Sam Bankman-Fried déclaré coupable de toutes les accusations portées contre lui
Le procès de l’ancien patron de FTX suscite une attention significative depuis plusieurs semaines. Les déclarations accablantes des ex-collaborateurs les plus proches de Sam Bankman-Fried et les plaidoiries des avocats de chaque partie ont permis la délibération du jury. Le verdict est donc tombé, Sam Bankman-Fried a été déclaré coupable des sept chefs d’accusations.
Sam Bankman-Fried condamné pour les sept chefs d’accusation qui pesaient contre lui
Après la délibération du jury, SBF est reconnu coupable de toutes les accusations portées à son égard. Il s’agit de :
- Fraude électronique envers les utilisateurs de FTX,
- Conspiration pour la commission d’une fraude électronique contre les clients FTX,
- Fraude électronique vis-à-vis des prêteurs de la société Alameda,
- Complot dans le but commettre une fraude électronique envers les prêteurs d’Alameda,
- Conspiration aux fins de frauder sur les matières premières contre les utilisateurs de FTX,
- Complot dans l’intention de frauder en matières premières contre des investisseurs de FTX,
- Et enfin conspiration aux fins de blanchir de l’argent.
La peine de SBF sera fixée durant une audience ultérieure prévue pour le 28 mars 2024. Mais, il se pourrait qu’il encoure une peine d’emprisonnement de 115 ans pour ces accusations. La famille de SBF semblait abattue au cours de l’annonce du verdict. Son avocat a, par contre, maintenu sa ligne de défense malgré les critiques.
Le procès de SBF se résume à une fraude pyramidale de plusieurs millions de dollars
C’est avec une telle conclusion que ce long procès a été bouclé. À l’issue de ce procès, le gouvernement américain s’est montré affecté par cette affaire en mettant l’accent plus sur la fraude que les cryptomonnaies. Pour Damian Williams, procureur des USA, SBF a orchestré l’une des plus grandes fraudes financières dans l’histoire américaine. Pour lui, ce genre d’acte est complètement intolérable. En outre, SBF pourra faire appel de sa condamnation, mais, ses chances de réussite sont minimes. En effet, de nouvelles accusations, telles que la corruption transnationale et la conspiration pour fraude bancaire, pèsent sur lui.
La Banque Nationale Suisse envisage le lancement de sa monnaie numérique
La plupart des banquiers ne voient pas Bitcoin (BTC) comme une monnaie. Cependant, ils s’inspirent tout de même des technologies qui en découlent pour créer leur propre monnaie. En effet, la Banque nationale suisse (BNS) vient de faire part de son évolution pour le développement de sa monnaie numérique de banque centrale (MNBC). Elle collabore avec la grande bourse suisse SIX sur le projet.
Le projet pilote sur la MNBC de gros de la BNS
À travers le monde, les banquiers centraux travaillent sur la création de leurs propres MNBC tout en s’appuyant sur la technologie des registres distribués. C’est une technologie des réseaux blockchains qui est devenue populaire grâce à Bitcoin. Bien évidemment, la Banque nationale suisse suit également la tendance des cryptos bancaires.
C’est ainsi qu’à travers un très récent communiqué de presse, SIX a annoncé le lancement d’un projet pilote sur une MNBC de gros. Cette MNBC sera dédiée aux institutions bancaires. Il faut souligner que celle-ci se distingue d’une MNBC de détail qui n’est destinée qu’aux particuliers.
D’importants acteurs et boursiers sont impliqués dans le Helvetia Phase III
La Banque nationale suisse, le groupe SIX et six banques commerciales collaboreront pour mener à bien cette expérimentation nommée « Helvetia Phase III ». Il s’agit de :
- La banque Cantonale Vaudoise,
- La Basler Kantonalbank,
- L’Hypothekarbank Lenzburg,
- La Commerzbank,
- La banque UBS,
- Et enfin la Zürcher Kantonalbank.
