Le Bitcoin s’implante solidement au Salvador avant les élections présidentielles 

En faisant de son pays le premier à adopter le Bitcoin comme monnaie légale, le président Nayib Bukele a révolutionné le Salvador et le monde. Ainsi, depuis septembre 2021, le BTC a progressé sur le territoire de ce pays d’Amérique centrale. À l’approche des élections présidentielles, Bitcoin semble gagner une adoption croissante. En effet, la cryptomonnaie de Satoshi Nakamoto attire tant les entreprises que les professionnels. 

L’avenir de Bitcoin et de Nayib Bukele sera déterminé en début 2024

Pour sa réélection à la présidence, l’actuel président du Salvador, Nayib Bukele, a soumis sa candidature en fin octobre. Il faut remarquer que l’opposition politique de celui-ci est fortement défavorable au Bitcoin. De ce fait, l’issue de son élection serait un facteur capital pour le maintien ou non du Bitcoin comme monnaie légale du Salvador.

Malgré l’avance significative du président sortant dans les sondages, le suspense demeurera jusqu’au 4 février 2024, date du vote de l’élection présidentielle. Pendant ce temps, l’adoption de Bitcoin continue de progresser. En effet, la récente édition du Bitcoin Magasin Pro souligne des progrès considérables dans l’utilisation du BTC au Salvador.

Bitcoin s’est notamment révélé bénéfique en matière d’envoi de fonds internationaux vers le Salvador. Notons que Nayib Bukele avait déjà exposé le défi que Bitcoin représenterait, non seulement, pour les frais d’intermédiaires de Western Union. Mais aussi, pour d’autres acteurs de paiements transfrontaliers centralisés et onéreux.

Les avantages de Bitcoin pour le Salvador

En moins de deux ans, les avantages de Bitcoin pour le Salvador vont bien au-delà des économies notables de frais d’intermédiaires sur les transferts internationaux. 

Malgré l’opposition du Fonds Monétaire International à l’adoption du BTC, les obligations d’État du Salvador sont aujourd’hui prisées sur le marché obligataire. Contrairement à ce que les agences de notation disaient, le Salvador a remboursé ponctuellement ses obligations avec succès.

Félix Ulloa, le vice-président du Salvador, évoque une vraie renaissance du pays du fait de l’enthousiasme pour Bitcoin et les cryptos. Cela a favorisé l’essor du tourisme et attiré les entrepreneurs et investisseurs désirant s’implanter au Salvador pour travailler dans le domaine des actifs numériques. 

En outre, Distribuidora Morazán, un grand distributeur de biens de consommation salvadorien, a annoncé l’acceptation des paiements en BTC. Ainsi, sur 40.000 commerçants partenaires de cette société, 1000 ont la possibilité d’opter pour les échanges B2B via Bitcoin

Des ex-FTX envisagent de créer une nouvelle plateforme de cryptomonnaies

Le récent procès de Sam Bankman-Fried a marqué une étape cruciale dans la difficile période de deuil qui a suivi l’effondrement de FTX. Il en est résulté une perte notable de confiance des investisseurs dans les bourses centralisées (CEX). 

Dans ce contexte, l’introduction d’un portefeuille auto-hébergé par Binance a été une tentative de restaurer cette confiance, bien qu’indirectement. Cependant, regagner cette confiance promet d’être un défi majeur pour la nouvelle plateforme. Backpack, qui est composée principalement d’anciens membres de l’équipe FTX.

Un nouveau départ avec des visages familiers

Le fait que certains acteurs portent sur eux le poids de documents compromettants liés à l’affaire FTX ne semble pas être un obstacle majeur. Des informations récemment révélées à Dubaï suggèrent que Can Sun, l’ancien avocat général de FTX, explore des solutions potentielles pour effacer ces problèmes. Il évoque notamment la possibilité d’un accord avec le gouvernement américain, selon le Wall Street Journal.

