Ethereum : enfin une date pour The Merge
Incontestablement, Ethereum est l’une des crypto-monnaies les plus sûres qui existent actuellement. Si vous avez prêté attention aux derniers développements d’Ethereum (ETH), vous serez certainement heureux d’apprendre qu’il se rapproche de la date pour le passage tant attendu de la preuve de travail (PoW) à la preuve d’état (PoS).
Une date prévue pour The Merge
La date de transition a été choisie par des développeurs d’Ethereum notamment Tim Beiko. D’après les propos de Beiko, « The Merge » pourrait se dérouler le 19 septembre.
Malgré le fait qu’il n’y ait aucune garantie que « The Merge » aura lieu le 19 septembre et que les attentes à ce sujet doivent être prises avec des pincettes, avoir une date au tableau est excitant.
Il faut noter qu’une transition de cette ampleur doit être prise au sérieux. Par conséquent, les développeurs ont l’obligation de tester de manière intense et à plusieurs reprises avant de déployer sur le mainnet d’Ethereum. En réalité, absolument rien ne doit être laissé au hasard.
Quelles seront les conséquences de la mise à jour pour Ethereum ?
La première raison qui fonde cette fusion est la réduction de la consommation d’énergie tout en permettant l’introduction du sharding auquel les gens aspirent tant dès le premier trimestre 2023. Alors quelles répercussions pourraient avoir cette fusion ?
Comme le prétendent certaines personnes, le passage au proof of stake n’aura pratiquement aucune incidence sur les frais de transaction qu’Ethereum applique.
Par ailleurs, cette transition n’entraînera pas l’augmentation du nombre de transactions que peut traiter Ethereum.
Par contre, le proof of stake aidera à réduire la production des ETH à chaque bloc. En second lieu, grâce au proof of stake, les solutions de seconde couche seront optimisées. Enfin, le proof of stake permettra à Ethereum d’assurer la finalité des transactions une fois qu’elles font objet d’une publication. Un vent de nouveauté souffle tout doucement.
Saga : le smartphone de Solana fait un flop
Quelques semaines en arrière, Solana dévoilait au grand public son smartphone officiel conçu sur Android. L’évènement s’est déroulé au cours d’une conférence tenue à New York. En dépit du fait que le lancement officiel est pour la fin de l’année, les précommandes, se font déjà en ligne. Très peu de personnes s’en sont procurées.
Un nombre de précommandes décevant
D’après les données rapportées par NFTherder, un analyste on-chain de renom, à l’heure actuelle, le smartphone de Solana comptabiliserait environ 2800 précommandes. Le smartphone de Solana a littéralement fait flop.
De toute évidence, ce nombre est faible. Il est alors fort probable qu’il soit plus bas que les prévisions.
En réalité, le “téléphone du web3” est un concept récent, pas encore populaire auprès de la grande masse. Malgré que ce smartphone ne soit pas le premier à avoir fait l’objet d’un tel pari, les résultats sont encore décevants comme pour les précédentes tentatives.
L’idée d’un téléphone basé sur la technologie de la blockchain est encore peu familière à la plupart des personnes. Pour preuve, les réactions après cette annonce approuvaient cette opinion.
Sur le réseau social Twitter, bon nombre d’utilisateurs se sont interrogés sur l’utilité d’un smartphone consacré au web3. Ces questionnements sont entièrement logiques et les doutes méritent d’être dissipés. Pour espérer faire changer les choses et booster ses précommandes, Solana ferait mieux de clarifier les esprits.
Un prix conséquent fixé par Solana qui pourrait décourager les acheteurs
Outre les questionnements sans réponse et le manque de compréhension général, incontestablement une autre raison explique le faible nombre de précommandes. Il s’agit du prix.
Avec un prix d’environ 1000 $, le Saga est un smartphone qui est loin d’être accessible à tout le monde. L’on pourrait même le mettre au même diapason que les téléphones haut de gamme disponibles sur le marché. Pour sa part, la précommande, impliquait un dépôt préalable remboursable d’une somme de 100 dollars.
