Paradigm prêt à investir dans l’IA

L’Intelligence Artificielle (IA) s’est retrouvée sous les projecteurs depuis le début de l’année. Et il faut dire que cela n’a pas laissé l’industrie des cryptomonnaies indifférente. On note, à cet effet, la mise en place de plusieurs projets impliquant simultanément cryptomonnaies et IA. C’est d’ailleurs dans cette même optique que s’est inscrite l’entreprise Paradigm.

Paradigm se lance dans l’Intelligence Artificielle

Étant une grande société de capital-risque de l’industrie crypto, Paradigm a beaucoup investi dans ladite industrie. Cependant, cette dernière semble changer de stratégie depuis le début du mois d’avril. 

En effet, Paradigm se présentait autrefois comme étant un investisseur dans les sociétés et protocoles crypto et Web3 disruptifs. Mais, depuis le 3 mai, celle-ci se définit en tant qu’une entreprise d’investissement technologique centrée sur la recherche. Toutefois, cette mutation ne veut pas dire que la firme se détourne des cryptos, bien au contraire. 

Par ailleurs, le site web de Paradigm a été mis à jour pour la proposition d’amples domaines d’activités. Une personne proche de l’affaire a déclaré à cet effet que la société voudrait étendre son champ d’action. Celle-ci a également révélé que Paradigm avait eu à investir dans d’autres types de technologies comme l’IA.

La crypto et l’IA pourraient être compatibles

Ces dernières évolutions cadrent avec l’accroissement de l’attention portée à l’intelligence artificielle, surtout avec l’adoption de ChatGPT d’OpenAI. Dans le même temps, beaucoup de polémiques naissent dans la cryptosphère sur comment intégrer la technologie et l’IA. Malheureusement, les avis ne sont pas unanimes à ce sujet.

Pour les observateurs, l’IA et la crypto peuvent parfaitement s’accorder. Parmi les défendeurs de cette idéologie se trouve, Jeremy Allaire, le PDG de Circle. Selon ce dernier, l’IA et les cryptos sont faites l’une pour l’autre. Par contre, Andre Cronje, le promoteur de Yearn n’est pas du même avis. Il avait affirmé en février passé que les deux technologies ne sont pas complémentaires.Ce qui est certain, il est indéniable que les projets unissant la crypto et l’IA deviennent de plus en plus nombreux. Par exemple, Solana a récemment annoncé le lancement d’un plug-in ChatGPT pour interagir directement avec la blockchain depuis le chatbot.

Binance au centre d’une nouvelle controverse dans le monde des cryptomonnaies

La société spécialisée dans les cryptomonnaies, Binance, est souvent associée à des controverses. Que ce soit pour des suspicions de fraude émanant des régulateurs ou des accusations médiatiques selon lesquelles elle aurait utilisé les fonds de ses utilisateurs, l’entreprise est régulièrement au cœur de débats houleux.

Violation présumée des normes comptables de gestion des actifs

Une fois de plus, l’exchange de cryptomonnaies se trouve impliqué dans une controverse financière liée à ses activités. Récemment, le magazine Forbes a révélé des allégations concernant les pratiques financières douteuses de Binance. À peine la société a-t-elle terminé de fournir des explications que de nouvelles polémiques ont émergé, cette fois-ci rapportées par Reuters.

Le mardi 23 mai, des informations ont fait surface, faisant état de possibles malversations financières commises par la société. Ces actes présumés auraient été commis au détriment des utilisateurs, Binance mélangeant apparemment ses propres fonds avec ceux de ses utilisateurs.

Cette pratique, si elle est avérée, va à l’encontre des règles financières et comptables américaines. En effet, il est exigé des entreprises de distinguer clairement leurs fonds propres de ceux de leurs clients. Ceci pour garantir la traçabilité et la protection de ces derniers en cas de problèmes.

Selon les sources, ces opérations douteuses auraient été régulièrement effectuées sur des comptes détenus auprès de la Silvergate Bank. Les montants en question n’ont pas été divulgués, mais ils se chiffreraient à plusieurs milliards de dollars.