Cette monnaie numérique de banque centrale de gros reposera naturellement sur la tokenisation du franc suisse, car, le pays maintient sa souveraineté sur sa monnaie. D’après l’annonce, ce projet pilote devrait débuter dès décembre 2023 pour se clôturer d’ici juin 2024. Les Suisses semblent être en avance sur la création de leur monnaie numérique de banque centrale. De même, la Banque de France est également en voie de développer un euro tokenisé sous forme de MNBC. Toutefois, il faut dire que tous les pays de la zone euro ne progressent pas à l’unisson en matières de MNBC. Le dernier mot reviendra, bien sûr, à la Banque centrale européenne dirigée par Christine Lagarde.
La SEC assigne PayPal en justice concernant son stablecoin PYUSD
Le mastodonte des paiements en ligne, PayPal, avait lancé, le 7 août 2023, son propre jeton, le PYUSD, adossée au dollar américain. Même si cette nouvelle a ravi le cœur de la communauté crypto, tel n’est pas le cas du côté du gendarme financier américain. La Securities and Exchange Commission (SEC) interpelle PayPal sur le statut de son token. Elle pose la question de savoir si le PYUSD est une valeur mobilière.
PayPal attaqué par la SEC
Vu les exploits que les sociétés cryptos comme Tether ou Circle arrivent à accomplir avec leur stablecoin, PayPal a décidé de suivre leur exemple. En pratique, PayPal cherche à rajeunir son système classique de paiement électronique basé sur la centralisation avec des intermédiaires. C’est donc la raison ayant motivé le géant de paiement électronique à lancer son stablecoin PYUSD en août dernier, en collaboration avec Paxos.
Cependant, en moins de trois mois seulement, PayPal se trouve confronté à la SEC. La société annonce, via son dernier rapport trimestriel, la réception d’une assignation de la division d’application de la loi de la SEC s’agissant du PYUSD. Cette assignation invite l’entreprise à fournir des documents au sujet du PYUSD au régulateur.
Une nouvelle défaite de la SEC en cours ?
La communauté crypto a réagi de façon vive face à cette nouvelle. Elle soutient que le PYUSD ne devrait pas être considéré en tant qu’une valeur mobilière et qu’ainsi, il échapperait à la juridiction de la SEC.
Au nombre des acteurs cryptos dénonçant cet abus de pouvoir de la SEC, se trouve Nic Carter, le cofondateur de Coin Metrics. Il s’agit d’une plateforme d’agrégation de données blockchain. Pour lui, la SEC ne devrait même pas s’opposer au token de PayPal. Il espère impatiemment que la SEC soit réprimandée par un juge encore une fois. Notons que les perceptions de la cryptosphère sont soutenues par d’autres régulateurs collègues de la SEC. En effet, pour la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), les stablecoins sont sous son égide. Car, elles sont des commodity (marchandises) et non des security (valeurs mobilières).
Russie : Binance rompt sa collaboration avec Advanced Cash Limited (Advcash)
Binance fait face à des situations critiques qui touchent l’ensemble de ses activités, notamment en ces périodes de réglementations mondiales tumultueuses. Face à ces facteurs, la plateforme crypto avait annoncé son retrait du territoire russe en septembre dernier. Récemment, la société a mis un terme à son partenariat avec un acteur russe de paiement nommé Advanced Cash.
Binance veut se retirer de la Russie
L’intention de la plateforme Binance de quitter le territoire russe a été fortement précipitée par les pressions règlementaires, particulièrement celles venant des USA. L’exchange a pris cette décision en réaction aux allégations de violation des sanctions imposées à la Russie depuis son invasion en Ukraine.
Pour effectuer cette transition, Binance a fait part de son intention de céder l’intégralité de ses activités russes à la plateforme Commex. Cette opération semble plutôt simple car, Commex n’aura qu’à copier l’interface et à recruter les anciens employés de Binance. Selon les informations, le délai pour cette transition peut s’étendre jusqu’à un an.
