011. Cette somme a été déposée par 10 tranches de 100. Il faut préciser que les dernières nouvelles de Satoshi remontent au 26 avril 2011. Donc 13 jours avant le transfert de ces BTC.

Des millions de dollars de BTC antiques viennent de bouger depuis la volatilisation de son inventeur 

Ce 24 avril 2023, 400 BTC ont été retirés du haut des milliers de bitcoins disponibles sur cette adresse de wallet. Ces 400 BTC équivalent à environ 11 millions de dollars américains. 

Curieusement, il a été constaté qu’une vingtaine de micro-dépôts ont été effectués sur cette même adresse de 2014 à 2021. La plupart de ceux-ci sont en dessous d’1 dollar.

Par ailleurs, les dépôts de 100 BTC effectués en 2011 ne concordent pas avec le versement des récompenses de blocs de cette ère. De plus, la première réduction de moitié (halving) de BTC n’avait pas encore été faite en mai 2021. Elle s’est déroulée plus tard en novembre 2022. Soulignons qu’à défaut de ce halving, les mineurs touchaient 50 BTC. Il faut dire que le phénomène de réapparition de baleines endormies de Bitcoin est assez courant. À cet effet, des milliers de Bitcoin inertes depuis 2013, ont également refait surface.

La riposte de Do Kwon a-t-elle déjoué les plans de la SEC ?

Il y a quelques semaines, la police du Monténégro a réussi à arrêter Do Kwon, qui était en fuite depuis plusieurs mois. Aujourd’hui, une importante bataille juridique est en cours. Les avocats de l’entrepreneur tentent déjà de lancer leur première stratégie juridique risquée.

Les avocats tentent d’invalider la procédure judiciaire

Une nouvelle information est apparue dans l’affaire Do Kwon. Les avocats de Do Kwon cherchent à le défendre alors qu’il est accusé d’avoir falsifié des documents lors de son séjour au Monténégro. Cependant, il est difficile de savoir si leur défense sera couronnée de succès. En effet, ils ont mis en place une stratégie visant à faire rejeter la plainte de la SEC. Toutefois, cette stratégie n’est pas garantie.

Avant même son arrestation, la SEC, l’autorité américaine de régulation des marchés financiers, avait dénoncé les agissements de M. Kwon. Elle l’a notamment accusé d’avoir trompé des investisseurs américains en leur proposant des titres non enregistrés. Cela aurait conduit à la faillite de Terraform Labs et à la perte d’environ 40 millions de dollars.

Les arguments de Do Kwon contre les demandes d’extradition

Les avocats de l’homme d’affaires rejettent les accusations portées contre leur client, affirmant qu’elles sont sans fondement et ne reposent sur aucune base juridique. Ils estiment que pour être valables, les accusations doivent être prouvées, ce que la SEC n’a pas encore fait. En outre, ils ajoutent que le droit américain ne permet pas à l’autorité de régulation d’utiliser la législation fédérale sur les valeurs mobilières pour affirmer sa compétence à l’égard des actifs numériques dans cette affaire.

Les avocats de Do Kwon ont pris l’initiative d’intenter une action en justice pour que la plainte de la SEC soit rejetée. Ainsi, les poursuites engagées aux États-Unis contre Do Kwon seraient abandonnées. Toutefois, cette stratégie peut sembler une dérobade, car Do Kwon fait l’objet de plusieurs demandes d’extradition de la part de Séoul et de New York.

De son côté, Shin Hyun-Seong, cofondateur de Terraform Labs, est libre de ses mouvements. En effet, un tribunal sud-coréen a récemment refusé de délivrer un mandat d’arrêt à son encontre. Les charges retenues contre lui étant peu probables, le tribunal a décidé de ne pas l’extrader. Néanmoins, plusieurs cadres de l’entreprise sont impliqués dans le détournement d’actifs d’une valeur de 160 millions de dollars.

Le minage de Bitcoin freiné au Venezuela

Le Venezuela est confronté à une crise politique et économique dont les répercussions n’épargnent pas la cryptosphère. En effet, les mineurs de Bitcoin ont été obligés de stopper toute activité en raison d’une sanction contre la corruption au Venezuela. Cette répression a eu lieu dans le cadre de la disparition de plusieurs milliards de dollars de la Petróleos de Venezuela SA.

Qu’en est-il de cette affaire ?

