Cardano va collaborer avec Kraken

Le fondateur de Cardano, Charles Hoskinson a affirmé sa disponibilité à collaborer avec Kraken. Cette collaboration a pour but de créer une nouvelle blockchain de couche 2. La concurrence s’annonce rude pour ce projet. En effet, Kraken se tourne aussi vers Polygon et Matter Labs pour travailler à atteindre ce résultat.

Un projet de création d’une blockchain de couche 2

Kraken a annoncé son intention de collaborer avec des entreprises spécialisées dans la blockchain. Cette collaboration vise à créer une blockchain de couche 2. Cardano a favorablement répondu à cette invitation par le biais de son fondateur Charles Hoskinson.

Ce dernier a déclaré à Jesse Powell, président de Cardano, qu’il était prêt à s’engager dans un tel projet. La preuve d’une telle assertion, c’est un tweet dans lequel il mentionne le fondateur de Kraken, le 13 novembre 2023.

Certaines informations reçues font état d’une possible association entre Kraken et des poids lourds de la cryptosphère comme Polygon, Matter Labs et Nil Foundation. Toutefois, Cardano, avec sa crypto ADA, a aussi des chances de se retrouver associé à un projet de cette envergure.

Cardano : un crypto qui connait des progrès constants

Les conclusions liées aux supputations ayant trait à ce partenariat n’altèreront en rien la qualité du travail effectué par l’équipe de Cardano depuis que cette plateforme a vu le jour. L’écosystème mis au point à ce niveau et l’ajout récent du portefeuille Nami à liste des produits disponibles ont été salués par la communauté crypto. Même s’il existe des critiques émises par endroits, Hoskinson a rassuré l’opinion sur le fait que son équipe était capable de continuer sur cette dynamique de progrès constants.

D’ailleurs, au nombre des avancées significatives de Cardano, on retrouve le document Mithril. À lui s’ajoute un partenariat strégique avec Polkadot. Ce partenariat concerne un projet de création de blockchain.

Coinbase écope d’une amende d’un million de roubles par un tribunal russe

Cette semaine, un tribunal russe a infligé une amende d’un million de roubles au géant Coinbase. Cette condamnation n’est pas directement liée à l’industrie de la cryptomonnaie. En effet, elle concerne plutôt une nouvelle régulation. 

Celle-ci impose aux entreprises internationales de stocker les données personnelles des citoyens russes sur des serveurs situés en Russie. D’autres géants de la technologie tels que Google, Apple et Spotify ont également été confrontés à des problèmes similaires avec la Russie en raison de cette loi.

Le contexte de la condamnation

Le gouvernement russe a récemment renforcé son contrôle sur les données numériques de ses citoyens. En mai 2023, le Roskomnadzor, l’organisme de régulation des médias en Russie, a annoncé une nouvelle règle.  Elle exige que toutes les entreprises étrangères opérant en Russie stockent les données personnelles des utilisateurs russes sur des serveurs situés en Russie. Décision qui revêt une importance particulière. 

En effet, à travers elle, la Russie rejoint ces pays désireux d’exercer un plus grand contrôle sur la circulation des informations de leurs citoyens en ligne. Les figures dirigeantes du Roskomnadzor expliquent que cette mesure vise à renforcer la « souveraineté numérique » de la Russie.  Elle entend également une protection adéquate des informations personnelles des citoyens russes.

Toutefois, malgré ses nobles ambitions, cette démarche complique la vie des grandes entreprises internationales en Russie. Elles sont désormais tenues de se conformer à ces nouvelles exigences de stockage de données, loin d’être conformes aux normes internationales. C’est dans ce contexte que Coinbase s’est retrouvé en justice. 

La condamnation de Coinbase pour non-conformité à la réglementation

Également basée en Russie, Coinbase a dû faire face à un dilemme lié aux nouvelles réglementations sur la vie privée de ses utilisateurs en Russie. La société devait soit se conformer aux nouvelles exigences de localisation des données ou risquer des sanctions juridiques dans le pays. Elle a malheureusement choisi de maintenir ses opérations conformément à ses propres politiques et aux normes internationales.

Cette décision a été prise malgré la connaissance des directives claires établies par le Roskomnadzor et des avertissements préalables concernant les conséquences du non-respect de ces nouvelles règles. En réponse à cette infraction présumée, le tribunal russe du district judiciaire 422 a imposé à Coinbase une amende d’un million de roubles, soit environ 11 000 $.

