Bitcoin : une alternative à la disparition du cash en Australie ?

L’Australie est présentement à un tournant majeur du fait de la transition rapide vers une économie sans argent liquide. Avec l’ère numérique qui prend le dessus en Australie, d’ici à 2025, le pays pourrait faire face à une société sans espèces. Face à cette transition, le Bitcoin se profile en tant qu’une alternative solide. 

L’Australie semble se diriger vers une société sans cash

L’Australie progresse à grande vitesse vers une société sans argent liquide. Les grandes institutions bancaires comme la Macquarie Bank projettent de mettre un terme aux transactions en espèces dans un futur proche. C’est d’ailleurs un mouvement que plusieurs d’autres grandes banques comme la NAB, la Commonwealth Bank et l’ANZ mettent déjà en œuvre.

Cependant, il faut dire que cette transition vers le numérique n’est pas sans répercussions. Nombreux sont les citoyens qui en ressentent déjà les effets. Ces conséquences se manifestent à travers des limitations quant aux retraits de fonds, et des comptes bloqués du fait des dépôts en espèces. À titre illustratif, le compte d’un joueur de poker a été gelé après qu’il a effectué un dépôt en cash. 

Le nombre de retraits aux distributeurs automatiques de billets est passé de 78 millions en 2008 à seulement 30 millions en 2022. Cela montre clairement le déclin de l’utilisation du cash. Remarquons également qu’actuellement, les transactions électroniques priment sur les chèques.

Toutefois, bien que la numérisation réduit la criminalité, elle suscite des interrogations sur la vie privée et sur la surveillance accrue. 

L’intérêt croissant pour le Bitcoin en Australie

La réduction du cash met l’Australie devant une situation particulière. En effet, il serait difficile à une bonne partie de la population plus âgée de s’adapter à cette nouvelle réalité sans cash. Par contre, la jeunesse australienne semble, quant à elle, prête à explorer l’ère numérique. D’ailleurs, environs 31% des jeunes investisseurs australiens ont fait des investissements dans les cryptomonnaies selon une étude de l’ASX. Il faut noter qu’avec la réduction du cash, le Bitcoin se positionne de plus en plus comme un élément essentiel dans cette transition. À ce propos, il semble que l’Australie prenne déjà de l’avance en termes d’adoption des cryptomonnaies.

Bitcoin : Coinbase détiendrait autant de BTC que Satoshi Nakamoto

Une information majeure vient d’émerger dans le monde des cryptomonnaies. Coinbase possèderait presque un million de bitcoins dans ses portefeuilles, évalués actuellement à 25 milliards de dollars. Bien évidemment, la centralisation d’une quantité aussi importante de bitcoins au sein d’une seule entité donne beaucoup à réfléchir et des réponses sont attendues. 

Un million de bitcoins bien gardés par Coinbase

Les investigations de la blockchain Arkham Intelligence révèlent que les coffres-forts numériques de Coinbase contiennent environ 5% de tous les bitcoins en circulation. En effet, l’exchange détient au total 947 755 BTC, soit une quantité impressionnante de bitcoins. 

Il faut noter que l’offre totale de bitcoins dans le monde est présentement d’environ 19 493 537 BTC. Cela met donc en perspective l’ampleur de la détention de cette quantité de BTC par Coinbase. De plus, il semblerait que Satoshi Nakamoto possède près de 1 125 150 BTC.

En outre, Arkham a identifié 36 millions d’adresses de dépôt et de détention de BTC liées à Coinbase. La plus importante de ces adresses posséderait 10 000 BTC. Cependant, l’exchange aurait d’autres Bitcoins qui seraient encore introuvables.

Une révélation ayant suscité des réactions au sein de la cryptosphère

L’annonce de ce chiffre monumental sur les avoirs en Bitcoin de Coinbase a provoqué maintes réactions tant dans la cryptosphère que dans les médias crypto. Et, il faut dire que toutes ces interactions sont tout à fait compréhensibles. 

