Maker DAO souhaiterait remplacer l’USDC

Circle a récemment bloqué plusieurs wallets de l’écosystème crypto. Cette action a conduit Maker DAO à vouloir se défaire de sa collatéralisation par le stablecoin du géant américain. Pour son président Rune Christensen, il faut très vite trouver une solution pour remplacer l’USDC.

La décision de Circle fait réfléchir Maker DAO

Les sanctions sur Tornado Cash ont inquiété les acteurs de la finance décentralisée (DeFI). Le 9 août 2022, avec l’appui de l’OFAC, Circle a pris la décision de bloquer 38 wallets ayant eu des interactions avec le mixeur, aujourd’hui en déclin. Le montant gelé s’élève à 75 000 dollars.

Cette décision a rencontré de nombreuses critiques. Pour plusieurs acteurs, Circle n’était pas obligé de geler ces adresses. Toutefois, pour sa défense, l’entreprise affirme qu’il s’agit d’une mesure préventive pour se conformer aux nouvelles régulations.

Cependant, cette mesure a eu pour effet d’inquiéter Maker DAO par rapport au futur de sa monnaie, le DAI. Le stablecoin est en effet collatéralisé par l’USDC de Circle. Par conséquent, un gel des USDC pourrait provoquer le depeg du DAI.

C’est cette éventualité qui pousse les fondateurs de Maker DAO à rechercher une alternative, pour remplacer le stablecoin de Circle. Ils voudraient même se passer de tous modèles stabilitaires calés sur le dollar américain.

La fin de la collatéralisation du DAI par le dollar américain ?

C’est sur le serveur discord du projet Maker DAO que le fondateur Rune Christensen a fait part de son intention de remplacer l’USDC. Il ne songerait pas non plus à le remplacer par un autre stablecoin basé sur le dollar américain. Le DAI semble donc bien sur le point de se passer du dollar.

Selon les fondateurs de Maker DAO, dépendre d’un stablecoin sans défense face aux régulateurs pourrait s’avérer très préjudiciable pour leur monnaie. Par ailleurs, une chute de l’USDC risque même d’affecter tout l’écosystème des cryptomonnaies. En effet, la TVL du DAI frôle les 11 milliards de dollars. Son depeg entraînerait alors de lourdes conséquences sur la DeFI. Afin d’éviter cela, Maker DAO s’est alors mis à la recherche d’alternatives sûres.

Huobi : Leon Li songe à vendre ses parts

Selon Bloomberg News, le fondateur de Huobi s’est résolu à vendre ses parts. Elles représentent environ 60 % de l’entreprise. En effet, la participation de Leon Li s’élèverait plus d’un milliard de dollars. D’ailleurs, le président de Huobi, aurait déjà pris contact de grands investisseurs pour atteindre son objectif.

Leon Li à l’assaut des investisseurs

Leon Li passe le flambeau de PDG à Hua Zhu. En juillet dernier, il aurait fait part de son désir de se retirer à tous les autres investisseurs de Huobi. À présent, il se concentre sur la vente de sa participation. Elle devrait prendre fin d’ici août 2022. Leon Li serait entré en contact avec de grands bailleurs tels que Justin Sun fondateur de Tron et Sam Bankman-Fried, fondateur de l’exchange crypto FTX.

Selon un rapporteur de Huobi, Li souhaiterait également collaborer avec des institutions internationales. Il espère que « les nouveaux actionnaires seront plus puissants, plus ingénieux, valoriseront la marque Huobi et investiront plus de capital et d’énergie pour stimuler la croissance de Huobi. » L’ex-président semble visiblement prêt à passer à l’action. S’il parvenait à réussir son entreprise, cette transaction deviendrait l’une des plus importantes du marché de la cryptomonnaie, depuis la période de fluctuation.

Huobi : une plateforme de cryptomonnaie

Fondée en 2013 par Leon Li, Huobi est devenue l’une des plus grandes plateformes d’échange de cryptos au monde. L’illégalité des transactions crypto à Pékin, l’a toutefois obligé à suspendre ses activités en Chine. Cela ne l’a pas empêché d’obtenir des licences d’exploitation aux Émirats arabes unis, aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande.

Elle conserve donc une grande notoriété en matière d’échange de cryptomonnaie. Pour preuve, le 12 août 2022, l’annonce de Leon Li a permis aux jetons Huobi de prendre de la valeur. Ils sont passés de 4, 36 $  à 5, 59 $ avec un taux de transaction de près de 1,12 milliard de dollars.

