Une tempête polaire oblige les mineurs de Bitcoin à débrancher leurs machines
Après que le prix du bitcoin se soit déjà vu refuser une hausse à Noël, le taux de hachage du réseau BTC chute à son tour. Cette baisse est due aux conditions météorologiques aux États-Unis. Les mineurs de bitcoin (BTC) ont été contraints de débrancher leurs machines en raison du froid glacial de l’Arctique.
Cet hiver vire sans doute au cauchemar pour les mineurs de bitcoin.
Selon le service météorologique national une impressionnante tempête hivernale a frappé le nord de l’Amérique, pendant le week-end de Noël. Des chutes de neige importantes ont été enregistrées dans plusieurs villes des États-Unis. Les températures sont tombées à -48 °C dans certaines régions.
Les bourrasques de neige ont endommagé de nombreuses lignes électriques et ont privé près de 1,5 million d’Américains d’électricité. Parmi les victimes de ce froid polaire qui frappe le pays, on retrouve les mineurs de Bitcoins basés aux États-Unis. Le hashrate du réseau BTC a été gelé durant cette période.
L’étendue des dommages subis par le réseau Bitcoin
Le taux de hachage moyen de la blockchain a chuté de plus de 30 %, passant de 230 EH/s à 155 EH/s, depuis samedi, selon les données de CoinMetrics. En raison des conditions météorologiques particulièrement mauvaises, les mineurs ont donc pris la décision de stopper leurs activités.
À titre d’exemple, Riot Blockchain a annoncé que son site de Rockdale, au Texas, a été fermé. Dans un tweet publié le 23 décembre, Core Scientific a affirmé qu’il allait procéder à de nombreuses réductions de puissance afin d’aider à stabiliser le réseau électrique. Par ailleurs, Compass Mining a aussi débranché ses sites au Texas face à cette tempête polaire qui a frappé le pays.
Ces intempéries rejoignent ainsi les autres facteurs qui font que le minage du bitcoin vire au cauchemar. En effet, cette année 2022 n’a pas été très agréable pour la reine des cryptomonnaies. La valeur du bitcoin reste figée sous les 17 000 dollars alors que la fin de l’année approche. Pendant ce temps, son hashrate perd 30% en raison de la baisse des températures en Amérique du Nord.
StackinSat : l’épargne BTC disponible sur Ledger Live
Bonne nouvelle pour les traders et amateurs des crypto monnaies ! Désormais, l’épargne Bitcoin (BTC) de StackinSat est disponible depuis Ledger Live. En effet, l’application vous permet maintenant d’acheter et de vendre vos cryptomonnaies sur une passerelle sécurisée tout en optant pour une épargne de BTC de choix. Décryptage !
Un partenariat fructueux pour Ledger et StackinSat
C’est au cours de la deuxième édition du Surfin’ Bitcoin au casino Biarritz que les géants Ledger et StackinSat ont annoncé un partenariat. Organisé par StackinSat, l’évènement a pour but de favoriser l’accessibilité du bitcoin en déconstruisant le mythe autour de lui. À cet effet, il réunit chaque année, le gotha des acteurs de l’univers crypto.
Le moment le plus marquant de sa dernière édition a sans doute été l’annonce de la collaboration des deux sociétés. Elles affirmèrent vouloir œuvrer ensemble, afin d’assurer et de pérenniser l’utilisation des services d’épargne de StackinSat en BTC depuis l’application Ledger Live. Une nouvelle qui a été très bien accueillie par les usagers de Ledger Live. C’est d’ailleurs un pas de géant pour StackinSat qui devrait progressivement s’étendre à l’international.
Pour un investissement automatisé en crypto monnaie
Selon les deux sociétés, ce partenariat leur permettra d’augmenter la portée de leurs activités en France, mais également dans le monde. L’application Ledger Live procèdera à une prise en charge des services de StackinSat. Elle permettra ainsi la mise en place d’un Dollar Cost Averaging (DCA) d’une manière plus simplifiée et facile d’accès pour les utilisateurs.
Le PDG de Ledger Jonathan Herscovici s’est d’ailleurs montré très enthousiaste à l’idée de ce partenariat et pour cause. Cette collaboration privilégiera les besoins des utilisateurs et facilitera leurs activités quotidiennes sur l’application. Ils pourront désormais effectuer leurs transactions de façon automatisée.
En effet, ils n’auront plus besoin de saisies manuelles pour leurs adresses de réception Bitcoin lors de la création de leur BSP. Cette mesure va réguler le processus d’achats récurrents et permettra aux clients d’acheter et d’épargner leurs Bitcoins dans le Plan d’Épargne de StackinSat. L’investissement automatique est donc rendu possible, et cela, en faveur de l’utilisateur. Celui-ci pourra ainsi jouir d’une expérience améliorée dans le domaine des crypto monnaies.