En 2018, le gouvernement vénézuélien a créé le Petro, la première cryptomonnaie nationale, pour pallier l’inflation au Venezuela. Cette dernière est d’ailleurs soutenue par le pétrole vénézuélien et d’autres matières premières semblables. 

Le gouvernement vénézuélien a donc mis en place la Superintendencia Nacional de Criptoactivos (SUNACRIP) afin de bien suivre cette initiative. Cependant, pour le président du Venezuela, Nicolas Maduro, les responsables de cet organisme seraient devenus des malhonnêtes. En effet, un décalage a été noté entre les ventes de pétrole vénézuélien et les gains que l’État aurait dû encaisser. Une somme de 3 à 20 milliards de dollars aurait disparu.

En 2019, une enquête nommée « complot PDVSA-crypto » a alors été ouverte pour combattre la corruption et le détournement. Celle-ci a déjà conduit à l’arrestation du président de SUNACRIP, Joselit Ramírez et du responsable des Opérations de Minage Numérique, Rajiv Mosqueda. Tous deux sont suspectés d’appartenir à un clan mafieux.

Quel est donc le rapport avec les mineurs de Bitcoin ?

Face aux enquêtes menées par le gouvernement Maduro contre la corruption, les mineurs de Bitcoins ont dû cesser leurs activités. Le but de ces investigations est de déceler les relations existant entre PDVSA, les entreprises cryptos et les anciens régulateurs. La plupart des cadres accusés de corruption ont eu à donner des autorisations, licences et autres accords aux sociétés de minage de bitcoins.

Toutes les plateformes de paiement et sociétés cryptos ayant obtenu des autorisations sous l’administration de SUNACRIP ont aussi arrêté de fonctionner. La police vérifie également si la documentation du gouvernement est complète et à jour. Malgré la cessation des activités cryptos au Venezuela, les mineurs de BTC locaux évoquent des contrôles inhabituels.

Binance US ne pourra pas faire l’acquisition de Voyager Digital

L’effondrement du fond Three Arrows Capital a eu de sérieuses répercussions sur ses partenaires. Cette situation a entraîné la chute du stablecoin de Terra et, par ricochet, l’écroulement de Voyager Digital. Cette dernière a dû se placer en faillite en juillet 2022. Comme si cela ne suffisait pas, Voyager Digital se voit maintenant filé entre les doigts ses potentiels sauveurs. D’abord FTX et Sam Bankman-Fried et à présent Binance US.

Binance forcé à abandonner son projet de rachat face à l’oppression règlementaire

Binance avait déjà fait part de son intention de racheter Voyager Digital juste après l’effondrement de FTX en novembre 2022. Cependant, la plateforme se voit freiner dans cette perspective par les régulateurs dès janvier 2023. 

La société de Changpeng Zhao a mené des tentatives de dialogues sur plusieurs mois qui se sont finalement révélées infructueuses. Elle a donc annoncé ce 25 avril 2023, l’échec de son projet de rachat de Voyager Digital par sa filiale américaine. L’exchange a évoqué l’acharnement des régulateurs américains comme étant la raison principale de l’abandon de ce rachat.

Voyager Digital devra désormais s’atteler à rembourser ses clients

Bien évidemment, loin de ravir les cœurs du côté de Voyager Digital, cette nouvelle n’a fait que décevoir la crypto-société. C’est alors avec une grande amertume qu’elle accueille le retrait de Binance US.

Par ailleurs, face à cette situation, les repreneurs de Voyager Digital, désignés par la loi, procéderont à sa liquidation. Ils pourront ainsi essayer d’indemniser les clients lésés dans la mesure du possible. 

Il faut dire que certaines sociétés n’ont pas été à l’abri du désastre ayant touché le projet Terra (Luna) et son stablecoin UST. Cette situation a, non seulement violemment impacté Voyager Digital, mais aussi ses clients. 

D’ailleurs, ces derniers devraient être en mesure de connaître le pourcentage de leurs cryptos qu’ils pourront recouvrer. Toutefois, ce pourcentage sera inévitablement inférieur à ce qu’ils pourront obtenir si le rachat de Binance avait abouti.

DeFi : Hundred Finance perd 7 millions de $ suite à son piratage sur Optimism

Une nouvelle affaire de piratage refait encore surface au sein de la DeFi. Hundred Finance a en effet subi un hacking sur le réseau de seconde couche d’Ethereum, Optimism. La plateforme de prêt a perdu 7 millions de dollars suite à ce piratage. 

