Salesforce et Polygon unissent leurs forces pour promouvoir les NFT

La plus grande société américaine de logiciels-service cotée en bourse, Salesforce, a récemment annoncé une alliance avec Polygon Labs. Cette alliance vise à inclure les NFT dans sa suite d’outils de gestion de la relation client. Leur objectif commun est d’aider les utilisateurs de Salesforce à mettre en place des programmes de fidélisation reposant sur l’utilisation de jetons non fongibles.

Salesforce explore de nouvelles pistes pour booster sa croissance

La société Salesforce a collaboré avec Polygon pour inclure les NFT dans sa stratégie de fidélisation de la clientèle. Les NFT, abréviation de « non-fungible tokens », sont des actifs numériques uniques vérifiables sur la blockchain. Ils peuvent être utilisés pour représenter différents types de contenus numériques. Le contenu numérique peut être de l’art, des vidéos, de la musique ou même des photos.

Selon des informations relayées par Bitcoinist, Salesforce, l’une des principales entreprises de cloud computing, s’est associée à Polygon Labs. Ce partenariat permettra aux clients de Salesforce de mettre en place des programmes de fidélisation basés sur des jetons numériques. Cette information a été confirmée sur Twitter par Ryan Wyatt, président de Polygon Labs.

Comment les NFT peuvent-ils profiter au géant du Cloud ?

À l’heure actuelle, il est difficile de prédire dans quelle mesure les NFT seront utilisés par les clients de Salesforce. Néanmoins, il est pertinent de se demander comment ces actifs pourraient profiter à une entreprise comme Salesforce.

En effet, il existe un grand nombre de possibilités. L’intégration des NFT pourrait permettre des changements significatifs chez Salesforce. L’entreprise pourrait ainsi tirer pleinement parti du potentiel de la blockchain au fil du temps.

Divers cas d’utilisation sont envisageables. En plus du programme de fidélité, Salesforce pourrait proposer des NFT exclusifs à ses clients les plus fidèles et les plus appréciés. Ces NFT leur permettraient de bénéficier d’avantages particuliers. Par exemple, des remises sur les produits et des événements exclusifs. Ils pourraient également bénéficier d’offres spéciales.

En outre, les NFT peuvent être utilisés comme outil de promotion de la marque. Salesforce peut ainsi créer des NFT représentant des éléments de sa marque ou de ses produits. Ils peuvent être offerts aux clients ou vendus à des collectionneurs.

Il sera intéressant de suivre l’évolution du programme pilote de Salesforce au cours des prochains mois. Son succès ou son échec pourrait marquer un tournant dans l’adoption des NFT par les grandes entreprises. Quoi qu’il en soit, l’utilisation des NFT dans les entreprises est déjà une réalité. La récente création d’une collection de NFT par Coca-Cola en est la preuve.

ChatGPT-4 propulse les cryptomonnaies liées à l’intelligence artificielle

OpenAI a récemment introduit une nouvelle version de ChatGPT appelée GPT-4. Cette mise à jour est capable de traiter des images et du texte simultanément. Elle est également plus fiable et plus inventive que son prédécesseur. À la suite de cette annonce, de nombreux projets d’intelligence artificielle basés sur les crypto-monnaies ont vu leur prix augmenter. Par ailleurs, ils ont suscité un plus grand intérêt de la part du public.

Le lancement du GPT-4 a été bénéfique pour certaines crypto-monnaies basées sur l’IA

Juan Pellicer, analyste chez IntoTheBlock, a déclaré à Decrypt que l’IA est devenue la tendance majeure de la technologie. Cela profite donc grandement à certains tokens. Il a souligné que cela peut être observé dans le cas du jeton utilitaire SingularityNET (AGIX). Ce dernier se négocie avec une corrélation plus faible que le reste du marché cryptographique.

Selon les données de CoinGecko dans la dernière mise à jour de ChatGPT, les cryptomonnaies IA ont atteint des prix beaucoup plus élevés que les autres actifs du marché. Par exemple, l’AGIX de SingularityNET a augmenté de 25 % pendant la nuit. Par ailleurs, d’autres jetons tels que Numeraire (NMR), Ocean Protocol (OCEAN) et Fetch.ai (FET) ont connu une croissance à deux chiffres.

