Twitter pourrait ajouter les pourboires en Bitcoin (BTC) & Ethereum (ETH)

Le géant des médias sociaux Twitter pourrait bientôt ajouter les paiements en Bitcoin et en Ethereum à sa fonction “Tip Jar”. L’entreprise a lancé cette fonctionnalité plus tôt cette année, permettant aux utilisateurs de donner un pourboire aux influenceurs pour leur tweet. Jusqu’à présent, Twitter a permis aux utilisateurs d’ajouter des modes de paiement tels que Razorpay, PayPal et autres à leurs comptes.

Le développeur italien Alessandro Paluzzi a tweeté des captures d’écran montrant que Twitter permettra bientôt aux influenceurs d’ajouter des adresses Ethereum et Bitcoin à leurs comptes Tip Jar. Le tweet de Paluzzi, bien sûr, ne confirme pas cette fonctionnalité. Mais il a également été retweeté par Kevin Beykpour, chef de produit chez Twitter.

Le retweet de Beykpour ne signifie pas nécessairement qu’il confirme la fonctionnalité, mais il a ajouté un emoji d’éclair et un signe qui dit “bientôt” dans son tweet. La fonctionnalité a également été signalée par Macrumors auparavant. Le 31 août, la publication a indiqué que la possibilité d’ajouter des adresses de portefeuilles Bitcoin et Ethereum aux comptes Tip Jar avait également été repérée dans la version bêta de Twitter.

De plus, le fait que le bitcoin soit une “grande partie” de l’avenir de Twitter a été confirmé par le PDG de Twitter, Jack Dorsey, lors de la conférence téléphonique sur les résultats de la société en juillet de cette année. Dorsey lui-même a été un grand partisan des crypto-monnaies, ayant dépensé plus de 23 millions de dollars en février pour établir un fonds de 500 BTC aux côtés du rappeur Jay-Z, qui serait utilisé pour promouvoir le développement dans des pays comme l’Inde et l’Afrique.

Le service de paiement de Dorsey, Square, a également exposé ses plans pour inclure les crypto-monnaies dans sa plateforme. Square avait investi plus de 170 millions de dollars dans le Bitcoin en février de cette année, et avait également réalisé un investissement en octobre 2020.

Un faux NFT de Banksy vendu 100 ETH (près de 285 000 €)

Un faux NFT de Banksy a été vendu 100 ETH, soit environ 285 000 € au moment de l’achat, à un collectionneur britannique portant le pseudo Pranksy à la suite d’un piratage.

L’œuvre d’art numérique, intitulée “Great Redistribution of the Climate Change Disaster“, est apparue sur une nouvelle page du site officiel de Banksy, portant l’URL “nft.html“. L’acheteur a fait une offre via cette page, qui aurait été créée par un pirate informatique. Après que l’affaire a été révélée comme une escroquerie, tout l’argent a été rendu, à l’exception des frais de transaction d’environ 5 000 £…

Il semble bien qu’il s’agisse d’un piratage du site. J’ai vérifié l’URL sur PC et mobile avant d’enchérir. J’ai fait une offre uniquement parce qu’elle était hébergée sur son site. Lorsque l’offre a été acceptée, j’ai immédiatement pensé qu’elle était probablement fausse“, a déclaré à BBC News “Pranksy“, âgé d’une trentaine d’années. “Le remboursement était totalement inattendu, je pense que la couverture médiatique du hack plus le fait que j’avais retrouvé le hacker et que je le trackais sur Twitter ont pu le pousser à procéder au remboursement.”

Selon les rapports, l’acheteur a offert 90% de plus que son rival le plus proche aux enchères, et a été alerté de la vente le lundi matin, 30 août, via un message sur le réseau social Discord. Une déclaration de l’équipe de Banksy à la BBC a depuis confirmé que l’artiste ne vend pas actuellement de NFT : “Les ventes aux enchères de NFT de Banksy ne sont pas affiliées à l’artiste, sous quelque forme que ce soit“.

Il s’agit de la dernière controverse en date sur le marché des NFT, qui a connu une croissance exponentielle cette année. Abréviation de “jetons non fongibles”, ces actifs numériques sont des certificats de propriété tokenisés qui ne peuvent être reproduits ou altérés après leur création. Nombreux sont ceux qui pensent que cette technologie basée sur la blockchain pourrait révolutionner l’industrie de la musique, comme le prouve la longue étude de DJ Mag sur le sujet au printemps de cette année. Le mois dernier, RCRDSHP a été lancé en tant que nouvelle place de marché pour les objets de collection musicaux basés sur la NFT, avec des œuvres de Mark Knight, Mobilee Records et Sharam Jey.

L’Union Européenne va très bientôt imposer sa loi “historique” sur les cryptomonnaies

Elle est imminente. L’Union Européenne va très bientôt mettre en place une loi sur les cryptomonnaies, afin de déterminer un cadre réglementaire pour l’achat, la vente et l’utilisation du Bitcoin (BTC), Ethereum (ETH), et autres. Selon l’IFC Review, qui cite le service de presse de la Commission européenne, celle-ci veut imposer un ensemble de propositions dès le troisième trimestre 2020. Mais la pandémie de coronavirus pourrait peut-être repousser tout ça.

Le média affirme que la Commission a consulté des “experts de toute l’Europe” et rédigé un document avec trois priorités clés.

Trois priorités

Dans un premier temps, l’organe directeur de l’UE veut créer une définition juridique pour toutes les cryptomonnaies, même les stablecoins et les security tokens.

Dans un deuxième temps, la Commission veut modifier la directive sur les marchés d’instruments financiers, un texte législatif européen qui réglemente les entreprises fournissant des services financiers. Connue sous le nom de MiFID II, la directive classe les actifs en tant qu’instruments financiers, comme les actions, les obligations etc. Les crypto-actifs devraient intégrer cette liste.