La société Ripple Labs souhaite venir en aide à Celsius

L’entreprise d’Alex Mashinsky est désormais sous la protection de la loi américaine en rapport avec les faillites. En dépit du procès intenté à Celsius par la SEC, elle continue d’attirer des investisseurs. La société Ripple Labs par exemple a bien l’intention de collaborer avec elle. Selon le porte-parole de Ripple Labs Brad Garlinghouse, la société rechercherait des opportunités de fusion pour faire évoluer son entreprise de façon stratégique. Quelles sont les intentions derrière cette possibilité de collaboration ? Celsius acceptera-t-il ?

La société a touché le fond

Rien ne semble évolué du côté de Celsius depuis le 13 juin 2022, date du blocage des retraits de ses clients. La société a dû se mettre un mois après, le 13 juillet dernier, sous la protection de la loi américaine sur la faille. La SEC ne lui laisse pas le choix de procéder autrement. Toutefois, cette position n’effraie pas l’émetteur de jetons XRP qui contrairement à Celsius se porterait très bien.

Est-ce que Celsius saisira cette opportunité ? Aurons-nous droit à une réaction comme celle de Voyager Digital face à FTX ? En effet, en de pareilles circonstances Voyager Digital avait décliné l’offre de FTX. Selon cette firme en faillite, FTX userait de ruse pour racheter ses actifs numériques à bas prix.

L’entreprise Ripple Labs s’intéresse-t-elle aux cryptos de Celsius ?

Ripple Labs semblait vouloir profiter de l’état de faiblesse de Celsius pour créer un partenariat. Reuters affirme à cet effet « Nous souhaitons en savoir plus sur Celsius et ses actifs, et savoir si l’un d’entre eux pourrait être pertinent pour notre activité. ». Il est donc clair que les problèmes judiciaires de Celsius n’arrêtent pas le désir de collaboration de Ripple Labs. Il faut préciser que Celsius détient encore des actifs numériques considérables de certains de ses clients. La société Ripple Labs serait-elle attirée par ces cryptos ? Quelle sera la nature de la collaboration ?

Machankura : des échanges de BTC sans connexion en Afrique

C’est une innovation qui arrive à point nommé. Il est enfin possible d’envoyer des Bitcoins sans connexion internet. Cette idée ingénieuse pensée par le service Machankura suscite un véritable engouement dans les pays bénéficiaires. En effet, n’importe quel téléphone suffira désormais à envoyer ou recevoir des satoshis de Bitcoin sur son numéro de téléphone depuis le Lightning Network.

Machankura au service de la décentralisation des bitcoins

Les cryptomonnaies prennent énormément de place dans le domaine de la finance. Leur utilisation devient de plus en plus universelle et leur décentralisation est devenue l’objectif principal de plusieurs grands acteurs.

C’est dans ce contexte que la plateforme Machankura a trouvé un nouveau moyen de décentraliser le bitcoin dans quelques pays d’Afrique. Cette plateforme propose de rendre accessible le Bitcoin (BTC) à tout individu ne disposant pas d’une connexion internet. Pour y avoir accès, il suffira de disposer d’un numéro de téléphone et de n’importe quel téléphone portable. Ces transactions s’effectueront grâce une vielle technologie du réseau GSM : L’USSD.

Le Bitcoin accessible à tous par l’USSD

L’Unstructured Supplementary Service Data (USSD) est une technologie adaptée à tout réseau GSM. Elle fonctionne par l’usage d’un code déterminant une action spécifique. Nul besoin d’un smartphone ou d’une connexion internet pour l’exécuter. Pour accéder aux serveurs Machankura et effectuer ses transactions, l’utilisateur doit juste saisir le code spécifique à son pays.

En saisissant par exemple *920*8333# au Ghana, il aura accès à un tableau de bord indicatif. Les instructions lui permettront ensuite d’inscrire le numéro sur lequel il souhaite recevoir ou depuis lequel il souhaite envoyer des bitcoins. Les codes saisis permettent en effet aux utilisateurs de configurer une adresse sur le Lighting Network. Elle se lie ensuite à leur numéro de téléphone et rend possible, la détention, l’envoi et la réception de bitcoin.

Le service n’est pour l’instant disponible que dans certains pays anglophones. Toutefois c’est une excellente initiative et un projet très prometteur. Nul doute qu’elle assurera bientôt l’accès au bitcoin dans les endroits où le web n’est pas à la portée de toutes les populations.

