Genesis et Digital Currency Group (DCG) travaillent ensemble pour un nouvel accord

Bien qu’elle soit fortement affectée par la crise crypto, Digital Currency Group œuvre toujours pour le développement de ses entités. En effet, elle lance un nouveau pacte qui pourrait offrir la possibilité de rembourser les créanciers, afin de reconstruire Genesis. Découvrez ici les visions de ce nouvel accord entre les deux groupes.

La restructuration de la Finance de Genesis

Genesis est une entreprise qui a récemment connu des difficultés financières importantes. La croissance économique mondiale a été lente, ce qui a entraîné une baisse de la demande pour les produits financiers de Genesis. Aussi, les politiques économiques incertaines ont également contribué à la crise financière de l’entreprise. Pour remédier à cette situation, cet accord a été conclu pour réorganiser ses dettes et ses créances. L’accord prévoit que le Digital Currency Group échangera un billet à ordre d’un montant de 1,1 milliard de dollars, contre des actions. En réalité, Genesis devait ce montant au DCG après avoir été soutenu financièrement suite à l’effondrement de Three Arrows Capital. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Gemini avait arrêté temporairement ses activités.

Le remboursement des utilisateurs earn

En raison de ces problèmes financiers, Genesis Global Trading a dû suspendre les retraits pour les clients de Gemini qui ont participé au programme de prêts Earn de la bourse crypto. Jusqu’à présent, les utilisateurs Earn ne sont toujours pas en mesure de récupérer leurs fonds. Cependant, avec ce nouvel accord, un rayon d’espoir se dessine pour ces clients de la bourse crypto des frères Winklevoss. L’accord de restructuration des entités Genesis indique que la plateforme a accepté de contribuer jusqu’à 100 millions de dollars de fonds supplémentaires. C’est donc la meilleure collaboration pour rouvrir les retraits pour les utilisateurs Earn.

En conclusion, la crise financière de Genesis est un avertissement pour toutes les entreprises du secteur financier sur les dangers des incertitudes économiques. Toutefois, l’accord conclu pour réorganiser les dettes et les créances de l’entreprise est un signe encourageant pour l’avenir. Il montre que Genesis est déterminée à surmonter les défis actuels et à garantir sa stabilité financière à long terme.

IA : pour ChatGPT, le Bitcoin est une menace pour les Banques Centrales

Avec le déploiement des cryptomonnaies, les institutions financières se sentent de plus en plus menacées. C’est dans cette logique que s’inscrit l’IA ChatGPT en affirmant que : le Bitcoin pourrait mettre au chômage les banques centrales. 

L’acquisition de l’indépendance face aux banques centrales grâce à une IA

La nouvelle Intelligence Artificielle (IA) créée par les chercheurs d’Open AI est à l’origine d’un buzz depuis ces dernières semaines. Il s’agit bel et bien de ChatGPT qui est une IA capable de répondre de manière détaillée à des préoccupations complexes. Elle est capable :

  • d’écrire des codes informatiques ;
  • de rédiger des livres ;
  • de rédiger des articles ;
  • et même des scénarios de film.

Parman Public a alors questionné l’IA ChatGPT via Twitter sur comment contrer l’intrusion des banques centrales.

Cette dernière a proposé, à cet effet, quatre solutions. D’abord, l’éducation et la sensibilisation. À travers cette solution, il faudra sensibiliser le public pour qu’il ait une bonne compréhension du rôle que joue les banques centrales sur l’économie et des effets négatifs qui pourraient mener à une pression accrue.

Ensuite, l’IA ChatGPT propose une action politique et des alternatives pour développer et promouvoir les monnaies numériques décentralisées, les monnaies locales, etc. Ainsi, le besoin des banques centrales se fera ressentir de moins en moins. Enfin, l’effondrement économique entraînerait la perte de confiance dans les banques centrales.

