KuCoin condamné à une amende aux États-Unis, tout comme Binance

Les régulateurs financiers américains expriment actuellement leur inquiétude à l’égard des acteurs du secteur des crypto-monnaies. Récemment, le Département de la Justice (DoJ) a imposé une amende historique de 4,3 milliards de dollars à Binance, accentuant les tensions au sein de la cryptosphère. Aujourd’hui, c’est au tour de l’échange de crypto-monnaies KuCoin de se voir infliger une amende substantielle, cette fois-ci par l’État de New York.

Une amende de 22 millions d’euros pour mettre fin aux poursuites judiciaires

La récente annonce du cofondateur et PDG de KuCoin, Johnny Lyu, datée du 12 décembre 2023, révèle que la plateforme d’échange de crypto-monnaies a conclu un accord avec le bureau du procureur de l’État de New York, Letitia James. Celui-ci met fin aux poursuites judiciaires engagées à son encontre.

Dans le cadre de la résolution à l’amiable, la société d’échange de crypto-monnaies a accepté de payer un total de 22 millions de dollars d’amendes. Les détails du règlement comprennent un versement de 16,7 millions de dollars aux clients new-yorkais de KuCoin. Par ailleurs, 5,3 millions de dollars seront alloués au New York Attorney General (NYAG).

KuCoin sera également contraint de restreindre l’accès aux utilisateurs de l’État de New York

Dans le cadre du règlement avec le procureur général James, les utilisateurs new-yorkais de la bourse de crypto-monnaies se verront désormais refuser l’accès à la plateforme. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des nouvelles restrictions imposées à tous les résidents de l’État américain, quelle que soit leur volonté.

Le dirigeant de KuCoin explique également le processus pour les utilisateurs new-yorkais qui ont été exclus de manière coercitive de la plateforme d’échange de crypto-monnaies. Après Binance et maintenant KuCoin, il reste à voir quelle entreprise étrangère (non américaine) sera la prochaine à subir des répercussions juridiques pour avoir maintenu des activités aux États-Unis.

Il est déplorable que des agences telles que la Securities and Exchange Commission (SEC) ne soient pas soumises à des sanctions financières significatives. Ceci est le cas lorsqu’elles intentent (et perdent) des actions abusives contre des acteurs de la crypto-monnaie.

OKX et Gemini obtiennent le statut PSAN en France

La France renforce sa position de leader européen des crypto-monnaies. Quatre géants, dont OKX et Gemini, ont récemment obtenu l’agrément PSAN de l’AMF, rejoignant ainsi Binance et Crypto.com.

OKX et GEMINI font partie des 4 nouveaux PSAN en France

La France consolide sa position de bastion européen des crypto-monnaies. Après l’enregistrement de Binance et Crypto.com l’année dernière, quatre nouveaux géants, dont OKX et Gemini, viennent d’être agréés par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ils sont désormais des Prestataires de Services d’Actifs Numériques (PSAN).

Cette série d’agréments fait suite à celui accordé il y a quelques mois à la Société Générale. En effet, sa filiale SG-Forge a été la première banque française à obtenir l’autorisation nécessaire pour exercer des activités liées aux crypto-monnaies. Elle a ainsi ouvert la voie à d’autres établissements.

Simultanément, deux autres sociétés spécialisées, Jobchain et Cifralfabeto, ont également obtenu cet agrément tant convoité. En effet, l’accès au marché prometteur des crypto-monnaies se fait avec l’appui du régulateur français.

La France, leader européen des crypto-monnaies

La France s’impose comme le premier bastion européen des crypto-monnaies, et ce n’est pas un hasard. Le pays bénéficie de l’un des cadres réglementaires les plus équilibrés et les plus transparents du continent pour cette classe d’actifs numériques en pleine émergence.

Bien que tous les pays de l’Union Européenne progressent rapidement dans cette direction, avec l’attente d’une réglementation MiCA en 2024 au niveau de l’UE, la France a une longueur d’avance. C’est dans ce contexte qu’OKX, l’une des principales plateformes de négociation, a déposé une demande d’enregistrement PSAN auprès de l’AMF en mai dernier. OKX a ensuite créé une filiale française pour se positionner sur ce marché prometteur.

Dans son communiqué de presse, la société a même indiqué qu’elle considérait la France comme l’un de ses pôles stratégiques à l’échelle mondiale. Cela démontre l’attractivité du cadre réglementaire français pour soutenir la croissance de ce secteur.