En effet, la philosophie de Bitcoin prônée par son créateur, Satoshi Nakamoto, repose sur la décentralisation. Par conséquent, la concentration d’une quantité aussi importante de BTC au sein d’une seule entité peut susciter des inquiétudes. Cela va, en effet, à l’encontre des principes de la cryptomonnaie.

Toutefois, en l’espèce, il n’y a pas de quoi à s’inquiéter puisque cette grande quantité de BTC appartient aux utilisateurs de Coinbase.En somme, à la question de savoir si Coinbase possède plus de bitcoins que Satoshi Nakamoto, la réponse est négative. Il faut cependant reconnaître que l’exchange nourrit beaucoup d’intérêt à l’endroit de Bitcoin. Son PDG, Brian Armstrong, affirmait récemment que l’exchange est sur le point d’intégrer de Lightning Network de Bitcoin.

La SEC a demandé à Coinbase de délister toutes les cryptos, à l’exception du Bitcoin

Le PDG de Coinbase, Brian Armstrong, a révélé que la Securities and Exchange Commission (SEC) avait exigé que la plateforme retire toutes les crypto-monnaies de sa liste, à l’exception du bitcoin. En effet, selon la SEC, toutes ces crypto-monnaies sont considérées comme des titres et doivent donc être retirées de la plateforme. M. Armstrong a prévenu que le fait d’accéder à cette demande pourrait signer la fin de l’industrie des crypto-monnaies.

Retrait de tous les cryptos de la plateforme Coinbase 

Dans une interview accordée au Financial Times le 31 juillet, Brian Armstrong a expliqué que la SEC avait demandé à Coinbase de retirer de sa liste toutes les crypto-monnaies autres que le bitcoin (BTC). Le régulateur considère que les 250 jetons présents sur la plateforme sont des titres non enregistrés, ce qui nécessiterait leur retrait. M. Armstrong a exprimé sa perplexité quant à la manière dont la SEC était parvenue à cette conclusion. En effet, celle-ci ne correspondait pas à son interprétation de la loi.

Gary Gensler, président de la SEC, est d’accord avec le régulateur. Dans une interview accordée au New York Magazine, il a déclaré que tout actif autre que le bitcoin était considéré comme une valeur mobilière relevant de la compétence de la SEC. Selon le rapport du Financial Times, le PDG de Coinbase a déclaré que « s’aligner sur une telle demande signifierait essentiellement la fin de l’industrie des crypto-monnaies aux États-Unis ».

La surveillance du secteur des crypto-monnaies s’intensifie

Il convient de noter que la demande de la SEC de retirer les crypto-monnaies de la liste n’est pas encore officielle, selon les déclarations de la SEC au Financial Times. Selon les révélations d’Armstrong, la SEC envisage de poursuivre la bourse en justice si elle refuse de retirer les actifs concernés de sa liste. Le régulateur a également allégué que Coinbase opérait comme une plateforme non enregistrée.

La SEC et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) ont toutes deux pris des mesures à l’encontre d’acteurs du secteur des crypto-monnaies. La SEC avait déjà déposé une plainte contre Binance. Face à de telles situations, la nécessité d’une législation plus claire sur le secteur des crypto-monnaies se fait de plus en plus sentir.

Le sort du secteur des crypto-monnaies aux États-Unis est désormais incertain. Le retrait des crypto-monnaies autres que le bitcoin de la liste de Coinbase pourrait avoir des conséquences importantes pour l’ensemble du secteur. Reste à savoir comment la plateforme et les régulateurs vont gérer cette situation délicate. Les amateurs de crypto-monnaies et les acteurs de ce marché en pleine évolution devraient suivre cette affaire de près au cours des prochaines semaines.

Trump pourrait-il se servir du Bitcoin pour remettre les États-Unis sur pied ?