Par ailleurs, pour ce qui relève des performances, ce smartphone n’a rien de particulièrement révolutionnaire ou d’extraordinaire. Le fait qu’un smartphone sorti de nulle part et sans aucune preuve sociale soit à un prix aussi exorbitant est susceptible d’empêcher plusieurs personnes à passer à l’action, y compris les fouineurs.
Bitcoin : le Paraguay régule le BTC mais tente de séduire les mineurs
Récemment, le ministre paraguayen de la technologie, de l’information et de la communication a annoncé un projet de loi. Ce dernier concerne la régulation des crypto-monnaies. Votée par le sénat, cette loi vise à établir un cadre réglementaire dans le pays en ce qui concerne la crypto-monnaie. On vous en dit plus ici.
La régulation des crypto-monnaies s’impose
Qu’elle soit abordée de manière coercitive comme dans la plupart des pays européens ou plus objectivement, le secteur des crypto-monnaies fait l’objet de régulation. La croissance spectaculaire de ce marché estimé à 3 trillions de dollars en novembre dernier, ne laisse personne indifférent. Voilà pourquoi les dirigeants des pays se penchent de plus en plus sur la question. Chaque nation est à la quête de moyens pour encadrer ces actifs volatils ainsi que ses acteurs.
Pendant que les cryptos sont un sujet qui déferle la chronique en Amérique du sud, c’est au tour du Paraguay de se prêter au jeu de régulation. Comme l’a mentionné le ministre sur Twitter, le sénat a voté une loi qui encadre les opérations relatives aux crypto-actifs. Il ne manque que la validation du Président du pays.
Cette loi est une opportunité pour les mineurs de bitcoins
Dans le processus de régulation des crypto-monnaies, le Paraguay fait preuve de vigilance en ce qui concerne l’aspect énergétique. En réalité, ce pays d’Amérique du Sud est l’un des plus grands producteurs d’électricité verte.
La loi votée par le sénat autorise ANDE (la société qui exploite les barrages) à commercialiser les surplus d’électricité à un prix défiant toute concurrence pour une licence de 5 ans renouvelable. ANDE s’occupera donc de la fourniture d’énergie aux entreprises qui le désirent. La loi exonérera les mineurs du paiement de la TVA dont le taux est de 22 % au Paraguay.
Incontestablement, cette mesure motivera les mineurs à faire quelques économies tout en sécurisant un peu plus la blockchain.
Celsius met en lumière les étapes de sa restructuration
C’est désormais un secret de polichinelle. La filiale de minage Celsius rencontre de grandes difficultés depuis l’effondrement de l’écosystème Terra et le Bear Market de la crypto-monnaie. Récemment, l’entreprise a déposé le bilan et fait des annonces en ce qui concerne son plan de restructuration.
Un dépôt de bilan pour mieux assurer sa protection
Il y a quelques jours, Celsius avait déclaré qu’elle s’est mise sous le régime américain des faillites. Grâce à cette décision, elle peut mettre en place un plan de restructuration tout en continuant par exercer.
Selon les différents documents divulgués par l’entreprise, cette dernière a des dettes d’environ 5,5 milliards de dollars. La majeure partie de ce montant soit 4,7 milliards de dollars est due aux clients de l’entreprise.
L’entreprise a donc décidé d’annoncer son plan de restructuration au cours d’une audience au tribunal.
Les étapes de la restructuration future de Celsius
Malgré son recours à une procédure de faillite, Celsius est toujours opérationnel. Sur environ 80 000 rigs de minages dont disposent Celsius, 43 000 sont encore fonctionnels. Par conséquent, Celsius mise sur les bitcoins minés pour rembourser sa dette.
Par ailleurs, l’entreprise va procéder à la vente de différents actifs et penser à des opportunités d’investissements par des tiers. Cependant, il faut noter que les rigs de minage de l’entreprise sont inclus parmi ses actifs. De ce fait, leur vente aurait une répercussion sur leur prix déjà en chute.
Enfin, l’entreprise envisage d’offrir à ses clients la possibilité de retrouver leur fond en liquidité mais avec une réduction ou soit de garder leurs cryptos. Sans doute, c’est une proposition compliquée qui ne réjouira pas beaucoup de clients.