Can Sun se lance dans la création d’une plateforme crypto qualifiée de “régulée“, en collaboration avec Trek Labs et sa filiale holding dirigée par Armani Ferrante, fondateur du portefeuille Backpack du Web 3. Cette plateforme a pour but d’accroître la transparence des échanges de crypto-monnaies.

La plateforme Backpack Exchange a obtenu une licence officielle de l’Autorité de régulation des actifs virtuels (VARA) de Dubaï pour ses opérations. Au cours des cinq derniers mois, elle a également obtenu des licences opérationnelles dans plusieurs juridictions mondiales.

Retour à Backpack : les leçons de l’échec de FTX

Cela soulève la question légitime de savoir comment interpréter l’implication de l’entreprise dans l’effondrement de FTX. S’agit-il d’une expérience à valoriser ou d’un élément à redouter sur un CV ? Pour ceux en quête d’amélioration, explorer des modèles de CV gratuits en ligne peut offrir des perspectives nouvelles sur la manière de présenter de telles expériences. C’est une question subjective, chacun se faisant sa propre opinion. Can Sun souhaite tirer les leçons de ses erreurs passées en matière de protection des fonds de ses clients. Toutefois, surmonter cet échec s’annonce comme un défi de taille.

Pour soutenir ce lancement ambitieux, Can Sun recherche le soutien d’investisseurs, en envisageant la vente d’une participation de 10 % dans la plateforme Backpack. La valeur de cette participation est estimée à 100 millions de dollars.

L’avenir de cette plateforme, dirigée par deux anciens membres de FTX, suscite des interrogations légitimes. D’autant plus qu’une relance de FTX, soumise aux exigences de Gary Gensler, est envisageable. Il reste difficile de déterminer lequel de ces deux projets semble le plus improbable. Cependant, le marché surveille de près cette tentative audacieuse de raviver la confiance dans l’écosystème des crypto-monnaies.

Crypto.com obtient une licence crypto à Dubaï

Pendant longtemps, les plateformes crypto avaient la possibilité d’opérer sans contrainte et comme bon leur semblait. Mais, l’accent est dorénavant mis sur la régulation et la surveillance des activités financières. Ainsi, obtenir des licences officielles est devenu crucial pour les exchanges centralisés, y compris Crypto.com.

Le régulateur local accorde à Crypto.com la licence de VASP

Positionné actuellement au 9ème rang en termes de volume quotidien, Crypto.com continue de gagner le marché et d’étendre son influence à l’échelle mondiale. Via un communiqué, la plateforme a annoncé son évolution considérable quant à son projet de régulation complète aux Émirats arabes unis (EAU). Notamment à Dubaï.

Il faut souligner que CRO DAX Middle East FZE est la filiale locale de Crypto.com. Celle-ci a récemment franchi la dernière étape de son parcours vers l’obtention de la licence d’exploitation de VASP (virual assets service provider). Ce processus a débuté en juin 2022, avec un permis provisoire avant que la société n’obtienne la licence préparatoire en mars 2022.

Afin d’avoir la licence finale, l’entité devra répondre à certaines exigences de la VARA (Virtual Assets Regulatory Authority). Par la suite, elle pourrait avoir l’approbation opérationnelle pour proposer :

  • Des services de bourse,
  • Des services de courtage,
  • Des services de gestion et d’investissement,
  • Et même des services de prêt et d’emprunt.

Selon le PDG de Crypto.com, Kris Marszalek, l’acquisition de cette nouvelle licence marque une étape officielle de reconnaissance pour la société.

Avec son cadre réglementaire, Dubaï attire davantage les entreprises du web3

Après le Singapour et l’Espagne, entre autres, c’est au tour de Dubaï d’attirer les acteurs du web3. Pour le PDG de Crypto.com, Dubaï se positionne au premier plan avec une réglementation efficace pour l’industrie crypto.