Distributeurs de Bitcoin : les pirates attaquent General Bytes
Les monnaies électroniques représentent l’avenir de l’économie moderne. Ce secteur, en plein essor, se distingue surtout par sa fluidité et la sécurité des échanges via les plateformes. Cependant, il a récemment fait face à une flopée d’attaques en ligne. C’est le cas de la société General Bytes qui s’est retrouvée dans une situation sans précédent. En effet, plus de 9 000 de ses distributeurs disséminés dans près de 120 pays ont été piratés. Le 19 août dernier, au lendemain des faits, la firme s’exprime.
Attaque de General Bytes : que s’est-il donc passé ?
Face aux constats des méfaits, la société a reconnu que son système avait eu une faille. Les pirates ont exploité ladite faille afin d’avoir d’accès aux différents distributeurs ciblés. L’équipe technique responsable de la sécurité chez General Bytes a fourni aux médias une explication sur l’incursion dans son système.
Les pirates auraient extrait les fonds des comptes via une attaque de vulnérabilité en ciblant le serveur d’application cryptomonnaie. Ce serveur prend en charge la totalité du fonctionnement du distributeur automatique, y compris l’achat et la vente de bitcoin.
Au cours d’une mise à jour récente, les pirates ont décelé une faille dans le système et y ont introduit un malware. Une grande partie des sommes qui y transitaient en ce moment ont été détournées et convoyées vers les portefeuilles des pirates.
Quel comportement adopter si son compte s’est fait pirater ?
Le porte-parole de la société General Bytes assure que les informations et coordonnées personnelles restent intactes, car les pirates n’auraient pas réussi à y avoir accès. Pour le moment, avant de réactiver les terminaux, l’entreprise a expressément rappelé à ses clients de vérifier leurs « paramètres de vente de cryptomonnaie ». Cela vise à vérifier et anticiper toutes modifications effectuées par les pirates, de sorte que les cryptomonnaies vendues leur reviennent frauduleusement.
Elle a cependant émis quelques mesures de prudence pour préserver les comptes de ses clients. Elle leur a d’ailleurs suggéré de stopper jusqu’à nouvelles instructions l’utilisation des distributeurs. Les dirigeants de General Bytes exhortent également au calme. Ses clients doivent surtout se montrer prudents, jusqu’à ce qu’elle parvienne à combler les brèches et à sécuriser le système.
Machankura : des échanges de BTC sans connexion en Afrique
C’est une innovation qui arrive à point nommé. Il est enfin possible d’envoyer des Bitcoins sans connexion internet. Cette idée ingénieuse pensée par le service Machankura suscite un véritable engouement dans les pays bénéficiaires. En effet, n’importe quel téléphone suffira désormais à envoyer ou recevoir des satoshis de Bitcoin sur son numéro de téléphone depuis le Lightning Network.
Machankura au service de la décentralisation des bitcoins
Les cryptomonnaies prennent énormément de place dans le domaine de la finance. Leur utilisation devient de plus en plus universelle et leur décentralisation est devenue l’objectif principal de plusieurs grands acteurs.
C’est dans ce contexte que la plateforme Machankura a trouvé un nouveau moyen de décentraliser le bitcoin dans quelques pays d’Afrique. Cette plateforme propose de rendre accessible le Bitcoin (BTC) à tout individu ne disposant pas d’une connexion internet. Pour y avoir accès, il suffira de disposer d’un numéro de téléphone et de n’importe quel téléphone portable. Ces transactions s’effectueront grâce une vielle technologie du réseau GSM : L’USSD.
Le Bitcoin accessible à tous par l’USSD
L’Unstructured Supplementary Service Data (USSD) est une technologie adaptée à tout réseau GSM. Elle fonctionne par l’usage d’un code déterminant une action spécifique. Nul besoin d’un smartphone ou d’une connexion internet pour l’exécuter. Pour accéder aux serveurs Machankura et effectuer ses transactions, l’utilisateur doit juste saisir le code spécifique à son pays.
En saisissant par exemple *920*8333# au Ghana, il aura accès à un tableau de bord indicatif. Les instructions lui permettront ensuite d’inscrire le numéro sur lequel il souhaite recevoir ou depuis lequel il souhaite envoyer des bitcoins. Les codes saisis permettent en effet aux utilisateurs de configurer une adresse sur le Lighting Network. Elle se lie ensuite à leur numéro de téléphone et rend possible, la détention, l’envoi et la réception de bitcoin.
