USA : Vivek Ramaswamy, un candidat pro-crypto à la présidence

Le candidat à l’élection présidentielle aux Etats-Unis Vivek Ramaswamy a fait part de son orientation pro-crypto lors du North American Blockchain Summit. Il a exposé sa vision politique intitulée « Three Freedoms of Crypto » (les trois libertés de la crypto).

Dans le cadre de sa campagne, le candidat vise à instituer des réformes réglementaires. Ces réformes visent à stimuler l’innovation tout en préservant les libertés au sein de l’industrie des crypto-monnaies.

L’initiative est conçue pour répondre aux insuffisances perçues dans les réglementations actuelles de la SEC. Le candidat souligne ainsi son engagement en faveur d’un environnement réglementaire plus réactif et propice au développement du secteur.

Une approche politique axée sur la liberté, l’autonomie et l’innovation aux Etats-Unis

Avec sa proposition politique intitulée « Three Freedoms of Crypto« , Ramaswamy aspire à sauvegarder les libertés au sein de l’industrie des crypto-monnaies. Ce cadre englobe la liberté de coder, l’autonomie financière et la liberté d’innover. En ce qui concerne la liberté de coder, il affirme que le code est une question de discours. S’il reconnaît la nécessité pour le gouvernement de poursuivre les individus malveillants, il souligne l’importance de ne pas cibler les développeurs.

En ce qui concerne l’autonomie financière, le candidat émet des réserves sur les réglementations AML (Anti Money Laundering) et KYC (Know Your Customer), qu’il considère comme « militarisées« . Selon sa vision inspirée de Jefferson, les portefeuilles auto-hébergés devraient rester intacts. Ainsi, l’autonomie financière et l’indépendance seraient préservées.

L’approche des « trois libertés de la crypto » vise également à encourager l’innovation. En ce qui concerne la liberté d’innover, le candidat estime que l’adoption de règles administratives par les organismes de réglementation des États, plutôt que par le Congrès des Etats-Unis, entrave le processus d’innovation. Pour libérer les secteurs innovants, il prévoit d’abroger les réglementations jugées inconstitutionnelles et de réduire les effectifs fédéraux.

Vers une réglementation plus transparente pour faire face à la SEC

L’un des points forts de son discours a été sa critique du président de la SEC. Ramaswamy reproche à Gary Gensler de s’être abstenu de dire explicitement si l’Ethereum peut être considéré comme une valeur mobilière. Selon Ramaswamy, cette position aurait pour effet de renverser des réglementations qu’il juge inconstitutionnelles à l’égard des crypto-monnaies, si jamais il en devenait le président. Ces critiques s’inscrivent dans un contexte plus large de réforme administrative planifiée.

M. Ramaswamy souligne également le refus de Gary Gensler de fournir des indications claires sur le statut de la crypto-monnaie ETH. La position floue du président de la SEC sur la classification des crypto-monnaies comme l’ETH en tant que titres l’a conduit à promettre d’établir des règles transparentes au début de son mandat. Cette approche est présentée comme une alternative préférable au recours aux décisions d’application a posteriori de la SEC.

Vitalik Buterin révèle Plasma : une révolution dans l’industrie crypto ?

Avec l’introduction de Plasma par Vitalik Buterin, l’avènement d’une nouvelle ère se dessine dans l’écosystème crypto. Créé pour améliorer l’échelle de la blockchain, ce système garantit la révolution du secteur en optimisant la sécurité et l’efficacité des coûts de transaction. Ainsi, il pourrait métamorphoser la sphère crypto grâce à ses potentiels avantages.

Une amélioration dans la mise à l’échelle de la blockchain

Conçu en 2017, Plasma est une solution de mise à l’échelle de la blockchain ayant connu une évolution à travers diverses versions. D’abord, Minimal Viable Plasma et après, Plasma Cash. Ce système maintient la majorité des données et des calculs hors chaîne, à l’exception des dépôts, des retraits et des racines de Merkle. Toutefois, en raison de ses limites, en particulier, les coûts exorbitants de stockage des données des clients, il avait été remplacé par Rollups. 

Mais, avec l’introduction des preuves de validité, à savoir ZN-SNARKs, le système regagne de l’attention. Il propose une meilleure solution crypto pour le stockage des données et ouvre la voie à la prise en charge d’un EVM (Ethereum Virtual Machine). 

