4,4 milliards de dollars de cryptomonnaies déjà volés en 2019
Selon un nouveau rapport de CipherTrace, les cybercriminels ont réussi à voler l’équivalent de 4,4 milliards de dollars de Bitcoin et autres crypto-monnaies au cours des neuf premiers mois de cette année seulement.
En 2018, 1,7 milliard de dollars de cryptosdevises ont été dérobés. Si l’on compare ces chiffres à ceux de 2019, on constate une augmentation de plus de 150%, et ce sans compter le dernier trimestre toujours en cours.
Les fraudes liées aux affaires PlusToken et QuadrigaCX sont les principales responsables de l’augmentation soudaine du nombre de crimes liés aux cryptoactifs. La cryptomonnaie sud-coréenne PlusToken s’est avérée être un scam à l’origine d’un vol estimé à 2,9 milliards de dollars de cryptos.
QuadrigaCX, quant à lui, était un exchange canadien qui a tout simplement cessé de fonctionner après le décès de son PDG. L’homme était semble-t-il le seul à détenir les clés privées contenant environ 192 millions de dollars en cryptomonnaies… Ces deux événements se sont produits au premier semestre de 2019.
Au cours des six premiers mois de 2019, les crypto-criminels ont ainsi réussi à voler plus de 4,26 milliards de dollars à leurs victimes. Le rapport de CipherTrace indique que la quantité monnaies cryptographiques volée entre juillet et septembre était plus basse que celle durant le même trimestre ces deux dernières années.
Il existe de nombreux problèmes de sécurité liés à l’utilisation et au stockage de vos crypto-monnaies sur les différents exchanges. Il est donc fortement recommandé de conserver tous vos jetons dans un portefeuille (ou wallet) physique comme le Ledger Nano S.
Domino’s Pizza fête ses 30 ans : 100 000€ de Bitcoin à gagner !
Cette année, Domino’s Pizza France fête ses 30 ans. Pour l’occasion, la célèbre franchise internationale de restauration rapide propose jusqu’au 6 octobre un jeu 100% gagnant qui récompensera 100 000 participants. La particularité de ce concours ? Le premier prix, 100 000 euros, pourra être perçu en cash ou en Bitcoin par le grand gagnant !
Après Burger King (lire : Allemagne : Burger King accepte désormais les paiements en Bitcoin (BTC)), c’est donc au tour de Domino’s Pizza de s’aventurer un peu plus dans le monde merveilleux des cryptomonnaies, ou du moins participer à leur démocratisation.
Comment participer ?
Jusqu’au 06/10/2019, vous devez vous rendre sur le site www.dominos30ans.fr mis en place pour l’opération, afin d’obtenir un code pour chaque pizza achetée dans un des restaurants Domino’s de l’hexagone (jusqu’au 02/10/2019). Il ne vous reste plus qu’à tenter d’ouvrir le coffre à l’aide de votre code pour tenter de gagner des milliers de cadeaux dont un gros lot à 100 000€ en liquide ou en Bitcoins !
Notez toutefois que vous devez posséder un portefeuille Bitcoin pour pouvoir participer à ce concours (si vous choisissez la récompense en BTC, bien sûr). Par ailleurs, sachez que les Bitcoins seront envoyés sur le wallet de l’heureux gagnant au plus tard le lundi 16 décembre prochain. Bonne chance à tous, et n’abusez pas trop des pizzas Domino’s !
Allemagne : Burger King accepte désormais les paiements en Bitcoin (BTC)
La branche allemande de la célèbre chaîne de restauration rapide Burger King accepte désormais les paiements en Bitcoin (BTC) sur son site Web et sur son application mobile.
Sans surprise, les membres de la communauté crypto ont été les premiers a remarquer que le site officiel allemand de Burger King et son application mobile avaient discrètement vu apparaître le Bitcoin comme moyen de paiement accepté.