Dans un discours, Donald Trump a exprimé sa vision de la construction de la plus grande économie de tous les temps. L’ancien président des États-Unis a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Cela soulève la question de savoir si sa future approche sera favorable aux crypto-monnaies. Bien qu’il ait montré une certaine réticence à l’égard du bitcoin (BTC) par le passé, il est important de noter que le marché des crypto-monnaies a connu une période prospère pendant son mandat. Si Donald Trump devait être réélu, cela pourrait relancer un marché qui a été largement étouffé.

Construire la plus grande économie de tous les temps

L’ancien président Donald Trump a souvent parlé de la construction de la plus grande économie de l’histoire. Il a affirmé y être parvenu durant son mandat en réduisant les impôts et les réglementations, ce qui aurait créé une économie florissante. Il propose aujourd’hui de réparer l’économie américaine, qu’il estime avoir été endommagée par l’administration Biden. Pour ce faire, il met l’accent sur des valeurs telles que la liberté, la responsabilité individuelle et le bon sens.

Contrairement au président actuel, Donald Trump semble adopter une approche plus libérale à l’égard des crypto-monnaies. En effet, il a récemment lancé sa propre collection de jetons non fongibles (NFT) cette année. De plus, sous sa présidence, le bitcoin (BTC) a connu une période faste, son cours ayant augmenté de plus de 2 600 % au cours de ses quatre années de mandat, passant de 1 100 à 3 000 dollars.

Les effets positifs de sa réélection sur le bitcoin et le secteur des crypto-monnaies

Il est indéniable que Trump entretient une relation complexe avec les crypto-monnaies. En 2019, il avait déjà exprimé son manque d’enthousiasme pour le bitcoin (BTC) et les autres crypto-monnaies. Il les décrivait comme des actifs à la valeur volatile, fondés sur le néant, et susceptibles de faciliter les activités illicites.

Toutefois, malgré ces prises de position, certains analystes estiment que la victoire de Trump pourrait également profiter au bitcoin. Après tout, le marché des crypto-monnaies a prospéré pendant son mandat présidentiel, tout comme les marchés boursiers. Il reste à voir si l’ancien président soutiendra le bitcoin (BTC) dans sa campagne pour construire la plus grande économie de l’histoire du monde.

Pan Gongsheng : un ennemi de Bitcoin à la tête de la banque centrale chinoise

La banque centrale chinoise préfère maintenir sa position hostile envers Bitcoin et les cryptomonnaies. En effet, cette dernière a nommé Pan Gongsheng, un anti bitcoin comme haut responsable de la Banque centrale du Parti Communiste.

Pan Gongsheng, un éternel sceptique de l’industrie des cryptomonnaies

Pan Gongsheng est un homme plein d’expériences en matière de finances. Il avait, par le passé, dirigé un groupe de la Banque centrale sur les risques financiers sur internet. 

Un jour, au cours d’un événement en 2017, Pan Gongsheng a affirmé que le cadavre de Bitcoin flotterait un jour dans une rivière. On peut bien voir que l’homme politique n’hésite pas à exprimer ouvertement au grand public son indifférence pour les cryptomonnaies. 

Eric Pichet, l’un des confrères de Pan Gongsheng  considère la bulle BTC comme étant la dernière incarnation d’une spéculation folle. Et, ce sont d’ailleurs des propos sur lesquels Pan s’appuie pour enrichir ses arguments anti-crypto. Logiquement, sa nomination peut alors bien être un frein aux espoirs de la renaissance des cryptomonnaies en Chine. 

La Chine veut jouir des avantages des cryptomonnaies sans leurs inconvénients en passant par Hong Kong

La Chine semble être disposée à ouvrir un cadre favorable aux cryptomonnaies, mais pas directement sur son territoire. Son objectif est plutôt d’ériger une solide barrière entre l’État et les cryptomonnaies. Hong Kong, de son côté, ne cesse d’attirer les entreprises cryptos en raison de son cadre accueillant pour l’industrie. L’île compte, en effet, tourner son économie vers une société Web3.La Banque Centrale de Chine, quant à elle, affirme sa position face à l’émergence de Bitcoin et ses pairs. Toutefois, Hong Kong lui sert de base arrière pour avoir tout de même un pied dans la crypto. Récemment, l’agence de notation de Hong Kong a même annoncé le lancement d’un indice de 30 différentes cryptos.

