Binance dévoile de nombreuses surprises pour Noël
Malgré les difficultés avec les autorités américaines révélées fin novembre, la plateforme d’échange de crypto-monnaies Binance est optimiste pour l’avenir. Sous la houlette du nouveau CEO Richard Teng, qui a succédé à Changpeng “CZ” Zhao, la plateforme semble déterminée à maintenir ses concours réguliers.
Au contraire, elle redouble d’efforts, comme en témoignent les deux concours de fin d’année prévus pour 2023. Ils offrent aux utilisateurs de la bourse la possibilité de gagner des cadeaux d’une valeur respective de 500 000 et 150 000 dollars.
Gagnez 150 000 dollars en BNB sur X et d’autres réseaux sociaux !
Le tout premier concours de fin d’année de Binance se déroule sur ses différents comptes de médias sociaux, de X (anciennement Twitter) à Instagram en passant par TikTok. Un total de 150 000 dollars en jetons BNB sera distribué aux heureux gagnants.
Pour avoir une chance de faire partie des six chanceux qui recevront chacun 25 000 dollars en jetons BNB. Pour cela, il vous suffit de partager vos souhaits de Noël en utilisant le hashtag #BinanceWish.
Gagnez 500 000 $ et un bitcoin en utilisant le Web3 Wallet de Binance
Parallèlement, Binance a récemment lancé le défi “Trade to Win”, qui se déroulera du 5 au 31 décembre 2023. Ce concours offre une cagnotte totale de 500 000 dollars en airdrop, ainsi qu’une opportunité exceptionnelle de gagner un bitcoin (BTC) entier !
Pour participer, les utilisateurs doivent utiliser leur portefeuille Web3 pour échanger des jetons. Jusqu’à un million d’utilisateurs seront éligibles pour l’airdrop, avec des récompenses allant de “0,1 ETH (ethereum)” à “plusieurs milliers de SHIB (Shiba Inu)”. En outre, une personne chanceuse sera tirée au sort pour gagner le BTC.
Malgré les difficultés rencontrées aux Etats-Unis, Binance continue de faire preuve de dynamisme et de générosité. Il ne reste plus qu’à espérer faire partie des heureux gagnants des deux derniers concours organisés par cette plateforme de crypto-monnaies !
Suisse : Lugano intègre le BTC et l’USDT pour le paiement des taxes et services municipaux
La ville de Lugano, située dans le canton italophone du Tessin en Suisse, s’est récemment distinguée comme un soutien de longue date de Bitcoin (BTC) et des crypto-monnaies. Elle a récemment pris la décision, dans le cadre de son initiative connue sous le nom de “Plan B”. Elle permet à ses habitants de payer leurs impôts et services municipaux en utilisant le bitcoin (BTC) ainsi que la stablecoin USDT émise par la société Tether.
Lugano s’efforce de rendre le bitcoin et les crypto-monnaies encore plus accessibles à tous
La société helvète Bitcoin Suisse soutient la ville de Lugano dans la mise en œuvre de son plan B visant à faciliter l’adoption du bitcoin et des autres crypto-monnaies. Ce plan a été mis en place depuis le début de l’année 2022. Cette assistance technique a récemment abouti, le 5 décembre 2023, à la présentation d’une solution de paiement intégrée. Cette solution comprend deux crypto-actifs leaders de l’industrie.
Selon un communiqué de presse, Bitcoin Suisse a déclaré que la municipalité de Lugano allait étendre les possibilités de paiement pour les impôts et d’autres services municipaux. La plus grande ville du canton du Tessin autorisera désormais les paiements directs en bitcoins et en USDT, le stablecoin de Tether adossé au dollar américain.
La Suisse est en tête de l’adoption des crypto-monnaies dans les pays occidentaux
Les habitants et les entreprises de la commune pourront désormais payer leurs impôts et taxes en utilisant les deux crypto-monnaies, quel que soit le montant dû. Le processus est simple : il leur suffit de scanner le code QR figurant sur la facture. Ils effectuent ensuite le paiement avec leur portefeuille de crypto-monnaies préféré, en sélectionnant soit BTC, soit USDT, selon la crypto-monnaie de leur choix.
Bien que la Banque Nationale Suisse (BNS) ne reste pas à l’écart de la tendance des monnaies numériques des banques centrales (CBDC). De nombreux acteurs semblent favoriser le bitcoin en Suisse. Après la ville et le canton de Zoug, également connus sous le nom de “Crypto Valley“, c’est au tour de Lugano et du Tessin de se tourner davantage vers les crypto-monnaies. Reste à savoir quel canton suivra le mouvement.