Le Salvador instaure le « Freedom Visa » à 1 million de dollars

Le Salvador a gagné une notoriété remarquable grâce à ses positions innovantes à l’égard de Bitcoin. La dernière initiative notable du Salvador est l’annonce de ses Volcano Bonds pour le début de l’année 2024. Ce projet vise la construction d’une ville nommée Bitcoin City. Récemment, le Salvador a mis en place un programme de Freedom Visa, pour attirer probablement les investisseurs fortunés. 

Un chemin vers la citoyenneté salvadorienne par investissement 

Les programmes de citoyenneté par investissement ne sont pas une nouvelle pratique. Cependant, ce qui les rend uniques au Salvador est que l’obtention de la citoyenneté doit être réglée avec Bitcoin ou le stablecoin USDT. Il faut dire que cette stratégie est évidente, car Tether se place en tant que gestionnaire enclin à ce projet. D’ailleurs, le programme de Visa de la Liberté a été officiellement annoncé par Poalo Ardoino, le nouveau patron de la société Tether. 

Porté par la Bitcoin Office locale, ce programme a pour but de créer un environnement où les individus contribuent à redéfinir le paysage socio-économique salvadorien.

Le Freedom Visa est proposé en édition limitée

Le coût de ce programme s’élève à un million de dollars. Ce montant représente une véritable fortune par rapport au coût des pays voisins. En effet, aux Caraïbes, la nationalité peut être acquise à partir de 100 000 dollars

Toutefois, plusieurs observateurs considèrent cette offre comme non compétitive en comparaison avec la somme de 810 000 dollars requis pour avoir un passeport maltais. 

En outre, lancé depuis le 7 décembre dernier, ce Freedom Visa est limité à seulement 1000 exemplaires. Et, ce dernier semble avoir un succès notable selon les dits de la Bitcoin Office qui accompagne l’adoption du Bitcoin au Salvador. En effet, des dizaines de candidatures sont déjà en cours. À ce rythme, ce programme risque d’être épuisé d’ici à la fin de l’année.Pour accéder aux modalités de participation à ce programme, les candidats sont invités à se rendre sur le site officiel du ministère des Affaires étrangères salvadorien. La première étape consiste à déposer obligatoirement une somme de 999 dollars non remboursable. Celle-ci sera déduite du million de dollars requis pour finaliser la procédure.

Extradition de Do Kwon : les détails restent incertains quant au lieu et à la date

L’affaire Do Kwon suscite la controverse dans la capitale du Monténégro. Elle attire l’attention des médias spécialisés depuis que le fondateur de Terra (LUNA) a été placé en détention sur la base d’un mandat d’arrêt international.

Les États-Unis et la Corée du Sud cherchent à l’interroger, notamment sur l’effondrement de la stablecoin UST. Actuellement incarcéré à Podgorica, M. Kwon devrait rester en détention jusqu’au 15 février au moins, sauf imprévu. Voici les dernières informations sur cette affaire complexe.

Retournement de situation dans l’affaire Do Kwon

La semaine dernière, une situation apparemment résolue a conduit à l’extradition imminente de Do Kwon vers Washington pour être interrogé par les autorités judiciaires américaines. Après des mois de négociations diplomatiques, l’Oncle Sam avait apparemment gagné la bataille. Cependant, la situation s’est récemment compliquée.

En effet, les avocats de Do Kwon ont fait appel de la décision d’extradition rendue par la Haute Cour de justice du pays. C’est ce qu’a déclaré la porte-parole de la Cour, Marija Rokovic, comme le rapporte Bloomberg.

Les péripéties juridiques de Terraform Labs

Il est important de rappeler que le fondateur de Terraform Labs, ainsi que son ancien directeur financier, Chang-Joon, font l’objet de poursuites locales. Ils sont accusés d’avoir utilisé de faux passeports pour voyager dans le pays.

Il semble maintenant que les États-Unis et la Corée du Sud soient favorables à la prolongation de la détention de l’ancien fugitif international. Ce dernier sera finalement jugé par une cour d’appel nationale. Cette évolution pourrait-elle remettre en cause la destination de son extradition ? Rien n’est sûr, car Washington semble déterminé à l’interroger sur la débâcle de son entreprise et la chute de la valeur de ses tokens. Ces derniers ont entraîné une perte de près de 40 milliards en quelques semaines. La question de savoir où Do Kwon passera les fêtes de Noël reste incertaine. Toutefois, il est probable qu’il se trouve dans la capitale du Monténégro.