Il faut noter que le système rencontre d’importants défis dans le cadre de son expansion à l’EVM.  En effet, la présence d’objets d’état sans propriétaire bien défini dans l’EVM, complique le contrôle et la disponibilité des données. Néanmoins, d’après Vitalik, Plasma pourrait surmonter ces obstacles grâce aux preuves de validité. Car, elles autorisent une chaîne Plasma exécutant un EVM tout en proposant une sécurité de taille pour une majeure partie des actifs. 

Le rôle de Plasma dans le futur des cryptomonnaies

Bien que confronté à des défis, Plasma permet la réduction des coûts de transaction et l’optimisation de la sécurité. Cela est important pour les chaînes qui, autrement, fonctionneraient comme validiums.

En outre, ce regain d’intérêt pour ce système favorisera les constructions simplifiées et efficaces, l’amélioration de l’expérience des développeurs et la protection des fonds des utilisateurs. En introduisant Plasma, Vitalik offre une nouvelle vision pour la cryptosphère et une opportunité de reconsidérer et d’améliorer la blockchain. 

Kronos Research victime d’une cyberattaque de 26 millions de dollars 

Les attaques contre les plateformes cryptos, décentralisées ou non, se multiplient chaque semaine. Kronos Research, un fond de capital risque, en a récemment fait la douloureuse expérience. L’entreprise a été la cible d’un piratage lui ayant entraîné la perte d’une somme colossale de 26 millions de dollars.

26 millions de dollars envolés

Basée à Taïwan, Kronos Research, s’est spécialisé dans le domaine du trading de cryptomonnaies, de la gestion de marché et des investissements en capital-risque. Cette société a déclaré, le 19 novembre, avoir été la cible d’une intrusion non autorisée sur certaines de ses clés API. Soulignons qu’une clé API sert à effectuer des opérations sur des plateformes au nom de Kronos Research.

Confronté à cette faille de sécurité, le fond de capital-risque a dû suspendre toutes ses transactions afin de mener une enquête approfondie. Il a affirmé via un communiqué que les éventuelles pertes ne constituent qu’une fraction minime de ses fonds propres.

Cependant, d’après les analyses du crypto-enquêteur ZachXBT, le préjudice causé par cette attaque pourrait s’élever jusqu’à 25 millions de dollars. En effet, cinq transactions ont été effectuées depuis un portefeuille associé à Kronos Research. Celles-ci totalisaient au total 12 800 ETH. Il faut noter que Kronos Research a, par la suite, révisé ces chiffres. Ainsi, les pertes s’élèvent désormais à environ 26 millions de dollars en crypto-actifs.

WooX, une victime par ricochet du hack de Kronos Research

Kronos Research effectue une activité de teneur de marché sur la plateforme d’échange WooX. Ainsi, l’interruption de ses opérations suite à l’attaque a impacté l’écosystème, en l’occurrence la plateforme WooX. En effet, juste après le communiqué du fonds de capital-risque, nombreux sont les utilisateurs de WooX qui ont signalé la suspension des opérations sur la plateforme.

WooX a très vite confirmé cette information en annonçant également de son côté l’arrêt des opérations suite au hack de Kronos. Ce dernier est, en effet, le fournisseur principal de liquidité de la plateforme WooX. Néanmoins, cette dernière a souligné que les fonds des utilisateurs sont en sécurité. Il faut dire qu’avec ce hack, un total de plus d’un milliard de dollars a été dérobé en depuis le début de l’année 2023.

Allemagne : Commerzbank célèbre la licence crypto longtemps attendue

Le vent semble tourner en ce qui concerne l’approche des banques à l’égard du bitcoin (BTC) et des crypto-monnaies. L’époque où certaines institutions bancaires faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour restreindre l’adoption des cryptomonnaies est révolu. En effet, elles allaient jusqu’à empêcher leurs clients d’utiliser leurs cartes bancaires pour acheter des actifs numériques. À l’inverse, les banques tentent désormais de répondre à la forte demande de leurs clients en intégrant les crypto-actifs dans leur offre. La principale banque allemande, Commerzbank, exprime sa satisfaction d’avoir obtenu sa licence de crypto-monnaie, signe d’un changement positif dans la perception qu’ont les banques de cet univers financier émergent.