Vietnam : 2 individus emprisonnés à vie pour un vol de 1,5 million de $ de BTC au Vietnam 

Le vol est devenu monnaie courante dans la sphère du bitcoin ainsi que celle des altcoins. Il faut dire que majoritairement, ce méfait est souvent commis par les hackers. Cependant, le cas de vol dont s’agit ici présente une certaine singularité. En effet, il est question d’un vol avec atteinte à l’intégrité d’autrui.

Quelle est la véritable racine de cette affaire ?

Cette affaire tire sa source d’un conseil en investissement qui ne s’est pas passé comme prévu. Il y a de cela cinq ans, Ho Ndoc Tai a vendu 1 000 BTC, soit approximativement 4 millions de dollars à l’époque. 

Cette opération avait été effectuée sur les recommandations d’un conseiller en investissement crypto nommé Le Duc Nguyen. Ce dernier poursuivait en réalité un objectif, celui de réaliser un gain afin de s’acheter d’autres cryptomonnaies.

Malheureusement, le but n’a pas pu être atteint puisqu’il s’agissait d’une magouille. Face à cela, Ndoc Tai a alors entrepris de mettre la main sur Duc Nguyen en montant un gang. En effet, le conseiller en investissement a été enlevé et ensuite séquestré.

Emprisonnement à perpétuité pour vol aggravé

Le tribunal de Hô Chin Minh-Ville au Viêtnam a condamné à perpétuité Ho Ngoc Tai et Tran Ngoc Hoang. Ces derniers ont été soumis à une peine d’emprisonnement pour avoir été directement impliqué dans le vol d’environ 1,5 million de dollars de BTC.

Âgés respectivement de 34 et 40 ans, ces hommes ont été sanctionnés pour avoir été les investigateurs de cette infraction. Investigateurs, car, 14 autres personnes étaient également impliquées dont deux anciens officiers de police. 

Ces complices ont pour leur part écopé une peine d’emprisonnement de 9 à 19 ans. Il faut déjà remarquer qu’il ne s’agit pas de légères peines, car, les cryptomonnaies sont interdites au Viêtnam. De plus, la manigance mise en œuvre pour soustraire les fonds est fortement punissable. 

Par ailleurs, ces criminels ont forcé le frère de la victime à rendre la somme initiale de 1000 BTC dans le wallet de Tai. Heureusement que les forces de l’ordre n’ont pas tardé à comprendre les faits et à situer les responsabilités.

Les paiements en cryptomonnaies prohibés en Argentine

Face à l’accroissement de l’inflation en Argentine, plusieurs sont les citoyens qui accourent vers les cryptomonnaies. D’ailleurs, le mois passé, le coût du Bitcoin a littéralement explosé en pesos argentins. Cependant, les autorités argentines restent méfiantes vis-à-vis des cryptomonnaies malgré l’enthousiasme de la population.

Plus de paiements crypto en Argentine

La Banque Centrale d’Argentine a interdit aux prestataires de services paiement en ligne de proposer les cryptos aux clients comme moyen d’échange. Par conséquent, plus d’option « payer en Bitcoin » sur Mercado Libre. De plus, les plateformes commerciales ne pourront plus trader des crypto-actifs. 

Cette mesure a été prise pour réduire les risques encourus par les utilisateurs dans le cadre des transactions avec ces actifs. Néanmoins, on ne saurait dire si le peso argentin, dont la valeur régresse inéluctablement, pourrait garantir une sécurité économique.