Cependant, on ne sait pas encore si la chaîne de restauration rapide envisage de déployer cette fonctionnalité dans ses magasins physiques, qui sont tout de même au nombre de 600 à travers l’Allemagne. Si cela arrive, Burger King pourrait ainsi suivre le chemin du leader du paiement au Brésil Cielo, en intégrant les paiements en Bitcoin (BTC) à ses bornes en magasin grâce à l’utilisation d’un code QR.
Burger King n’a pas encore communiqué au sujet de cette nouveauté, mais ce n’est pas la première fois que la chaîne de restauration rapide est associée au Bitcoin. À l’été 2017, la version russe de Burger King a annoncé qu’elle accepterait les paiements en BTC et a ensuite lancé sa propre monnaie virtuelle, le Whoppercoin. La même année, la plus célèbre des cryptodevises a commencé à être acceptée par un restaurant à Arnhem, une ville des Pays-Bas.
Token PAC : le boxeur Manny Pacquiao lance sa cryptomonnaie
Après avoir chanté devant plus de 2 000 fans lors d’un concert dimanche dernier, le boxeur Manny Pacquiao a annoncé “PAC”, la première crypto-monnaie au monde lancée par un célébrité. C’est la dernière idée de Pacquiao pour capitaliser sur ses exploits sur le ring.
En utilisant des PAC, les fans du champion des poids welters peuvent acheter des marchandises et gagner l’occasion de dialoguer avec lui sur les réseaux sociaux. Pac sera listé sur la plateforme d’échange de cryptomonnaies de Singapour Global Crypto Offering Exchange (GCOX), qui compte parmi ses investisseurs l’ancien footballeur de Liverpool, Michael Owen, et le cheikh Khaled bin Zayed al-Nahyan d’Abou Dabi.
PAC est peut-être la première crypto de star, mais ce ne sera sûrement pas la dernière. Michael Owen envisage de lancer la sienne avec GCOX. La joueuse de tennis danoise Caroline Wozniacki et le chanteur Jason Derulo prévoient également de sortir leurs tokens.
En novembre dernier, la SEC avait accusé Floyd Mayweather Jr. d’avoir fait la promotion d’une Initial Coin Offering sans avoir révélé qu’il avait été payé pour le faire. En créant sa cryptodevise plutôt que d’en promouvoir une, Pacquiao a battu Mayweather dans cette arène…
Le Bitcoin a seulement 7% de chance de finir l’année à 20 000$ !
Selon la société d’analyses de Bitcoins et de crypto-devises Skew Markets, à mesure que 2019 avance et que le Bitcoin (BTC) s’échange autour des 10 000 dollars, la probabilité que sa valeur atteigne 20 000 dollars d’ici la fin de l’année est de 7% seulement.
D’après cette même source, le mois d’octobre devrait toutefois être intéressant pour le Bitcoin. Après de nombreuses tentatives infructueuses, il se pourrait qu’un ETF Bitcoin (Exchange Traded Fund, ou fonds négocié en bourse – FNB – en français) soit approuvé pour la première fois par la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. À l’heure actuelle, l’organisme de réglementation américain examine deux demandes d’ETF.
De nombreux investisseurs pensent que la célèbre crypto-monnaie pourrait continuer à croître avant la fin de cette année. Par exemple, Nigel Green, PDG de DeVere, pense que le BTC atteindra 15 000 dollars dans un avenir proche. Dan Morehead, PDG de Pantera Capital, a de son côté prédit que le cours du BTC atteindra 42 000 d’ici janvier 2020.
Skew Markets, la société d’analyses de crypto-monnaies, estime quant à elle que le Bitcoin a 7% de chances d’atteindre 20 000 dollars d’ici la fin de 2019. Sur CoinMarketCap, le Bitcoin se négocie à environ 9 488 $ au moment de la rédaction de cet article et a une valeur marchande de 179 milliards de dollars.
La Nouvelle-Zélande, 1er pays à légaliser les salaires en cryptomonnaies (BTC)
La Nouvelle-Zélande est devenue le premier pays à légaliser les salaires en cryptomonnaies, selon un rapport publié récemment par le Financial Times.