Une croissance artificielle ou réelle ?

Certains experts remettent en question la croissance rapide des crypto-monnaies liées à l’IA. Ils craignent que les gains soient principalement dus à la spéculation plutôt qu’aux fondamentaux. Zhong Yang Chan, responsable de la recherche chez CoinGecko, a déclaré que les investisseurs et les constructeurs devraient moins se focaliser sur le battage médiatique du moment. Ils devraient plutôt se concentrer sur les cas d’utilisation significatifs qui combinent l’IA et la blockchain.

Aswhath Balakrishnan, vice-président de la recherche chez Delphi Digital, partage cet avis. Il considère la plupart des crypto-monnaies liées à l’IA comme des « grifts ». Il y a très peu de projets réfléchis qui intègrent l’IA dans la crypto-monnaie.Pour qu’une crypto-monnaie connaisse une croissance durable, il est important que cette croissance soit soutenue par l’accumulation d’argent provenant de l’achat de jetons. Cependant, les portefeuilles n’ont pas acheté de jetonsAGIX, FET et OCEAN. Cela soulève des questions sur l’avenir des crypto-monnaies liées à l’IA.

Meta se détourne des NFT

L’aventure NFT est-elle réellement finie avec Meta ? Le Web 2.0 serait-il devenu obsolète ? Voici tant de questions que l’on peut se poser face à la déclaration de Meta sur les NFT. Après avoir subi une perte importante dans le métavers, la société décide d’abandonner également les NFT.

Meta (Instagram) lâche les NFT

Après son expérience métaversienne qui laisse à désirer, Meta a annoncé l’arrivée des NFT sur Instagram. L’idylle NFT semblait bien engagée, car la société multipliait les collaborations avec plusieurs acteurs de la cryptosphère. Malheureusement, cela n’a pas duré bien longtemps. 

Meta déclare par le biais de son responsable commercial et Fintech, Stephane Kasriel, la fin de l’aventure NFT. L’entreprise décide de mettre fin aux activités sur les NFT afin de se recentrer sur d’autres moyens de support pour ses clients. 

Stephane Kasriel a remercié les partenaires ayant soutenu Meta au cours du projet. Il garantit aussi le support de l’entreprise aux créateurs désirant rester sur la plateforme.

Instagram met en avant le profit des artistes

À travers une déclaration, Meta met l’accent sur la priorité mise sur la monétisation du travail des entreprises et des créateurs. La société met en avant cette approche de « profits avant délires numériques » après qu’elle a subi une perte importante en 2022. Il s’agit d’une perte à hauteur de 14 milliards de dollars. Elle a alors incité les artistes à quitter la plateforme, quelques mois après le lancement des NFT sur Instagram. 

En somme, Meta semble vouloir aller plus vite sans faire de réalisations concrètes. La société a tendance à se perdre un peu dans ce tourbillon technologique au point de vouloir toucher à tout. À cet effet, elle annonce vouloir :

  • continuer son investissement dans les outils fintech,
  • œuvrer pour la simplification et la rationalisation des paiements avec Meta Pay,
  • et investir dans les paiements par messagerie.

Par ailleurs, la firme de Mark Zuckerberg a fait part de son intention de créer un Instagram décentralisé.

MetaMask : nouvelles mises à jour pour une optimisation des services existants

Dans le souci de consolider leur vie privée et d’améliorer l’expérience des utilisateurs, MetaMask a déployé des mises à jour. Ces dernières sont principalement effectuées sur son application mobile et sur l’extension de son navigateur.

MetaMask, pas si doué en matière de vie privée

Après la modification de sa politique de confidentialité, Consensys a été sujet de plusieurs critiques. Soulignons que Consensys est la société étant à la base de MetaMask et Infura

En effet, l’entreprise collectait les adresses IP des clients d’Infura. Suite à cela, ces derniers ont manifesté des inquiétudes quant à la manière dont sont gérées leurs données personnelles. Ils ont donc exprimé leur mécontentement et veulent avoir plus de contrôle sur leurs données.