Bitcoin désigné comme la solution pour contrer les banques centrales

Parmi les solutions proposées par l’IA ChatGPT, se trouvent les monnaies numériques décentralisées. Cependant, le fanatique de Bitcoin, Parman pousse les choses plus loin. Il demande à l’IA comment en finir avec les monnaies fiduciaires. À nouveau, l’IA propose encore quatre chemins à emprunter. 

La première solution parle du retour à un standard or. La deuxième incite à promouvoir les monnaies alternatives, surtout Bitcoin puisqu’elles sont décentralisées et non contrôlées par une autorité centrale ou un gouvernement. Le troisième chemin vise à diminuer les dépenses publiques. Enfin, le dernier, vise à changer la conception du public en les persuadant que la monnaie fiduciaire reste une solution temporaire.

Bitcoin : Tesla a perdu 140 millions de $ en BTC en 2022

Depuis plusieurs années, Tesla a porté son choix sur la stratégie du pari sur Bitcoin. Selon un dossier déposé auprès de la Securities and Exchange Commission des USA. En effet, la société d’Elon Musk a enregistré une perte à hauteur de 140 millions de dollars.

L’investissement de Tesla sur Bitcoin

Connu pour son approche innovante et hardie dans le domaine d’investissement, Tesla avait annoncé en janvier 2022 investir dans le Bitcoin. Un investissement à hauteur de 1,5 milliard de dollars.

Par ailleurs, pour les voitures électriques d’Elon Musk, les paiements ont été prévus en cryptomonnaies. Toujours dans le but de maximiser ses profits à long terme et de se diversifier, Tesla a vu intéressant d’investir dans le BTC. 

Une perte de 140 millions de dollars en Bitcoin

Les bons moments n’ont pas duré pour Tesla. En effet, le Bitcoin, ainsi que le reste du marché de la cryptomonnaie, ont connu une chute libre en 2022. Ainsi, le marché devient fragile et Bitcoin chute. Cette situation a engendré alors pour Tesla une perte considérable. Ce dernier a dû vendre une partie de ses actifs afin de couvrir les couts en action TSLA et en Bitcoin.

C’est ainsi que la société fervente défenseur du DogeCoin a enregistré des pertes brutes de plusieurs millions de dollars.  En effet, elle a perdu environ 204 millions de dollars pour 64 millions de dollars de bénéfices. Il faut souligner que cette perte ne représente que fraction minime du bilan total de Tesla. Mais celle-ci continue de bénéficier d’un bilan solide grâce aux activités principales qu’elle mène dans le secteur de l’automobile.

Par ailleurs, par son rapport annuel transmis à la SEC, l’entreprise affirme avoir comptabilisé à un moment donné la valeur de ses actifs. Cela ne signifie pas que la valeur de ces actifs ne montera pas plus tard.

En somme, malgré que la société Tesla soit frappée par une perte à hauteur de 140 millions de dollars, elle ne semble pas avoir impacté les finances de cette dernière. Tesla reste persuadée que Bitcoin finira par être acceptée comme moyen de paiement. Elon Musk soutient également cette idée.

FTX : le liquidateur de la plateforme souhaite récupérer les dons faits à des politiques

Suite à la forte crise financière à laquelle est confrontée la plateforme d’échange de cryptomonnaies FTX. Les clients cherchent ardemment le moyen de se faire rembourser leur argent. Face à cela, le liquidateur de FTX veut récupérer ses dons politiques.

Des millions de dollars investis dans les dons politiques par FTX, que savoir ?

Sous la direction de l’ex PDG et fondateur de FTX Sam BANKMAN-FRIED, des dons politiques ont été effectués. Ils s’élèvent à plusieurs millions de dollars.  Ces dons ont été faits à des célébrités, des politiciens ainsi qu’à différentes organisations caritatives.

Il faut souligner que Sam BANKMAN-FRIED a eu à faire d’importants dons en secret à l’endroit des candidats politiques républicains. À cet effet, il affirme avoir donné presque le même montant aux deux partis politiques. Il ajoute par ailleurs, que tous ces dons républicains étaient de nature obscure.