Cryptomonnaies : des nouveautés pour le hardware wallet Satochip

Les récentes secousses de l’écosystème crypto, notamment celles liées à la débâcle de FTX, ont eu un impact profond sur ce domaine. Elles ont suscité un intérêt croissant pour les solutions sécurisées de stockage de crypto-monnaies telles que les hardware wallets (portefeuilles matériels). Dans ce contexte, la start-up belge Satochip annonce une évolution significative. Il s’agit d’une refonte totale illustrée par la transformation de son site web, l’introduction d’un nouveau logo et bien d’autres changements.

Satochip sur la voie de la domination dans le secteur des hardware wallet

Après une campagne de financement réussie en août, Satochip confirme son élan dans le secteur des crypto-monnaies en concrétisant ses ambitions. Au-delà d’une simple mise à jour esthétique, l’entreprise belge insiste sur le fait que son rebranding représente une transformation complète. Ce changement se concrétise par une refonte complète de son site web, des améliorations fonctionnelles de ses produits phares (Satochip, Seedkeeper et Satodime) et l’annonce prometteuse de futures applications mobiles. L’objectif de ce virage stratégique est de renforcer la position de Satochip sur le marché européen des hardware wallet.

À l’heure où la sécurité des crypto-monnaies est plus que jamais cruciale, les hardware wallets deviennent indispensables face à la crise de confiance qu’a connu le monde des cryptos en 2022 et 2023. Alors que le secteur est actuellement dominé par le géant français Ledger, avec la présence notable du concurrent tchèque Trezor, l’entrée en scène de Satochip comme nouveau challenger promet d’enrichir encore le marché.

La montée en puissance du nouveau venu

L’annonce de cette mise à jour majeure suscite de grandes attentes quant à la capacité de Satochip à offrir une alternative solide et innovante dans le domaine des portefeuilles matériels. L’accent mis sur la sécurité, l’amélioration des fonctionnalités et les futures applications mobiles positionnent clairement Satochip comme un acteur à suivre dans le monde des crypto-monnaies. Restez donc à l’écoute pour découvrir comment cette start-up belge pourrait redéfinir les normes du secteur et contribuer à renforcer la confiance des investisseurs dans la sécurisation de leurs actifs numériques.

Violation de la confidentialité chez Coin Cloud : 300 000 utilisateurs impactés

Les acteurs malveillants se positionnent comme une menace persistante au sein de l’écosystème des crypto-monnaies. Ils cherchent sans relâche des failles pour accéder à des fonds ou à des données sensibles. Selon des informations récemment révélées, Coin Cloud a été victime d’une cyberattaque, entraînant le vol de milliers de données personnelles.

Violation de la confidentialité des données des clients de Coin Cloud

Coin Cloud, créée en 2014, est une entreprise spécialisée dans la fourniture de distributeurs automatiques de crypto-monnaies. Elle exploite actuellement plus de 4 000 distributeurs de BTC, desservant les États-Unis et le Brésil. En février dernier, l’entreprise a pris la décision de se protéger contre la faillite. En effet, elle devait faire face à des dettes estimées entre 100 et 500 millions de dollars auprès de plus de 10 000 créanciers.

Bien que déjà en difficulté financière, la situation de l’entreprise a été exacerbée par une fuite massive de données. Cette vulnérabilité a, en effet, été révélée le 12 novembre par les experts de Vx-underground, spécialisés dans la traque des logiciels malveillants et des fuites de données en ligne. Cette situation délicate renforce davantage les défis auxquels Coin Cloud est confronté.

La circulation des données des clients sur les marchés illicites

Les systèmes de Coin Cloud auraient été compromis par un individu non identifié. Cette intrusion a, en effet, permis à l’attaquant de récupérer pas moins de 70 000 selfies pris par les caméras des distributeurs automatiques de bitcoins.

En outre, le pirate aurait obtenu les données personnelles de plus de 300 000 clients. Ces données sensibles comprennent :

  • les numéros d’assurance nationale ;
  • les dates de naissance ;
  • les prénoms ;
  • les noms ;
  • les adresses électroniques ;
  • les numéros de téléphone ;
  • les professions actuelles ;
  • et les adresses physiques des clients.

Plus inquiétant encore, le pirate affirme également avoir volé l’intégralité du code source du système de Coin Cloud. Vx-underground a révélé que ces informations circulaient sur des canaux Telegram privés. Il est donc possible que le pirate cherche à les vendre.

À ce stade, Coin Cloud n’a publié aucune déclaration officielle concernant cette faille de sécurité. Malheureusement, il ne s’agit pas d’un incident isolé. Début novembre, la plateforme Bitfinex a, elle aussi, été victime d’une fuite de données. Cette dernière a heureusement été contenue dans le temps.