Bien qu’elle traverse une situation précaire, l’entreprise existe toujours. Le plus dur reste à venir. Il s’agira alors de parvenir à regagner la confiance des utilisateurs après cette affaire que personne n’est encore prête à oublier.
Binance reçoit une amende de 3,2 millions d’euros aux Pays-Bas
La banque centrale néerlandaise (DNB) a fait une annonce. Binance, la géante plateforme d’échange de crypto-monnaies ne s’est pas faite enregistrer pour l’exercice de ses activités dans le pays. À cet effet, ladite banque a déclaré lui avoir collé une amende d’un montant excédant 3 millions d’euros. Découvrez l’essentiel à ce sujet.
La Hollande a infligé une amende à Binance pour proposition de services sans enregistrement légal
Binance a écopé d’une amende aux Pays-Bas. Cette plateforme offrait, en effet, des services de crypto-monnaies sans se faire enregistrer légalement auprès de la DNB.
Après avoir reçu la sanction, Binance a entamé le processus d’enregistrement et a interjeté appel, selon la DNB.
Les sociétés qui envisagent proposer des services en crypto-monnaie en Hollande ont l’obligation de s’enregistrer auprès de la DNB conformément à la loi sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
L’usage des crypto-monnaies et le blanchiment d’argent
En dépit de leur popularité sans cesse croissante depuis quelques années, l’usage des crypto-monnaies continue d’être sujet de certaines de pratiques frauduleuses telles que le blanchiment d’argent.
La régulation des actifs de crypto-monnaie fait l’objet de débats aussi bien aux États-Unis qu’en Europe. Les autorités continuent de mettre tous les moyens en œuvre pour réguler ce marché en plein essor.
Au début du mois de mai, Binance a obtenu en France une autorisation de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour pouvoir exercer en toute liberté et légalité.
C’est la première fois en Europe que le groupe demande une telle autorisation. Après une période de croissance au cours de la pandémie de la COVID-19, les crypto-monnaies ont clairement chuté ces dernières semaines. Il faut donc prendre les choses avec des pincettes.
Les Yankees de New York seront dorénavant payés en Bitcoin
Fortes de plusieurs avantages, les crypto-monnaies ne cessent de séduire dans le milieu sportif professionnel. En effet, l’équipe des Yankees de New York offre dorénavant à ses joueurs l’option de recevoir une partie de leur salaire en Bitcoin. C’est grâce à un partenariat avec NYDIG que cela a été rendu possible.
Les Yankees de New York toucheront leur salaire en Bitcoin
La plus prestigieuse équipe de baseball d’Amérique avec à son actif 27 titres nationaux vient de franchir un grand pas. Elle adopte les crypto-monnaies comme un moyen de paiement.
Bien évidemment, cette nouvelle cadre parfaitement avec la tendance de plus en plus en vogue et favorable du marché professionnel pour les crypto-monnaies. Selon des études menées par NYDIG, 36 % des salariés âgés de moins de 30 ans approuvaient l’idée de conversion d’une partie de leur salaire en Bitcoin. NYDIG ajoute qu’un employé sur 3 préfèrerait un employeur offrant la possibilité de paiement en Bitcoin s’il devait effectuer un choix entre 2 employeurs différents.
D’après Aryn Sobo, vice-présidente des ressources humaines des Yankees, cette initiative vise à offrir de nouvelles opportunités aux joueurs.
Une collaboration pluriannuelle avec NYDIG
Afin de pouvoir faire une offre pareille à ses employés, les Yankees ont signé un partenariat pluriannuel avec NYDIG. Il s’agit d’une société qui s’évertue à faciliter l’accès du Bitcoin aux entreprises de tous les domaines.
Désormais, les joueurs des Yankees pourront convertir une partie de leur rémunération en Bitcoin sans payer aucun frais de transaction. Le but de cette solution est de proposer une méthode d’épargne. Il n’est nullement question d’investissement. À cet effet, il ne sera pas possible aux joueurs de transférer ces Bitcoins vers un autre wallet. D’après Kelly Brewster, responsable marketing chez NYDIG, cette méthode profite grandement aux joueurs.