Cependant, un dossier qui semblait déjà résolu vient d’être ravivé par une récente initiative de Binance. En effet, d’après un rapport du Wall Street Journal, la plateforme aurait mis un terme à sa collaboration avec Advcash.
La rupture du partenariat entre Advanced Cash et Binance
La rupture de la collaboration entre les deux sociétés est une décision qui provient uniquement du côté de Binance. En effet, l’entreprise de paiement Advanced Cash, responsable des opérations en roubles de Binance depuis 2019, dit ne pas être informée de cette situation. Surtout, si cette dernière s’inscrit dans le contexte de la violation des sanctions internationales soumises au gouvernement russe par les pays occidentaux.
En pratique, du fait du conflit russo-ukrainien, Advcash a été accusé de simplifier les transactions financières entre Binance et les banques russes sanctionnées. Face à ces allégations, Advcash a fermement nié toute implication dans une quelconque transaction illégale. Un porte-parole de l’entreprise a également mis en avant l’engagement d’Advcash à respecter les règlementations en vigueur.
Onyx Protocol perd 2,1 millions de dollars suite à un hack
Le piratage des protocoles de la Finance Décentralisée est devenu très fréquent au point où plus d’un milliard de dollars ont été dérobés depuis début 2023. Onyx Protocol, un protocole de la DeFi a rejoint la liste des victimes avec une perte de 2,1 millions de dollars.
Une perte de 2,1 millions de dollars pour Onyx Protocol
Onyx est un protocole de prêt hébergé sur Ethereum pour permettre aux utilisateurs d’emprunter et de gagner des intérêts sur leurs dépôts en cryptomonnaie. Le 2 novembre, Onyx a reçu une alerte de la part des équipes de PeckShield signalant une attaque en cours sur leur protocole. Résultats : 1.164 ETH, soit près de 2,1 millions de dollars ont été dérobés par le hacker.
L’attaquant a rapidement transféré les fonds vers diverses adresses. Afin de brouiller la traçabilité, le pirate s’est servi de Tornado Cash pour faire transiter ces fonds. Il a commencé par une première transaction de 100 ETH, et ensuite, avec le reste de son butin.
Très vite avertie de la faille, l’équipe d’Onyx a réagi en conséquence pour la corriger. Le protocole envisage dorénavant une stratégie de remboursement. Ainsi, il a été proposé que les 40 millions de dollars en jetons XCN de la trésorerie soient utilisés pour rembourser les clients lésés.
Les détails sur le hack
À l’instar de nombreuses autres hacks au sein de la cryptosphère, cette attaque n’a rien de nouveau. En effet, l’attaquant a utilisé une stratégie d’attaque basée sur la perte de précision en exploitant une faille. Cette dernière provoque des arrondis inappropriés lors de certaines opérations.
Le pirate a, d’abord, emprunté 4.000 ETH via un flash loan puis, les a échangés contre des jetons PEPE. En déposant les PEPE sur une piscine dédiée sur Onyx, l’attaquant a exploité la faille d’arrondi pour manipuler le taux d’échange du PEPE. Cela a permis au hacker de retirer plus de PEPE qu’il n’en avait normalement déposé. Il a ensuite remboursé sur flash loan et a touché 1.164 ETH.Notons que cette faille n’est pas nouvelle, car elle avait été exploitée en avril dernier sur Undred Finance. Ce protocole avait connu une perte de plus de 7 millions sur OP Mainnet.
L’ex-CTO de Ripple cherche à récupérer 7 000 BTC bloqués sur une IronKey
Bitcoin a, dans son histoire, apporté tant la fortune que le malheur. Parlant de malheur, il s’agit du cas des personnes ayant perdu leurs clés privées et, de ce fait, leurs BTC. C’est la situation à laquelle l’ancien directeur technique de Ripple, Stefan Thomas, se trouve confronté. Celui-ci a perdu l’accès à plusieurs milliers de BTC en égarant le mot de passe d’une clé USB.