Les améliorations sur les données privées et sur l’expérience des utilisateurs

MetaMask a effectué des améliorations sur la vie privée de ses utilisateurs via ses nouvelles mises à jour. Ainsi, MetaMask Mobile a connu un progrès considérable. 

En effet, les utilisateurs peuvent se connecter ou se déconnecter, à souhait, de divers dApps en toute transparence. Les comptes du portefeuille des utilisateurs étaient aussitôt joints au cours de la connexion à une dApps. Cette nouvelle modification permet alors d’amenuiser l’exposition aux dApps si le transfert des données n’est pas utile.

Aussi, l’extension de navigateur de MetaMask a été également mise à jour. Les utilisateurs peuvent donc désormais : 

  • choisir un fournisseur RPC au cours de l’intégration,
  • changer leur fournisseur par défaut (Infura), 
  • désactiver dans les paramètres « configuration avancée » les fonctionnalités envoyant des requêtes aux API tierces.

Par ailleurs, le wallet renard n’a pas effectué que ces améliorations en matière de vie privée. Par sa récente mise à jour, il a aussi optimisé l’expérience des utilisateurs. À cet effet, l’interface de son application mobile a été remaniée pour simplifier la navigation entre le portefeuille et le navigateur.Parallèlement, l’entreprise Consensus persévère dans le déploiement de son layer 2 sur Ethereum. Le testnet pour la ZKEVM de Consensys est prévu pour le 28 mars.

Ethereum : Vitalik Buterin touche 700 000 dollars en vendant ses shitcoins

Vitalik Buterin est un grand passionné de la cryptographie et est devenu, de ce fait, le co-fondateur du réseau Ethereum. À cet effet, plusieurs projets ont tendance à user de son influence pour en tirer des profits. Seulement, Vitalik Buterin n’en a que faire. 

D’où proviennent les shitcoins vendus par le co-fondateur d’Ethereum?

Courant l’année 2018, les internautes ont fait la découverte de l’une des adresses du co-fondateur d’Ethereum. Dès lors, ils ne se lassent plus d’inspecter cette adresse dans le but de suivre les mouvements de Vitalik Buterin

En outre, les shitcoins vendus par Vitalik sont en réalité des dons de plusieurs projets. En effet, nombreux sont les projets qui ont envoyé sur cette adresse de Vitalik, des milliers de jetons. La majorité de ces projets espéraient bénéficier de la gratitude de Vitalik en lui offrant ces jetons. 

Mais, les autres essaient juste de faire croire aux internautes que Vitalik est l’acheteur de leurs jetons. Malheureusement pour eux, celui-ci ne s’en soucie guère. Il a même décidé de faire le ménage sur son wallet mardi dernier.

Vitalik fait la vente de ses shitcoins et obtient 700 000 dollars

La société Loockonchain a dévoilé le tri du co-fondateur de la blockchain Ethereum. Ainsi, ce dernier a procédé à la revente de la plupart des jetons qu’il a reçus des différents projets. À l’issue de cette vente, il a obtenu un montant de 700 000 dollars.

Parmi les jetons, 500 000 milliards de jetons SHIKOKU ont fait objet de cette vente. Ils ont été vendus pour une somme de 380 ETH, équivalant à 600 000 dollars. Il faut souligner que ce fut la plus grande vente.

Bien évidemment, cette vente massive n’est pas restée sans inconvénient. Elle a considérablement impacté le cours du jeton en entraînant une énorme baisse des prix. De fait, le jeton SHIKOKU a connu une baisse de 60% après coup.Parallèlement, Ethereum œuvre, quant à lui, pour l’ouverture des retraits pour le hard fork Shanghai-Capella. Son déploiement est d’ailleurs prévu pour mi-avril si éventuellement le testnet Goerli se passe bien.

Le Bitcoin est de plus en plus adopté aux Émirats Arabes Unis

Les Émirats Arabes Unis (EAU) ont clairement choisi leur voie économique : celle des cryptomonnaies. Le pays désertique ambitionne de devenir un leader incontesté du Bitcoin et des cryptomonnaies en prévoyant de créer une zone de libre-échange. Les entreprises pourront ainsi accepter les paiements en Bitcoin et autres cryptomonnaies. Cette décision témoigne de l’ouverture de ce pays aux nouvelles technologies et à l’innovation.