La réponse de Binance face aux accusations

Binance a réagi rapidement aux accusations de malversation qui ont été formulées à son encontre. L’entreprise a catégoriquement nié ces allégations, tout en admettant les lacunes de ses processus financiers dans le passé.

Patrick Hillmann, directeur de la communication de Binance, a exprimé sur Twitter que la société avait clairement reconnu les problèmes réglementaires qu’elle avait rencontrés par le passé. Par ailleurs, il a critiqué Reuters, un média respecté, pour la fabrication d’informations infondées.

En outre, Binance a affirmé que les fonds détenus chez Silvergate ne provenaient pas des dépôts des clients. Ils ont été utilisés exclusivement pour l’acquisition de stablecoins BUSD, conformément aux informations fournies aux utilisateurs.

Cette affaire risque de nuire davantage à la réputation de Binance, qui semble de plus en plus fragilisée sur le marché américain des cryptomonnaies.

USA : le débat sur la réglementation des cryptos est lancé par Michael Saylor

Lors d’un événement organisé à Miami en 2023, Michael Saylor, président exécutif et cofondateur de Microstrategy, a présenté son point de vue sur les avantages du bitcoin. Dans le même temps, il a fait part de ses réflexions sur la situation réglementaire des crypto-monnaies aux États-Unis, soulevant la possibilité que le manque de clarté et d’orientation soit délibéré.

Pour Michael Saylor, les régulateurs américains se montrent réticents à l’égard des stablecoins  

Malgré de multiples discussions en cours, la réglementation concernant les crypto-monnaies aux États-Unis reste incertaine. Michael Saylor a souligné dans son discours que les régulateurs expriment leur opposition aux stablecoins. Selon lui, les stablecoins posent problème aux régulateurs en raison des milliards de dollars qui circulent dans des transactions opaques.

Selon M. Saylor, les régulateurs considèrent la plupart des crypto-actifs comme des titres non enregistrés. En effet, les émetteurs ne fournissent pas les informations nécessaires sur ces actifs. Ce point de vue s’aligne sur celui du président de la SEC, Gary Gensler, qui cherche à faire valoir que le bitcoin est une marchandise dans la réglementation des crypto-monnaies aux États-Unis.

Un autre facteur clé qui pousse les régulateurs à s’opposer aux crypto-monnaies est la chute de FTX, un événement qui a conduit à une intensification des attaques contre l’industrie des crypto-monnaies.

Quelles sont les raisons du retard dans l’adoption du bitcoin ?

Le bitcoin doit encore surmonter de nombreux obstacles avant d’être largement adopté par les institutions. D’un point de vue comptable, le bitcoin est sur le point de passer d’un statut comptable ambigu à un statut basé sur la juste valeur. Cette évolution permettrait aux entreprises qui détiennent des bitcoins d’inclure leurs gains d’investissement dans leurs rapports financiers.

Selon M. Saylor, un autre obstacle à l’adoption du bitcoin est la confusion qui règne autour des crypto-monnaies. Pour certains, le bitcoin, les jetons FTX, les jetons Terra et d’autres actifs semblent représenter la même chose.

M. Saylor se demande si le manque de clarté dans la réglementation des crypto-monnaies aux États-Unis n’est pas intentionnel. N’est-il pas temps de reconsidérer cette situation ?

La réaction du fondateur de Cardano face au débat naissant autour de Ledger Recover

La société crypto Ledger a récemment dévoilé un nouveau service qui fait déjà objet de polémique au sein de la cryptosphère. Il est question du Ledger Recover, un service de récupération de clés privées. Pour certains, cet outil permettrait au fournisseur d’avoir accès aux informations personnelles des utilisateurs. Face à ces débats houleux, Charles Hoskinson, le promoteur de Cardano s’est alors prononcé sur les caractéristiques que devraient avoir les wallets.