Smartphones Solana : échec ou renaissance ? Anatoly Yakovenko dévoile son plan
Les performances du Saga de Solana ont laissé ses partisans insatisfaits, car le téléphone a du mal à trouver preneur sur le marché. Depuis son lancement en avril dernier, seuls 2 200 exemplaires ont été vendus. Anatoly Yakovenko a élaboré une stratégie pour remédier à cette situation. Découvrez-en les détails !
Analyse du lancement du smartphone Solana Saga
L’équipe de Solana a célébré avec enthousiasme le lancement du smartphone Saga le 13 avril. Elle a vanté ses caractéristiques “cryptofirst” et de sécurité, destinées à faciliter l’engagement de l’utilisateur avec le Web3. Cependant, malgré ces promesses, le Solana Saga, dont le prix est de 1 000 dollars, n’a pas réussi à séduire les acheteurs.
Anatoly Yakovenko, cofondateur de Solana Labs, a révélé à Unchained que seuls 2 200 exemplaires du téléphone Solana Saga ont trouvé preneur. Il a souligné la nécessité de ventes plus importantes, de l’ordre de 25 000 à 50 000 unités, pour établir une base d’utilisateurs significative. Des discussions internes sont en cours au sein de l’entreprise. Elles portent sur la possibilité de lancer de nouveaux modèles, des applications améliorées, des offres promotionnelles, etc.
Stratégies pour optimiser les ventes de smartphones Saga
Comparé au record de 26,5 millions d’unités vendues au premier semestre 2023 pour l’iPhone 14 Pro Max, dont le prix est d’environ 1 200 euros, le smartphone Saga n’a attiré que 2 200 acheteurs. Pour Yakovenko, atteindre entre 25 000 et 50 000 utilisateurs est donc essentiel pour établir une dynamique autour du téléphone Saga similaire à celle de Solana.
Le fondateur de Solana (SOL) estime aussi qu’il est temps de revoir certains aspects du smartphone. Il s’agit notamment de l’introduction de nouveaux modèles, de nouvelles applications, d’offres promotionnelles, etc. Il est à noter que Yakovenko n’a pas abordé les récents problèmes de vulnérabilité signalés par Certik. Ces vulnérabilités pourraient permettre de voler facilement des crypto-monnaies via le Solana Saga.
Terraform Labs cherche à échapper à des poursuites judiciaires
La SEC (Securities and Exchange Commission) veut considérer la plupart des cryptomonnaies comme étant des titres financiers. En effet, ce type de produits financiers relève de sa juridiction réglementaire. Il faut dire que la majorité des projets crypto n’ont pas entrepris les démarches requises pour s’enregistrer en tant que tels. Surtout, avec le flou juridique actuel. Ce manque de clarté conduit actuellement Terraform Labs à une procédure liée aux cryptomonnaies UST, LUNA, wLUNA et MIR.
Terraform Labs exige des clarifications de la SEC
L’affaire Terra est toujours en suspens. Réfugié au Monténégro après plusieurs mois de poursuite internationale, Do Kwon, son cofondateur, se bat contre une potentielle extradition vers les USA. Visiblement, il semble préférer répondre de ses actes devant la justice sud-coréenne.
Parallèlement, Terraform Labs s’est engagée dans une procédure imposée par la SEC. Il est question de la qualification réglementaire de ses cryptos natives, notamment le célèbre stablecoin UST responsable des troubles au sein de Terra. À ce stablecoin s’ajoutent également LUNA, wLUNA et MIR. La méthode choisie pour la détermination du statut de ces diverses cryptomonnaies est au cœur de la problématique.
Apparemment, Terra Labs semble vouloir opter pour une stratégie axée sur le jury populaire. C’est du moins ce qu’elle expose à travers une lettre adressée à l’instance de régulation en début de semaine. L’objectif consiste à déterminer si la SEC a pu prouver ou non que les jetons impliqués dans la procédure soient effectivement des titres financiers.
La société veut éviter des poursuites judiciaires
En pratique, Terraform Labs cherche à éviter un procès. Ainsi, la société a déposé, fin octobre, une demande de jugement sommaire auprès du juge Jed Rakoff en charge de l’affaire. Au cas où cette procédure ne serait pas acceptée, Terraform souhaite que l’affaire soit soumise à un jury.
Cependant, la SEC a rejeté catégoriquement cette exigence. Elle affirme via une lettre que ce n’est pas du ressort d’un jury de déterminer si quelque chose constitue un contrat d’investissement ou non. Toutefois, un regard extérieur peut aider à régler cette question une bonne fois pour toutes en toute autonomie.