Le service n’est pour l’instant disponible que dans certains pays anglophones. Toutefois c’est une excellente initiative et un projet très prometteur. Nul doute qu’elle assurera bientôt l’accès au bitcoin dans les endroits où le web n’est pas à la portée de toutes les populations.
Blackrock annonce la création d’un trust privé lié au Bitcoin (BTC)
La démocratisation du bitcoin est l’un des objectifs majeurs des grands acteurs de l’univers Blockchain. C’est le cas particulier du géant Blackrock. La plus grande multinationale de gestion d’actifs au monde, s’est lancée dans une nouvelle dynamique d’accessibilité du Bitcoin (BTC). Elle a annoncé le lancement d’un trust privé destiné aux transactions de bitcoin sur le marché Spot. Une nouvelle qui fera plaisir à ses clients institutionnels, qui sont en effet la cible concernée par le lancement du trust.
Blackrock lance un trust privé pour ses clients institutionels (BTC)
Les premiers fruits du partenariat stratégique entre Blackrock et Coinbase n’ont pas tardé à germer ! Signée il y a quelques jours, cette alliance avec le leader de la cryptomonnaie avait pour but de favoriser les clients institutionnels de Blackrock (banques, hedge funds, gestionnaires de trésorerie). En effet, ceux-ci pourront désormais avoir accès aux services professionnels de la plateforme grâce au système Aladdin développé par Blackrock.
Voilà que quelques jours après ce partenariat, la multinationale vient rassurer ses clients avec une nouvelle annonce. Elle lance un trust privé pour ses clients institutionnels américains. Il a pour but de rendre le bitcoin accessible sur le marché comptant. Une aubaine que les institutions n’hésiteront pas à saisir, puisque la majorité d’entre elles auraient réclamé la décentralisation du bitcoin.
Le plan multilatéral de la multinationale pour sa clientèle.
Plusieurs raisons expliquent l’adoption de ce trust privé. La forte baisse de l’ensemble des actifs n’a pas réduit l’intérêt des clients de Blackrock pour les cryptomonnaies. Les demandes croissent de jour en jour et viennent surtout des institutions. La mise en place de ce trust n’est donc qu’une réponse à cette forte demande.
De plus, la multinationale se dit prête à œuvrer pour une meilleure utilisation du bitcoin. L’idée serait de résoudre les questions climatiques longtemps abordées de concert avec Energy Web et RMI. Blackrock voudrait pour ce faire, contribuer activement à la décarbonisation du bitcoin et des autres cryptomonnaies.
Elle vise également l’amélioration du système financier grâce aux cryptomonnaies. Selon son PDG les récents événements devraient pousser les différents états du monde à reconsidérer leur dépendance au système monétaire traditionnel. La décentralisation du bitcoin serait la première étape d’une amélioration à bien des niveaux.
Nations Unies : interdiction de l’usage du BTC dans les Banques
Les Nations Unies ont émis leur désir de censurer l’usage des cryptomonnaies dans les Banques. Elles ont d’ailleurs intitulé leur premier rapport sur l’utilisation des cryptos dans le monde, « Tout ce qui brille n’est pas de l’or : le coût élevé de la non-régulation des cryptomonnaies ». Il semble que l’ONU soit déterminée à arrêter l’ascension de ces monnaies incensurables qui sont pour certains le moyen d’éviter les sanctions. Les raisons de l’ONU sont-elles valables ?
L’utilisation des cryptomonnaies à travers le monde
La pandémie de COVID-19 a renforcé l’utilisation des monnaies numériques. Malgré les insécurités qui gravitent autour de leur utilisation, le taux d’utilisateurs croît à l’échelle mondiale. Ces monnaies sont en effet utilisées pour des transactions numériques parfois non traçables grâce à la blockchain. En 2021, 15 pays émergents utilisaient massivement ces monnaies. L’Ukraine en était le premier avec 12,7 %, à sa suite la Russie avec 11,9 % et le Venezuela avec 10,3 % d’utilisateurs.
L’ONU a alors examiné les contours du sujet pour ensuite élaborer des rapports. Trois rapports ont fait suite aux observations de l’ONU entre juin et août 2022. Le premier rapport est le résultat de l’impact des cryptos sur « les économies émergentes », le deuxième rapport a proposé des solutions et le troisième rapport expose les risques d’instabilité pour les pays utilisateurs.
