Terraform Labs cherche à échapper à des poursuites judiciaires

La SEC (Securities and Exchange Commission) veut considérer la plupart des cryptomonnaies comme étant des titres financiers. En effet, ce type de produits financiers relève de sa juridiction réglementaire. Il faut dire que la majorité des projets crypto n’ont pas entrepris les démarches requises pour s’enregistrer en tant que tels. Surtout, avec le flou juridique actuel. Ce manque de clarté conduit actuellement Terraform Labs à une procédure liée aux cryptomonnaies UST, LUNA, wLUNA et MIR.

Terraform Labs exige des clarifications de la SEC

L’affaire Terra est toujours en suspens. Réfugié au Monténégro après plusieurs mois de poursuite internationale, Do Kwon, son cofondateur, se bat contre une potentielle extradition vers les USA. Visiblement, il semble préférer répondre de ses actes devant la justice sud-coréenne.

Parallèlement, Terraform Labs s’est engagée dans une procédure imposée par la SEC. Il est question de la qualification réglementaire de ses cryptos natives, notamment le célèbre stablecoin UST responsable des troubles au sein de Terra. À ce stablecoin s’ajoutent également LUNA, wLUNA et MIR. La méthode choisie pour la détermination du statut de ces diverses cryptomonnaies est au cœur de la problématique.

Apparemment, Terra Labs semble vouloir opter pour une stratégie axée sur le jury populaire. C’est du moins ce qu’elle expose à travers une lettre adressée à l’instance de régulation en début de semaine. L’objectif consiste à déterminer si la SEC a pu prouver ou non que les jetons impliqués dans la procédure soient effectivement des titres financiers

La société veut éviter des poursuites judiciaires

En pratique, Terraform Labs cherche à éviter un procès. Ainsi, la société a déposé, fin octobre, une demande de jugement sommaire auprès du juge Jed Rakoff en charge de l’affaire. Au cas où cette procédure ne serait pas acceptée, Terraform souhaite que l’affaire soit soumise à un jury. 

Cependant, la SEC a rejeté catégoriquement cette exigence. Elle affirme via une lettre que ce n’est pas du ressort d’un jury de déterminer si quelque chose constitue un contrat d’investissement ou non. Toutefois, un regard extérieur peut aider à régler cette question une bonne fois pour toutes en toute autonomie.

États-Unis : l’ex-PDG de l’exchange Binance parvient à un accord sur le plaidoyer

Aussi difficile qu’on puisse l’admettre, Changpeng Zhao (CZ) n’est malheureusement plus à la tête de la première plateforme crypto au monde (Binance). Maintenant, il n’est plus qu’un justiciable ordinaire comme les autres. En effet, CZ doit répondre à des charges de violation des lois contre le blanchiment de fonds qui pèsent contre lui. Dans une telle situation, il devait négocier un accord avec la justice pour décider s’il plaiderait coupable ou non des accusations retenues contre lui. Un juge de Seattle a finalement rendu sa décision finale sur la question.

CZ plaidera coupable suite à un accord trouvé entre lui et le Département de la Justice (DOJ)

Le juge Richard Jones, représentant du district ouest de l’État de Washington, a donné son accord pour que CZ plaide coupable dans l’affaire l’opposant au DOJ.  Il faut souligner que lors de l’audience ayant fixé la peine financière contre sa société le mois dernier, CZ avait déjà exprimé ce souhait. Mais, la réponse finale du juge au sujet de son cas personnel était la seule pièce manquante. 

Il est important de noter que l’ancien patron de Binance avait également consenti à verser une somme de 50 millions de dollars. De plus, celui-ci a été contraint de se retirer de ses fonctions de PDG de Binance. C’est d’ailleurs une nouvelle qui avait suscité une onde de choc au sein de la communauté des cryptomonnaies. 

Un Binance optimiste ?

Malgré toutes ces turbulences, l’ancien leader mondial de la cryptomonnaie a repris ses publications sur les réseaux sociaux ces derniers jours. À travers ses messages transparaît un caractère optimiste indéfectible. 

La question qui se pose désormais est de savoir si Changpeng Zhao pourra retourner auprès de sa famille aux Émirats Arabes Unis (EAU). Ou bien, si ce dernier devra rester sur le territoire américain en attendant la date de son procès prévu pour février 2024.