 S’inscrivant dans cette même logique, le directeur général de Binance Dubaï, Alex Chehad, met en exergue l’importance du cadre juridique clair aux EAU. Il compare d’ailleurs ce dernier au cadre juridique des USA qui, jusque-là, est toujours flou.

Cela semble bien engagé pour faire des EAU les principaux pôles mondiaux en matière de cryptomonnaie. De plus, Dubaï semble resté en marge des initiatives internationales de fiscalité de l’OCDE qui sont controversées dans l’écosystème.

Goldman Sachs & BNP Paribas soutiennent Fnality : les banques s’ouvrent aux cryptos

La blockchain poursuit sa révolution de l’industrie financière. La constante croissance de cette technologie prometteuse, incite désormais les banques classiques à y investir massivement. Dans ce contexte, des acteurs majeurs tels que Goldman Sachs et BNP Paribas ont récemment injecté 95 millions de dollars dans la startup Fnality.

Goldman Sachs et BNP Paribas poursuivent la révolution crypto aux côtés de Fnality

Goldman Sachs et BNP Paribas ont dirigé le deuxième tour de financement, attirant la participation d’autres acteurs majeurs du secteur bancaire et financier, notamment Euroclear, DTCC, WisdomTree, ainsi que des investisseurs historiques tels que Nomura, Banco Santander, et Barclays.

Selon le rapport de Reuters du 13 novembre, Fnality a réussi à lever 77,7 millions de livres sterling (95 millions de dollars) lors de cette opération. Les fonds totaux récoltés par l’entreprise depuis sa création en 2019 atteignent désormais 158 millions de dollars. Avec ça, Fnality ambitionne d’établir un réseau mondial de gestion de liquidités fonctionnant 24h/24, facilitant ainsi l’émergence de nouveaux modèles de paiement numérique. 

Cela permettra aux institutions financières d’utiliser aisément les monnaies de banque centrale (CBDC) pour des transactions impliquant des actifs cryptographiques ou des paiements transfrontaliers. Ce projet vise à concurrencer le SWIFT, un pilier du transfert interbancaire qui n’a pas connu de transformation majeure depuis sa création dans les années 70. 

Révolution des Systèmes de Paiement Interbancaires

Fnality s’engage dans un projet ambitieux, mais prometteur : la substitution du système de compensation interbancaire actuel, jugé lent et coûteux, par un réseau blockchain nettement plus efficace. Des stablecoins adossés aux principales devises faciliteront des transferts quasi-instantanés entre institutions financières.

Une première itération du système, nommée USC (Utility Settlement Coin) et basée sur Ethereum, a déjà passé avec succès une preuve de concept début 2022. Maintenant, Fnality aspire à accélérer le processus et à obtenir rapidement les autorisations nécessaires des régulateurs, notamment la Banque d’Angleterre. L’objectif est un lancement opérationnel d’ici 2023.

De nombreuses banques, à l’instar de Goldman Sachs et BNP Paribas, parient sur cette innovation pour adopter la blockchain. Elles suivent ainsi l’exemple de JPMorgan et de ses solutions de paiement programmable. Avec sa levée de fonds record, Fnality dispose des ressources nécessaires pour concrétiser son projet ambitieux.

Litige sur l’ETF XRP : BlackRock intente une action en justice à la suite de rumeurs

L’excitation suscitée par l’essor soudain de la crypto Ripple (XRP) s’est accrue, alimentée par des spéculations sur l’implication éventuelle de BlackRock. Toutefois, le scénario s’avère complexe et pourrait déboucher sur un procès.

Spéculation autour d’un ETF XRP et implication potentielle de BlackRock

Récemment, la crypto-monnaie XRP émise par Ripple a suscité des spéculations sur un éventuel intérêt de BlackRock, le géant mondial de la gestion d’actifs. Ces rumeurs ont eu un impact significatif sur la valeur du XRP, le poussant jusqu’à 0,7496 $. Cependant, malgré la hausse du prix, des questions juridiques et des controverses entourent la situation.