Les cryptomonnaies trouvent un nouveau terrain de jeu dans la zone de libre-échange des EAU

Les Émirats Arabes Unis ont récemment pris des mesures importantes pour permettre le libre-échange des cryptomonnaies sur leur territoire. Cette zone de libre-échange à Ras Al Khaimah offrira aux entreprises un environnement réglementaire flexible pour favoriser l’adoption des cryptomonnaies. RAK Digital Oasis (RAK DAO) sera la zone de libre-échange exclusivement dédiée aux entreprises fournissant des actifs numériques. Le gouvernement des Émirats Arabes Unis vise à :

  • renforcer son rôle financier mondial ;
  • encourager l’innovation des paiements.

Par ailleurs, les entreprises opérant dans le secteur des cryptomonnaies bénéficieront d’avantages fiscaux et réglementaires dans cette zone de libre-échange. Ces dernières pourraient profiter d’une réglementation flexible, de conditions fiscales avantageuses et d’opportunités d’exploitation attrayantes. De plus, elles pourraient obtenir rapidement des licences grâce à la zone franche, accélérant ainsi leur entrée sur le marché.

Les EAU, se dirigent-ils vers l’adoption du Bitcoin et des cryptomonnaies ?

Le fait que les Émirats Arabes Unis se dirigent vers l’adoption des cryptomonnaies n’est pas une nouveauté. Le pays offre déjà des visas de 10 ans aux talents de l’écosystème crypto et aux start-ups prometteuses, ainsi que des licences fédérales intéressantes. Cependant, ce projet de zone franche n’est pas une nouveauté, mais il prend une dimension différente.Le projetRAK DAO des EAU vise à devenir un centre crypto majeur en développant des nœuds Bitcoinsur le Lightning Network. Ainsi, les Émirats Arabes Unis cherchent à affirmer leur position dominante dans le secteur émergent des cryptomonnaies. En proposant une zone économique libre attractive, les Émirats Arabes Unis ambitionnent de développer leur réseau cryptographique au-delà de Dubaï. Dubaï, considérée comme l’oasis crypto du désert et le métavers, a récemment été cotée en bourse à Dubaï.

Fraude crypto : une vaste pyramide de Ponzi sévit en Égypte

Les arnaques sont devenues monnaie courante dans l’écosystème crypto au point d’entacher sa réputation. Malgré l’intervention de la SEC, elles continuent de prendre de l’ampleur et n’épargnent d’ailleurs pas le reste du monde. Ainsi, il a été récemment décelé en Égypte une fraude crypto ayant fait, pour l’heure, d’énormes dégâts.

Une fraude crypto aux nombreux dégâts

La plateforme dénommée « Hogg Comunity Tech » ou « Hogg Pool » a incité les victimes à investir selon une certaine stratégie. Il s’agit d’une « pyramide de Ponzi ». C’est un investissement par lequel les premiers investisseurs sont rémunérés à partir de l’apport des nouveaux. 

Il se débutait avec 200 euros. Il devrait rapporter quotidiennement 10 euros. Pour avoir les investisseurs dans ses filets, Hogg Pool a usé de techniques de ruse que voici : 

  • création de fausses pages sur les réseaux sociaux, notamment Instagram et Facebook, 
  • émission de faux témoignages, 
  • utilisation de techniques de marketing agressives,
  • envoi de message de suivi et de relance,
  • divulgation d’informations fallacieuses sur les bénéfices de ladite entreprise.

Par ailleurs, ce réseau a créé d’énormes pertes pour les investisseurs. La pyramide pourrait atteindre une hauteur de 200 millions de dollars. Les enquêtes préliminaires ont également révélé qu’une partie des fonds a été convertie en Bitcoin hors de l’Egypte.

Les autorités égyptiennes réagissent face à la situation

Depuis l’arrivée des cryptomonnaies en Egypte, le Parlement égyptien se montrait déjà un peu réticent. Il n’a donc pas tardé à réagir face aux résultats des enquêtes. Ainsi, la semaine dernière, la justice égyptienne a mis aux arrêts 29 personnes.