7 millions de dollars envolés à cause de la défaillance du protocole Hundred Finance

Ayant déjà subi un premier piratage (perte d’11 millions de dollars), Hundred Finance est de nouveau confrontée à la même situation.  Déployée sur Optimism, la plateforme de lending a été victime, pour une seconde fois, d’un hack. Cette attaque a entraîné une perte de 7 millions de dollars.

La plateforme de DeFi et ses équipes sont présentement à l’œuvre pour dénicher la source du piratage. Pour Certik, une société d’analyse, le hacker a exploité une faille dans le protocole.

Ce dernier se serait servi du rapport de change entre les tokens ERC-20 et les htokens. Ces derniers sont normalement distribués par Hundred Finance lui-même. L’attaquant a pu ainsi retirer un nombre de tokens supérieur à ce qu’il avait déposé au départ. 

La DeFi pas encore invulnérable face aux actions de piraterie

Les caisses des protocoles sont hautement exposées face à ce type d’attaque, surtout si elles ne sont pas rapidement bloquées. En effet, cette attaque (flash loan) permet au hacker de percevoir une valeur de fonds supérieure à celle qu’il a déposée. Les caisses pourraient être ainsi vidées.

Par ailleurs, le pirate aurait exploité les fonds volés pour manipuler le prix d’un actif dans la DeFi. Il s’agit du prix de Cash qui est le montant de Wbtc disponible dans le contrat intelligent Hbtc. L’attaquant a donc fourni une grande quantité de Wbtc à Hbtc pour faire augmenter le taux de change. D’où il a pu retirer plus de fonds qu’il n’en a déposé.

Etant un environnement innovant, la DeFi, est toujours en pleine construction. C’est d’ailleurs ce facteur qui fait d’elle un terrain de jeu favorable aux hackers. Cependant, il faut dire que ces épreuves pourront permettre d’avoir, à l’avenir, une finance robuste.

La BNB Chain met en garde contre des projets frauduleux

La blockchain BNB Chain fait souvent parler d’elle, en raison des nombreux projets frauduleux qui s’y lancent. Celle-ci a donc instauré une solution pour pallier ce problème et surtout aider les utilisateurs à distinguer les bons projets des mauvais. Il s’agit de la mise en place d’une liste rouge des projets dangereux.

Des projets frauduleux s’ajoutent à la liste d’alerte rouge de la BNB Chain  

En juillet 2022, les arnaques battaient leur plein sur la BNB Chain. Les développeurs de DappBay ont alors publié une liste de projets qualifiés de frauduleux dénommée « Red Alarm ». Dès lors, cette dernière est fréquemment remaniée pour l’ajout de nouveaux projets malveillants.

Il faut souligner que ces projets dangereux sont repérés sur la base des contrats intelligents déployés par les développeurs. Ces derniers sont analysés afin de déceler tout code pouvant causer de dommage aux utilisateurs.

La semaine dernière, 191 nouveaux projets ont été repérés sur la blockchain puis ajoutés à la liste d’alerte. Après une analyse intégrale, les contrats sont présentés avec un degré de risque et une explication laconique du risque sous-jacent.

Un outil de détection conçu pour les utilisateurs 

Il n’est pas évident que les équipes de la BNB Chain puissent surveiller et analyser tous les projets. De ce fait, en dehors de la « Red Alarm » la plateforme propose un outil de détection nommé Risck Scanner. Ce dernier permet aux utilisateurs de vérifier le degré de risque d’un contrat intelligent sur la blockchain. Cette vérification se fait sur la base de plusieurs critères que sont :

  • Les données accessibles via des outils d’analyse automatique,
  • Les modèles d’alghorithme,
  • Le degré de transparence et d’exactitude du contrat.

Tous ces outils peuvent aider les utilisateurs à orienter judicieusement leurs décisions. Toutefois, les développeurs mettent l’accent sur le fait que les informations proposées par la blockchain n’équivalent pas à des conseils d’investissements.Par ailleurs, la première plateforme d’échange décentralisée de la BNB Chain a connu une mise à jour au début du mois. Il s’agit du PanckeSwap qui a révélé sa v3 provenant d’Uniswap v3.