Ainsi, suite à l’effondrement de FTX, il a été révélé que ces dons sont en réalité le résultat de blanchiment d’argent criminel. Plusieurs utilisateurs ont leurs fonds bloqués sur la plateforme. En effet, ils ne pouvaient pas effectuer de retrait, en raison de la crise. Face à cette situation, FTX se trouve confronté à la demande de récupération de ses dons.

93 millions de dollars à reprendre, que retenir ?

Tous les groupes politiques ainsi que les politiciens qui ont reçu des dons de la part de FTX. Ils ont reçu également des dons de la part de l’une des entités de FTX. Ces derniers se trouvent dans l’obligation de retourner tous ces dons avant la date du 28 février 2023. Par ailleurs, certaines organisations politiques étatsuniennes ayant reçu ces dons ont tenté de se libérer. Ils ont en effet effectué des dons à des communautés caritatives.

Néanmoins, l’annonce a mis l’accent sur le fait que cette technique ne détournera pas les débiteurs FTX de leurs objectifs. Ceci étant de demander le recouvrement aux organisations politiques américaines. Il faut souligner que les gestionnaires de faillite de FTX devront récupérer 93 millions de dollars.

Sam Bankman-Fried obtient l’autorisation d’utiliser des apps de messagerie pour communiquer

Sam Bankman-Fried, ancien dirigeant de la bourse en faillite FTX, a récemment fait les gros titres. En effet, son arrestation et sa mise sous surveillance résidentielle l’ont placé sous le feu des projecteurs. Il était au centre d’une bataille juridique entre ses avocats et les procureurs. Ces derniers n’étaient pas d’accord pour laisser SBF communiquer avec ses anciens employés par messagerie. Finalement, un compromis a été trouvé par les deux parties.

Sam Bankman-Fried pourrait bientôt gagner un pari difficile

Un nouveau développement dans le scandale FTX a eu lieu le 6 février. Les avocats de Sam Bankman-Fried, l’ancien PDG de la société de crypto-monnaie, ont conclu un accord pour permettre à leur client de communiquer par messagerie.

Auparavant, les procureurs fédéraux américains avaient refusé ce droit à SBF. Il était soupçonné de tirer des ficelles depuis son domicile assigné à résidence à Palo Alto pour construire sa défense.

Selon les fédéraux, SBF a tenté d’influencer le témoignage d’un employé de FTX en utilisant l’application de messagerie cryptée Signal. Il aurait également eu des échanges avec l’actuel PDG de FTX concernant les fonds de l’entreprise. Cet acte a été jugé suspect par les procureurs fédéraux qui voulaient l’empêcher de communiquer avec les employés de l’entreprise.

Finalement, un accord a été conclu en raison des enjeux. Les termes de l’accord permettaient à SBF d’utiliser des applications de messagerie telles que :

  • FaceTime
  • Zoom
  • iMessage
  • SMS
  • Email
  • et Facebook Messenger.

Toutefois, l’entreprise ne devait pas utiliser le cryptage disponible sur des applications telles que Signal et WhatsApp.

La nouvelle direction de FTX fait de son mieux pour stabiliser l’entreprise

Le nouveau dirigeant de FTX, John Ray, a révélé les défis auxquels il est confronté à la tête de la plateforme de crypto-monnaies. Selon lui, la situation est “infernale”. En effet, il faut faire face à la faillite de FTX, à des incidents techniques. Par exemple, des piratages et la recherche permanente d’informations sensibles pour l’entreprise. Malgré cela, il reste encore beaucoup de temps avant le procès de SBF. Prévu pour octobre 2023, le bout du tunnel est donc encore loin.

Chine : promotion du yuan numérique pendant que le Bitcoin est prohibé

La Chine a clamé l’interdiction de toute transaction de cryptomonnaies sur son territoire, en ostracisant, en l’occurrence, le Bitcoin. Malgré cette interdiction, la Chine compte quand même bien promouvoir le yuan numérique.