L’agence fiscale du pays a donc accepté qu’un salaire soit payé en crypto-devise à condition que celle-ci soit indexée sur au moins une devise standard ou fiat. La Nouvelle-Zélande exige également que la crypto choisie soit directement convertible en un mode de paiement standard. Cela permettra au Bitcoin, la crypto-monnaie avec la plus grosse capitalisation boursière au monde, de servir de moyen de paiement aux travailleurs néo-zélandais lorsque la loi entrera en vigueur le 1er septembre.
Cette initiative a pour effet de placer cet actif numérique controversé encore un peu plus haut dans le domaine des méthodes de paiement courantes. Les crypto-monnaies sont relativement peu réglementées et leur nature untrackable les a aidées à devenir populaires grâce aux achats en ligne anonymes. Cette décision constitue “un pas de plus vers la reconnaissance par les gouvernements du fait que les gens veulent être payés en cryptomonnaies“, a déclaré Thomas Hulme, avocat au cabinet Mackrell Turner Garrett de Londres. Les cryptos sont également considérées comme un nouvel investissement – et un actif – volatil.
La décision de la Nouvelle-Zélande intervient quelques semaines après que Facebook a annoncé sa propre crypto-monnaie, baptisée Libra. Bien que cette révélation ait attisé les préoccupations des investisseurs et des responsables gouvernementaux en matière de protection de la vie privée, l’intérêt du géant américain pour la monnaie numérique a conféré une nouvelle légitimité à la technologie.
Europe : 1 détenteur de cryptomonnaies sur 5 est une femme
Bien que les données récentes confirment que la communauté cryptographique continue d’être dominée par les hommes, le déséquilibre entre les sexes pourrait être moins extrême qu’on ne le pense.
Un rapport publié aujourd’hui par la société de la fintech Bitpanda et la compagnie d’études de marché GlobalWebIndex, basé sur un grand nombre de données, permet de mieux comprendre le profil des investisseurs en crypto-monnaies en Europe. Celui-ci note que, bien que des recherches antérieures aient suggéré qu’au moins 90% des investisseurs en crypto soient des hommes, la répartition par sexe parmi les détenteurs de cryptos européens serait aujourd’hui moins déséquilibrée, avec 78% d’hommes et 22% de femmes.
Les crypto-investisseurs européens, hommes et femmes, ont des profils différents de ceux qui ne s’y intéressent pas. Les femmes qui investissent dans la crypto sont 1,6 fois plus susceptibles de travailler dans la finance que les autres femmes, alors que les investisseurs dans les cryptomonnaies de sexe masculin sont 2,6 fois plus susceptibles que les autres hommes de travailler dans ce secteur.
En termes de répartition géographique, les marchés européens ayant les populations les plus jeunes, les plus riches et plus connectées ont logiquement tendance à avoir davantage de détenteurs de cryptos. La Suisse a le taux de possession de crypto-devises le plus élevé d’Europe : 7% des internautes et 14% des détenteurs d’actifs. Le Royaume-Uni ne se classe quant à lui que 11e parmi les pays comptant le plus grand nombre de détenteurs de monnaies cryptographiques. Londres atteint toutefois 3 fois le taux moyen, ce qui représente la plus forte concentration de détenteurs de cryptos en Europe.
Un sondage mené aux États-Unis au début du mois a révélé que 9% des millennials avaient choisi la cryptomonnaie comme leur principale option d’investissement à long terme, soit environ trois fois plus que les générations précédentes (lire : USA : les Millennials 3x plus susceptibles d’investir dans la crypto que la génération X).
Libra : Facebook pourrait ne jamais lancer son stablecoin
Le géant Facebook a déclaré dans son rapport du deuxième trimestre déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine qu’il pouvait ne jamais lancer le Libra, son stablecoin qui fait beaucoup parler de lui ces dernières semaines.
Selon le document, Facebook pourrait ne pas émettre sa cryptomonnaie en raison d’une incertitude réglementaire: “rien ne garantit que le Libra ou nos produits et services associés seront mis à disposition (…)“, peut-on y lire. Toujours d’après le rapport, l’incertitude réglementaire entourant les crypto-devises, ainsi que l’évolution de la législation et les enquêtes des régulateurs pourraient retarder ou empêcher le lancement de Libra.