Commerzbank obtient la licence crypto : une avancée historique pour le système bancaire allemand

Depuis le début du premier trimestre 2022, Commerzbank, l’une des principales institutions bancaires allemandes, a soumis une demande de licence de conservation de crypto-monnaies aux autorités de régulation de la BaFin. Il s’agit de l’équivalent allemand de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en France.

Aujourd’hui, près de deux ans plus tard, Commerzbank est ravie d’annoncer qu’elle a obtenu cette précieuse licence crypto. Dans son communiqué de presse daté du 15 novembre 2023, la grande banque allemande exprime sa fierté d’être la première banque généraliste à pouvoir désormais détenir des actifs numériques.

Le groupe bancaire entend renforcer son offre de services liés aux crypto-monnaies

Détentrice de sa licence crypto, Commerzbank exprime son intention de développer une large gamme de services liés aux actifs numériques, avec un focus particulier sur les crypto-actifs. Dans un premier temps, la banque multinationale prévoit de mettre en place une plateforme sécurisée et fiable, garantissant une conformité réglementaire totale, destinée à ses clients institutionnels fortunés. Ces clients institutionnels sont à la recherche d’un service professionnel de conservation de crypto-monnaies pour investir dans ce domaine.

Il y a tout juste une semaine, c’est le groupe bancaire suisse SEBA Bank qui a obtenu sa licence crypto, cette fois-ci à Hong Kong. Si la Commerzbank est la première grande banque allemande à s’aventurer dans les crypto-monnaies, elle ne sera sans doute pas la dernière. Un peu plus tard que sa concurrente, la Deutsche Bank a également demandé sa licence de conservation de crypto-monnaies en juin 2023. Espérons pour elle qu’elle n’aura pas à attendre aussi longtemps que la Commerzbank, pionnière dans l’ouverture de cette voie.

Corée du Sud : les futurs députés doivent révéler leurs investissement en cryptos

Le Parti Démocratique de Corée du Sud, majoritaire au Parlement, a rendu obligatoire la déclaration des investissements en actifs numériques pour tous les candidats à l’élection générale de 2024. Cette mesure a pour but de démontrer les valeurs morales du parti ainsi que sa volonté d’assurer la transparence dans les engagements financiers de ses membres.

Toute fausse déclaration sera sanctionnée 

La déclaration d’actifs numériques devient une étape incontournable dès le début du processus de candidature. Elle est suivie par un comité de vérification chargé d’assurer la conformité des candidats. En cas de fausse déclaration, les candidats s’exposent à des sanctions allant jusqu’à l’annulation de leur candidature. 

Han Byeong-do, président du comité de planification stratégique du Parti Démocratique de Corée du Sud, a annoncé cette décision après une réunion du Groupe de Planification Générale du Parlement. Il a souligné que la vérification des éventuels conflits d’intérêts liés à la détention d’actifs numériques se fera dès le début du processus de candidature, par le biais d’un comité dédié.

Renforcement de la régulation des actifs numériques en Corée du Sud

La régulation des actifs numériques s’étend également à d’autres aspects. La Commission des Services Financiers (FSC) a adopté une loi en juin 2023, applicable en 2024, visant à renforcer la protection des utilisateurs de crypto, la transparence des transactions et la discipline du marché. En février 2023, la FSC a également annoncé des plans pour réguler les actifs numériques comme des titres financiers, les intégrant ainsi dans le système financier formel et les alignant sur les normes des marchés financiers traditionnels.

Ces développements reflètent l’engagement continu de la Corée du Sud à intégrer les crypto-monnaies dans son économie tout en protégeant les intérêts des utilisateurs et en promouvant la transparence. La régulation des finances décentralisées reste un défi majeur, mais la Corée du Sud semble prendre des mesures significatives pour rester en avance dans ce domaine.

ETH : Après Coinbase, OKX déploie X1, son layer 2

L’année 2023 s’avère sans aucun doute être l’année des solutions de couche 2 sur la blockchain Ethereum. Après des initiatives comme Arbitrum et Optimism, des acteurs majeurs comme Coinbase ont également lancé leur propre layer 2. Aujourd’hui, OKX exprime son intention de suivre cette tendance en lançant sa propre solution de couche 2.