L’histoire commence avec des informations circulant selon lesquelles Robert Mitchnick, un responsable de la stratégie numérique chez BlackRock, est lié à Ripple en tant qu’ancien employé. Cette relation a fait naître des spéculations selon lesquelles BlackRock pourrait réévaluer sa position sur les crypto-monnaies, en particulier le XRP.

Bien que BlackRock ait déjà déclaré publiquement son soutien au bitcoin, aucune position officielle n’a encore été prise sur le XRP. Malgré cela, les rumeurs persistent, faisant grimper le cours du XRP ces derniers jours.

La situation s’envenime : des poursuites judiciaires à l’horizon

Les responsables du Delaware ont choisi de porter à l’attention des autorités compétentes l’auteur présumé d’une fausse déclaration concernant les avoirs en XRP de BlackRock. Cette déclaration trompeuse a semé la confusion, soulevant des questions sur la légitimité des informations circulant autour de BlackRock et de Ripple.

L’affaire est actuellement entre les mains du ministère de la justice et la perspective de poursuites est bien réelle. Les investisseurs en crypto-monnaies doivent rester vigilants et prendre en compte les risques potentiels liés à une éventuelle action en justice. Le marché des crypto-monnaies est souvent caractérisé par son irrationalité, où les rumeurs peuvent avoir un impact significatif.

Dans le contexte du XRP, avec sa spéculation et ses litiges, et du marché des crypto-monnaies en général, il est impératif d’adopter une approche prudente. Les investisseurs sont appelés à faire preuve de prudence dans ce milieu financier volatil et incertain.

L’OCDE légifère autour de la fiscalité crypto internationale avec 48 pays

Ces derniers jours, Singapour, le Royaume-Uni et le Luxembourg ont rallié de façon unilatérale le projet de l’OCDE (Organisation de Coopération et de développement économique) portant sur un cadre de déclaration des cryptoactifs (CARF). Ce projet qui a pour finalité la mondialisation des impôts est une illustration de ce que la crypto conduit les institutions internationales à se mettre à jour afin de s’adapter aux réalités de leurs administrés.

Un cadre de déclaration des cryptoactifs mis au point par l’OCDE pour 50 pays environ

Le nouveau Cadre de déclaration des cryptoactifs (CARF) est disponible sur le site internet de l’OCDE. On y retrouve toutes les modifications faites au niveau de la norme commune de déclaration (NCD).

Outre les précisions liées au cadre d’intervention dudit document, le CARF met aussi en lumière : 

  • les cryptoactifs faisant l’objet des dispositions adoptées, 
  • les personnes et organismes devant se plier à ces dispositions, 
  • les procédures à suivre dorénavant au niveau des plateformes en matière de contrôle de l’identité des consommateurs 
  • et les types de transactions dont il est question.

Selon l’OCDE, les récentes évolutions remarquées dans le secteur de la cryptomonnaie sont une raison suffisante pour adopter ces nouvelles normes déclaratives. Elles permettront donc de faciliter une transparence fiscale en ce qui concerne les cryptoactifs.

Certains poids lourds font toujours la sourde oreille

Le nouveau Cadre de déclaration des cryptoactifs a été adopté par 48 pays et juridictions. Ils appellent les autres pays à suivre leur exemple afin d’endiguer le phénomène de l’évasion fiscale. Même si cela semble prometteur et novateur, l’absence de certains poids lourds pose problème.

À titre d’exemple, les nouvelles directives ne s’appliquent pas à l’Inde, la Chine et la Russie qui ne reconnaissent pas l’autorité de l’OCDE et ne font pas partie de cette institution. C’est aussi le cas de tous les pays africains qui pourtant constituent une place forte montante en matière de cryptomonnaies. La Turquie s’ajoute aussi à la liste des pays non signataires du nouveau Cadre de déclaration des cryptoactifs, même si à la base, elle fait partie de l’OCDE.