Binance dévoile de nombreuses surprises pour Noël

Malgré les difficultés avec les autorités américaines révélées fin novembre, la plateforme d’échange de crypto-monnaies Binance est optimiste pour l’avenir. Sous la houlette du nouveau CEO Richard Teng, qui a succédé à Changpeng « CZ » Zhao, la plateforme semble déterminée à maintenir ses concours réguliers. 

Au contraire, elle redouble d’efforts, comme en témoignent les deux concours de fin d’année prévus pour 2023. Ils offrent aux utilisateurs de la bourse la possibilité de gagner des cadeaux d’une valeur respective de 500 000 et 150 000 dollars.

Gagnez 150 000 dollars en BNB sur X et d’autres réseaux sociaux !

Le tout premier concours de fin d’année de Binance se déroule sur ses différents comptes de médias sociaux, de X (anciennement Twitter) à Instagram en passant par TikTok. Un total de 150 000 dollars en jetons BNB sera distribué aux heureux gagnants.

Pour avoir une chance de faire partie des six chanceux qui recevront chacun 25 000 dollars en jetons BNB. Pour cela, il vous suffit de partager vos souhaits de Noël en utilisant le hashtag #BinanceWish.

Gagnez 500 000 $ et un bitcoin en utilisant le Web3 Wallet de Binance

Parallèlement, Binance a récemment lancé le défi « Trade to Win », qui se déroulera du 5 au 31 décembre 2023. Ce concours offre une cagnotte totale de 500 000 dollars en airdrop, ainsi qu’une opportunité exceptionnelle de gagner un bitcoin (BTC) entier !

Pour participer, les utilisateurs doivent utiliser leur portefeuille Web3 pour échanger des jetons. Jusqu’à un million d’utilisateurs seront éligibles pour l’airdrop, avec des récompenses allant de « 0,1 ETH (ethereum) » à « plusieurs milliers de SHIB (Shiba Inu) ». En outre, une personne chanceuse sera tirée au sort pour gagner le BTC.

Malgré les difficultés rencontrées aux Etats-Unis, Binance continue de faire preuve de dynamisme et de générosité. Il ne reste plus qu’à espérer faire partie des heureux gagnants des deux derniers concours organisés par cette plateforme de crypto-monnaies !

Suisse : Lugano intègre le BTC et l’USDT pour le paiement des taxes et services municipaux

La ville de Lugano, située dans le canton italophone du Tessin en Suisse, s’est récemment distinguée comme un soutien de longue date de Bitcoin (BTC) et des crypto-monnaies. Elle a récemment pris la décision, dans le cadre de son initiative connue sous le nom de « Plan B ». Elle permet à ses habitants de payer leurs impôts et services municipaux en utilisant le bitcoin (BTC) ainsi que la stablecoin USDT émise par la société Tether.

Lugano s’efforce de rendre le bitcoin et les crypto-monnaies encore plus accessibles à tous

La société helvète Bitcoin Suisse soutient la ville de Lugano dans la mise en œuvre de son plan B visant à faciliter l’adoption du bitcoin et des autres crypto-monnaies. Ce plan a été mis en place depuis le début de l’année 2022. Cette assistance technique a récemment abouti, le 5 décembre 2023, à la présentation d’une solution de paiement intégrée. Cette solution comprend deux crypto-actifs leaders de l’industrie.

Selon un communiqué de presse, Bitcoin Suisse a déclaré que la municipalité de Lugano allait étendre les possibilités de paiement pour les impôts et d’autres services municipaux. La plus grande ville du canton du Tessin autorisera désormais les paiements directs en bitcoins et en USDT, le stablecoin de Tether adossé au dollar américain.

La Suisse est en tête de l’adoption des crypto-monnaies dans les pays occidentaux

Les habitants et les entreprises de la commune pourront désormais payer leurs impôts et taxes en utilisant les deux crypto-monnaies, quel que soit le montant dû. Le processus est simple : il leur suffit de scanner le code QR figurant sur la facture. Ils effectuent ensuite le paiement avec leur portefeuille de crypto-monnaies préféré, en sélectionnant soit BTC, soit USDT, selon la crypto-monnaie de leur choix.

Bien que la Banque Nationale Suisse (BNS) ne reste pas à l’écart de la tendance des monnaies numériques des banques centrales (CBDC). De nombreux acteurs semblent favoriser le bitcoin en Suisse. Après la ville et le canton de Zoug, également connus sous le nom de « Crypto Valley« , c’est au tour de Lugano et du Tessin de se tourner davantage vers les crypto-monnaies. Reste à savoir quel canton suivra le mouvement.