En outre, le réseau social a ajouté qu’il n’avait aucune expérience dans l’industrie de la crypto et de la blockchain, et qu’il pourrait par conséquent ne pas être en mesure de développer et de commercialiser ses produits de manière appropriée.
Facebook a officiellement annoncé son projet Libra le 18 juin dernier. À cette époque, le réseau social lançait dans le même temps son wallet Calibra ainsi que le livre blanc de son stablecoin. La réaction des régulateurs avait été presque immédiate. Ils craignent que la crypto-monnaie de Facebook ne devienne une menace pour la stabilité financière en raison de l’énorme base d’utilisateurs de l’entreprise…
The PIT : le nouvel exchange lancé par la société Blockchain.com
La société Blockchain permet d’envoyer, recevoir, conserver et échanger simplement des cryptomonnaies via son site éponyme, Blockchain.com. Aujourd’hui, la société lance en version bêta une plateforme d’échanges de cryptos qui va permettre aux fans de trading d’acheter et de vendre des crypto-devises sans passer par un exchange tiers.
L’exchange porte le nom de “The PIT” et vante sa facilité d’utilisation et sa rapidité dans les transactions. Il est d’ores et déjà disponible dans 200 pays et prend en charge une poignée de crypto-monnaies et de monnaies fiduciaires. En ce qui concerne le dépôt d’argent sur votre compte, The PIT supporte actuellement les USD, EUR et GBP par virement bancaire. Vous pouvez ensuite acheter et vendre les crypto-monnaies suivantes : BTC, ETH, BCH, LTC, USDT et PAX.
La plateforme The PIT ne prend pas de frais de trading pendant les 30 premiers jours. Après cela, vous paierez 0,24% en frais d’achat si vous négociez moins de 100 000 USD par mois et 0,14% en frais de vente. Les frais baissent après ce seuil. C’est 0,01 point de moins que les frais Coinbase Pro, 0,02 point de moins que les frais de Kraken si vous négociez moins de 50 000 USD par mois et équivalent aux frais de Kraken si vous négociez entre 50 000 et 100 000 USD. Les frais de Binance sont quant à eux moins élevés.
L’intégration avec les portefeuilles existants sur Blockchain.com favorisera l’adoption par rapport à d’autres entreprises qui partiraient de zéro. Les utilisateurs de Blockchain ont créé 40 millions de portefeuilles jusqu’à présent. Et ces utilisateurs peuvent se connecter à The PIT en utilisant leur compte Blockchain. Enfin, on apprend que la société a développé une nouvelle API Blockchain Connect pour permettre cette fonctionnalité.
Les crypto-crimes ont déjà coûté 2,3 milliards de dollars à la Corée du Sud
Le gouvernement sud-coréen a annoncé que près de 2,7 milliards de wons (2,3 milliards de dollars) avaient été perdus dans des crimes liés aux monnaies numériques. Le 21 juillet, le ministère de la Justice a déclaré que les pertes résultaient principalement d’escroqueries liées à la crypto, de détournement de fonds, de systèmes de Ponzi ainsi que d’opération de change illégales.
Les données ont été recueillies de juillet 2017 à juin 2019. Le ministère de la Justice a ajouté que les forces de l’ordre avaient arrêté 420 personnes impliquées dans des crypto-crimes et en avaient condamné 132 au cours de cette période.
Il est essentiel de noter que les fonds perdus lors des piratages d’échange de crypto-monnaie n’ont pas été inclus dans le calcul. Bithumb, l’une des principales plateformes d’échanges de cryptomonnaies, a subi deux piratages au cours de cette période. L’exchange a perdu environ 30 millions de dollars l’an dernier, alors qu’en 2019, 13 millions de dollars étaient entre les mains de pirates.
L’activité d’échange de cryptomonnaies continue de croître en Corée du Sud. On estime que plus de 200 entreprises offrent des services d’échange de devises numériques.