Les Nations Unies face à la montée fulgurante des monnaies numériques
La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) à travers ces différents rapports sur la question semble vouloir arrêter la montée fulgurante des cryptos. Pour l’ONU, la détention des cryptos par des Banques pourrait occasionner des instabilités au sein d’une nation. En effectuant des transferts pour des usages croissants en cryptomonnaies, la Banque va ainsi créer des déséquilibres financiers.
Il serait donc préférable que les Banques n’en disposent pas. Dans le cas contraire, elles devront suivre certaines recommandations élaborées par la CNUCED. Il s’agit :
- de limiter les publicités crypto ;
- de ne point disposer de crypto ;
- d’augmenter les taxes sur les transactions crypto ;
- d’élaborer « une politique monétaire stricte » ;
- et pour finir d’obliger les exchanges à « s’enregistrer auprès des régulateurs ».
L’ascension des cryptomonnaies semble remettre en cause le système financier traditionnel. Toutefois ce secteur aurait effectivement besoin d’être régulé pour plus de transparence.
Le Honduras crée une « Bitcoin Valley »
Le Honduras, petit pays d’Amérique Centrale lance une vallée Bitcoin dans l’optique de favoriser le développement de la région et d’entraîner l’adoption massive des crypto-monnaies dans le pays. Les entreprises de la ville de Santa Lucia, au Honduras, reçoivent dorénavant les règlements en Bitcoin. Le pays, proche du Salvador a également pour vocation de devenir un as de la crypto-monnaie dans la région.
Le Honduras envisage devenir un leader international des crypto-monnaies
Pays d’Amérique centrale et voisin du Salvador, le Honduras a fait le lancement de la Bitcoin Valley, un projet dans la ville de Santa Lucia dans l’optique d’attirer les investisseurs en crypto-monnaies de par le monde entier. D’après un rapport élaboré par Reuters, un grand éventail d’entreprises de la ville reçoit dorénavant les règlements en Bitcoin, la crypto-monnaie mère.
A travers la Bitcoin Valley, le Honduras souhaite entrer dans le monde en pleine chute des crypto-actifs. La dernière annonce de la nation d’Amérique centrale a eu lieu environ 10 mois après que son voisin, le Salvador, ait officiellement adopté le Bitcoin comme monnaie nationale. Le Salvador détient également des millions de dollars de BTC.
Pour ne pas être en reste par rapport à son voisin du Salvador, le Honduras a lancé une Bitcoin Valley dans une ville sis à 20 minutes de Tegucigalpa, la capitale. Cet État d’Amérique centrale veut faire la promotion de l’utilisation du Bitcoin en engageant 60 entreprises à suivre une formation et à procéder à l’adoption de la crypto-monnaie pour leurs produits et services.
Le pays emboîte les pas au Salvador
Pour mémoire, en septembre 2021, le Salvador fût le premier pays qui a adopté le Bitcoin comme monnaie légale. Nayib Bukele, le président voit dans le Bitcoin un moyen de développement et de renforcement de la situation financière de sa population. De ce fait, le pays parie fort sur la crypto-monnaie mère.
Le Salvador a connu une hausse approximative de 30 % du tourisme suite à l’adoption de la BTC comme monnaie légale.
Bitcoin : En Australie, les crypto-monnaies gagnent du terrain
Pendant que les banques centrales sont dans une dynamique de développement de leur monnaie numérique, pour leur part, les crypto-monnaies prennent de l’ampleur surtout dans les pays européens. C’est le cas en Australie avec le Bitcoin et les autres cryptos.
Crypto-monnaies : un secteur très novateur
Phillip Lowe, le gouverneur de la banque centrale d’Australie, s’est prononcé sur les crypto-monnaies,au cours d’une rencontre entre les responsables financiers du G20 en Indonésie. Contre toute attente, il n’y a eu aucune grossièreté. Il y a uniquement eu des conditions à satisfaire.
Phillip Lowe a affirmé que la solution privée sera l’idéale. Il faisait allusion aux crypto-actifs dont l’émission ne se fait pas par les banques centrales. Selon lui, les États gagneraient beaucoup dans l’affaire de crypto-monnaie, s’ils parviennent à mettre en place les dispositions réglementaires qu’il faut.
Les mots du gouverneur sont donc profondément marqués de lucidité. Il reconnaît le pouvoir supérieur du secteur privé par comparaison à celui de la banque centrale. En réalité, le secteur de la crypto-monnaie est innovant. Les jetons possèdent plusieurs fonctionnalités contrairement aux monnaies classiques émises par les banques centrales.