En outre, en prenant cette décision, l’institution vise à mettre les prestataires de services et les établissements financiers sur le même rang. À titre de rappel, la BCRA avait bloqué les offres de la Banco Galicia et Brubank en mai 2022. En effet, ces banques s’étaient ouvertes au trading de cryptomonnaies, mais ces dernières ont été jugées non seulement trop volatiles. Mais également, périlleuses pour le système financier de l’Argentine. 

Les cryptomonnaies évoluent malgré tout

Tout comme aux USA, des contradictions sont notées entre le pouvoir central, limitatif et les mesures locales enclines à l’adoption des cryptos. Par exemple, la province de Mendoza, située à l’ouest de l’Argentine, a permis, en 2022, le paiement des impôts en stablecoins. On pourrait donc en déduire que certains régulateurs argentins portent de l’attention aux cryptomonnaies. 

Néanmoins, les citoyens adoptent de plus en plus les cryptomonnaies. L’année dernière, Chainalysis a rapporté à cet effet que l’Argentine occupe mondialement la 13ème place en termes d’adoption.La réglementation de la cryptosphère est un facteur indispensable pour le développement des entreprises et la sécurité du public. L’Etat du Montana a récemment, en ce sens, promulgué une loi pour la protection des mineurs de cryptos.

La communauté BTC unanime contre Craig Wright, qui dit être le créateur de Bitcoin

Craig S. Wright ne cesse de s’autoproclamer Satoshi Nakamoto, créateur de Bitcoin (BTC). Il est cependant incapable de fournir des preuves concrètes justifiant ses dits. C’est un grand procédurier qui ne passe son temps qu’à intenter des procès sans discernement. Le Faketoshi ne prend également pas la peine de ne s’acquitter des dommages lorsqu’il perd les procès. La communauté de Bitcoin a donc entrepris de s’unir pour la défense de ses développeurs. 

La création d’un fonds juridique pour défendre les développeurs

Jack Dorsey, le fondateur de Twitter et de Block, avait annoncé, en janvier 2022, la création d’un fonds juridique. Ce dernier ayant pour but de défendre les développeurs du Bitcoin. Appelé « Bitcoin Legal Defense Fund », ce fond leur permettra de faire face à Craig Wright, un harceleur juridique professionnel.

De fait, le BLDF a indiqué que les frais de défense juridique des développeurs de Bitcoin Core seraient à sa charge. Il s’agit notamment du procès intenté par CSW au sujet de son entreprise, Tulip Trading.

Le faketoshi, Craig S. Wright, prétend avoir 111 000 BTC

CSW a eu à intenter de nombreuses actions en justice contre certains développeurs de Bitcoin. Il accuse ces derniers d’un soi-disant vol de 111 000 BTC à la suite d’un présumé hacking de sa société Tulip Trading. En revanche, il est estimé que le vrai Satoshi détient environ 1,1 million de BTC sur ses wallets. Cela prête donc un peu à confusion.

Par ailleurs, le Bitcoin Legal Defense Fund couvrira, au total, la défense de 13 développeurs BTC. Les équipes du BLDF estiment qu’il ne faut rien laisser passer malgré la risibilité des accusations. Pour elles, les enjeux de liberté ne sont pas négligeables. 

À cette allure, le prétendu Satoshi Nakamoto ne fera qu’anéantir la crédibilité de Bitcoin. Ce qui conduira au contrôle centralisé de son code et de son réseau. Étonnement, malgré toutes ces actions malsaines de Craig S. Wright, certains continuent de penser qu’il n’est rien d’autre qu’un faketoshi.

Le minage de Bitcoin freiné au Venezuela

Le Venezuela est confronté à une crise politique et économique dont les répercussions n’épargnent pas la cryptosphère. En effet, les mineurs de Bitcoin ont été obligés de stopper toute activité en raison d’une sanction contre la corruption au Venezuela. Cette répression a eu lieu dans le cadre de la disparition de plusieurs milliards de dollars de la Petróleos de Venezuela SA.

Qu’en est-il de cette affaire ?