Russie : une loi interdit les paiements en cryptomonnaie
Vladimir Poutine, le président de la Russie, a signé un projet de loi. Ce dernier rend les paiements en cryptomonnaie illégaux et impossibles en Russie. Cette loi qui interdit le paiement de biens et de services grâce à des crypto-monnaies est d’actualité depuis le 7 juin 2022.
Le président Russe signe une loi qui rend illégales les transactions en crypto-monnaie
Le projet de loi du 7 juin annonçait l’interdiction de l’insertion d’autres unités monétaires ou d’autres alternatives à la monnaie sur le territoire russe. Le président de la Douma a validé le projet de loi le 8 juin dernier. Après quelques modifications et de nouvelles considérations, la chambre du Parlement et le Conseil de la Fédération ont procédé à l’adoption du projet de loi le 8 juillet dernier.
Cette interdiction porte sur l’utilisation des actifs financiers numériques (AFN) et des droits d’utilité numérique (DU), qui font référence aux jetons.
Cette loi dispose entre autres : « Il est interdit de transférer ou d’accepter des actifs financiers numériques en contrepartie de biens transférés, de travaux effectués, de services rendus ainsi que de toute autre manière permettant de supposer le paiement de biens (travaux, services) pour un actif financier numérique, sauf dispositions contraires des lois fédérales. »
Les bourses doivent s’assurer qu’aucune transaction ne se fasse en cryptomonnaie
Au-delà de l’interdiction des paiements en cryptomonnaie, la loi exige aussi que les échanges de crypto-monnaies interdisent des transactions au cours desquelles les DFA ou les UDR pourront s’utiliser comme alternative à l’argent en espèces.
Autrement dit, les bourses de crypto-monnaies ont l’obligation de s’assurer qu’il n’y ait pas de transactions pendant lesquelles les cryptos actifs s’utilisent comme un moyen de paiement pour l’acquisition des biens ou des services.
Sorare signe un contrat avec la Série A
Ça y est ! La ligue italienne de football entre désormais dans la nouvelle dimension virtuelle en matière d’expérience sportive. En réalité, la Série A a signé un accord étalé sur plusieurs années avec Sorare. C’est une plateforme française numérique spécialisée dans le football Fantasy à travers des NFT.
Sorare parvient à séduire toute la Série A
Avant la signature de ce partenariat avec la Série A, il faut noter que la moitié des équipes de football de la ligue italienne, soit dix sur vingt avaient déjà un accord avec Sorare. Il s’agit de l’Inter Milan, la Sampdoria, le Genoa, Bologne, Cagliari, Spezia, Udinese, Juventus, Lazio et la Roma.
À compter de la saison prochaine, les fans, les collectionneurs et les joueurs du monde entier auront donc la possibilité d’acheter et d’échanger les cartes numériques de la division de football la plus célèbre et la plus glorieuse d’Italie. Il suffira de jouer au Fantasy Football de Sorare avec les clubs les plus coriaces et les plus populaires dans le monde pour y parvenir.
La plateforme a déjà un accord avec les ligues allemande et espagnole
La division italienne n’est pas la première ligue avec laquelle Sorare signe un partenariat. En effet, la plateforme française a déjà conclu des accords avec la Bundesliga, la Liga et la MLS. Dernièrement, elle a étendu ses frontières au-delà du football avec la Major League Baseball, la plus ancienne ligue de baseball américaine.
Sorare se sert des cartes numériques sous forme de Jetons Non Fongibles (NFT en anglais) pour les sports fantastiques. Cela permet de rapprocher les fans du monde entier du jeu qu’ils aiment et qui les passionne. À l’heure actuelle, la plateforme a une audience estimée à plus de deux millions d’utilisateurs dans le monde. Elle a aussi à son actif 260 organisations sportives partenaires.
Coinbase inquiète dans la cryptosphère
Avec cet hiver crypto, il est clair que l’incertitude, le doute et la peur commencent à s’installer chez certains investisseurs. Surtout que les semeurs de doute ne ménagent aucun effort à jeter des rumeurs sur le marché cryptographique. Après des rumeurs infondées sur KuCoin au début du mois de juillet, c’est au tour de l’illustre bourse de crypto-monnaie Coinbase d’être victime de rumeurs inquiétantes.