Picpay : l’achat de cryptomonnaies désormais possible au Brésil

Annoncée depuis juillet 2022, l’application d’achat et de vente de cryptomonnaie est désormais accessible aux crypto-enthousiastes brésiliens. Picpay facilite l’achat et la vente du Bitcoin. Les clients pourront échanger également de l’Ethereum et d’autres cryptomonnaies à partir de la plateforme. Toutefois, elle compte assurer la garde des tokens. Les retraits ne sont donc pas autorisés, au début de cette nouvelle expérience. Quels intérêts donc d’utiliser cette application ?   

Le Brésil est prêt à adopter les cryptomonnaies

L’application Picpay vient à point nommé, car les Brésiliens sont disposés à utiliser les cryptomonnaies. De plus en plus de structures locales étendent leurs activités dans ce secteur. D’ailleurs, les législateurs locaux ont eux aussi introduit en juin 2022, un projet de loi dans le but de légaliser les échanges à partir des cryptomonnaies.

Les nouvelles fonctionnalités de Picpay sont donc nées de la volonté de la firme de satisfaire ses utilisateurs. Connue pour être une plateforme de paiement, elle autorise désormais les échanges et le stockage de cryptomonnaies.

Pourquoi cette nouvelle fonctionnalité sur Picpay ?

Le choix de Picpay est motivé par l’usage de plus en plus prononcé de ces monnaies numériques dans des secteurs clés comme les assurances, l’art et l’immobilier. Bruno Gregory, responsable crypto de cette plateforme déclare à cet effet que : « PicPay est l’un des acteurs les plus déconcertants dans le domaine des paiements au Brésil, et notre objectif est de diriger la croissance du marché de la cryptomonnaie ».

Picpay est ainsi déterminé à faire découvrir à ses 30 millions utilisateurs, le monde des cryptomonnaies.Il voudrait ainsi lever le voile sur les improbités que subit cette nouvelle technologie afin que ces utilisateurs en tirent profit. Il faut souligner que la nouvelle fonctionnalité de Picpay a été possible grâce à la collaboration de Crypto Paxos. En effet, Paxos est une grande structure de crypto intégrée à Picpay. Elle permet aux clients d’utiliser le stablecoin USDP associé au dollar américain. Paxos agit comme un courtier et un dépositaire.  

Blackrock annonce la création d’un trust privé lié au Bitcoin (BTC) 

La démocratisation du bitcoin est l’un des objectifs majeurs des grands acteurs de l’univers Blockchain.  C’est le cas particulier du géant Blackrock. La plus grande multinationale de gestion d’actifs au monde, s’est lancée dans une nouvelle dynamique d’accessibilité du Bitcoin (BTC). Elle a annoncé le lancement d’un trust privé destiné aux transactions de bitcoin sur le marché Spot. Une nouvelle qui fera plaisir à ses clients institutionnels, qui sont en effet la cible concernée par le lancement du trust.

Blackrock lance un trust privé pour ses clients institutionels (BTC)

Les premiers fruits du partenariat stratégique entre Blackrock et Coinbase n’ont pas tardé à germer ! Signée il y a quelques jours, cette alliance avec le leader de la cryptomonnaie avait pour but de favoriser les clients institutionnels de Blackrock (banques, hedge funds, gestionnaires de trésorerie). En effet, ceux-ci pourront désormais avoir accès aux services professionnels de la plateforme grâce au système Aladdin développé par Blackrock.

Voilà que quelques jours après ce partenariat, la multinationale vient rassurer ses clients avec une nouvelle annonce. Elle lance un trust privé pour ses clients institutionnels américains. Il a pour but de rendre le bitcoin accessible sur le marché comptant. Une aubaine que les institutions n’hésiteront pas à saisir, puisque la majorité d’entre elles auraient réclamé la décentralisation du bitcoin.

Le plan multilatéral de la multinationale pour sa clientèle.

Plusieurs raisons expliquent l’adoption de ce trust privé. La forte baisse de l’ensemble des actifs n’a pas réduit l’intérêt des clients de Blackrock pour les cryptomonnaies. Les demandes croissent de jour en jour et viennent surtout des institutions. La mise en place de ce trust n’est donc qu’une réponse à cette forte demande.

De plus, la multinationale se dit prête à œuvrer pour une meilleure utilisation du bitcoin. L’idée serait de résoudre les questions climatiques longtemps abordées de concert avec Energy Web et RMI. Blackrock voudrait pour ce faire, contribuer activement à la décarbonisation du bitcoin et des autres cryptomonnaies.

Elle vise également l’amélioration du système financier grâce aux cryptomonnaies. Selon son PDG les récents événements devraient pousser les différents états du monde à reconsidérer leur dépendance au système monétaire traditionnel. La décentralisation du bitcoin serait la première étape d’une amélioration à bien des niveaux.