Sam Bankman-Fried déclaré coupable de toutes les accusations portées contre lui

Le procès de l’ancien patron de FTX suscite une attention significative depuis plusieurs semaines. Les déclarations accablantes des ex-collaborateurs les plus proches de Sam Bankman-Fried et les plaidoiries des avocats de chaque partie ont permis la délibération du jury. Le verdict est donc tombé, Sam Bankman-Fried a été déclaré coupable des sept chefs d’accusations. 

Sam Bankman-Fried condamné pour les sept chefs d’accusation qui pesaient contre lui

Après la délibération du jury, SBF est reconnu coupable de toutes les accusations portées à son égard. Il s’agit de :

  • Fraude électronique envers les utilisateurs de FTX,
  • Conspiration pour la commission d’une fraude électronique contre les clients FTX,
  • Fraude électronique vis-à-vis des prêteurs de la société Alameda,
  • Complot dans le but commettre une fraude électronique envers les prêteurs d’Alameda,
  • Conspiration aux fins de frauder sur les matières premières contre les utilisateurs de FTX,
  • Complot dans l’intention de frauder en matières premières contre des investisseurs de FTX,
  • Et enfin conspiration aux fins de blanchir de l’argent.

La peine de SBF sera fixée durant une audience ultérieure prévue pour le 28 mars 2024. Mais, il se pourrait qu’il encoure une peine d’emprisonnement de 115 ans pour ces accusations. La famille de SBF semblait abattue au cours de l’annonce du verdict. Son avocat a, par contre, maintenu sa ligne de défense malgré les critiques. 

Le procès de SBF se résume à une fraude pyramidale de plusieurs millions de dollars

C’est avec une telle conclusion que ce long procès a été bouclé. À l’issue de ce procès, le gouvernement américain s’est montré affecté par cette affaire en mettant l’accent plus sur la fraude que les cryptomonnaies. Pour Damian Williams, procureur des USA, SBF a orchestré l’une des plus grandes fraudes financières dans l’histoire américaine. Pour lui, ce genre d’acte est complètement intolérable. En outre, SBF pourra faire appel de sa condamnation, mais, ses chances de réussite sont minimes. En effet, de nouvelles accusations, telles que la corruption transnationale et la conspiration pour fraude bancaire, pèsent sur lui.

La Banque Nationale Suisse envisage le lancement de sa monnaie numérique

La plupart des banquiers ne voient pas Bitcoin (BTC) comme une monnaie. Cependant, ils s’inspirent tout de même des technologies qui en découlent pour créer leur propre monnaie. En effet, la Banque nationale suisse (BNS) vient de faire part de son évolution pour le développement de sa monnaie numérique de banque centrale (MNBC). Elle collabore avec la grande bourse suisse SIX sur le projet.

Le projet pilote sur la MNBC de gros de la BNS

À travers le monde, les banquiers centraux travaillent sur la création de leurs propres MNBC tout en s’appuyant sur la technologie des registres distribués. C’est une technologie des réseaux blockchains qui est devenue populaire grâce à Bitcoin. Bien évidemment, la Banque nationale suisse suit également la tendance des cryptos bancaires.

C’est ainsi qu’à travers un très récent communiqué de presse, SIX a annoncé le lancement d’un projet pilote sur une MNBC de gros. Cette MNBC sera dédiée aux institutions bancaires. Il faut souligner que celle-ci se distingue d’une MNBC de détail qui n’est destinée qu’aux particuliers.

D’importants acteurs et boursiers sont impliqués dans le Helvetia Phase III

La Banque nationale suisse, le groupe SIX et six banques commerciales collaboreront pour mener à bien cette expérimentation nommée « Helvetia Phase III ». Il s’agit de :

  • La banque Cantonale Vaudoise,
  • La Basler Kantonalbank,
  • L’Hypothekarbank Lenzburg,
  • La Commerzbank,
  • La banque UBS,
  • Et enfin la Zürcher Kantonalbank.

Cette monnaie numérique de banque centrale de gros reposera naturellement sur la tokenisation du franc suisse, car, le pays maintient sa souveraineté sur sa monnaie. D’après l’annonce, ce projet pilote devrait débuter dès décembre 2023 pour se clôturer d’ici juin 2024. Les Suisses semblent être en avance sur la création de leur monnaie numérique de banque centrale. De même, la Banque de France est également en voie de développer un euro tokenisé sous forme de MNBC. Toutefois, il faut dire que tous les pays de la zone euro ne progressent pas à l’unisson en matières de MNBC. Le dernier mot reviendra, bien sûr, à la Banque centrale européenne dirigée par Christine Lagarde.