L’OCDE légifère autour de la fiscalité crypto internationale avec 48 pays

Ces derniers jours, Singapour, le Royaume-Uni et le Luxembourg ont rallié de façon unilatérale le projet de l’OCDE (Organisation de Coopération et de développement économique) portant sur un cadre de déclaration des cryptoactifs (CARF). Ce projet qui a pour finalité la mondialisation des impôts est une illustration de ce que la crypto conduit les institutions internationales à se mettre à jour afin de s’adapter aux réalités de leurs administrés.

Un cadre de déclaration des cryptoactifs mis au point par l’OCDE pour 50 pays environ

Le nouveau Cadre de déclaration des cryptoactifs (CARF) est disponible sur le site internet de l’OCDE. On y retrouve toutes les modifications faites au niveau de la norme commune de déclaration (NCD).

Outre les précisions liées au cadre d’intervention dudit document, le CARF met aussi en lumière : 

  • les cryptoactifs faisant l’objet des dispositions adoptées, 
  • les personnes et organismes devant se plier à ces dispositions, 
  • les procédures à suivre dorénavant au niveau des plateformes en matière de contrôle de l’identité des consommateurs 
  • et les types de transactions dont il est question.

Selon l’OCDE, les récentes évolutions remarquées dans le secteur de la cryptomonnaie sont une raison suffisante pour adopter ces nouvelles normes déclaratives. Elles permettront donc de faciliter une transparence fiscale en ce qui concerne les cryptoactifs.

Certains poids lourds font toujours la sourde oreille

Le nouveau Cadre de déclaration des cryptoactifs a été adopté par 48 pays et juridictions. Ils appellent les autres pays à suivre leur exemple afin d’endiguer le phénomène de l’évasion fiscale. Même si cela semble prometteur et novateur, l’absence de certains poids lourds pose problème.

A titre d’exemple, les nouvelles directives ne s’appliquent pas à l’Inde, la Chine et la Russie qui ne reconnaissent pas l’autorité de l’OCDE et ne font pas partie de cette institution. C’est aussi le cas de tous les pays africains qui pourtant constituent une place forte montante en matière de cryptomonnaies. La Turquie s’ajoute aussi à la liste des pays non signataires du nouveau Cadre de déclaration des cryptoactifs, même si à la base, elle fait partie de l’OCDE.

Les jours à venir permettront d’en savoir davantage à ce sujet.

Cardano va collaborer avec Kraken

Le fondateur de Cardano, Charles Hoskinson a affirmé sa disponibilité à collaborer avec Kraken. Cette collaboration a pour but de créer une nouvelle blockchain de couche 2. La concurrence s’annonce rude pour ce projet. En effet, Kraken se tourne aussi vers Polygon et Matter Labs pour travailler à atteindre ce résultat.

Un projet de création d’une blockchain de couche 2

Kraken a annoncé son intention de collaborer avec des entreprises spécialisées dans la blockchain. Cette collaboration vise à créer une blockchain de couche 2. Cardano a favorablement répondu à cette invitation par le biais de son fondateur Charles Hoskinson.

Ce dernier a déclaré à Jesse Powell, président de Cardano, qu’il était prêt à s’engager dans un tel projet. La preuve d’une telle assertion, c’est un tweet dans lequel il mentionne le fondateur de Kraken, le 13 novembre 2023.

Certaines informations reçues font état d’une possible association entre Kraken et des poids lourds de la cryptosphère comme Polygon, Matter Labs et Nil Foundation. Toutefois, Cardano, avec sa crypto ADA, a aussi des chances de se retrouver associé à un projet de cette envergure.