Voyager Digital en faillite : Mark Cuban accusé d’escroquerie

Voyager Digital n’a pas fini de faire parler d’elle. Voilà que son nom ressurgit, dans une affaire pénale qui implique le propriétaire des Dallas Mavericks : Mark Cuban. Le milliardaire est en effet accusé d’avoir trompé les investisseurs en faisant la promotion de cette plateforme considérée aujourd’hui comme trompeuse.

Mark Cuban fait l’objet d’une plainte pour avoir fait la promotion de Voyager Digital

Les conséquences de l’affaire Terra ont atteint Mark Cuban. En effet, suite à la faillite de la plateforme Voyager Digital, une plainte a été déposée à son encontre, auprès du tribunal du district sud de Floride. 12 plaignants l’accusent d’avoir trompé les investisseurs, en faisant la promotion d’une plateforme frauduleuse.

Ils reprochent à lui et à Steve Ehrlich le PDG de Voyager Digital de s’être servi de leur expérience d’investisseurs pour duper des millions d’Américains. D’après le document de la plainte, 3.5 millions d’Américains auraient effectivement perdu 5 milliards de dollars de cryptomonnaies en investissant sur Voyager Digital. Beaucoup d’entre eux y ont laissé toutes leurs économies et ignorent toujours s’ils pourraient les récupérer.

Le propriétaire des Dallas Mavericks à la tête d’une pyramide de Ponzi ?

Mark Cuban a mentionné Voyager Digital lors d’une conférence de presse. En parlant de son partenariat avec la plateforme, il aurait vanté ses mérites en assurant qu’elle était aussi proche du sans risque qu’il est possible de l’être dans l’univers crypto. Cette affirmation aurait incité des millions de personnes à investir, par confiance au propriétaire des Dallas Mavericks.

Malheureusement, la plateforme a connu des difficultés suite à l’effondrement de Three Arrows Capital. C’est une des nombreuses retombées de l’affaire Terra. Voyager Digita a dû suspendre ses services, avant de se déclarer officiellement en faillite. Les plaignants y voient à présent un système d’escroquerie, reposant sur le privilège et la popularité de Cuban en tant que propriétaire d’une équipe de NBA. Ils traitent donc aujourd’hui la plateforme de pyramide de Ponzi.

Pour l’instant, Mark Cuban ne s’est pas prononcé sur l’affaire. S’avérera-t-elle vraiment préjudiciable pour le milliardaire. Toujours est-il que les conséquences de la chute de Terra se ressentent encore et pourraient entraîner d’autres futurs procès.

La police et la gendarmerie recrutent des experts en blockchain en France

Les cryptomonnaies s’imposent de plus en plus dans le paysage financier français. L’adoption de ces actifs numériques n’est pas sans conséquence sur l’écosystème économique. C’est pourquoi la police nationale et la gendarmerie ont lancé une campagne pour recruter des spécialistes de la blockchain.

La police nationale et la gendarmerie à la recherche d’experts en blockchain

Véritable innovation, la cryptomonnaie restreint chaque fois un peu plus le contrôle des autorités monétaires mondiales. Bien que ces monnaies virtuelles ne fassent pas l’unanimité, l’Europe, surtout la France, se montre en faveur des actifs numériques. En effet, l’Europe est disposée à exploiter la cryptomonnaie. Elle a d’ailleurs promulgué des textes de loi favorables à l’utilisation et l’échange des crypto actifs. Toutefois, une problématique subsiste.

Avec le développement du secteur de la cryptomonnaie, les carences de talents numériques en Europe sont notoires. Ce manque criard d’analystes des blockchains s’étend également à la police nationale et la gendarmerie. Fort heureusement, ces deux corps semblent avoir trouvé la solution à leur déficience. En effet, les deux organes ont publié deux annonces sur le site officiel de la fonction publique pour recruter des spécialistes des analyses de la blockchain.

 La police nationale est en quête d’un Investigateur/trice en cryptomonnaies. La gendarmerie, quant à elle, est à la recherche d’un(e) Ingénieur(e) d’étude sur les crypto actifs. Cependant, les aspirants à ces fonctions devront déjà faire partie des forces de l’ordre ou être présentement sous contrat avec le ministère de l’Intérieur.

La lutte contre la criminalité cybernétique

Le recrutement d’experts en blockchains par la police nationale et la gendarmerie répond au besoin des forces de l’ordre de lutter contre la criminalité cybernétique. En effet, les cas de criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (0CLCTIC) prolifèrent, et cela, grâce à la digitalisation de masse opérée actuellement.

