CoinCafe condamné à verser 4,3 millions de $ à clients

La plateforme CoinCafe aurait soumis ses clients à des paiements excessifs et non déclarés pour le stockage de leurs bitcoins. Ces frais exorbitants ont littéralement dépouillé les comptes des investisseurs de leurs fonds. Face à cette situation, CoinCafe a été condamné à rembourser une somme de 4,3 millions de dollars à ses utilisateurs. 

CoinCafe condamné pour avoir fait payer des frais non divulgués et exagérés à ses utilisateurs 

Le procureur général de New York a indiqué que CoinCafe facturait des frais exorbitants aux investisseurs pour stocker leurs bitcoins. Pire, la plateforme crypto ne prenait pas la peine de le notifier à ses utilisateurs. En effet, un communiqué de presse a dévoilé qu’un investisseur a été facturé à 51 000 dollars sur 13 mois. Un autre utilisateur a été soumis, en un mois, à des frais supérieurs à 10 000 dollars. 

Par ailleurs, la plateforme de trading crypto augmentait fréquemment les frais sans avertir ses clients. Des investigations ont révélé que depuis septembre 2020, CoinCafe avait considérablement augmenté ses frais, 04 fois à l’insu des investisseurs. 

Aux yeux du procureur général de New York, une telle pratique ne peut être que frauduleuse. C’est ainsi que la plateforme fut condamnée à verser 4,3 millions de dollars en guise de remboursement. 

La plateforme crypto a obtenu son BitLicense

Depuis son implantation à Brooklyn, CoinCafe n’a pas pu s’inscrire auprès de l’OAG comme courtier en matières premières. Ainsi, il entreprit, en 2015, de faire une demande de BitLicense auprès du DFS (Département des Services Financiers de New York). Cette demande a été approuvée plus tard en janvier 2023.

Pendant tout ce temps, la plateforme a été quand même autorisée à fonctionner bien qu’elle ne soit pas enregistrée à l’OAG. Néanmoins, elle est vue comme un danger pour les investisseurs.

En somme, il faut dire que l’affaire CoinCafe montre qu’il importe que la cryptosphère soit mieux réglementée, notamment aux USA.

Abou Dabi va voir arriver le mining de Bitcoin par immersion

Le mining est vu d’un mauvais œil par ses détracteurs. Pour eux, la consommation d’énergie pour sa sécurisation impacte négativement l’environnement. Greenpeace a même lancé, en ce sens, une campagne anti-bitcoin. Il est en effet impératif pour les mineurs de bitcoins de trouver des sources d’électricités abordables pour se stabiliser. Ainsi, un nouveau projet d’extraction de bitcoins a vu le jour à Abou Dabi.

Une collaboration entre Marathon Digital Holdings et Zero Two

 Zero Two est une société de développement d’infrastructures blockchain siégeant à Abou Dabi aux Émirats Arabes Unis. Quant à Marathon Digital Holdings, c’est un géant américain du secteur du minage. En effet, ces deux entreprises se sont alliées pour créer une entité nommée « Abu Dhabi Global Markets JV ». 

Cette dernière sera chargée de gérer deux unités d’extraction qui déploieront 250 mégawatts pour un taux de hachage de 7 EH/s. Ces unités d’extractions seront mises en service dès la fin de l’année. La première unité sera installée à Masdar City et exploitera 200 MW et la seconde à Mina Zayed avec 50 MW.

Le refroidissement des plateformes de mining produisant les bitcoins

Pour faire face au climat désertique d’Abou Dhabi où la température est presque 30°C, les partenaires ont décelé un nouveau système. Il s’agit d’un système d’immersion pour refroidir les plateformes minières.

Il faut souligner que c’est une technique très prometteuse qui avait été déjà utilisée par d’autres professionnels. Grâce à celle-ci, les sites pourraient être mondialement les plus avancés technologiquement parlant et les plus économes sur le plan énergétique.

Zero Two entend développer le secteur crypto et blockchain du pays et apporter son soutien au réseau électrique national. La société vise également à devenir les pionniers d’Abou Dhabi.

La firme Marathon, quant à elle, est ravie de la performance de la technologie d’une part. Et d’autre part, d’avoir pu faire voyager son expertise dans un pays pouvant être favorable au minage à l’avenir.D’ailleurs, selon Coinbase, les Émirats arabes unis sont sur le point de devenir un pilier régional pour la cryptomonnaie. L’exchange envisage même d’y installer une nouvelle structure pour le marché international.