OKX dévoile X1, sa solution de couche 2

Fondée en 2017, OKX s’est imposée comme la deuxième plus grande plateforme d’échange de crypto-monnaies en termes de volume quotidien. En effet, ses échanges dépassent les 2,6 milliards de dollars.

Le 14 novembre, OKX a dévoilé une nouvelle majeure en lançant le testnet de X1, sa propre solution de deuxième couche.

Concrètement, X1 se présente comme un zkEVM, un rollup utilisant des preuves à connaissance nulle (zero knowledge proof). Cette solution intègre un écosystème compatible avec les EVM grâce à un EVM adapté aux zk-proofs.

Cette innovation est basée sur le Polygon CDK, un kit de développement conçu par Polygon Labs. Grâce à ce partenariat, OKX devient un contributeur au Polygon CDK, en investissant d’importantes ressources d’ingénierie pour optimiser la technologie de Polygon.

Contrairement à de nombreuses solutions Ethereum Layer 2, X1 n’adopte pas l’ETH comme jeton natif, préférant l’OKB, la crypto-monnaie spécifique à la plateforme OKX. Cette décision reflète la volonté d’OKX de rendre son jeton plus utile.

Actuellement en phase de testnet, il est possible de transférer des fonds du testnet Sepolia sur le réseau Ethereum. Le déploiement sur le réseau principal est prévu pour le premier trimestre 2024.

Les plateformes de crypto-monnaies font la course à la couche 2 sur Ethereum

Cette dernière annonce d’OKX intervient quelques mois seulement après le déploiement de Base, le réseau de deuxième couche développé par Coinbase. Base a rapidement gagné en importance en tant que L2 et occupe désormais la troisième place en termes de valeur totale bloquée (TVL), juste derrière Arbitrum et Optimism.

Arbitrum et Optimism ne sont toutefois pas les seules plateformes à avoir introduit leur propre solution de couche 2 sur Ethereum. En juillet dernier, ByBit a également lancé Mantle Network.

De son côté, le géant Kraken explore également les possibilités offertes par les solutions de couche 2. Selon certaines sources, Kraken est actuellement en discussion avec plusieurs équipes de développeurs en vue de créer une solution de couche 2 sur Ethereum.

La SEC reporte sa décision sur les ETF Bitcoin et Ethereum

Les grandes institutions financières américaines se heurtent à une résistance tenace de la part de la Securities and Exchange Commission (SEC). En effet, cet organisme est chargé de réglementer et de superviser les marchés financiers aux États-Unis. La SEC continue de jouer le rôle de gardien strict, retardant l’approbation tant attendue d’un fonds négocié en bourse lié au Bitcoin (ETF Bitcoin). Bien que certains s’attendent à une approbation dès cette semaine, le régulateur a récemment déclaré que certaines décisions seraient retardées jusqu’au 1er janvier 2024.

La SEC rejette les propositions de Grayscale et de Hashdex

Dans le détail, le régulateur dit avoir besoin de plus de temps pour prendre position sur des cas précis. Par exemple, la transformation du célèbre GBTC (Grayscale Bitcoin Trust) en ETF Bitcoin comptant. Rappelons qu’un ETF spot reproduirait directement la valeur actuelle du bitcoin, contrairement à un ETF à terme basé sur des contrats futurs. Dans ce contexte, c’est la demande d’ETF ETH qui attire l’attention du régulateur.

De même, la transformation de l’ETF à terme Hashdex en ETF au comptant est également à l’ordre du jour. Afin de compléter cette évaluation, la SEC estime qu’une extension de 45 jours est nécessaire pour examiner ces dossiers en détail.

La SEC prolonge les délais pour les ETF Bitcoin

Quel est l’objectif principal de cette extension de délai ? Il s’agit de minimiser le risque de manipulation du marché dans un écosystème financier qui est étroitement lié à chaque décision de la SEC. Les acteurs du marché surveillent de près la possibilité que le régulateur approuve un ETF Bitcoin cash.