BlackRock et Bitwise maintiennent leur intérêt pour les ETF en bitcoins

L’horloge tourne, et chaque semaine qui passe nous rapproche inexorablement de la date cruciale du 10 janvier. Il s’agit de la date limite prévue pour les réponses de la SEC concernant la plupart des ETF en bitcoins. Pendant cette période d’attente, les discussions et les conjectures vont bon train. Il est apparu récemment que BlackRock et Bitwise ont mis à jour leur dossier initial auprès de la SEC en y ajoutant des informations supplémentaires. Voici un bref résumé de ces démarches administratives.

BlackRock et Bitwise finalisent leur dépôt initial

Le 4 décembre, deux émetteurs potentiels d’un fonds négocié en bourse (ETF) Bitcoin ont déposé des informations complémentaires auprès de la SEC, à la suite de discussions entre les parties concernées. Des sources proches du dossier indiquent que BlackRock et Bitwise ont eu des échanges avec le régulateur. Ces échanges ont abouti à des modifications du formulaire S-1. Selon James Seyffart, analyste chez Bloomberg Intelligence. Cela suggère l’arrivée imminente d’ETF Bitcoin en grand nombre, avec des ajustements en cours en coulisses.

Les coulisses de l’affaire

Dans les détails, certaines informations émergent notamment dans le cas du dossier impliquant BlackRock. Il s’agissait de préciser les mesures que la société envisageait de prendre pour surveiller les fluctuations inhabituelles de cours. En outre, elle devait préciser ses efforts de conformité en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. À cet égard, une déclaration certifiée de PricewaterhouseCoopers a été incluse dans le dossier initial.

Il est également mentionné que BlackRock s’efforce de démontrer son engagement à ne travailler qu’avec des acteurs sérieux du secteur. Reste à savoir s’il s’agira de l’ajustement final du dossier, dont la première version a été déposée par la société de Larry Fink en janvier 2022. De nombreux analystes et observateurs ne s’attendent pas à ce que la SEC rejette à nouveau toutes les demandes déposées cette année. Par conséquent, 2024 devrait logiquement être l’année des ETF Bitcoin basés sur des liquidités. Cependant, il est possible que Gary Gensler et son équipe prennent tout le monde par surprise et reportent une nouvelle fois la décision. La réponse est attendue d’ici un mois environ.

Royaume-Uni : un procès avec un milliard de $ d’USDT en jeu

Actuellement, les choses vont de bon train pour Tether, la société émettrice du stablecoin USDT. Elle prévoit même cinq grands projets à concrétiser en 2024. Cependant, elle se retrouve, de façon involontaire, impliquée dans un procès devant la Haute Cour Britannique. La somme en jeu dans le cadre de ce procès s’élève à 1 milliard de dollars en USDT.

Deux entreprises en litige devant la Haute Cour Britannique concernant des USDT

Présentement, au Royaume-Uni, un litige oppose deux sociétés. Il s’agit de Britannia Financial, une banque d’investissement au Royaume-Uni et Arbitral International, une société des îles Vierges britanniques. Mais, il se pose la question de savoir de quoi part l’implication de Tether dans cette affaire.

En pratique, le litige concerne une entreprise de courtage sise aux Bahamas, acquise par Britannia Financial en juin 2021. En effet, Arbitral International aurait vendu ladite société de courtage à la banque Britannia Financial. Et, il semblerait que celle-ci n’a pas effectué le paiement intégral à la société vendeuse. 

Selon la déclaration d’Arbitral International, Britannia Financial lui doit encore des fonds en raison d’un accord et d’un dépôt d’un milliard d’USDT de Tether. Ce dépôt aurait été fait durant les douze derniers mois ayant suivi la vente de :

  • 20 dollars en BTC pour un Nano S,
  • 30 dollars pour un Nano X,
  • Et 50 dollars pour un bundle des deux.

Tether opte pour la crédibilité du Royaume-Uni plutôt que les Bahamas plus controversés

Contrairement à ces déclarations, la banque d’investissement britannique dit ne devoir aucune somme supplémentaire. Elle affirme que les fonds réclamés ont été déposés auprès de l’entité Britannia Global Markets et non directement auprès de l’entreprise de courtage acquise. 

Elle affirme également que Tether avait d’abord envisagé de déposer des fonds auprès de la société de courtage des Bahamas. Mais, le Royaume-Uni aurait été la destination favorite de Tether pour la détention de ses actifs. 

Pour l’heure, la société Tether ne s’est pas encore prononcée sur l’affaire. Ce qui est certain, elle sera appelée à témoigner si les deux parties n’arrivent pas à transiger.