Le point de vue de Charles Hoskinson s’agissant des portefeuilles cryptos 

Le nouveau produit de Ledger a été mis en place pour fournir aux utilisateurs, une protection supplémentaire lorsqu’ils perdront leur accès. Ce service permet à ceux-ci de sauvegarder leurs clés privées auprès d’un hébergeur. Cependant, certains remettent en question la transparence de ce service. Pour eux, ce dernier pourrait permettre à Ledger d’avoir accès aux données des utilisateurs.

Face à ces doutes, Charles Hoskinson a commencé par mettre en exergue l’importance de la sécurité dans les wallets crypto. Pour lui, celle-ci se résume à « la simplicité ». Il recommande d’ailleurs l’utilisation de logiciels gratuits et régulièrement examinés par diverses sources. Il pense aussi qu’il est crucial pour les entreprises misant sur la sécurité d’avoir des microprogrammes non modifiables.

Néanmoins, d’après le créateur d’Input Output Global, il serait complexe de soumettre les cryptos à une telle approche. Hoskinson a donc proposé la décentralisation du processus de mise à niveau des wallets matériels pour l’amélioration de leur sécurité.

La sécurité l’emporte sur la commodité

Le créateur de Cardano a fait remarquer que les utilisateurs ne se focalisent pas tellement sur la commodité ou sur l’expérience utilisateur. Au contraire, ils ont à cœur la sécurité, raison pour laquelle ils portent leur choix sur Ledger. Charles Hoskinson affirme à cet effet que les informations de sécurité des portefeuilles matériels ne doivent être transmis qu’aux propriétaires.

Pour lui, grâce à l’utilisation des portefeuilles matériels, les clés privées restent au même emplacement sur un matériel difficilement falsifiable. Il faut préciser que c’est le motif ayant poussé les utilisateurs à préférer les portefeuilles matériels.

Vietnam : 2 individus emprisonnés à vie pour un vol de 1,5 million de $ de BTC au Vietnam 

Le vol est devenu monnaie courante dans la sphère du bitcoin ainsi que celle des altcoins. Il faut dire que majoritairement, ce méfait est souvent commis par les hackers. Cependant, le cas de vol dont s’agit ici présente une certaine singularité. En effet, il est question d’un vol avec atteinte à l’intégrité d’autrui.

Quelle est la véritable racine de cette affaire ?

Cette affaire tire sa source d’un conseil en investissement qui ne s’est pas passé comme prévu. Il y a de cela cinq ans, Ho Ndoc Tai a vendu 1 000 BTC, soit approximativement 4 millions de dollars à l’époque. 

Cette opération avait été effectuée sur les recommandations d’un conseiller en investissement crypto nommé Le Duc Nguyen. Ce dernier poursuivait en réalité un objectif, celui de réaliser un gain afin de s’acheter d’autres cryptomonnaies.

Malheureusement, le but n’a pas pu être atteint puisqu’il s’agissait d’une magouille. Face à cela, Ndoc Tai a alors entrepris de mettre la main sur Duc Nguyen en montant un gang. En effet, le conseiller en investissement a été enlevé et ensuite séquestré.

Emprisonnement à perpétuité pour vol aggravé

Le tribunal de Hô Chin Minh-Ville au Viêtnam a condamné à perpétuité Ho Ngoc Tai et Tran Ngoc Hoang. Ces derniers ont été soumis à une peine d’emprisonnement pour avoir été directement impliqué dans le vol d’environ 1,5 million de dollars de BTC.

Âgés respectivement de 34 et 40 ans, ces hommes ont été sanctionnés pour avoir été les investigateurs de cette infraction. Investigateurs, car, 14 autres personnes étaient également impliquées dont deux anciens officiers de police. 

Ces complices ont pour leur part écopé une peine d’emprisonnement de 9 à 19 ans. Il faut déjà remarquer qu’il ne s’agit pas de légères peines, car, les cryptomonnaies sont interdites au Viêtnam. De plus, la manigance mise en œuvre pour soustraire les fonds est fortement punissable. 