Rumeurs relatives à la suspension du système d’affiliation de Coinbase
Après la chute de LUNA en mai, puis celle de Celsius et 3AC en juin, chaque décision d’acteurs cryptos s’analyse avec beaucoup de minutie. La plupart du temps, il s’agit d’interprétations pessimistes.
Le récent scoop du moment provient d’une décision de Coinbase. En réalité, comme l’ont annoncé plusieurs médias de crypto-monnaie, un e-mail destiné aux cadres de la plateforme d’échanges de crypto-monnaies aurait fuité. Il s’agirait d’une suspension provisoire du programme d’affiliation de Coinbase, selon la publication non officielle du 15 juillet 2022.
La peur irrationnelle pousse certaines personnes à sortir leurs cryptos
Les investisseurs les plus fébriles ne prennent pas la peine de réfléchir dès que le moindre doute s’installe. Ils ne ménagent aucun effort à retirer leurs cryptos parfois sans forcément avoir raison. La conséquence c’est que bon nombre de personnes ont failli entraîner une petite “crise de liquidité” sur les hot wallets de Coinbase.
En réalité, d’après le rapport de AMBCrypto et d’après les statistiques de CryptoQuant, la réserve de stablecoins de Coinbase aurait sensiblement chuté le 15 juillet dernier en raison de cette rumeur. Cette rumeur commence par prendre de plus en plus d’ampleur. Fonctionnelle depuis 2012, la crypto-bourse Coinbase a le mérite de figurer sur la liste des plus établies existant dans ce marché. Ajouté à ça, la société est dorénavant cotée à la bourse du Nasdaq (action COIN). Tout porte donc à croire que cette rumeur est insuffisante pour faire perdre à Coinbase sa crédibilité.
Le Bitcoin dans le viseur de la BRI et des banques centrales
La Banque des Règlements Internationaux (BRI) en accord avec les Banques Centrales souhaite accroître le lancement des monnaies numériques d’État. Ce vœu s’étend aussi aux systèmes de paiement pour le grand public. Et ce, à travers la technologie blockchain. Cette accélération n’est pas uniquement due à la technologie et à la volonté de servir les utilisateurs. En effet, face à l’impact du bitcoin, la BRI veut contrattaquer.
Face à l’impact du Bitcoin, la BRI opte pour les monnaies numériques
Loin d’abandonner leur mission première qui est de battre monnaie pour les citoyens, la Banque des Règlements Internationaux (BRI) souhaite dorénavant créer une collaboration étroite avec les banques et les systèmes de paiements. Ainsi, elle pourra effectuer le lancement des monnaies numériques de banques centrales. Il sera question de promouvoir des cryptomonnaies destinées au grand public cette fois-ci.
Même la Banque de France est partante pour le projet. Elle a lancé un appel à projets en 2020 pour créer un « euro digital ». Le 18 juin dernier, l’autorité centrale a affirmé qu’elle a réalisé sa première transaction financière en monnaie électronique. En réalité, elle « a simulé l’émission de jetons de monnaie numérique de banque centrale sur une blockchain publique, en préservant le contrôle et la confidentialité des transactions, sur la base du développement et du déploiement » d’un contrat numérique dédié, d’après les indications de la banque.
Les différents enjeux
Face à l’impact du Bitcoin, l’intérêt de l’accélération des banques est d’abord technologique. Ceci, dans le but de développer leurs services et d’améliorer leurs offres. Dans une étude publiée en mai 2021, la plateforme de gestion de cryptomonnaies Kraken énumérait ses motivations lors d’un interview réalisé par la BRI. Il s’agit entre autres de l’efficacité et l’optimisation des paiements, des transferts d’argent internationaux, de la solidité du système.
Il ressort donc que les motivations des institutions bancaires et celles des plateformes de cryptomonnaie sont les mêmes. À cela s’ajoute d’autres enjeux. On peut citer par exemple la protection de la vie privée et le traçage des mouvements. À eux s’ajoutent la réduction des coûts de transaction. Il faut noter que ces enjeux sont rendus possibles par la technologie blockchain.