Les victimes de la faillite de QuadrigaCX pourront être partiellement remboursées

Plusieurs années après l’effondrement de l’exchange QuadrigaCX, une bonne nouvelle tombe pour ses victimes. Ces dernières pourront obtenir un remboursement partiel, soit 13% de leurs fonds perdus. Par ailleurs, seuls les créanciers détenant une réclamation prouvée, auront la possibilité de recevoir le paiement.

Un dividende intérimaire sera versé aux victimes de QuadrigaCX

Les victimes de la faillite de l’exchange QuadrigaCX auront enfin la possibilité de recevoir une partie de leurs fonds perdus. En effet, cinq ans en arrière, Gérard William, le CEO de la société QuadrigaCX a été déclaré mort. Depuis son départ inopiné, 190 millions de dollars d’actifs sont restés inaccessibles ou même non comptabilisés. Il faut souligner que QuadrigaCX a été la plus grande crypto-bourse au Canada.

Young, le syndic de faillite de la société, a affirmé que certains demandeurs sont sur le point de percevoir une partie de leurs fonds bloqués. Plus précisément, un dividende intérimaire sera versé aux victimes. Chacun des créanciers percevra 13,094156%, à condition de prouver sa créance.

Cependant, le montant du prélèvement payable au Bureau du surintendant des faillites sera déduit de la créance. Ainsi, environ 87,0% des fonds que détient présentement le syndic seront distribués.

Uniquement les créanciers prouvés pourront être remboursés

Selon l’avis du 12 mai, pourra recevoir un remboursement, uniquement le créancier ayant une créance prouvée. De ce fait, le créancier prouvé recevra un paiement par chèque postal ou par d’autres moyens déterminés par le syndic.

Par ailleurs, il peut arriver que la créance soit qualifiée de « contestée » sur la feuille de dividendes. Dans ce cas, le créancier devra suivre les indications du syndic. D’abord, il lui faudra consulter l’avis de rejet ou de révision qui lui a été envoyé et il devra ensuite y répondre. Il a également la possibilité d’entrer en contact avec le syndic de faillite. De plus, le créancier ne recevra aucun versement au titre des réclamations contestées jusqu’à ce que le différend soit résolu. Encore, faut-il que cette réclamation soit acceptée.

En outre, le reste des fonds sert de réserve pour des dépenses futures ayant rapport avec la gestion de la faillite.

Gary Gensler et les Démocrates s’allient contre Bitcoin et ses pairs

Le cours du Bitcoin peine à bien aller et, avec la politique américaine, les choses semblent devenir complexes pour ce dernier. En effet, Eleanor Terrett, une journaliste de Fox Business a publié sur Twitter un mémo sanglant contre les cryptomonnaies. Les démocrates auraient eu vent de celui-ci juste avant une audition décisive sur la réglementation des cryptomonnaies.

Les Démocrates rejoignent Gary Gensler dans sa guerre anti-Bitcoin

Quelques années plus tôt, Gary Gensler, avait pu émettre des avis positifs concernant Bitcoin et ses paires. Cependant, il faut dire que ce dernier a fini par tourner sa veste en entraînant avec lui, les Démocrates. Ces derniers se seraient rangés dans le camp de l’actuel président de la SEC pour éviter un changement radical de la législation.

Selon le fameux mémo, presque toutes les cryptomonnaies doivent être considérées comme étant des valeurs immobilières. C’est d’ailleurs une décision que Gary Gensler soutient fermement. Les adversaires politiques des Démocrates sont, pour leur part, accusés de ne pas prendre la protection des investisseurs en considération. 

Ce document a été conclu sur la reconnaissance du travail de Gary Gensler pour la poursuite des criminels crypto d’une part. Et d’une autre, pour la protection des investisseurs et consommateurs. 

En conclusion, les démocrates se mobilisent pour soutenir la SEC. Par contre, les républicains entendent restreindre les pouvoirs du gendarme financier US, grâce à une nouvelle réglementation.

Le futur des cryptomonnaies aux USA

On ne saurait prédire l’avenir des cryptomonnaies aux États-Unis. Néanmoins, en cas de victoire des démocrates, les perspectives des crypto-actifs s’assombriront encore plus, notamment aux USA. 

Bien que les cryptos soient méprisées à l’échelle fédérale, certains États leur proposent tout de même une réglementation avenante. C’est le cas dans l’Etat du Montana. Les investisseurs et les consommateurs devront alors affronter de majeurs changements et s’acclimater à un environnement réglementaire plus contraignant. L’industrie des cryptomonnaies devra, à son niveau, s’adapter à un milieu en constant mouvement et relever de nouveaux défis. Ce sont d’ailleurs ces conséquences qui ont poussé Coinbase à délocaliser certains de ses bureaux aux Bermudes pour une réglementation plus indulgente.