La SEC assigne PayPal en justice concernant son stablecoin PYUSD

Le mastodonte des paiements en ligne, PayPal, avait lancé, le 7 août 2023, son propre jeton, le PYUSD, adossée au dollar américain. Même si cette nouvelle a ravi le cœur de la communauté crypto, tel n’est pas le cas du côté du gendarme financier américain. La Securities and Exchange Commission (SEC) interpelle PayPal sur le statut de son token. Elle pose la question de savoir si le PYUSD est une valeur mobilière.

PayPal attaqué par la SEC

Vu les exploits que les sociétés cryptos comme Tether ou Circle arrivent à accomplir avec leur stablecoin, PayPal a décidé de suivre leur exemple. En pratique, PayPal cherche à rajeunir son système classique de paiement électronique basé sur la centralisation avec des intermédiaires. C’est donc la raison ayant motivé le géant de paiement électronique à lancer son stablecoin PYUSD en août dernier, en collaboration avec Paxos.

Cependant, en moins de trois mois seulement, PayPal se trouve confronté à la SEC. La société annonce, via son dernier rapport trimestriel, la réception d’une assignation de la division d’application de la loi de la SEC s’agissant du PYUSD. Cette assignation invite l’entreprise à fournir des documents au sujet du PYUSD au régulateur. 

Une nouvelle défaite de la SEC en cours ?

La communauté crypto a réagi de façon vive face à cette nouvelle. Elle soutient que le PYUSD ne devrait pas être considéré en tant qu’une valeur mobilière et qu’ainsi, il échapperait à la juridiction de la SEC.

Au nombre des acteurs cryptos dénonçant cet abus de pouvoir de la SEC, se trouve Nic Carter, le cofondateur de Coin Metrics. Il s’agit d’une plateforme d’agrégation de données blockchain. Pour lui, la SEC ne devrait même pas s’opposer au token de PayPal. Il espère impatiemment que la SEC soit réprimandée par un juge encore une fois. Notons que les perceptions de la cryptosphère sont soutenues par d’autres régulateurs collègues de la SEC. En effet, pour la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), les stablecoins sont sous son égide. Car, elles sont des commodity (marchandises) et non des security (valeurs mobilières).

Russie : Binance rompt sa collaboration avec Advanced Cash Limited (Advcash)

Binance fait face à des situations critiques qui touchent l’ensemble de ses activités, notamment en ces périodes de réglementations mondiales tumultueuses. Face à ces facteurs, la plateforme crypto avait annoncé son retrait du territoire russe en septembre dernier. Récemment, la société a mis un terme à son partenariat avec un acteur russe de paiement nommé Advanced Cash.   

Binance veut se retirer de la Russie

L’intention de la plateforme Binance de quitter le territoire russe a été fortement précipitée par les pressions règlementaires, particulièrement celles venant des USA. L’exchange a pris cette décision en réaction aux allégations de violation des sanctions imposées à la Russie depuis son invasion en Ukraine.

Pour effectuer cette transition, Binance a fait part de son intention de céder l’intégralité de ses activités russes à la plateforme Commex. Cette opération semble plutôt simple car, Commex n’aura qu’à copier l’interface et à recruter les anciens employés de Binance. Selon les informations, le délai pour cette transition peut s’étendre jusqu’à un an.

Cependant, un dossier qui semblait déjà résolu vient d’être ravivé par une récente initiative de Binance. En effet, d’après un rapport du Wall Street Journal, la plateforme aurait mis un terme à sa collaboration avec Advcash.

La rupture du partenariat entre Advanced Cash et Binance 

La rupture de la collaboration entre les deux sociétés est une décision qui provient uniquement du côté de Binance. En effet, l’entreprise de paiement Advanced Cash, responsable des opérations en roubles de Binance depuis 2019, dit ne pas être informée de cette situation. Surtout, si cette dernière s’inscrit dans le contexte de la violation des sanctions internationales soumises au gouvernement russe par les pays occidentaux. 

En pratique, du fait du conflit russo-ukrainien, Advcash a été accusé de simplifier les transactions financières entre Binance et les banques russes sanctionnées. Face à ces allégations, Advcash a fermement nié toute implication dans une quelconque transaction illégale. Un porte-parole de l’entreprise a également mis en avant l’engagement d’Advcash à respecter les règlementations en vigueur.

Onyx Protocol perd 2,1 millions de dollars suite à un hack

Le piratage des protocoles de la Finance Décentralisée est devenu très fréquent au point où plus d’un milliard de dollars ont été dérobés depuis début 2023. Onyx Protocol, un protocole de la DeFi a rejoint la liste des victimes avec une perte de 2,1 millions de dollars.