Task2Get : la nouvelle plateforme Web3 de Bitget

L’industrie des cryptomonnaies est en pleine évolution, attirant ainsi l’attention des acteurs institutionnels. Elle suscite aussi l’engagement des plateformes comme Bitget dans la construction d’un web3 qui englobe toutes les dynamiques de ce secteur en perpétuelle effervescence. En tant que porte d’entrée, le Bitget wallet, conçu spécialement pour cette idylle, va s’associer à un programme Task2Get. Ce dernier vise à séduire les amateurs de sensations numériques avec des incitations attractives. 

L’entrée vers le web3 avec Bitget

Présentement, le futur de l’exchange crypto Binance repose entre les mains de la justice américaine. Mais, cela ne semble pas être un frein pour l’écosystème des exchanges de continuer son évolution planifiée vers le web3. 

La plateforme Bitget aspire à rendre cette destination plus accessible à ses utilisateurs. C’est d’ailleurs ce qui la pousse à lancer le programme « Task2Get » qualifié de plateforme d’exploration web3 révolutionnaire.

Bitget veut gratifier les aventuriers du web3 à travers le programme Task2get

Task2Get a été conçu pour proposer à ses membres, des missions on-chain attractives et motivantes. Toutefois, cela est accompagné d’un avantage notable d’avoir préalablement effectué une sélection méticuleuse des projets emblématiques du secteur web3. Cette approche permet d’explorer en toute sécurité ces divers protocoles tout en offrant des récompenses

Ce programme a également pour but d’inclure ses utilisateurs parmi les prétendants éventuels aux opérations prisées, mais sélectives comme les airdrops. Pour cela, il leur sera proposé une meilleure interface leur permettant d’effectuer leurs interactions on-chain avec une facilité hors pair, depuis leurs appareils mobiles.

Par ailleurs, Task2Get offre une opportunité optimale pour rentabiliser pleinement son exploration du web3 grâce à un Bitget wallet. Il faut souligner que ce dernier se positionne de plus en plus comme une porte d’entrée indispensable vers les terres numériques. Il serait, en effet, judicieux de transformer l’avance du Bitget wallet dans le secteur, en de potentielles nouvelles opportunités de profits numériques.

Les procureurs américains cherchent à empêcher CZ de quitter les États-Unis 

Le 21 novembre 2023, Binance a fait l’objet d’un tas de sanctions de la part des autorités américaines. Après avoir été soumis au paiement d’une amende colossale de 4,3 milliards de dollars, Changpeng Zhao, son fondateur et PDG, a été contraint d’abandonner son poste. Désormais assigné à comparaître devant les tribunaux US, CZ pourrait être forcé de rester sur le territoire américain sur la demande des procureurs. 

L’ancien dirigeant de Binance confiné sur le territoire américain ?

Après l’offensive d’envergure des autorités étasuniennes, notamment du Département de la Justice (DoJ) contre Binance, une série d’évènements s’est rapidement enchaînée. Son PDG a été même obligé de se retirer de son poste au sein de cette société (Binance) qu’il avait lui-même fondée en 2017. 

Changpeng Zhao a partagé sa douleur de devoir démissionner de sa fonction via une note adressée aux employés de Binance. Il incite ces derniers à travailler acharnement pour poursuivre son œuvre. CZ exposait également les difficultés auxquelles il faisait face, notamment un décalage horaire de 12h, en raison de sa comparution devant un tribunal US. 

Cependant, les choses pourraient s’annoncer bientôt mal pour le nouvel ex-patron de Binance. En effet, tout se passe dans un document déposé auprès de la Cour du district ouest de Washington à Seattle. À travers ce document, les procureurs américains demandent au juge Richard A. Jones d’empêcher CZ de quitter les USA.

CZ pourrait fuir selon les procureurs américains

La demande révèle que les procureurs américains redoutent qu’étant attaché à sa famille, CZ serait en train de vouloir la rejoindre aux Émirats arabes unis. Cela, en attente de son procès aux États-Unis en février 2024, plutôt que d’assumer les conséquences de ses actes. Visiblement, le paiement d’une caution de 175 millions de dollars par CZ ne semble pas suffire pour garantir son retour. Les procureurs américains souhaitent clairement que les conditions de la caution soient strictes au point de l’empêcher de rentrer à Dubaï retrouver sa famille.

Que savoir sur Richard Teng, le nouveau dirigeant de Binance ?