Enfin, la Commission souhaiterait un “régime” pour les “plateformes basées sur des blockchains”. En bref, préparez-vous à avoir tout plein de contraintes sur les échanges cryptos, les courtiers, etc.

Législation “historique”

L’IFC cite enfin le président de la Fédération européenne BlockTech, Bruno Schneider Le Saout, l’un des architectes de la politique française de réglementation de la crypto :

“Nous attendons de cette législation qu’elle soit historique pour l’Europe. Ces lois soutiendront le financement du numérique dans toute l’UE pendant de nombreuses années. La nouvelle législation apportera la sécurité juridique nécessaire à la fois pour les crypto-actifs qui ne sont pas couverts par la législation européenne existante sur les services financiers et pour l’application de la technologie des grands livres distribués dans les services financiers et la tokénisation des instruments financiers traditionnels”.

Ne ratez pas le coche pour investir dans la crypto ! Vous risquerez, très bientôt, d’être ponctionné de toutes parts.

Les mineurs ont vendu plus de 9 millions de dollars en Bitcoin (BTC) en une journée

Il fait bon être mineur de cryptomonnaies en 2020. Avec l’arrivée de nombreux jetons DeFI dans le Bitcoin (BTC) et la correction de l’Ethereum (ETH) en fin de semaine, les mineurs de Bitcoin ont vendu pas moins de 844 BTC, soit 9,5 millions de dollars entre mercredi et jeudi, soit 63% de plus qu’ils n’en ont généré en une journée.

Les mineurs ont ainsi vendu plus de Bitcoins qu’ils n’en ont minés la semaine dernière. Ces ventes constituent une augmentation significative car les ventes hebdomadaires mi-août s’élevaient à “seulement” 171 BTC.

On pourra cependant regretter la mauvaise influence que va provoquer ces énormes ventes. Elles pourraient en effet avoir un impact négatif sur le prix du Bitcoin, et ça s’est déjà confirmé depuis la chute du cours après son pic à 12.000 dollars. Les mineurs, pour éviter de telles conséquences, ont d’ailleurs la possibilité de se débarrasser de leurs BTC par le biais de services de négociation de gré à gré (OTC), ce qui n’a pas un effet sur les prix du marché.

Le cours du Bitcoin culmine, à l’heure où sont écrites ces lignes, à 8647 euros. À voir dans les jours à venir s’il compte reprendre du poil de la bête ou continuer sa chute.

Le premier ministre indien victime d’une escroquerie à la cryptomonnaie

Décidément, personne n’échappe aux hackers. Pas même le premier ministre indien, à la tête du pays le plus peuplé au monde ! Narendra Modi a en effet été la victime du groupe cybercriminel John Wick, qui a pris le contrôle de son compte pour promouvoir de faux dons de cryptos. Le piratage de ce compte, ultra suivi avec 2,5 millions de followers, a ainsi permis de diffusé toute une série de messages en faveur d’une fausse campagne de dons en Bitcoin et en Ethereum.

Les messages frauduleux incitaient les internautes à « faire un don généreux au Fonds national de secours du premier ministre pour le Covid-19 ». Des adresses de wallets Bitcoin et Ethereum s’affichaient pour les donateurs. Bref, l’arnaque parfaite qui fait appel à l’empathie de chacun.

Pour l’instant, on ignore encore le montant du préjudice, et le nombre de cryptomonnaies transféré aux pirates. Mais selon Cointelegraph, l’opération serait un petit échec, puisque les données de la blockchain ne montrent aucun versement. Twitter mène son enquête pour retrouver les fautifs.

L’affaire rappelle la vague de piratage qui a englouti Twitter en juin dernier, où le compte de Barack Obama notamment a été piraté pour aboutir aux mêmes résultats. En bref, il ne fait pas bon d’être une star sur le réseau social à l’oiseau !

ETH : Shitcoin Wallet est en réalité un scam

Le responsable de la sécurité de la plateforme MyCrypto, Harry Denley, a récemment déclaré que le portefeuille Ethereum Shitcoin Wallet vole les mots de passe et les clés privées.

Le portefeuille Ethereum Shitcoin Wallet vole des mots de passe et des clés privées des portefeuilles cryptographiques, selon Harry Denley, le directeur de la sécurité de la société MyCrypto. Avec ces informations, les hackers derrière ce wallet auraient accès aux crypto-monnaies de leurs utilisateurs.

Shitcoin Wallet, qui a été lancé à la fin de l’année dernière, est téléchargeable en tant qu’extension pour Google Chrome. Cette extension invite les utilisateurs à créer des portefeuilles, qu’ils peuvent ensuite déverrouiller avec des clés privées ou un certificat d’authentification. Shitcoin Wallet affirme que ces clés sont cryptées, ce qui signifie que le service ne devrait pas pouvoir les lire…

Mais Denley a expliqué sur Twitter qu’elle injectait du code javascript malveillant pour voler des informations. Cela se produit de deux manières. Tout d’abord, l’extension recherche les informations d’identification de tout portefeuille créé par ses utilisateurs. Deuxièmement, lorsque ces derniers accèdent à Binance, Myetherwallet, Idex, NeoTracker ou encore Switcheo, l’extension vole les identifiants de connexion et les clés privées.

Heureusement, Shitcoin Wallet ne compte “que” quelques centaines utilisateurs, selon la page de l’extension sur le Chrome Web Store. “Shitcoin Wallet vole vos données de connexion et vos tokens. Ne la téléchargez pas, c’est un scam“, a par exemple commenté Tony Nicklow dans une critique à une étoile. Elle ne devrait pas tarder à être retirée par Google.