Lancement de la plateforme « Capital Connect » par Binance

Binance est la plus grande plateforme d’échange de cryptomonnaies du haut de ses 4,8 milliards de dollars de volume journalier. Cette dernière ne cesse d’innover en matière de services proposés afin de pouvoir élargir son offre. Ainsi, elle vient de lancer une nouvelle plateforme pour relier ses utilisateurs VIP aux fonds d’investissements. Il s’agit de Capital Connect.

La nouvelle plateforme de Binance, Capital Connect

À travers une publication, Binance a annoncé le 10 mai le lancement de Capital Connect. En effet, cette plateforme a pour but de mettre en relation les utilisateurs VIP de Binance et les gestionnaires de fonds d’investissement.

L’exchange dispose de neuf niveaux d’utilisateurs VIP. Alors, tous ces clients privilégiés sont éligibles pour accéder à Capital Connect.

L’utilisation de ce nouveau service de Binance n’est assortie d’aucun frais

Les bénéficiaires de la plateforme Capital Connect ne seront soumis, ni à des frais, ni à des commissions pour son utilisation. Cependant, Binance peut indirectement tirer profit de ce service en dépit de cette gratuité. 

En effet, les gestionnaires d’investissement échangent sur la plateforme et cette dernière offre une grande liquidité. De ce fait, Binance aura des gains sur les frais de trading imposés aux fonds d’investissements.  Il faut souligner que ces derniers échangent habituellement de gros volumes. 

Par ailleurs, les utilisateurs VIP ne représentent qu’un très petit pourcentage sur 128 millions d’utilisateurs de Binance. Toutefois, ceux-ci contribuent à une activité très significative sur les divers produits de l’exchange. Cela a été affirmé par Catherine Chen, la responsable de Binance VIP.

En outre, Binance a indiqué que seuls les gestionnaires de fonds de qualité supérieure seront utilisés. Elle ne fera donc pas de due diligence sur ceux-ci. Ils n’auront alors qu’à compléter les vérifications ordinaires de l’exchange comme tout autre utilisateur.Néanmoins, il se pose la question de savoir comment Binance pourrait avoir la certitude d’avoir sélectionné un fonds de haute qualité. Pour rappel, Three Arrow Capital était considéré comme un acteur de taille jusqu’à ce qu’il s’effondre en raison de ses malversations. De fait, à défaut de due diligence, un fonds peut paraître fiable jusqu’au moment où ses faiblesses soient révélées.

Minage de Bitcoin : Marathon Digital attaqué par la SEC

Le dernier rapport comptable trimestriel de Marathon Digital a révélé que sa production de BTC a connu une hausse spectaculaire. Ce record de production du BTC a, sans doute, réjouit ladite entreprise. Cependant, il se trouve qu’elle s’est retrouvée sous le coup d’une enquête de la part de la SEC.

Le géant du mining de BTC fonctionnerait mieux sans les investigations de la SEC

Depuis quelques mois, la Securities and Exchange Commission (SEC) mène une guerre anti-crypto contre Bitcoin et ses paires. Marathon Digital fait partie des sociétés cryptos poursuivies par ce régulateur américain. 

Par ailleurs, selon son dernier rapport trimestriel déposé auprès de la SEC, Marathon connaît de beaux jours. Au cours du premier trimestre de cette année, la société a battu un record spectaculaire de production de BTC.

En effet, ces trois derniers mois, la compagnie a miné 2.195 bitcoins, soit plus de 60 millions de dollars. Par rapport à l’année écoulée, Marathon Digital a donc cumulé une hausse de 74% de sa production trimestrielle. Il faut souligner que l’entreprise avait produit, au premier trimestre de l’année 2022, 1.259 BTC.

La SEC cherche des poux pour attaquer Marathon Digital

Dans le but de chercher la petite bête pour poursuivre Marathon, la SEC a réveillé une vieille histoire datant de 2020. Il est question de l’installation crypto-minière de 100 MW à Hardin au Montana. L’enquête porte essentiellement sur l’émission de six millions d’actions ordinaires limitées, ayant rapport avec cette installation.

Ces transactions devraient être exonérées d’enregistrement auprès de la SEC, bien qu’elle ait reçu un formulaire d’informations à ce propos. Marathon Digital affirme que cette exemption est applicable en vertu de la section 4a2 de la loi sur les valeurs immobilières de 1933. Cependant, le gendarme financier US s’y oppose.