Une annonce de grande envergure vient de bousculer l’univers des cryptomonnaies. L’emblématique fondateur de la plateforme Binance, Changpeng Zhao, s’est retiré de son poste de CEO sous la pression des régulateurs américains. En un rien de temps, son successeur est déjà identifié. Il s’agit de Richard Teng, qui, jadis, a été en charge de la supervision mondiale des multiples entités locales de Binance.

Il est réputé pour son expertise en matière de conformité

La nomination de Richard Teng en tant que nouveau patron de Binance semble être une décision judicieuse. Car, ce sont ses compétences sur les questions de conformité à l’échelle mondiale qui ont poussé l’exchange à le recruter en 2021. C’est d’ailleurs particulièrement cette qualité dont la plateforme a besoin, surtout dans ce contexte actuel de turbulences réglementaires.

Changpeng Zhao souligne dans son tweet de passation de service que Richard Teng fut un membre distingué des autorités de régulation à Singapour. Au sein de cette juridiction, il a été :

  • Le CEO de l’Autorité de régulation des services financiers d’Abu Dhabi Market (ADGM),
  • Le Directeur de la réglementation de la Bourse locale (SGX),
  • Le Directeur des finances d’entreprises au sein de l’Autorité monétaire de Singapour.

Changpeng Zhao laisse la place à Richard Teng

C’est donc au cœur d’une période de perturbations réglementaires mondiales que le nouveau PDG de Binance entre en fonction. Son engagement consiste à poursuivre la mission fondamentale de la plateforme, centrée sur la notion de « liberté monétaire ». 

Pour y parvenir, Richard Teng met l’accent sur plusieurs points clés. Il s’agit de :

  • La nécessité d’apaiser les utilisateurs quant à la sécurité et la solidité de Binance,
  • La collaboration avec les régulateurs à l’échelle internationale,
  • L’encouragement à la croissance et à l’adoption du web3.

Indéniablement, Binance s’engage dans une révolution stratégique interne, probablement pour apaiser les régulateurs mondiaux. L’exchange veut également marquer sa présence dans la mutation des plateformes cryptos vers les perspectives du web3.

Procès de CZ : le tribunal ordonne le versement d’une caution de 175 millions de $

Après l’épisode tumultueux du procès de Sam Bankman-Fried, la cryptosphère est de nouveau secoué par l’inattendu procès de Changpeng Zhao. En effet, ce dernier a des démêlés avec la justice américaine. Il est confronté à une décision de justice pour un procès où il a déjà indiqué qu’il plaiderait coupable. CZ a dû verser une caution de liberté provisoire de 175 millions de dollars sous certaines conditions, en attente de son procès.

Un retournement de situation défavorable pour Changpeng Zhao

Étant dans le collimateur des régulateurs, Binance semble être loin de trouver une issue favorable. Notamment, en considérant la procédure d’enquête engagée par le département de justice (DoJ) US depuis 2018. En effet, Binance avait été accusé de ne pas avoir efficacement agir pour éviter son utilisation à des fins criminelles.

Malgré cela, Binance avait, depuis quelques années, opéré une transformation réglementaire globale ayant engendré plusieurs programmes. Changpeng Zhao était constamment à la tête de cette dynamique. 

Bien qu’ayant évolué vers une image de CEO plus classique, cela paraît insuffisant pour effacer les défis auxquels il fait face actuellement. CZ est, aujourd’hui, contraint à abandonner son poste de CEO de Binance.

CZ risque-t-il une peine d’emprisonnement ?

Changpeng Zhao devra s’expliquer devant la justice américaine. En effet, celui-ci a plaidé coupable pour violation des lois sur le secret bancaire. De ce fait, il pourrait être condamné à 18 mois de prison ferme. Toutefois, les procureurs en charge de l’affaire envisagent la possibilité de demander une peine plus drastique, d’après le New York Times.

Il faut dire que CZ risque effectivement d’être incarcéré, mais avant, il doit déjà s’acquitter d’une amende de 50 millions de dollars. De plus, il devra immédiatement démissionner de son poste de PDG et ne peut occuper aucune fonction chez Binance pendant au moins 3 ans.

Présentement, CZ habite à Dubaï. En raison de cela, une caution de 175 millions de dollars lui a été fixé pour sa libération provisoire. En fait, Dubaï ne possède officiellement pas de procédure d’extradition vers les USA. Aussi, il est tenu de retourner aux USA au moins deux semaines avant février 2024.

9 millions d’euros perdus par le fonds d’assurance DYDX

dYdX est une plateforme d’échange décentralisée qui offre une variété de marchés. Il s’agit de marchés au comptant et de marchés à terme. Récemment, cependant, la plateforme a connu des temps difficiles au cours d’un week-end. Elle a subi une perte financière importante, estimée à 9 millions de dollars.