Par ailleurs, ces criminels ont forcé le frère de la victime à rendre la somme initiale de 1000 BTC dans le wallet de Tai. Heureusement que les forces de l’ordre n’ont pas tardé à comprendre les faits et à situer les responsabilités.

Inquiétudes face à la taxation en vue pour les mineurs de Bitcoin aux États-Unis

Le gouvernement Biden a décidé de prendre de lourdes mesures fiscales face à l’ampleur que prend le minage des cryptomonnaies aux USA. Cette perspective n’a d’ailleurs pas manqué de susciter des réactions au niveau de l’industrie crypto. Fred Thiel, le PDG de Marathon Digital a mené une vive critique sur la proposition de taxation des mineurs de BTC. Celui-ci précise que cette mesure risque de faire fuir les sociétés minières du pays au lieu qu’elles génèrent les fonds prévus. 

Ce que pense Marathon Digital de la taxation du mining du Bitcoin aux États-Unis

Lors de la conférence Bitcoin 2023, Thiel a souligné que l’adoption de cette approche mènera les sociétés minières hors des USA. Il continue en remettant en question le fait qu’une taxe minière puisse pousser à l’utilisation d’énergies renouvelables. 

D’après le CEO de Marathon Digital, le délai qu’implique la construction d’un parc solaire ou éolien est considérable. Il fait également remarquer que les mineurs de Bitcoin fournissent une incitation économique pour activer ces projets. Cette incitation relève d’ailleurs l’insuffisance du plan Biden.

En outre, la plupart des mineurs de BTC ont échappé aux réglementations ayant ciblé les plateformes cryptos. Néanmoins, ils se retrouvent confrontés à d’autres secteurs de l’économie. 

À titre illustratif, Fred Thiel a cité le lobby bancaire qui ne voudrait pas être désintermédié par la cryptosphère. Les sociétés exploitant des centrales électriques au gaz sont hostiles envers l’extraction du BTC au Texas. Cela aurait, en effet, un impact négatif sur leur activité. Fred Thiel expose donc clairement la désunion entre ces deux camps.

Les États-Unis repoussent les sociétés cryptos

Aux USA, certains États locaux essaient de préserver l’industrie minière, comme c’est le cas dans le Montana. Néanmoins, Marathon Digital reste consciente des enjeux liés à cette perspective de taxation aux USA. D’ailleurs, le PDG de la société sillonne déjà des opportunités pour s’étendre hors des États-Unis.

Récemment, l’entreprise a annoncé un partenariat avec :

  • Zero Two, une société de développement d’infrastructures blockchain à Abu Dhabi,
  • Le Brésil pour la construction d’une centrale hydro-électrique pouvant être monétisée par le Paraguay.

Filecoin dans le viseur du gendarme financier américain (SEC)

Depuis quelque temps, la Securities and Exchange Commission (SEC), s’est engagée dans une lutte sans merci contre Bitcoin et les cryptomonnaies. Plusieurs projets cryptos ont déjà été victimes du harcèlement réglementaire de ce régulateur et la liste continue de s’étendre. En effet, la SEC vient de cibler un nouveau projet crypto, nommé Filecoin (FIL) de la société Grayscale. Mais, cette dernière compte défendre son fonds jusqu’à la fin.

Un nouveau projet crypto dans le collimateur de la SEC

Les régulateurs financiers US, notamment la SEC n’en ont pas encore fini avec la sphère cryptographique. La Securities and Exchange Commission (SEC) a, récemment, ajouté à sa liste d’adversaire crypto, un nouveau projet. Il s’agit de Filecoin, un projet de stockage décentralisé de données numériques. 

En effet, selon la SEC, le token FIL devrait être considéré comme étant une valeur mobilière (securities). Cependant, le groupe Grayscale ne l’entend pas de cette oreille. Il affirme fermement sa position à travers un communiqué le 17 mai 2023 et défend son fonds Grayscale Filecoin Trust. Pour Grayscale, le token FIL ne doit pas être qualifié de valeur mobilière.