Une technique mise en place par la Chine pour inciter à l’adoption du yuan numérique

Dans l’optique de favoriser l’adoption de la Monnaie Numérique de la Banque Centrale (MNBC), la Chine a pensé à distribuer des millions de yuans numériques à sa population. Il faut noter que ce pays éprouve un sentiment de désintéressement vis-à-vis des cryptomonnaies, mais cela ne l’a pas empêché de mettre tout en œuvre pour pouvoir réaliser son rêve.

Si la Chine tient tant à promouvoir le yuan numérique, c’est pour bien de raisons. En effet, cette monnaie présente beaucoup d’avantages. Notamment dans le cadre des moyens classiques de paiement. Ceci dans le but d’avoir une traçabilité des transactions accrues pour un contrôle efficace du trafic monétaire.

Distribution des millions de yuans numériques lors des fêtes en Chine

Pour améliorer l’adoption du yuan numérique, la Chine a profité des fêtes de Nouvel An Lunaire. En effet, elle a procédé à la distribution de plusieurs millions de yuans numériques. Ainsi, nombreuses sont les municipalités chinoises qui ont fait le partage des e-CNY. Ceci à travers les subventions et des coupons de subventions.

Pour amener la population à dépenser ces monnaies numériques, au moins 200 activités ont été créées dans le cadre des festivités. Par ailleurs, plus de 180 millions ont été distribués à la population. Ce montant est égal à 26,5 millions de dollars. De plus, le gouvernement local de Shenzhen a offert plus de 100 millions de yuans numériques. Soit l’équivalent de 14,7 millions de dollars pour subventionner la restauration dans sa ville.

Dans le même temps, Hangzhou, une ville de la Chine a fait, en mi-janvier, le don d’un bon de 80 e-CNY (12 dollars) à chaque habitant de la ville. Un rapport indique que 4 millions de yuans (590 000 dollars) ont été dépensés lors de cette opération, seulement en neuf secondes.

Dans le souci de renforcer sa technique, le gouvernement chinois a mis en place un portefeuille du yuan numérique. Ce dernier permet les paiements sans connexion internet sur Android. Néanmoins, la Chine est loin d’atteindre son objectif.

Mango Markets : poursuivre le pirate pourrait rendre la DeFi plus fiable

Le trader Avraham Eisenberg a été accusé de manipulation du marché le mois dernier. La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) a déposé une plainte contre lui le 9 janvier. Puis, le 20 janvier, la Securities and Exchange Commission (SEC) a également porté plainte contre Eisenberg. Cristiano Ventricelli, vice-président adjoint de la finance décentralisée -DeFi- chez Moody’s Investor Service, a diffusé le 31 janvier une note sur le sujet. En effet, dans cette note, il explique pourquoi l’action répressive des régulateurs de la CFTC et de la SEC doit être saluée.

Les retombées positives des mesures prises contre Eisenberg

Moody’s a soutenu la SEC et la CFTC pour avoir engagé des poursuites contre Eisenberg. Selon l’agence de notation, cette action contribuera à débarrasser l’écosystème de la DeFi de ce qui le freine. Elle créera ainsi un environnement DeFi plus sûr et plus accueillant.

En effet, la CFTC avait accusé Eisenberg de s’être “engagé dans un schéma manipulateur et trompeur. Le but était de gonfler artificiellement le prix des swaps offerts par Mango Markets“. La SEC, quant à elle, avait prétendu que les actions du hacker avaient créé un déficit sur la plateforme. Ce déficit s’est manifesté dès que le cours de l’action a retrouvé sa valeur d’avant la manipulation.

Pour Cristiano Ventricelli, cadre supérieur chez Moody’s, l’action de la SEC et de la CFTC contre le présumé fraudeur est bénéfique pour l’ensemble du secteur. Il ajoute par ailleurs que cela pourrait améliorer la transparence de ce secteur.

Un système DeFi plus sécurisé

Ventricelli est donc convaincu qu’une DeFi plus sûre attirera davantage d’investisseurs institutionnels. Cela pourrait aussi conduire à une adoption plus large par les banques et les consommateurs. Cependant, la réglementation de la DeFi est assez complexe. En effet, la juridiction sur les protocoles open-source n’est pas claire.