Soulignons qu’en septembre 2021, la SEC avait déjà demandé des informations complémentaires concernant ce dossier. On se demande bien la raison pour laquelle elle a déterré cette vieille histoire.

Ripple débourse 200 millions de dollars dans le cadre du procès l’opposant à la SEC

Le procès de la Securities and Exchange Commission (SEC) contre la société crypto Ripple dure maintenant depuis deux ans. Ce procès a, non seulement, éloigné Ripple du marché crypto, mais lui a également fait dépenser une somme ahurissante. En effet, la firme crypto a dû débourser une somme de 200 millions de dollars pour assurer sa défense lors de ce procès.

Un procès ayant valu 200 millions de dollars à Ripple

Malgré le procès contre la SEC qui dure depuis deux ans, la situation financière de Ripple est restée très solide. La preuve est que sa capitalisation boursière a récemment dépassé les 20 milliards de dollars

Néanmoins, il faut admettre que cette bataille judiciaire lui a coûté une fortune, soit 200 millions de dollars. Ce montant a servi à régler tous les frais de justice ayant intervenu dans cette affaire. Il faut préciser que ces chiffres ont été dévoilés par le CEO de Ripple, Brad Garlinghouse, lors du Dubai Fintech Summit. Toutefois, ce dernier ne s’est pas arrêté à ce point au cours de sa déclaration.

Brad Garlinghouse dissuade les sociétés de s’implanter aux USA face aux défis règlementaires 

Après avoir annoncé le coût des dépenses effectuées dans cette bataille judiciaire, le PDG de Ripple est allé un peu plus loin. Celui-ci a attiré l’attention des jeunes sociétés sur les enjeux réglementaires liés aux cryptomonnaies aux USA. Brad Garlinghouse a catégoriquement déconseillé aux entrepreneurs de s’installer aux États-Unis, car rien n’y garantit leur développement. 

Cet avis a été d’ailleurs soutenu par plusieurs entreprises cryptos subissant, présentement, les assauts des régulateurs. Selon le CEO de Ripple, les régulateurs n’assument presque pas leurs responsabilités régaliennes dans leur politique de réglementation. 

Ils préfèrent intenter des actions en justice infondées plutôt que de se servir de leurs privilèges pour établir une réglementation claire. Ce qui est certain, la cryptosphère compte sur la justice pour stopper cette lutte judiciaire entre la SEC et Ripple.

Coinbase va finalement rester aux USA en dépit des tensions avec la SEC

Le lundi 08 mai 2023, le CEO et cofondateur de l’exchange crypto Coinbase, Brian Armstrong, a été interviewé sur CNBC. Ce dernier s’est notamment prononcé sur la réglementation des cryptomonnaies et les organismes qui y travaillent. Il est également revenu sur l’intention de Coinbase de déménager des USA.

L’incertitude réglementaire aux USA repousse les entreprises cryptos

Après l’effondrement de FTX, le besoin de réglementation des cryptomonnaies s’est tout de suite fait ressentir. Cependant, les autorités américaines (sénateurs, gouverneurs, experts en finance, etc) n’arrivent pas à s’accorder. 

Cette situation a créé un flou réglementaire qui a poussé certaines sociétés à vouloir migrer hors du pays. Coinbase avait annoncé, il y a peu de temps, son intention de se délocaliser des États-Unis. L’exchange semble toutefois revenir sur sa décision.

Coinbase compte finalement rester aux États-Unis 

Selon Brian Armstrong, la SEC adopte une position anti-crypto contraire à celle du Congrès et des autres régulateurs. Le président de cet organisme tente de réguler les cryptoactifs d’une manière particulière à lui. Pour Armstrong, la SEC agit de façon solitaire dans le cadre de la régulation des cryptomonnaies pour une raison qui reste inconnue. 

Il pense également que la SEC pourrait ne pas être en train d’œuvrer réellement pour la réglementation de l’industrie crypto. En effet, le nombre de procès intenté par la SEC contre les sociétés cryptos, porte à croire qu’elle veut plutôt restreindre l’industrie. Pour sa part, le CEO de Coinbase pense que toutes ces luttes judiciaires ne servent pas à la cryptosphère.

Par ailleurs, au cours de son interview, Brian Armstrong a apporté du nouveau par rapport à la décision de déménagement de son entreprise. Celui-ci a affirmé que Coinbase n’envisageait pas de délocaliser ses opérations vers d’autres pays. L’entreprise sera toujours présente aux États-Unis.  Toutefois, l’exchange prévoit de s’établir au Royaume-Uni et dans l’Union européenne. En effet, ces régions pourraient être plus favorables en matière de réglementation des cryptomonnaies.