Il est clair que malgré les meilleures prévisions d’approbations potentielles pour les ETF Bitcoin, les jours passent sans aucune bonne nouvelle. Il semble que le régulateur se positionne pour une annonce majeure en janvier 2024. En attendant, une réponse à la demande du géant financier Franklin Templeton est attendue aujourd’hui.

Le Bitcoin s’implante solidement au Salvador avant les élections présidentielles 

En faisant de son pays le premier à adopter le Bitcoin comme monnaie légale, le président Nayib Bukele a révolutionné le Salvador et le monde. Ainsi, depuis septembre 2021, le BTC a progressé sur le territoire de ce pays d’Amérique centrale. À l’approche des élections présidentielles, Bitcoin semble gagner une adoption croissante. En effet, la cryptomonnaie de Satoshi Nakamoto attire tant les entreprises que les professionnels. 

L’avenir de Bitcoin et de Nayib Bukele sera déterminé en début 2024

Pour sa réélection à la présidence, l’actuel président du Salvador, Nayib Bukele, a soumis sa candidature en fin octobre. Il faut remarquer que l’opposition politique de celui-ci est fortement défavorable au Bitcoin. De ce fait, l’issue de son élection serait un facteur capital pour le maintien ou non du Bitcoin comme monnaie légale du Salvador.

Malgré l’avance significative du président sortant dans les sondages, le suspense demeurera jusqu’au 4 février 2024, date du vote de l’élection présidentielle. Pendant ce temps, l’adoption de Bitcoin continue de progresser. En effet, la récente édition du Bitcoin Magasin Pro souligne des progrès considérables dans l’utilisation du BTC au Salvador.

Bitcoin s’est notamment révélé bénéfique en matière d’envoi de fonds internationaux vers le Salvador. Notons que Nayib Bukele avait déjà exposé le défi que Bitcoin représenterait, non seulement, pour les frais d’intermédiaires de Western Union. Mais aussi, pour d’autres acteurs de paiements transfrontaliers centralisés et onéreux.

Les avantages de Bitcoin pour le Salvador

En moins de deux ans, les avantages de Bitcoin pour le Salvador vont bien au-delà des économies notables de frais d’intermédiaires sur les transferts internationaux. 

Malgré l’opposition du Fonds Monétaire International à l’adoption du BTC, les obligations d’État du Salvador sont aujourd’hui prisées sur le marché obligataire. Contrairement à ce que les agences de notation disaient, le Salvador a remboursé ponctuellement ses obligations avec succès.

Félix Ulloa, le vice-président du Salvador, évoque une vraie renaissance du pays du fait de l’enthousiasme pour Bitcoin et les cryptos. Cela a favorisé l’essor du tourisme et attiré les entrepreneurs et investisseurs désirant s’implanter au Salvador pour travailler dans le domaine des actifs numériques. 

En outre, Distribuidora Morazán, un grand distributeur de biens de consommation salvadorien, a annoncé l’acceptation des paiements en BTC. Ainsi, sur 40.000 commerçants partenaires de cette société, 1000 ont la possibilité d’opter pour les échanges B2B via Bitcoin

Des ex-FTX envisagent de créer une nouvelle plateforme de cryptomonnaies

Le récent procès de Sam Bankman-Fried a marqué une étape cruciale dans la difficile période de deuil qui a suivi l’effondrement de FTX. Il en est résulté une perte notable de confiance des investisseurs dans les bourses centralisées (CEX). 

Dans ce contexte, l’introduction d’un portefeuille auto-hébergé par Binance a été une tentative de restaurer cette confiance, bien qu’indirectement. Cependant, regagner cette confiance promet d’être un défi majeur pour la nouvelle plateforme. Backpack, qui est composée principalement d’anciens membres de l’équipe FTX.

Un nouveau départ avec des visages familiers

Le fait que certains acteurs portent sur eux le poids de documents compromettants liés à l’affaire FTX ne semble pas être un obstacle majeur. Des informations récemment révélées à Dubaï suggèrent que Can Sun, l’ancien avocat général de FTX, explore des solutions potentielles pour effacer ces problèmes. Il évoque notamment la possibilité d’un accord avec le gouvernement américain, selon le Wall Street Journal.