Moody’s a annoncé récemment que la DeFi n’est plus considérée comme un terrain inconnu. Cette analyse s’appuie en partie sur un discours de Christine Lagarde, présidente de la BCE.

En juin, elle a appelé à une extension du règlement MiCA, la législation européenne sur les cryptomonnaies. Pour elle, un cadre réglementaire devrait être mis en place pour réglementer la DeFi. Une réglementation stricte pourrait garantir la protection des consommateurs et la stabilité du système financier.

Les traders institutionnels sont-ils réticents à l’égard des cryptomonnaies ?

Dans le cadre de la septième édition de l’e-Trading Edit, JPMorgan a mené une enquête du 3 au 23 janvier 2023. Dans cette enquête, 835 traders institutionnels de 60 sites mondiaux distincts ont été interrogés. Les participants ont été invités à donner leur avis sur ce qui pourrait influencer les performances de trading en 2023.

La question de l’investissement dans le secteur des crypto-monnaies a été soulevée. Les résultats obtenus peuvent sembler surprenants. Toutefois, la situation actuelle du marché des crypto-monnaies permet de les expliquer. Découvrez le rapport détaillé de l’enquête dans cet article.

Plus de 92 % traders institutionnels hésitent à investir dans les crypto-monnaies

Selon le rapport de JPMorgan, les principales raisons pour lesquelles les traders institutionnels hésitent à investir dans les cryptos sont le manque de réglementation et l’incertitude des régulateurs. En outre, les traders sont nerveux face à la volatilité des prix et à la liquidité des actifs numériques.

Les traders institutionnels hésitent à investir dans les crypto-monnaies. En effet, 92 % des traders interrogés déclarent n’avoir aucune exposition au marché des crypto-monnaies. Par ailleurs, 72 % ne prévoient pas de se lancer dans ce secteur cette année. À peine 14 % se disent prêts à investir dans les cryptos cette année ou dans les 5 prochaines années.

Les principaux facteurs qui dissuadent d’investir dans les cryptos sont le manque de réglementation et l’incertitude des régulateurs, ainsi que la volatilité des prix et la liquidité des actifs numériques. Ces facteurs rendent les traders institutionnels réticents à investir dans le secteur des cryptos.

Quelles sont les raisons pour lesquelles les traders institutionnels évitent les actifs numériques ?

Les traders institutionnels estiment que réussir à obtenir de bons résultats au quotidien avec le trading de crypto n’est pas facile. Par ailleurs, la plupart d’entre eux soulignent qu’il faut faire face à des difficultés pour obtenir de bons résultats.

50% des traders institutionnels ont déclaré que le premier et le plus grand défi est la volatilité des marchés crypto. Ensuite, 22% des participants à l’enquête ont mentionné le défi de la disponibilité de la liquidité sur les marchés.

JPMorgan a indiqué que seuls 12 % des traders estiment que la technologie blockchain présente des avantages majeurs pour le trading. Ils estiment en effet que les cryptos peuvent améliorer les performances de trading. Par ailleurs, 53 % des traders pensent que ce sont plutôt les technologies liées à l’intelligence artificielle qui ont cette capacité.

Cependant, rappelons qu’en 2022, la technologie blockchain et l’intelligence artificielle avaient reçu respectivement 25 % des votes des traders. On peut en déduire que les traders institutionnels ont perdu confiance dans les cryptos au cours des 12 derniers mois.

Certains traders signalent des blocages de compte sur Binance

La chute de FTX a eu des répercussions sur les différentes bourses de crypto-monnaies. La bourse CZ n’est pas épargnée. Elle est aussi confrontée à des difficultés. Les utilisateurs de la marketplace P2P de Binance rencontrent des problèmes lorsqu’ils tentent d’accéder à leurs fonds. La bourse de crypto-monnaies est-elle en mauvaise posture ?