Néanmoins, il faut souligner que les auteurs principaux de l’escroquerie ont échappé aux arrestations. De plus, l’application de la fausse plateforme a été mise hors ligne. La page internet du site a été également coupée sous prétexte de maintenance. 

Ces faits prouvent qu’il importe de mener des investigations approfondies sur les plateformes avant d’investir. Les publicités excessives devraient aussi attirer l’attention de tout investisseur. Il est primordial de mettre en pratique ces recommandations pour être à l’abri des arnaques et fraudes, surtout en cet hiver crypto.

Coinbase rachète un gros fonds d’investissement crypto

Depuis le début de l’hiver crypto, Coinbase s’est montré endurant face aux épreuves. En effet, la société de crypto-monnaies a la main mise sur le marché américain. Elle a par ailleurs, récemment, fait l’acquisition de One River Digital Asset Management (ORDAM), un fonds d’investissement crypto.

ORDAM opérera dorénavant sous la dénomination Coinbase Asset Management

Coinbase a officiellement annoncé l’acquisition de One River Digital Asset Management (ORDAM). Ce fonds d’investissement crypto est une filiale de l’entreprise One River Asset Management. Ainsi, ORDAM deviendra désormais Coinbase Asset Management.

Il faut souligner qu’ORDAM est enregistrée à la SEC en tant que conseiller en investissement. Elle fait également partie des principaux administrateurs d’actifs numériques pour les grands acteurs institutionnels.  

Une collaboration existant auparavant entre ORDAM et Coinbase

De base, les deux sociétés collaboraient depuis un bon moment. En effet, ORDAM s’appuyait sur les prestations de Coinbase Prime pour proposer des solutions d’investissements à sa clientèle. 

De plus, Coinbase Ventures faisait partie des premiers investisseurs du fond d’investissement One River Digital Asset Management (ORDAM). On peut donc remarquer que l’histoire entre ces deux sociétés ne date pas d’aujourd’hui. 

En réalité, cette acquisition est une aubaine pour le numéro 2 du marché crypto. La société peut, en effet, devenir un acteur de taille sur le marché institutionnel. Par ailleurs, 25% des 100 plus grands hedge funds avaient décidé, au cours du 4ᵉ trimestre 2022, d’opter pour Coinbase.  

À titre informatif, le PDG d’ORDAM, Eric Peters, demeurera à la tête de Coinbase Asset Management, la nouvelle entité. Cette dernière continuera de fonctionner, mais, elle est susceptible de connaître quelques perturbations dues à cette mutation administrative.  

Occupant la deuxième position derrière Binance, Coinbase ne cesse de renforcer sa place sur le marché crypto. Il a d’ailleurs fait le lancement de son layer 2 en février dernier.

À cette allure, Binance risque de se voir détrôner par Coinbase du fait de cette acquisition. Précisons que l’ORDAM est régulée par la SEC.

Qui sera le nouvel acquéreur de la Silicon Valley Bank ?

La Silicon Valley Bank est en vente. Cette nouvelle a suscité l’intérêt de nombreux acteurs du monde de la finance, tous cherchant à tirer profit de cette opportunité. L’annonce de « risque systémique » permet à la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) de trouver un acheteur. En cette période de crise bancaire sans précédent depuis 2008, l’intérêt pour reprendre une banque en faillite sera-t-il au rendez-vous ?

La Silicon Valley Bank est mise en vente sous la supervision de la FDIC

La Silicon Valley Bank (SVB) est une banque américaine spécialisée dans les services financiers pour les entreprises technologiques et innovantes. Fondée en 1983, son siège social se trouve à Santa Clara en Californie, au cœur de la Silicon Valley. Récemment, il a été annoncé que la SVB était mise en vente sous la supervision de la FDIC.

La FDIC est chargée de garantir les dépôts bancaires des particuliers jusqu’à concurrence de 250 000 dollars par client et par banque. Ainsi, en cas de faillite d’une banque, les clients de celle-ci sont assurés de récupérer leur argent dans la limite de ce plafond. La FDIC joue donc un rôle important dans la protection des intérêts des clients des banques en difficulté. 