Cardano : un crypto qui connait des progrès constants

Les conclusions liées aux supputations ayant trait à ce partenariat n’altèreront en rien la qualité du travail effectué par l’équipe de Cardano depuis que cette plateforme a vu le jour. L’écosystème mis au point à ce niveau et l’ajout récent du portefeuille Nami à liste des produits disponibles ont été salués par la communauté crypto. Même s’il existe des critiques émises par endroits, Hoskinson a rassuré l’opinion sur le fait que son équipe était capable de continuer sur cette dynamique de progrès constants.

D’ailleurs, au nombre des avancées significatives de Cardano, on retrouve le document Mithril. À lui s’ajoute un partenariat strégique avec Polkadot. Ce partenariat concerne un projet de création de blockchain.

Coinbase écope d’une amende d’un million de roubles par un tribunal russe

Cette semaine, un tribunal russe a infligé une amende d’un million de roubles au géant Coinbase. Cette condamnation n’est pas directement liée à l’industrie de la cryptomonnaie. En effet, elle concerne plutôt une nouvelle régulation. 

Celle-ci impose aux entreprises internationales de stocker les données personnelles des citoyens russes sur des serveurs situés en Russie. D’autres géants de la technologie tels que Google, Apple et Spotify ont également été confrontés à des problèmes similaires avec la Russie en raison de cette loi.

Le contexte de la condamnation

Le gouvernement russe a récemment renforcé son contrôle sur les données numériques de ses citoyens. En mai 2023, le Roskomnadzor, l’organisme de régulation des médias en Russie, a annoncé une nouvelle règle.  Elle exige que toutes les entreprises étrangères opérant en Russie stockent les données personnelles des utilisateurs russes sur des serveurs situés en Russie. Décision qui revêt une importance particulière. 

En effet, à travers elle, la Russie rejoint ces pays désireux d’exercer un plus grand contrôle sur la circulation des informations de leurs citoyens en ligne. Les figures dirigeantes du Roskomnadzor expliquent que cette mesure vise à renforcer la “souveraineté numérique” de la Russie.  Elle entend également une protection adéquate des informations personnelles des citoyens russes.

Toutefois, malgré ses nobles ambitions, cette démarche complique la vie des grandes entreprises internationales en Russie. Elles sont désormais tenues de se conformer à ces nouvelles exigences de stockage de données, loin d’être conformes aux normes internationales. C’est dans ce contexte que Coinbase s’est retrouvé en justice. 

La condamnation de Coinbase pour non-conformité à la réglementation

Également basée en Russie, Coinbase a dû faire face à un dilemme lié aux nouvelles réglementations sur la vie privée de ses utilisateurs en Russie. La société devait soit se conformer aux nouvelles exigences de localisation des données ou risquer des sanctions juridiques dans le pays. Elle a malheureusement choisi de maintenir ses opérations conformément à ses propres politiques et aux normes internationales.

Cette décision a été prise malgré la connaissance des directives claires établies par le Roskomnadzor et des avertissements préalables concernant les conséquences du non-respect de ces nouvelles règles. En réponse à cette infraction présumée, le tribunal russe du district judiciaire 422 a imposé à Coinbase une amende d’un million de roubles, soit environ 11 000 $.

Cryptomonnaies : des nouveautés pour le hardware wallet Satochip

Les récentes secousses de l’écosystème crypto, notamment celles liées à la débâcle de FTX, ont eu un impact profond sur ce domaine. Elles ont suscité un intérêt croissant pour les solutions sécurisées de stockage de crypto-monnaies telles que les hardware wallets (portefeuilles matériels). Dans ce contexte, la start-up belge Satochip annonce une évolution significative. Il s’agit d’une refonte totale illustrée par la transformation de son site web, l’introduction d’un nouveau logo et bien d’autres changements.