Smartphones Solana : échec ou renaissance ? Anatoly Yakovenko dévoile son plan

Les performances du Saga de Solana ont laissé ses partisans insatisfaits, car le téléphone a du mal à trouver preneur sur le marché. Depuis son lancement en avril dernier, seuls 2 200 exemplaires ont été vendus. Anatoly Yakovenko a élaboré une stratégie pour remédier à cette situation. Découvrez-en les détails !

Analyse du lancement du smartphone Solana Saga

L’équipe de Solana a célébré avec enthousiasme le lancement du smartphone Saga le 13 avril. Elle a vanté ses caractéristiques « cryptofirst » et de sécurité, destinées à faciliter l’engagement de l’utilisateur avec le Web3. Cependant, malgré ces promesses, le Solana Saga, dont le prix est de 1 000 dollars, n’a pas réussi à séduire les acheteurs.

Anatoly Yakovenko, cofondateur de Solana Labs, a révélé à Unchained que seuls 2 200 exemplaires du téléphone Solana Saga ont trouvé preneur. Il a souligné la nécessité de ventes plus importantes, de l’ordre de 25 000 à 50 000 unités, pour établir une base d’utilisateurs significative. Des discussions internes sont en cours au sein de l’entreprise. Elles portent sur la possibilité de lancer de nouveaux modèles, des applications améliorées, des offres promotionnelles, etc.

Stratégies pour optimiser les ventes de smartphones Saga

Comparé au record de 26,5 millions d’unités vendues au premier semestre 2023 pour l’iPhone 14 Pro Max, dont le prix est d’environ 1 200 euros, le smartphone Saga n’a attiré que 2 200 acheteurs. Pour Yakovenko, atteindre entre 25 000 et 50 000 utilisateurs est donc essentiel pour établir une dynamique autour du téléphone Saga similaire à celle de Solana.

Le fondateur de Solana (SOL) estime aussi qu’il est temps de revoir certains aspects du smartphone. Il s’agit notamment de l’introduction de nouveaux modèles, de nouvelles applications, d’offres promotionnelles, etc. Il est à noter que Yakovenko n’a pas abordé les récents problèmes de vulnérabilité signalés par Certik. Ces vulnérabilités pourraient permettre de voler facilement des crypto-monnaies via le Solana Saga.

Terraform Labs cherche à échapper à des poursuites judiciaires

La SEC (Securities and Exchange Commission) veut considérer la plupart des cryptomonnaies comme étant des titres financiers. En effet, ce type de produits financiers relève de sa juridiction réglementaire. Il faut dire que la majorité des projets crypto n’ont pas entrepris les démarches requises pour s’enregistrer en tant que tels. Surtout, avec le flou juridique actuel. Ce manque de clarté conduit actuellement Terraform Labs à une procédure liée aux cryptomonnaies UST, LUNA, wLUNA et MIR.

Terraform Labs exige des clarifications de la SEC

L’affaire Terra est toujours en suspens. Réfugié au Monténégro après plusieurs mois de poursuite internationale, Do Kwon, son cofondateur, se bat contre une potentielle extradition vers les USA. Visiblement, il semble préférer répondre de ses actes devant la justice sud-coréenne.

Parallèlement, Terraform Labs s’est engagée dans une procédure imposée par la SEC. Il est question de la qualification réglementaire de ses cryptos natives, notamment le célèbre stablecoin UST responsable des troubles au sein de Terra. À ce stablecoin s’ajoutent également LUNA, wLUNA et MIR. La méthode choisie pour la détermination du statut de ces diverses cryptomonnaies est au cœur de la problématique.

Apparemment, Terra Labs semble vouloir opter pour une stratégie axée sur le jury populaire. C’est du moins ce qu’elle expose à travers une lettre adressée à l’instance de régulation en début de semaine. L’objectif consiste à déterminer si la SEC a pu prouver ou non que les jetons impliqués dans la procédure soient effectivement des titres financiers

La société veut éviter des poursuites judiciaires

En pratique, Terraform Labs cherche à éviter un procès. Ainsi, la société a déposé, fin octobre, une demande de jugement sommaire auprès du juge Jed Rakoff en charge de l’affaire. Au cas où cette procédure ne serait pas acceptée, Terraform souhaite que l’affaire soit soumise à un jury. 