Can Sun se lance dans la création d’une plateforme crypto qualifiée de « régulée« , en collaboration avec Trek Labs et sa filiale holding dirigée par Armani Ferrante, fondateur du portefeuille Backpack du Web 3. Cette plateforme a pour but d’accroître la transparence des échanges de crypto-monnaies.

La plateforme Backpack Exchange a obtenu une licence officielle de l’Autorité de régulation des actifs virtuels (VARA) de Dubaï pour ses opérations. Au cours des cinq derniers mois, elle a également obtenu des licences opérationnelles dans plusieurs juridictions mondiales.

Retour à Backpack : les leçons de l’échec de FTX

Cela soulève la question légitime de savoir comment interpréter l’implication de l’entreprise dans l’effondrement de FTX. S’agit-il d’une expérience à valoriser ou d’un élément à redouter sur un CV ? Pour ceux en quête d’amélioration, explorer des modèles de CV gratuits en ligne peut offrir des perspectives nouvelles sur la manière de présenter de telles expériences. C’est une question subjective, chacun se faisant sa propre opinion. Can Sun souhaite tirer les leçons de ses erreurs passées en matière de protection des fonds de ses clients. Toutefois, surmonter cet échec s’annonce comme un défi de taille.

Pour soutenir ce lancement ambitieux, Can Sun recherche le soutien d’investisseurs, en envisageant la vente d’une participation de 10 % dans la plateforme Backpack. La valeur de cette participation est estimée à 100 millions de dollars.

L’avenir de cette plateforme, dirigée par deux anciens membres de FTX, suscite des interrogations légitimes. D’autant plus qu’une relance de FTX, soumise aux exigences de Gary Gensler, est envisageable. Il reste difficile de déterminer lequel de ces deux projets semble le plus improbable. Cependant, le marché surveille de près cette tentative audacieuse de raviver la confiance dans l’écosystème des crypto-monnaies.

Crypto.com obtient une licence crypto à Dubaï

Pendant longtemps, les plateformes crypto avaient la possibilité d’opérer sans contrainte et comme bon leur semblait. Mais, l’accent est dorénavant mis sur la régulation et la surveillance des activités financières. Ainsi, obtenir des licences officielles est devenu crucial pour les exchanges centralisés, y compris Crypto.com.

Le régulateur local accorde à Crypto.com la licence de VASP

Positionné actuellement au 9ème rang en termes de volume quotidien, Crypto.com continue de gagner le marché et d’étendre son influence à l’échelle mondiale. Via un communiqué, la plateforme a annoncé son évolution considérable quant à son projet de régulation complète aux Émirats arabes unis (EAU). Notamment à Dubaï.

Il faut souligner que CRO DAX Middle East FZE est la filiale locale de Crypto.com. Celle-ci a récemment franchi la dernière étape de son parcours vers l’obtention de la licence d’exploitation de VASP (virual assets service provider). Ce processus a débuté en juin 2022, avec un permis provisoire avant que la société n’obtienne la licence préparatoire en mars 2022.

Afin d’avoir la licence finale, l’entité devra répondre à certaines exigences de la VARA (Virtual Assets Regulatory Authority). Par la suite, elle pourrait avoir l’approbation opérationnelle pour proposer :

  • Des services de bourse,
  • Des services de courtage,
  • Des services de gestion et d’investissement,
  • Et même des services de prêt et d’emprunt.

Selon le PDG de Crypto.com, Kris Marszalek, l’acquisition de cette nouvelle licence marque une étape officielle de reconnaissance pour la société.

Avec son cadre réglementaire, Dubaï attire davantage les entreprises du web3

Après le Singapour et l’Espagne, entre autres, c’est au tour de Dubaï d’attirer les acteurs du web3. Pour le PDG de Crypto.com, Dubaï se positionne au premier plan avec une réglementation efficace pour l’industrie crypto.

 S’inscrivant dans cette même logique, le directeur général de Binance Dubaï, Alex Chehad, met en exergue l’importance du cadre juridique clair aux EAU. Il compare d’ailleurs ce dernier au cadre juridique des USA qui, jusque-là, est toujours flou.

Cela semble bien engagé pour faire des EAU les principaux pôles mondiaux en matière de cryptomonnaie. De plus, Dubaï semble resté en marge des initiatives internationales de fiscalité de l’OCDE qui sont controversées dans l’écosystème.