Une perte de 2,1 millions de dollars pour Onyx Protocol

Onyx est un protocole de prêt hébergé sur Ethereum pour permettre aux utilisateurs d’emprunter et de gagner des intérêts sur leurs dépôts en cryptomonnaie. Le 2 novembre, Onyx a reçu une alerte de la part des équipes de PeckShield signalant une attaque en cours sur leur protocole. Résultats : 1.164 ETH, soit près de 2,1 millions de dollars ont été dérobés par le hacker. 

L’attaquant a rapidement transféré les fonds vers diverses adresses. Afin de brouiller la traçabilité, le pirate s’est servi de Tornado Cash pour faire transiter ces fonds. Il a commencé par une première transaction de 100 ETH, et ensuite, avec le reste de son butin. 

Très vite avertie de la faille, l’équipe d’Onyx a réagi en conséquence pour la corriger. Le protocole envisage dorénavant une stratégie de remboursement. Ainsi, il a été proposé que les 40 millions de dollars en jetons XCN de la trésorerie soient utilisés pour rembourser les clients lésés. 

Les détails sur le hack

À l’instar de nombreuses autres hacks au sein de la cryptosphère, cette attaque n’a rien de nouveau. En effet, l’attaquant a utilisé une stratégie d’attaque basée sur la perte de précision en exploitant une faille. Cette dernière provoque des arrondis inappropriés lors de certaines opérations. 

Le pirate a, d’abord, emprunté 4.000 ETH via un flash loan puis, les a échangés contre des jetons PEPE. En déposant les PEPE sur une piscine dédiée sur Onyx, l’attaquant a exploité la faille d’arrondi pour manipuler le taux d’échange du PEPE. Cela a permis au hacker de retirer plus de PEPE qu’il n’en avait normalement déposé. Il a ensuite remboursé sur flash loan et a touché 1.164 ETH.Notons que cette faille n’est pas nouvelle, car elle avait été exploitée en avril dernier sur Undred Finance. Ce protocole avait connu une perte de plus de 7 millions sur OP Mainnet.

L’ex-CTO de Ripple cherche à récupérer 7 000 BTC bloqués sur une IronKey

Bitcoin a, dans son histoire, apporté tant la fortune que le malheur. Parlant de malheur, il s’agit du cas des personnes ayant perdu leurs clés privées et, de ce fait, leurs BTC. C’est la situation à laquelle l’ancien directeur technique de Ripple, Stefan Thomas, se trouve confronté. Celui-ci a perdu l’accès à plusieurs milliers de BTC en égarant le mot de passe d’une clé USB.

Unciphered veut aider l’ex-CTO de Ripple à récupérer les BTC perdus

En 2011, l’ancien directeur technique de Ripple a stocké une somme considérable de 7 002 BTC sur une IronKey. Il s’agit d’une sorte de clé USB que celui-ci a protégée par un mot de passe. À ce jour, cette somme équivaut à un montant colossal de plus de 220 millions d’euros. Il faut souligner que ce disque dur n’autorise que dix tentatives pour entrer le mot de passe avant d’être irréversiblement verrouillé.

Malheureusement, Stefan Thomas, a oublié son mot de passe.  Cela l’a poussé à rechercher activement une issue pour avoir accès à ses fonds depuis plusieurs années. En 2021, l’ex-CTO de Ripple était à sa huitième tentative sur les dix permises. 

Confrontée à cette situation délicate, une entreprise spécialisée dans la récupération de cryptomonnaies a choisi d’apporter son aide à Stefan Thomas. 

L’approche innovante de la société Unciphered

À travers son blog, Unciphered a détaillé, dans sa lettre ouverte, la méthode à utiliser pour porter secours à Stefan Thomas. Ainsi, l’entreprise a développé une méthode pour déverrouiller la clé pour accéder aux BTC qui y sont stockés. L’une des méthodes envisagées serait le « brute-force » qui implique de tester toutes les combinaisons possibles de mot de passe. Cependant, la limite de 10 essais restreint les options.

Alors, au lieu d’essayer de deviner le mot de passe, la société combine plusieurs techniques. Notamment, l’exploration des failles matérielles et logicielles des clés IronKey. Cette approche vise à contourner les limites d’entrée du mot de passe en utilisant les éventuelles failles du matériel. Cela ouvrirait la possibilité d’essayer un nombre presque illimité de combinaisons sans risque de verrouillage définitif du disque. Il faut dire que tout cela représente, pour Stefan Thomas, une bonne nouvelle, car, il pourra enfin mettre la main sur ses fonds.