La vente de la SVB est donc supervisée par la FDIC dans le but de trouver un acquéreur solide. Dès le week-end dernier, la FDIC a pris en charge le dossier de la Silicon Valley Bank et a tenté de la vendre. En effet, le 11 mars, la banque a été mise en vente pendant quelques heures. Néanmoins, il semble qu’aucune offre sérieuse n’ait été présentée à la FDIC. Selon la presse, une institution aurait soumis une proposition, mais elle aurait été rejetée par le régulateur.

Quelles mesures pour sauver la SVB ?

Au départ, la banque semblait susciter peu d’intérêt de la part des potentiels acquéreurs. Cependant, les autorités suprêmes des États-Unis ont décidé d’intervenir en décrétant un « risque systémique » dans cette affaire. Dans une déclaration commune, les autorités ont clairement indiqué que leur priorité était de protéger l’économie américaine. 

Cet appel à la mobilisation de toutes les parties prenantes a donc changé la donne. Des investisseurs potentiels ont commencé à manifester de l’intérêt pour la banque. Le président des États-Unis, lui-même, a affirmé qu’il ferait « tout ce qui est nécessaire ». En conséquence, la FDIC dispose maintenant d’une marge de manœuvre accrue pour traiter cette affaire et pour offrir des incitations aux éventuels repreneurs. Selon le Wall Street Journal, il est possible que des accords de partage des pertes soient envisagés pour faciliter une reprise.Certains observateurs estiment que l’opération sera aisée, étant donné que la Silicon Valley Bank détient des actifs de grande valeur en grande quantité. D’autres, en revanche, prédisent que son sort sera similaire à celui de sa filiale anglaise, qui a été vendue pour une livre symbolique.

La branche anglaise de la Silicon Valley Bank rachetée par HSBC pour 1£

HSBC a acheté la filiale de financement des start-ups de la Silicon Valley Bank pour 1 livre symbolique. Cette acquisition permet à HSBC de renforcer sa présence dans l’écosystème des start-ups et de la technologie en plein essor au Royaume-Uni. Elle offre à la Silicon Valley Bank la possibilité de se regrouper sur ses activités principales en Amérique du Nord. Face à la concurrence croissante des start-ups fintech, c’est également un tournant dans l’évolution du secteur bancaire traditionnel.

La chute de la Silicon Valley Bank 

Le vendredi 10 mars dernier a été marqué par la déclaration de faillite de la Silicon Valley Bank (SVB). C’était la 16e plus grande banque américaine en termes d’actifs. Elle avait développé une expertise particulière dans les entreprises et les fonds d’investissement du secteur technologique. La banque a été durement touchée par les difficultés rencontrées par l’ensemble du secteur ces derniers mois en raison de l’inflation.

La Silicon Valley Bank a subi d’importantes sorties de fonds de la part de ses clients. Cela a entraîné la banque dans une situation de grande instabilité. L’annonce de la banque cherchant à obtenir des liquidités pour faire face à des retraits, a fini de précipiter sa chute. Dès le lendemain, elle a eu une chute de 60 % de son cours à la Bourse de New York.

Le rachat de la filiale britannique par HSBC

HSBC UK Bank a annoncé l’acquisition de la Silicon Valley Bank UK pour rien, ou presque rien : 1 livre. Cet achat symbolique revêt une grande importance stratégique pour la banque. Les capitaux propres de celle-ci sont estimés à 1,4 milliard de livres sterling après évaluation. Cependant, suite à la déclaration de faillite de la Silicon Valley Bank (SVB), les autorités financières britanniques ont pris des mesures immédiates. Pendant ce temps, les autorités américaines ont également pris des mesures pour rassurer les particuliers et les entreprises. La FED garantit le retrait de l’ensemble des dépôts de la SVB en faillite. Les autorités américaines ont également pris des mesures pour permettre l’accès à tous les dépôts d’un autre établissement, Signature Bank, qui a été fermé par le régulateur. La Réserve fédérale s’est également engagée à fournir des fonds à d’autres banques. Ainsi, elles pourront honorer les demandes de retraits de leurs clients.