Les arnaques sont foisonnantes au détriment des victimes. Avec l’analyse technique spécialisée de la blockchain, la police nationale et la gendarmerie aspirent à faire régner l’ordre dans le secteur volatil des cryptomonnaies en France.

Ledger étend ses services aux États-Unis

Ledger est incontestablement le meilleur crypto wallet pour conserver et sécuriser vos cryptomonnaies. Il propose des services d’externalisation afin de limiter le piratage des actifs numériques. Pour ce faire, il étend désormais sa notoriété aux États-Unis grâce à un partenariat avec les magasins Best Buy. Les cryptos enthousiastes américaines pourront désormais se rendre dans ces différents locaux pour se procurer les solutions Ledger.

Ledger en pleine expansion

La collaboration entre Ledger et les magasins Best Buy est une aubaine pour les crypto-enthousiastes américains. Grâce à ce partenariat, les détenteurs d’actifs numériques pourront facilement conserver leur monnaie numérique sur des supports matériels. Il s’agit des outils matériels comme les clés USB nommées : crypto wallets Nano S Plus et Ledger Nano X. Ces derniers sont des solutions de sécurisation et de conservation des cryptomonnaies.  

En effet, Ledger est un portefeuille de stockage très sécurisé pour conserver les cryptos. Il connait une croissance fulgurante suite à la faillite de plusieurs plateformes de crypto comme : Voyager Digital et Celsius. La présence physique de Ledger à travers les magasins Best Buy est donc une assurance pour les cryptos enthousiastes. Ils ont l’opportunité d’en apprendre davantage sur chaque service en se rendant dans les agences de ventes.

Ledger renforce son positionnement sur le marché des cryptos

Ledger connait visiblement une croissance exponentielle. En effet, la nouvelle collaboration de Ledger aux États-Unis est un signe de croissance de la firme. Dans l’un de ses communiqués, l’entreprise notifie la présence de ces produits dans plus de 900 lieux de vente Best Buy.

Par ailleurs, ces crypto wallets sont également disponibles dans les magasins Target. En effet, Target est un magasin aussi populaire que les magasins Best Buy. Ces différentes boutiques font exploser la vente des portefeuilles Bitcoin Ledger puisque les acheteurs peuvent aussi y sécuriser leurs actifs.

Iran : vers une utilisation massive des cryptos pour les importations

L’importation massive de cryptomonnaies par l’Iran défraie la chronique. En effet, l’Iran en agissant ainsi assume officiellement son choix d’utiliser les cryptos comme moyen d’échange à l’international. Il faut croire que c’est l’alternative trouvée par le pays pour contourner les constantes sanctions de l’Occident à son égard. Quel avenir pour les cryptos en dans ce pays ?  

L’Iran confirme son intérêt pour les cryptomonnaies

« Cette semaine, le premier enregistrement officiel d’une commande d’importation d’une valeur de 10 millions de dollars a été réalisé avec succès en utilisant la cryptomonnaie. D’ici la fin septembre, les cryptomonnaies et les smart contrats seront largement employés dans le commerce extérieur. ». Ces propos du vice-ministre iranien Alireza Peyman-Pak de la promotion du commerce extérieur sur Twitter confirment le projet de l’Iran de maximiser l’utilisation des cryptomonnaies au sein du pays.

L’Iran se tourne donc vers les monnaies incensurables pour éviter les différentes sanctions qui pèsent sur lui. En effet, il a été jusqu’en février dernier le pays le plus sanctionné, mais la Russie lui ravit désormais la vedette. Par ailleurs, aucune information n’a révélé la monnaie qui a fait office de paiement de même que la marchandise importée.

Pour ses importations, la République Iranienne privilégie les cryptomonnaies  

Le pays a toujours porté un intérêt particulier aux cryptomonnaies. Déjà en 2020, il a autorisé des importations de biens à partir des cryptomonnaies. C’était alors le premier pays à l’avoir fait. Il a de ce fait, encouragé le minage du Bitcoin pour contourner ses sanctions. Une régulation a été proposée à cet effet, par le président iranien, pour protéger les avoirs de ceux qui l’utilisaient déjà.

Une décision qui n’a fait qu’accroître le taux d’utilisateur de ces monnaies électroniques, estimé à 14 % en 2021. En plus, la Banque centrale de l’Iran permet aux entreprises locales d’effectuer des transactions à l’étranger grâce aux cryptomonnaies. L’Iran compte bien créer sa monnaie numérique.