En 2018, le gouvernement vénézuélien a créé le Petro, la première cryptomonnaie nationale, pour pallier l’inflation au Venezuela. Cette dernière est d’ailleurs soutenue par le pétrole vénézuélien et d’autres matières premières semblables. 

Le gouvernement vénézuélien a donc mis en place la Superintendencia Nacional de Criptoactivos (SUNACRIP) afin de bien suivre cette initiative. Cependant, pour le président du Venezuela, Nicolas Maduro, les responsables de cet organisme seraient devenus des malhonnêtes. En effet, un décalage a été noté entre les ventes de pétrole vénézuélien et les gains que l’État aurait dû encaisser. Une somme de 3 à 20 milliards de dollars aurait disparu.

En 2019, une enquête nommée « complot PDVSA-crypto » a alors été ouverte pour combattre la corruption et le détournement. Celle-ci a déjà conduit à l’arrestation du président de SUNACRIP, Joselit Ramírez et du responsable des Opérations de Minage Numérique, Rajiv Mosqueda. Tous deux sont suspectés d’appartenir à un clan mafieux.

Quel est donc le rapport avec les mineurs de Bitcoin ?

Face aux enquêtes menées par le gouvernement Maduro contre la corruption, les mineurs de Bitcoins ont dû cesser leurs activités. Le but de ces investigations est de déceler les relations existant entre PDVSA, les entreprises cryptos et les anciens régulateurs. La plupart des cadres accusés de corruption ont eu à donner des autorisations, licences et autres accords aux sociétés de minage de bitcoins.

Toutes les plateformes de paiement et sociétés cryptos ayant obtenu des autorisations sous l’administration de SUNACRIP ont aussi arrêté de fonctionner. La police vérifie également si la documentation du gouvernement est complète et à jour. Malgré la cessation des activités cryptos au Venezuela, les mineurs de BTC locaux évoquent des contrôles inhabituels.

Bitcoin : un actif incontesté à Hong Kong

L’orientation crypto-friendly de Hong Kong impacte positivement les banques d’État chinoises. En effet, celles-ci succombent au charme des entreprises cryptos. Récemment, le statut de Bitcoin et des cryptomonnaies a été renforcé grâce à une décision de justice. En effet, ces dernières sont désormais considérées comme propriétés numériques à Hong Kong. Ceci s’accompagne de tous les droits qui vont avec ce titre.

Hong Kong reconnaît Bitcoin et les cryptos comme étant une propriété

Un rapport du cabinet d’avocat nommé « Hogan Lovells » a révélé la décision de la juge Linda Chan sur le statut des cryptomonnaies. Ainsi, pour cette dernière, les cryptomonnaies sont désignées comme étant un bien ou une propriété

Il faut souligner que cette décision sera historique quant à la reconnaissance des crypto-actifs à Hong Kong. En réalité, ce jugement a vu le jour, suite à la fermeture judiciaire de Gatecoin, une crypto-bourse.

La fermeture de Gatecoin fait suite à la détermination du statut des cryptomonnaies à Hong Kong

Comme annoncé, les cryptomonnaies ont acquis le titre de « propriété », après que Gatecoin a fermé ses portes sur décision de justice. En effet, en 2019, un conflit judiciaire avait opposé la crypto-bourse, Gatecoin et ses clients lésés. Au cours de ce conflit, le statut juridique du Bitcoin et de ses semblables ont fait objet de polémique. 

Les liquidateurs de Gatecoin ont posé deux préoccupations. Ils ont voulu savoir, d’une part, si les cryptomonnaies détenues par Gatecoin devraient être vues comme étant détenues en fiducie pour les clients. Et d’autre part, si elles pouvaient servir à rembourser les créanciers. Il s’est avéré que rien ne révélait que les cryptos étaient détenus en fiducie. Toutefois, cette procédure judiciaire a permis d’avoir une idée claire sur la qualification des crypto-actifs à Hong Kong.  Dans la même foulée, les NFT sont reconnus par la Haute Cour de Justice de Londres comme étant une propriété privée.