La dissolution du fonds de Grayscale sur Filecoin est envisagée 

Le groupe Grayscale tente tant bien que mal de faire entendre raison à la Securities and Exchange Commission. Néanmoins, il pourrait être poussé à dissoudre le Grayscale Filecoin Trust, même s’il a voulu bien faire les choses. 

En réalité, le 14 avril 2023, la société avait déposé auprès de la SEC, une demande d’enregistrement sous le formulaire 10. Suite à cela, l’autorité de régulation aurait intimé à l’entreprise d’investissement crypto de retirer sa demande. 

Soulignons que grâce à ce formulaire, le fonds aurait plus de transparence et se rapprocherait ainsi du statut d’une entreprise publique. De ce fait, il devrait élaborer des rapports trimestriels sur son activité financière. Malheureusement, les régulateurs américains ne voient pas les choses de cette manière. Leur unique but est de mettre toute l’industrie crypto sous leur botte.

CoinCafe condamné à verser 4,3 millions de $ à clients

La plateforme CoinCafe aurait soumis ses clients à des paiements excessifs et non déclarés pour le stockage de leurs bitcoins. Ces frais exorbitants ont littéralement dépouillé les comptes des investisseurs de leurs fonds. Face à cette situation, CoinCafe a été condamné à rembourser une somme de 4,3 millions de dollars à ses utilisateurs. 

CoinCafe condamné pour avoir fait payer des frais non divulgués et exagérés à ses utilisateurs 

Le procureur général de New York a indiqué que CoinCafe facturait des frais exorbitants aux investisseurs pour stocker leurs bitcoins. Pire, la plateforme crypto ne prenait pas la peine de le notifier à ses utilisateurs. En effet, un communiqué de presse a dévoilé qu’un investisseur a été facturé à 51 000 dollars sur 13 mois. Un autre utilisateur a été soumis, en un mois, à des frais supérieurs à 10 000 dollars. 

Par ailleurs, la plateforme de trading crypto augmentait fréquemment les frais sans avertir ses clients. Des investigations ont révélé que depuis septembre 2020, CoinCafe avait considérablement augmenté ses frais, 04 fois à l’insu des investisseurs. 

Aux yeux du procureur général de New York, une telle pratique ne peut être que frauduleuse. C’est ainsi que la plateforme fut condamnée à verser 4,3 millions de dollars en guise de remboursement. 

La plateforme crypto a obtenu son BitLicense

Depuis son implantation à Brooklyn, CoinCafe n’a pas pu s’inscrire auprès de l’OAG comme courtier en matières premières. Ainsi, il entreprit, en 2015, de faire une demande de BitLicense auprès du DFS (Département des Services Financiers de New York). Cette demande a été approuvée plus tard en janvier 2023.

Pendant tout ce temps, la plateforme a été quand même autorisée à fonctionner bien qu’elle ne soit pas enregistrée à l’OAG. Néanmoins, elle est vue comme un danger pour les investisseurs.

En somme, il faut dire que l’affaire CoinCafe montre qu’il importe que la cryptosphère soit mieux réglementée, notamment aux USA.

Abou Dabi va voir arriver le mining de Bitcoin par immersion

Le mining est vu d’un mauvais œil par ses détracteurs. Pour eux, la consommation d’énergie pour sa sécurisation impacte négativement l’environnement. Greenpeace a même lancé, en ce sens, une campagne anti-bitcoin. Il est en effet impératif pour les mineurs de bitcoins de trouver des sources d’électricités abordables pour se stabiliser. Ainsi, un nouveau projet d’extraction de bitcoins a vu le jour à Abou Dabi.

Une collaboration entre Marathon Digital Holdings et Zero Two

 Zero Two est une société de développement d’infrastructures blockchain siégeant à Abou Dabi aux Émirats Arabes Unis. Quant à Marathon Digital Holdings, c’est un géant américain du secteur du minage. En effet, ces deux entreprises se sont alliées pour créer une entité nommée « Abu Dhabi Global Markets JV ». 