Satochip sur la voie de la domination dans le secteur des hardware wallet

Après une campagne de financement réussie en août, Satochip confirme son élan dans le secteur des crypto-monnaies en concrétisant ses ambitions. Au-delà d’une simple mise à jour esthétique, l’entreprise belge insiste sur le fait que son rebranding représente une transformation complète. Ce changement se concrétise par une refonte complète de son site web, des améliorations fonctionnelles de ses produits phares (Satochip, Seedkeeper et Satodime) et l’annonce prometteuse de futures applications mobiles. L’objectif de ce virage stratégique est de renforcer la position de Satochip sur le marché européen des hardware wallet.

À l’heure où la sécurité des crypto-monnaies est plus que jamais cruciale, les hardware wallets deviennent indispensables face à la crise de confiance qu’a connu le monde des cryptos en 2022 et 2023. Alors que le secteur est actuellement dominé par le géant français Ledger, avec la présence notable du concurrent tchèque Trezor, l’entrée en scène de Satochip comme nouveau challenger promet d’enrichir encore le marché.

La montée en puissance du nouveau venu

L’annonce de cette mise à jour majeure suscite de grandes attentes quant à la capacité de Satochip à offrir une alternative solide et innovante dans le domaine des portefeuilles matériels. L’accent mis sur la sécurité, l’amélioration des fonctionnalités et les futures applications mobiles positionnent clairement Satochip comme un acteur à suivre dans le monde des crypto-monnaies. Restez donc à l’écoute pour découvrir comment cette start-up belge pourrait redéfinir les normes du secteur et contribuer à renforcer la confiance des investisseurs dans la sécurisation de leurs actifs numériques.

Violation de la confidentialité chez Coin Cloud : 300 000 utilisateurs impactés

Les acteurs malveillants se positionnent comme une menace persistante au sein de l’écosystème des crypto-monnaies. Ils cherchent sans relâche des failles pour accéder à des fonds ou à des données sensibles. Selon des informations récemment révélées, Coin Cloud a été victime d’une cyberattaque, entraînant le vol de milliers de données personnelles.

Violation de la confidentialité des données des clients de Coin Cloud

Coin Cloud, créée en 2014, est une entreprise spécialisée dans la fourniture de distributeurs automatiques de crypto-monnaies. Elle exploite actuellement plus de 4 000 distributeurs de BTC, desservant les États-Unis et le Brésil. En février dernier, l’entreprise a pris la décision de se protéger contre la faillite. En effet, elle devait faire face à des dettes estimées entre 100 et 500 millions de dollars auprès de plus de 10 000 créanciers.

Bien que déjà en difficulté financière, la situation de l’entreprise a été exacerbée par une fuite massive de données. Cette vulnérabilité a, en effet, été révélée le 12 novembre par les experts de Vx-underground, spécialisés dans la traque des logiciels malveillants et des fuites de données en ligne. Cette situation délicate renforce davantage les défis auxquels Coin Cloud est confronté.

La circulation des données des clients sur les marchés illicites

Les systèmes de Coin Cloud auraient été compromis par un individu non identifié. Cette intrusion a, en effet, permis à l’attaquant de récupérer pas moins de 70 000 selfies pris par les caméras des distributeurs automatiques de bitcoins.

En outre, le pirate aurait obtenu les données personnelles de plus de 300 000 clients. Ces données sensibles comprennent :

  • les numéros d’assurance nationale ;
  • les dates de naissance ;
  • les prénoms ;
  • les noms ;
  • les adresses électroniques ;
  • les numéros de téléphone ;
  • les professions actuelles ;
  • et les adresses physiques des clients.

Plus inquiétant encore, le pirate affirme également avoir volé l’intégralité du code source du système de Coin Cloud. Vx-underground a révélé que ces informations circulaient sur des canaux Telegram privés. Il est donc possible que le pirate cherche à les vendre.

À ce stade, Coin Cloud n’a publié aucune déclaration officielle concernant cette faille de sécurité. Malheureusement, il ne s’agit pas d’un incident isolé. Début novembre, la plateforme Bitfinex a, elle aussi, été victime d’une fuite de données. Cette dernière a heureusement été contenue dans le temps.