Cependant, la SEC a rejeté catégoriquement cette exigence. Elle affirme via une lettre que ce n’est pas du ressort d’un jury de déterminer si quelque chose constitue un contrat d’investissement ou non. Toutefois, un regard extérieur peut aider à régler cette question une bonne fois pour toutes en toute autonomie.

États-Unis : l’ex-PDG de l’exchange Binance parvient à un accord sur le plaidoyer

Aussi difficile qu’on puisse l’admettre, Changpeng Zhao (CZ) n’est malheureusement plus à la tête de la première plateforme crypto au monde (Binance). Maintenant, il n’est plus qu’un justiciable ordinaire comme les autres. En effet, CZ doit répondre à des charges de violation des lois contre le blanchiment de fonds qui pèsent contre lui. Dans une telle situation, il devait négocier un accord avec la justice pour décider s’il plaiderait coupable ou non des accusations retenues contre lui. Un juge de Seattle a finalement rendu sa décision finale sur la question.

CZ plaidera coupable suite à un accord trouvé entre lui et le Département de la Justice (DOJ)

Le juge Richard Jones, représentant du district ouest de l’État de Washington, a donné son accord pour que CZ plaide coupable dans l’affaire l’opposant au DOJ.  Il faut souligner que lors de l’audience ayant fixé la peine financière contre sa société le mois dernier, CZ avait déjà exprimé ce souhait. Mais, la réponse finale du juge au sujet de son cas personnel était la seule pièce manquante. 

Il est important de noter que l’ancien patron de Binance avait également consenti à verser une somme de 50 millions de dollars. De plus, celui-ci a été contraint de se retirer de ses fonctions de PDG de Binance. C’est d’ailleurs une nouvelle qui avait suscité une onde de choc au sein de la communauté des cryptomonnaies. 

Un Binance optimiste ?

Malgré toutes ces turbulences, l’ancien leader mondial de la cryptomonnaie a repris ses publications sur les réseaux sociaux ces derniers jours. À travers ses messages transparaît un caractère optimiste indéfectible. 

La question qui se pose désormais est de savoir si Changpeng Zhao pourra retourner auprès de sa famille aux Émirats Arabes Unis (EAU). Ou bien, si ce dernier devra rester sur le territoire américain en attendant la date de son procès prévu pour février 2024.

BlackRock et Bitwise maintiennent leur intérêt pour les ETF en bitcoins

L’horloge tourne, et chaque semaine qui passe nous rapproche inexorablement de la date cruciale du 10 janvier. Il s’agit de la date limite prévue pour les réponses de la SEC concernant la plupart des ETF en bitcoins. Pendant cette période d’attente, les discussions et les conjectures vont bon train. Il est apparu récemment que BlackRock et Bitwise ont mis à jour leur dossier initial auprès de la SEC en y ajoutant des informations supplémentaires. Voici un bref résumé de ces démarches administratives.

BlackRock et Bitwise finalisent leur dépôt initial

Le 4 décembre, deux émetteurs potentiels d’un fonds négocié en bourse (ETF) Bitcoin ont déposé des informations complémentaires auprès de la SEC, à la suite de discussions entre les parties concernées. Des sources proches du dossier indiquent que BlackRock et Bitwise ont eu des échanges avec le régulateur. Ces échanges ont abouti à des modifications du formulaire S-1. Selon James Seyffart, analyste chez Bloomberg Intelligence. Cela suggère l’arrivée imminente d’ETF Bitcoin en grand nombre, avec des ajustements en cours en coulisses.

Les coulisses de l’affaire

Dans les détails, certaines informations émergent notamment dans le cas du dossier impliquant BlackRock. Il s’agissait de préciser les mesures que la société envisageait de prendre pour surveiller les fluctuations inhabituelles de cours. En outre, elle devait préciser ses efforts de conformité en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. À cet égard, une déclaration certifiée de PricewaterhouseCoopers a été incluse dans le dossier initial.

Il est également mentionné que BlackRock s’efforce de démontrer son engagement à ne travailler qu’avec des acteurs sérieux du secteur. Reste à savoir s’il s’agira de l’ajustement final du dossier, dont la première version a été déposée par la société de Larry Fink en janvier 2022. De nombreux analystes et observateurs ne s’attendent pas à ce que la SEC rejette à nouveau toutes les demandes déposées cette année. Par conséquent, 2024 devrait logiquement être l’année des ETF Bitcoin basés sur des liquidités. Cependant, il est possible que Gary Gensler et son équipe prennent tout le monde par surprise et reportent une nouvelle fois la décision. La réponse est attendue d’ici un mois environ.