Unciphered veut aider l’ex-CTO de Ripple à récupérer les BTC perdus
En 2011, l’ancien directeur technique de Ripple a stocké une somme considérable de 7 002 BTC sur une IronKey. Il s’agit d’une sorte de clé USB que celui-ci a protégée par un mot de passe. À ce jour, cette somme équivaut à un montant colossal de plus de 220 millions d’euros. Il faut souligner que ce disque dur n’autorise que dix tentatives pour entrer le mot de passe avant d’être irréversiblement verrouillé.
Malheureusement, Stefan Thomas, a oublié son mot de passe. Cela l’a poussé à rechercher activement une issue pour avoir accès à ses fonds depuis plusieurs années. En 2021, l’ex-CTO de Ripple était à sa huitième tentative sur les dix permises.
Confrontée à cette situation délicate, une entreprise spécialisée dans la récupération de cryptomonnaies a choisi d’apporter son aide à Stefan Thomas.
L’approche innovante de la société Unciphered
À travers son blog, Unciphered a détaillé, dans sa lettre ouverte, la méthode à utiliser pour porter secours à Stefan Thomas. Ainsi, l’entreprise a développé une méthode pour déverrouiller la clé pour accéder aux BTC qui y sont stockés. L’une des méthodes envisagées serait le « brute-force » qui implique de tester toutes les combinaisons possibles de mot de passe. Cependant, la limite de 10 essais restreint les options.
Alors, au lieu d’essayer de deviner le mot de passe, la société combine plusieurs techniques. Notamment, l’exploration des failles matérielles et logicielles des clés IronKey. Cette approche vise à contourner les limites d’entrée du mot de passe en utilisant les éventuelles failles du matériel. Cela ouvrirait la possibilité d’essayer un nombre presque illimité de combinaisons sans risque de verrouillage définitif du disque. Il faut dire que tout cela représente, pour Stefan Thomas, une bonne nouvelle, car, il pourra enfin mettre la main sur ses fonds.
Mastercard & MoonPay partenaires pour développer des services liés au Web3
MoonPay est une société qui a pour but de rendre l’achat des cryptomonnaies plus accessible grâce aux monnaies fiduciaires. Il faut dire que compte tenu de l’intérêt que Mastercard porte pour les technologies cryptos, une collaboration avec MoonPay ne serait pas surprenante. Les deux sociétés ont pour objectif commun d’exploiter au maximum les potentialités que les outils du web3 offrent.
MoonPay attire l’attention du géant de paiement Mastercard
Depuis plusieurs années, Mastercard, le leader des paiements par carte bancaire, soutient la juxtaposition entre la finance traditionnelle et la DeFi (Finance Décentralisée). Il faut noter que cette dernière est alimentée par le secteur des cryptomonnaies et de Bitcoin (BTC).
Au cours de la conférence Money 20/20 s’étant déroulée le 25 octobre 2023 à Las Vegas, Mastercard et MoonPay ont conjointement annoncé une grande nouvelle. En effet, Keith Grossman, le président de MoonPay et Raja Rajamannar, le directeur de marketing et de la communication de Mastercard ont dévoilé le partenariat entre leurs sociétés. Ces dernières visent à promouvoir l’innovation et à améliorer les relations avec les consommateurs tout en utilisant les outils du web3.
Améliorer les réseaux de paiements à l’aide des technologies du web3
Dans son communiqué, MoonPay a été explicite sur son intention de collaborer avec Mastercard pour améliorer le marketing expérientiel. Cela permettra, ainsi, la création de nouveaux liens avec les consommateurs. Toutefois, la société crypto devra permettre à Mastercard d’incorporer son produit « Send et Click to Pay » aux outils web3 proposés par MoonPay.