Blur présente Blend, un nouveau protocole de prêt perpétuel

Le marché des NFT a repris son extension, après l’immobilité observée au cours de l’année écoulée. Nombreux sont les protocoles qui proposent dorénavant des manières innovantes d’utiliser les tokens non fongibles. En effet, la plateforme de NFT, Blur, a récemment dévoilé un protocole de prêt perpétuel dénommé Blend. 

Que savoir à propos de Blend ?

La plateforme de NFT Blur a annoncé, le 1er mai 2023, le lancement d’un protocole de prêt nommé Blend qui utilise les NFTs comme garantie. En effet, les utilisateurs peuvent mettre des NFT en garantie afin de débloquer des prêts. C’est une opération qui s’effectue en pair-à-pair tout en mettant en relation l’emprunteur et le prêteur.

Par ailleurs, la plateforme ne collectera aucun frais, tant au niveau de l’emprunteur que du prêteur durant les 180 premiers jours. Précisons que la DAO de Blur votera la mise en place de frais après ces 180 jours.

De plus, les emprunts peuvent indéfiniment durer jusqu’à ce qu’ils soient remboursés. En effet, le protocole ne dépend d’aucun oracle d’une part. Aussi, il ne présente pas de date d’expiration. 

Lorsque le prêteur voudrait arrêter le prêt sans l’accord de l’emprunteur, un système d’enchère avec un taux évolutif sera organisé pour refinancer le prêt. Cependant, le protocole procédera à la liquidation du NFT si l’enchère ne trouve pas de preneur.

Comment contracter un prêt ?

Pour contracter un prêt, le prêteur signera non seulement une transaction pour proposer le montant d’ETH à prêter. Mais aussi, il sélectionnera l’offre compatible avec son prêt. Il choisira également le taux d’intérêt et la date d’expiration. Son offre est alors publiée sur la plateforme. Quant à l’emprunteur, il aura à étudier les diverses offres de prêts publiées et sélectionner celle compatible avec son prêt. Ensuite, il procédera à la création d’une transaction acceptant l’offre de prêt et il déposera son NFT dans un coffre-fort comme garantie.

Les paiements en cryptomonnaies prohibés en Argentine

Face à l’accroissement de l’inflation en Argentine, plusieurs sont les citoyens qui accourent vers les cryptomonnaies. D’ailleurs, le mois passé, le coût du Bitcoin a littéralement explosé en pesos argentins. Cependant, les autorités argentines restent méfiantes vis-à-vis des cryptomonnaies malgré l’enthousiasme de la population.

Plus de paiements crypto en Argentine

La Banque Centrale d’Argentine a interdit aux prestataires de services paiement en ligne de proposer les cryptos aux clients comme moyen d’échange. Par conséquent, plus d’option « payer en Bitcoin » sur Mercado Libre. De plus, les plateformes commerciales ne pourront plus trader des crypto-actifs. 

Cette mesure a été prise pour réduire les risques encourus par les utilisateurs dans le cadre des transactions avec ces actifs. Néanmoins, on ne saurait dire si le peso argentin, dont la valeur régresse inéluctablement, pourrait garantir une sécurité économique.

En outre, en prenant cette décision, l’institution vise à mettre les prestataires de services et les établissements financiers sur le même rang. À titre de rappel, la BCRA avait bloqué les offres de la Banco Galicia et Brubank en mai 2022. En effet, ces banques s’étaient ouvertes au trading de cryptomonnaies, mais ces dernières ont été jugées non seulement trop volatiles. Mais également, périlleuses pour le système financier de l’Argentine. 

Les cryptomonnaies évoluent malgré tout

Tout comme aux USA, des contradictions sont notées entre le pouvoir central, limitatif et les mesures locales enclines à l’adoption des cryptos. Par exemple, la province de Mendoza, située à l’ouest de l’Argentine, a permis, en 2022, le paiement des impôts en stablecoins. On pourrait donc en déduire que certains régulateurs argentins portent de l’attention aux cryptomonnaies. 

Néanmoins, les citoyens adoptent de plus en plus les cryptomonnaies. L’année dernière, Chainalysis a rapporté à cet effet que l’Argentine occupe mondialement la 13ème place en termes d’adoption.La réglementation de la cryptosphère est un facteur indispensable pour le développement des entreprises et la sécurité du public. L’Etat du Montana a récemment, en ce sens, promulgué une loi pour la protection des mineurs de cryptos.