Plusieurs clients de Binance dénoncent la plateforme d’échange de crypto-monnaies.

Depuis l’effondrement de FTX, Binance est la cible de nombreuses critiques. En effet, beaucoup l’accusent d’avoir contribué à la chute de l’entreprise de Sam Bankman-Fried. Le plus important marché d’échange de crypto-monnaies connaît aujourd’hui des difficultés. La plateforme a annoncé que ses clients ne pourront plus retirer des sommes inférieures à 100 000 dollars via le réseau SWIFT. En outre, elle a été contrainte de fermer certains comptes liés à la bourse basée en Russie. Bitzlato a en effet utilisé la bourse pour acheminer illégalement des fonds.

Les utilisateurs de Binance exigent des réponses concernant leurs fonds perdus. La première victime de l’échange a déclaré qu’elle ne pouvait pas retirer ses gains via la marketplace P2P de Binance. Par contre, le service clientèle a déclaré que les fonds avaient été dérobés et a annulé la transaction. D’autres traders ont également rencontré des problèmes similaires. Toutefois, aucune solution satisfaisante n’a été trouvée par la bourse.

Un lien probable avec les changements de la politique P2P

Binance n’ayant pas fait de déclaration officielle, BeInCrypto a cherché des réponses possibles. Un cabinet d’avocats qui traite avec les traders P2P a déclaré que Binance pourrait bloquer les comptes P2P impliqués dans de multiples transactions du même montant et de la même personne. Ces blocages pourraient être liés aux récents changements apportés à la politique P2P de Binance. Cette dernière a été publiée le 31 janvier.

Afin de contrer ce phénomène, la société recommande aux traders de diversifier les personnes avec lesquelles ils travaillent. Ils doivent aussi éviter de diviser les transactions importantes en plusieurs petites transactions. Enfin, il faut garder à l’esprit la possibilité que Binance soit confronté à des problèmes techniques temporaires.

Coinbase rejete le recours collectif de ses clients

Le juge Paul Engelmayer du tribunal de district des États-Unis pour le district sud de New York fait la une des journaux. En effet, il a décidé de rejeter le recours collectif déposé par des investisseurs contre Coinbase.

Les investisseurs accusaient le géant des crypto-monnaies de vendre des titres non enregistrés. Découvrez les détails de cette affaire captivante.

Quelle est la véritable cause du problème ?

Le 11 mars, une action en justice a été déposée devant le tribunal de district des États-Unis. Celle-ci concernait 79 jetons répertoriés sur Coinbase. En effet, ces jetons auraient été vendus sans l’enregistrement adéquat requis. Par ailleurs, les clients se sont plaints de ne pas avoir été avertis des risques encourus.

Les accusations ont été portées en conformité avec le Securities Act de 1933 et l’Exchange Act de 1934. Afin d’identifier chaque jeton, le test Honey établi par la Cour suprême des États-Unis en 1946 a été utilisé. Les plaignants ont donc demandé une compensation pour chaque jeton pris à part. Cependant, le juge Engelmayer n’a pas accédé à cette demande.

Les raisons du rejet de la plainte collective

Le magistrat a examiné les jetons et a conclu qu’il s’agissait de titres. Il a par conséquent refusé d’aller plus loin dans l’examen des revendications fondées sur Honey. En effet, selon lui, l’accord d’utilisation de Coinbase discrédite les revendications des clients plaignants.

Par conséquent, le juge a estimé que Coinbase n’était pas le véritable représentant commercial des tokens en question. D’une part, Coinbase n’aurait pas sollicité une vente selon une définition juridique spécifique. Cela a conduit au rejet du recours collectif en vertu de la loi sur les valeurs mobilières.

D’autre part, le juge a déterminé que la réclamation en vertu de l’Exchange Act allègue la présence d’un contrat qui implique une transaction interdite. Les avocats des plaignants ont sans doute réalisé que leur dossier était faible. Cela explique donc leur réticence à faire appel à la décision de Paul Engelmayer.