Par ailleurs, MoonPay exploitera le système Mastercard Crypto Credential pour assurer la fiabilité des transactions tout en respectant les réglementations en application. À cet effet, le PDG de MoonPay décrit cette collaboration comme une avancée majeure pour le web3. En somme, ce partenariat entre Mastercard et MoonPay découle naturellement de l’adoption totale des technologies cryptos par le géant des paiements numériques traditionnels. D’ailleurs, Mastercard avait révélé, en juin dernier, son projet de développer sur sa propre blockchain, le réseau « Multi-Token Network (MTN) ».
Le jeton POL de Polygon 2.0 déployé sur le mainnet d’Ethereum
Polygon a dévoilé, il y a près de six mois, ses projets pour Polygon 2.0 qui incluaient l’introduction du POL, un nouveau jeton. Après quelques semaines de tests sur le testnet, ce jeton a été lancé sur le réseau principal d’Ethereum.
Déploiement du jeton POL sur le mainnet d’Ethereum
Polygon a annoncé Polygon 2.0 en juin dernier, marquant ainsi, une série de changements significatifs pour le réseau. Cette mise à jour implique le remplacement du jeton MATIC par le jeton POL. En effet, le but est d’harmoniser le nouveau jeton avec l’architecture de Polygon 2.0.
En outre, les équipes de Polygon ont officiellement annoncé le déploiement du jeton POL sur le réseau principal d’Ethereum, le 25 octobre. Il faut souligner que le lancement du jeton POL sur le mainnet est la suite logique de la proposition PIP-17 visant à évoluer le protocole.
Il s’agit de l’une des trois propositions fondamentales pour la mise en œuvre de Polygon 2.0. Ce n’est, cependant, qu’une partie de la PIP-17, qui englobe également la transition du jeton MATIC vers celui POL. Bien évidemment, celle-ci n’a pas encore été officiellement annoncée.
Les prochains changements avec Polygon 2.0
Selon la logique des choses, après le lancement du jeton POL, doit normalement suivre la transition du MATIC vers le POL. Cette migration se ferait avec un taux de conversion de 1 pour 1. Par ailleurs, après avoir effectué ce passage du jeton MATIC au jeton POL, l’équipe de Polygon passera à la prochaine étape, à savoir, le PIP-19.
Il faut dire que le PIP-19 représente la troisième étape pour lancer Polygon 2.0. Il prévoit l’abandon complet du jeton MATIC en faveur du jeton POL. Ce faisant, ce dernier sera établi en tant que le jeton natif de toutes les chaînes de l’écosystème de Polygon. S’agissant du réseau Ethereum, il connaît plutôt une période favorable. L’ETH a atteint presque la barre des 1 900 dollars grâce à la récente hausse du Bitcoin. En parallèle, les développeurs se préparent pour la prochaine mise à jour du réseau qu’est le Cancun Deneb.
L’Australie opte pour la réglementation des exchanges plutôt que des cryptomonnaies
Dans plusieurs pays, les régulateurs et les législateurs cherchent à équilibrer la régulation des cryptomonnaies. En effet, ceux-ci visent à protéger les consommateurs de tout abus, tout en encourageant l’innovation. Cependant, trouver le bon équilibre reste un défi à l’échelle mondiale. L’Australie tente toutefois d’explorer une approche qui s’appuie sur l’utilisation des lois existantes pour réguler le secteur du web3, sans entraver les initiatives locales. Il reste à voir comment réagira l’industrie crypto australienne.
L’Australie envisage une nouvelle réglementation pour les plateformes crypto
« Réglementation des plateformes d’actifs numériques » : tel est l’intitulé du document de concertation publié par le Trésor australien le 16 octobre dernier. En pratique, ce document a été rédigé pour deux objectifs majeurs. D’abord, résoudre les préjudices subis par les consommateurs. Et, ensuite, favoriser dans le même temps l’innovation dans le domaine des actifs numériques.