Cette dernière sera chargée de gérer deux unités d’extraction qui déploieront 250 mégawatts pour un taux de hachage de 7 EH/s. Ces unités d’extractions seront mises en service dès la fin de l’année. La première unité sera installée à Masdar City et exploitera 200 MW et la seconde à Mina Zayed avec 50 MW.

Le refroidissement des plateformes de mining produisant les bitcoins

Pour faire face au climat désertique d’Abou Dhabi où la température est presque 30°C, les partenaires ont décelé un nouveau système. Il s’agit d’un système d’immersion pour refroidir les plateformes minières.

Il faut souligner que c’est une technique très prometteuse qui avait été déjà utilisée par d’autres professionnels. Grâce à celle-ci, les sites pourraient être mondialement les plus avancés technologiquement parlant et les plus économes sur le plan énergétique.

Zero Two entend développer le secteur crypto et blockchain du pays et apporter son soutien au réseau électrique national. La société vise également à devenir les pionniers d’Abou Dhabi.

La firme Marathon, quant à elle, est ravie de la performance de la technologie d’une part. Et d’autre part, d’avoir pu faire voyager son expertise dans un pays pouvant être favorable au minage à l’avenir.D’ailleurs, selon Coinbase, les Émirats arabes unis sont sur le point de devenir un pilier régional pour la cryptomonnaie. L’exchange envisage même d’y installer une nouvelle structure pour le marché international.

Les victimes de la faillite de QuadrigaCX pourront être partiellement remboursées

Plusieurs années après l’effondrement de l’exchange QuadrigaCX, une bonne nouvelle tombe pour ses victimes. Ces dernières pourront obtenir un remboursement partiel, soit 13% de leurs fonds perdus. Par ailleurs, seuls les créanciers détenant une réclamation prouvée, auront la possibilité de recevoir le paiement.

Un dividende intérimaire sera versé aux victimes de QuadrigaCX

Les victimes de la faillite de l’exchange QuadrigaCX auront enfin la possibilité de recevoir une partie de leurs fonds perdus. En effet, cinq ans en arrière, Gérard William, le CEO de la société QuadrigaCX a été déclaré mort. Depuis son départ inopiné, 190 millions de dollars d’actifs sont restés inaccessibles ou même non comptabilisés. Il faut souligner que QuadrigaCX a été la plus grande crypto-bourse au Canada.

Young, le syndic de faillite de la société, a affirmé que certains demandeurs sont sur le point de percevoir une partie de leurs fonds bloqués. Plus précisément, un dividende intérimaire sera versé aux victimes. Chacun des créanciers percevra 13,094156%, à condition de prouver sa créance.

Cependant, le montant du prélèvement payable au Bureau du surintendant des faillites sera déduit de la créance. Ainsi, environ 87,0% des fonds que détient présentement le syndic seront distribués.

Uniquement les créanciers prouvés pourront être remboursés

Selon l’avis du 12 mai, pourra recevoir un remboursement, uniquement le créancier ayant une créance prouvée. De ce fait, le créancier prouvé recevra un paiement par chèque postal ou par d’autres moyens déterminés par le syndic.

Par ailleurs, il peut arriver que la créance soit qualifiée de « contestée » sur la feuille de dividendes. Dans ce cas, le créancier devra suivre les indications du syndic. D’abord, il lui faudra consulter l’avis de rejet ou de révision qui lui a été envoyé et il devra ensuite y répondre. Il a également la possibilité d’entrer en contact avec le syndic de faillite. De plus, le créancier ne recevra aucun versement au titre des réclamations contestées jusqu’à ce que le différend soit résolu. Encore, faut-il que cette réclamation soit acceptée.

En outre, le reste des fonds sert de réserve pour des dépenses futures ayant rapport avec la gestion de la faillite.