Le protocole DYDX victime d’une cyberattaque

Au cours du week-end, le protocole d’échange décentralisé dYdX a fait l’objet d’une tentative de piratage. Le 18 novembre, la plateforme a affirmé avoir retiré 9 millions de dollars du fonds d’assurance du protocole.

En pratique, ces fonds ont été utilisés pour combler les lacunes dans les liquidations effectuées sur le marché YFI. Par ailleurs, la plateforme assure qu’aucun fonds d’utilisateur n’a été affecté et que des investigations sont en cours.

Malgré cet incident, l’équipe de dYdX tient à rassurer les investisseurs sur le fait que le fonds reste rentable, avec 13,5 millions de dollars encore disponibles.

Il est à noter que le fonds d’assurance de la version 3 a été mis en place pour soutenir le protocole en cas de création de créances irrécouvrables. Il faut cependant souligner que ce fonds n’est pas géré par la DAO, mais directement par l’équipe dYdX.

Antonio Juliano explique l’attaque et les mesures de sécurité prises

Qu’est-ce qui aurait pu se passer ? Peu après, le fondateur de dYdX, Antonio Juliano, a donné des précisions sur l’incident dans un message sur X (Twitter). Il semble que l’attaquant ait réussi à manipuler le marché des jetons YFI, associés au protocole Yearn. Cette manipulation lui a permis d’influencer le cours et de profiter de la vague de liquidation qui a suivi. Le prix du jeton YFI a fortement chuté de 40 %, comme l’a révélé Arkham Intelligence.

Bien que les fonds des utilisateurs n’aient pas été impactés, les équipes de dYdX ont lancé une revue approfondie de tous les paramètres de risque du protocole. Des ajustements seront apportés à la fois à dYdX v3 et à dYdX Chain pour renforcer la sécurité.

Malheureusement, cette attaque survient à un moment inopportun. La semaine précédente, la plateforme avait annoncé l’ouverture de 33 marchés sur la dYdX Chain. Il convient de noter que la plateforme a récemment lancé sa propre blockchain dans l’écosystème Cosmos.

D’après la BRI, les stablecoins ne sont pas fiables

La Banque des Règlements Internationaux (BRI) est une organisation mondiale qui représente les banques centrales du monde entier. Elle a récemment publié un rapport daté du 20 juillet 2023 sur les stablecoins. Ce document remet largement en cause la crédibilité des crypto-monnaies liées aux monnaies traditionnelles telles que le dollar américain et l’euro.

La fiabilité des stablecoins comme moyen de paiement remise en question

Récemment, un engouement notable pour les stablecoins a été constaté, suscitant des avis divergents sur la valeur de cette crypto-monnaie. Bien que les États-Unis la reconnaissent comme une forme de monnaie, un récent rapport de la Banque des Règlements Internationaux (BRI) jette un regard critique sur cette perception.

La BRI a examiné attentivement 68 stablecoins et a conclu qu’aucun d’entre eux ne peut maintenir en permanence un lien fixe avec une valeur spécifique. Ce constat s’explique par le fait que ces crypto-monnaies sont souvent adossées à des actifs volatils tels que des obligations ou d’autres monnaies numériques. Elles sont donc sensibles aux fluctuations du marché.

Prenons le cas de Tether (USDT), l’une des stablecoins les plus populaires, censée être rattachée au dollar américain. Cependant, en mai 2022, le Tether a perdu la parité avec le dollar, s’échangeant à un prix inférieur pendant plusieurs jours.

La BRI souligne qu’en plus de son manque de stabilité, une crypto-monnaie de type stablecoin n’est pas fiable. La raison en est simple : ces monnaies sont souvent émises par des entités privées qui ne sont pas soumises aux mêmes réglementations que les institutions bancaires traditionnelles.

Quel impact cela peut-il avoir sur le marché des crypto-monnaies ?

Lorsque la valeur d’un stablecoin ne maintient pas la parité avec la monnaie à laquelle il est rattaché, cela entraîne une dépréciation pour ses utilisateurs. L’instabilité des stablecoins peut également ébranler la confiance dans les crypto-monnaies, ce qui pourrait avoir une incidence sur leur adoption en tant que moyen de paiement fiable ou réserve de valeur. Dans l’ensemble, le rapport de la BRI représente un défi important pour l’industrie des crypto-monnaies et le secteur des stablecoins.