L’idée est, non seulement, de se baser sur des lois existantes pour réguler ce marché émergent. Mais aussi, de se concentrer sur la régulation des exchanges plutôt sur les actifs eux-mêmes. Selon les informations, devront obtenir une licence de l’ASIC (Australian Securities and Investment Commission) :
- les plateformes dépassant un seuil de 3,2 millions de dollars au total,
- ou les plateformes détenant plus de 946 dollars par utilisateur.
En outre, des règles relatives au stockage des actifs des utilisateurs, à la tokenisation, au trading et au staking sont en cours d’élaboration. Soulignons que ce document est juste consultatif et ne formule que des suggestions. N’étant pas contraignant, ce texte n’est donc pas opposable au gouvernement.
Des avis mitigés dans l’écosystème crypto australien face à cette approche
La publication de ce texte a rapidement suscité des réactions mitigées, marquées par peu d’avis positifs et beaucoup de critiques.
En effet, Adam Percy, l’avocat de l’exchange australien Swyftx, pense que la proposition est réfléchie. En revanche, le directeur de la branche Australie de Kraken, Jonathon Miller se montre déçu.
Par ailleurs, le Trésor australien met l’accent sur le caractère consultatif du document et désire échanger avec les professionnels pour l’élaboration des prochaines règles.
Binance refuse les clients britanniques en raison de la réglementation crypto au UK
Le Royaume-Uni est l’un des pays leaders en matière de régulations des cryptomonnaies à l’échelle mondiale. Cependant, face à une récente modification réglementaire, Binance a dû suspendre ses activités dans ledit pays.
Le Royaume-Uni renforce sa régulation sur les cryptomonnaies
Binance est incontestablement la première plateforme d’exchange de cryptomonnaies à travers le monde. Néanmoins, elle se trouve souvent confrontée à des problèmes liés à la régulation.
Le 8 octobre, une nouvelle loi réglementant le régime britannique des promotions financières est entrée en application. De façon concrète, cette loi autorise les entreprises non réglementées au Royaume-Uni telles que Binance, à promouvoir leurs activités cryptos.
Néanmoins, pour l’obtention de cette autorisation, ces entreprises ont l’obligation de s’engager auprès d’une société certifiée par la Financial Conduct Authority (FCA). Binance s’est alors engagé auprès de la firme Rebuildingsociety.com Ltd (REBS).
Il faut noter que cette entreprise était chargée non seulement d’examiner, mais aussi, d’approuver les promotions financières de l’exchange. Malheureusement, la situation a pris un virage inattendu pour Binance, le 10 octobre.
En effet, la FCA a établi pour REBS, des obligations juridiques contraignantes. De ce fait, REBS n’est plus en mesure d’approuver les promotions financières. Binance n’a donc plus désormais d’intermédiaire pour valider ses opérations. Cela signifie que l’exchange n’est plus autorisé à mener des promotions financières au Royaume-Uni.
Binance n’accepte plus les investisseurs cryptos britanniques
Une telle situation contraint la plateforme crypto Binance à ne plus accepter de nouveaux utilisateurs au Royaume-Uni. Toutefois, les utilisateurs britanniques existants pourront continuer à utiliser les services actuellement disponibles. Mais, Binance ne leur proposera plus de nouveaux produits.
Parallèlement, Binance est présentement à la quête d’une autre entreprise certifiée par la FCA pour certifier ses promotions financières. Il faut dire que ce revirement de position du Royaume-Uni représente une stratégie réglementaire plus large.
En effet, tout comme la France, ce pays possède une autorisation typique pour les prestataires de services liés aux cryptomonnaies. Malheureusement, cette autorisation est difficile d’accès, ce qui oblige plusieurs célèbres exchanges à suspendre leurs activités cryptos. Le cas de PayPal en est également l’illustration parfaite. Le géant de paiement a dû mettre une pause à ses activités cryptos depuis le 8 octobre.