Bitcoin : un actif incontesté à Hong Kong

L’orientation crypto-friendly de Hong Kong impacte positivement les banques d’État chinoises. En effet, celles-ci succombent au charme des entreprises cryptos. Récemment, le statut de Bitcoin et des cryptomonnaies a été renforcé grâce à une décision de justice. En effet, ces dernières sont désormais considérées comme propriétés numériques à Hong Kong. Ceci s’accompagne de tous les droits qui vont avec ce titre.

Hong Kong reconnaît Bitcoin et les cryptos comme étant une propriété

Un rapport du cabinet d’avocat nommé « Hogan Lovells » a révélé la décision de la juge Linda Chan sur le statut des cryptomonnaies. Ainsi, pour cette dernière, les cryptomonnaies sont désignées comme étant un bien ou une propriété

Il faut souligner que cette décision sera historique quant à la reconnaissance des crypto-actifs à Hong Kong. En réalité, ce jugement a vu le jour, suite à la fermeture judiciaire de Gatecoin, une crypto-bourse.

La fermeture de Gatecoin fait suite à la détermination du statut des cryptomonnaies à Hong Kong

Comme annoncé, les cryptomonnaies ont acquis le titre de « propriété », après que Gatecoin a fermé ses portes sur décision de justice. En effet, en 2019, un conflit judiciaire avait opposé la crypto-bourse, Gatecoin et ses clients lésés. Au cours de ce conflit, le statut juridique du Bitcoin et de ses semblables ont fait objet de polémique. 

Les liquidateurs de Gatecoin ont posé deux préoccupations. Ils ont voulu savoir, d’une part, si les cryptomonnaies détenues par Gatecoin devraient être vues comme étant détenues en fiducie pour les clients. Et d’autre part, si elles pouvaient servir à rembourser les créanciers. Il s’est avéré que rien ne révélait que les cryptos étaient détenus en fiducie. Toutefois, cette procédure judiciaire a permis d’avoir une idée claire sur la qualification des crypto-actifs à Hong Kong.  Dans la même foulée, les NFT sont reconnus par la Haute Cour de Justice de Londres comme étant une propriété privée.

NFT gratuits : Binance s’allie à la Fédération Brésilienne de Football

En plus d’être utilisés dans l’art numérique, les tokens non fongibles (NFT) sont également prisés en tant que cartes à collectionner numérisées. C’est d’ailleurs pour cette raison que les fanatiques du sport en raffolent. En effet, Binance s’est associé à la Fédération Brésilienne de Football afin d’émettre de nouveaux NFT pour les supporters.

Binance et la Fédération du football du Brésil créent un nouveau NFT

La plateforme de cryptomonnaies a annoncé, ce 16 avril 2023, sa collaboration avec la Fédération de football du Brésil. Le but de ce partenariat est d’émettre un token non fongible qui portera sur le thème de la Brasileirão Assí

Il faut dire que ce partenariat sera prospère puisque les NFT et les grands sports sont souvent compatibles. À titre illustratif, on peut citer Sorare pour le football, et Oval3 pour le rugby en France. Chacun de ces tokens rendus uniques à travers la constance des blockchains se vendent très facilement aux supporters.

Ce nouveau token est assorti d’avantages exclusifs pour les supporters brésiliens

D’après le joint communiqué de la CBF et de Binance, les supporters peuvent obtenir gratuitement le NFT Season Pass sur Binance. De ce fait, ils devront :

  • d’abord, faire une inscription sur le site du championnat Brasileirão Assí afin d’avoir un code,
  • ensuite, se rendre sur la page d’accueil dudit token, sur la plateforme Binance. Il faudra utiliser le code obtenu pour s’inscrire. Par ailleurs, les utilisateurs s’étant déjà inscrits sur Binance et pouvant avoir leur NFT peuvent parrainer leurs amis. Ces derniers pourront ainsi créer un compte sur la plateforme d’exchange,
  • et enfin, achever le processus de vérification d’identification pour le déblocage du NFT.

Malgré l’hiver crypto de 2022, le marché des tokens non fongibles parvient plus ou moins à tirer son épingle du jeu. De plus, ceux-ci peuvent, en dehors du monde sportif, compter sur d’autres partenaires pour faire leur promotion. C’est le cas, par exemple, de la Pokémon Company ayant lancé un recrutement dans la quête d’un cadre maîtrisant le Web3 et les NFT.