La régulation en matière des crypto-monnaies
Après ses propos très flatteurs pour l’industrie de la crypto-monnaie, Phillip Lowe renchérit sa position approbatrice aux initiatives du secteur privé dans le domaine de la crypto-monnaie. Il met l’accent sur les coûts très élevés que la banque centrale devrait endosser, si elle envisage de mettre en place un système de monnaies numériques. Toutefois, le gouverneur de la banque centrale australienne ne fait pas pour autant entièrement confiance au domaine crypto. Il souligne l’importance capitale d’une régulation par les gouvernants ou d’une réglementation qui s’apparente à celle applicable aux banques traditionnelles. Surtout dans la mesure où ces jetons seront utilisés à grande échelle par la communauté.
Tesla a vendu 75% de ses Bitcoins
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Le géant Tesla a vendu les ¾ de ses Bitcoins. L’annonce a été faite par Elon Musk, le PDG de la firme automobile.
Tesla met en vente la grande majorité de ses Bitcoins
Nouveau scoop du richissime entrepreneur Elon Musk. Il y a quelques jours, le patron de la firme automobile Tesla a annoncé que celle-ci avait cédé 75% des bitcoins qu’elle avait à son actif.
L’effet de la nouvelle a automatiquement affecté le cours de la crypto-monnaie en question en entraînant sa chute. Le Bitcoin qui avait réussi à grimper à nouveau jusqu’à 24.200 dollars, a connu une chute jusqu’à 23.000 dollars. Depuis, le cours de cette crypto-monnaie est en dessous de ce niveau.
Un bénéfice estimé à 106 millions de dollars
Tesla avait annoncé le 8 février 2021, l’achat de crypto-monnaies pour 1,5 milliards de dollars. Cette publication a eu lieu au même moment que le marché haussier qui avait débuté durant les derniers mois de l’année 2020.
Toutefois, le constructeur de véhicules électriques a fait une déclaration selon laquelle il a réalisé une plus-value de 106 millions de dollars. Cela peut sembler surprenant dans la mesure où le cours de la crypto-monnaie est depuis des mois moindre que ce qu’il était au début de l’année 2021.
Mais s’il faut voir plus loin que le bout de son nez, il est bien possible que Tesla ait acquis ses Bitcoins à une valeur plus faible. Selon Decrypt, le prix moyen d’acquisition de Tesla est évalué à 31.620 dollars par token, or le bitcoin n’est passé en deçà que le 9 mai dernier.
Il faut noter qu’Elon Musk est actuellement en pleine bataille judiciaire après avoir abandonné le rachat du réseau social Twitter. La vente des Bitcoins de son entreprise aurait-elle un rapport avec l’histoire du réseau social de l’oiseau bleu ?
On le saura bientôt. Pour le moment, les analystes essaient de comprendre le déroulement des événements.
Bitcoin : le Paraguay régule le BTC mais tente de séduire les mineurs
Récemment, le ministre paraguayen de la technologie, de l’information et de la communication a annoncé un projet de loi. Ce dernier concerne la régulation des crypto-monnaies. Votée par le sénat, cette loi vise à établir un cadre réglementaire dans le pays en ce qui concerne la crypto-monnaie. On vous en dit plus ici.
La régulation des crypto-monnaies s’impose
Qu’elle soit abordée de manière coercitive comme dans la plupart des pays européens ou plus objectivement, le secteur des crypto-monnaies fait l’objet de régulation. La croissance spectaculaire de ce marché estimé à 3 trillions de dollars en novembre dernier, ne laisse personne indifférent. Voilà pourquoi les dirigeants des pays se penchent de plus en plus sur la question. Chaque nation est à la quête de moyens pour encadrer ces actifs volatils ainsi que ses acteurs.
Pendant que les cryptos sont un sujet qui déferle la chronique en Amérique du sud, c’est au tour du Paraguay de se prêter au jeu de régulation. Comme l’a mentionné le ministre sur Twitter, le sénat a voté une loi qui encadre les opérations relatives aux crypto-actifs. Il ne manque que la validation du Président du pays.
Cette loi est une opportunité pour les mineurs de bitcoins
Dans le processus de régulation des crypto-monnaies, le Paraguay fait preuve de vigilance en ce qui concerne l’aspect énergétique. En réalité, ce pays d’Amérique du Sud est l’un des plus grands producteurs d’électricité verte.
La loi votée par le sénat autorise ANDE (la société qui exploite les barrages) à commercialiser les surplus d’électricité à un prix défiant toute concurrence pour une licence de 5 ans renouvelable. ANDE s’occupera donc de la fourniture d’énergie aux entreprises qui le désirent. La loi exonérera les mineurs du paiement de la TVA dont le taux est de 22 % au Paraguay.
Incontestablement, cette mesure motivera les mineurs à faire quelques économies tout en sécurisant un peu plus la blockchain.