États-Unis : l’ex-PDG de l’exchange Binance parvient à un accord sur le plaidoyer
Aussi difficile qu’on puisse l’admettre, Changpeng Zhao (CZ) n’est malheureusement plus à la tête de la première plateforme crypto au monde (Binance). Maintenant, il n’est plus qu’un justiciable ordinaire comme les autres. En effet, CZ doit répondre à des charges de violation des lois contre le blanchiment de fonds qui pèsent contre lui. Dans une telle situation, il devait négocier un accord avec la justice pour décider s’il plaiderait coupable ou non des accusations retenues contre lui. Un juge de Seattle a finalement rendu sa décision finale sur la question.
CZ plaidera coupable suite à un accord trouvé entre lui et le Département de la Justice (DOJ)
Le juge Richard Jones, représentant du district ouest de l’État de Washington, a donné son accord pour que CZ plaide coupable dans l’affaire l’opposant au DOJ. Il faut souligner que lors de l’audience ayant fixé la peine financière contre sa société le mois dernier, CZ avait déjà exprimé ce souhait. Mais, la réponse finale du juge au sujet de son cas personnel était la seule pièce manquante.
Il est important de noter que l’ancien patron de Binance avait également consenti à verser une somme de 50 millions de dollars. De plus, celui-ci a été contraint de se retirer de ses fonctions de PDG de Binance. C’est d’ailleurs une nouvelle qui avait suscité une onde de choc au sein de la communauté des cryptomonnaies.
Un Binance optimiste ?
Malgré toutes ces turbulences, l’ancien leader mondial de la cryptomonnaie a repris ses publications sur les réseaux sociaux ces derniers jours. À travers ses messages transparaît un caractère optimiste indéfectible.
La question qui se pose désormais est de savoir si Changpeng Zhao pourra retourner auprès de sa famille aux Émirats Arabes Unis (EAU). Ou bien, si ce dernier devra rester sur le territoire américain en attendant la date de son procès prévu pour février 2024.
BlackRock et Bitwise maintiennent leur intérêt pour les ETF en bitcoins
L’horloge tourne, et chaque semaine qui passe nous rapproche inexorablement de la date cruciale du 10 janvier. Il s’agit de la date limite prévue pour les réponses de la SEC concernant la plupart des ETF en bitcoins. Pendant cette période d’attente, les discussions et les conjectures vont bon train. Il est apparu récemment que BlackRock et Bitwise ont mis à jour leur dossier initial auprès de la SEC en y ajoutant des informations supplémentaires. Voici un bref résumé de ces démarches administratives.
BlackRock et Bitwise finalisent leur dépôt initial
Le 4 décembre, deux émetteurs potentiels d’un fonds négocié en bourse (ETF) Bitcoin ont déposé des informations complémentaires auprès de la SEC, à la suite de discussions entre les parties concernées. Des sources proches du dossier indiquent que BlackRock et Bitwise ont eu des échanges avec le régulateur. Ces échanges ont abouti à des modifications du formulaire S-1. Selon James Seyffart, analyste chez Bloomberg Intelligence. Cela suggère l’arrivée imminente d’ETF Bitcoin en grand nombre, avec des ajustements en cours en coulisses.
Les coulisses de l’affaire
Dans les détails, certaines informations émergent notamment dans le cas du dossier impliquant BlackRock. Il s’agissait de préciser les mesures que la société envisageait de prendre pour surveiller les fluctuations inhabituelles de cours. En outre, elle devait préciser ses efforts de conformité en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. À cet égard, une déclaration certifiée de PricewaterhouseCoopers a été incluse dans le dossier initial.
Il est également mentionné que BlackRock s’efforce de démontrer son engagement à ne travailler qu’avec des acteurs sérieux du secteur. Reste à savoir s’il s’agira de l’ajustement final du dossier, dont la première version a été déposée par la société de Larry Fink en janvier 2022. De nombreux analystes et observateurs ne s’attendent pas à ce que la SEC rejette à nouveau toutes les demandes déposées cette année. Par conséquent, 2024 devrait logiquement être l’année des ETF Bitcoin basés sur des liquidités. Cependant, il est possible que Gary Gensler et son équipe prennent tout le monde par surprise et reportent une nouvelle fois la décision. La réponse est attendue d’ici un mois environ.
Royaume-Uni : un procès avec un milliard de $ d’USDT en jeu
Actuellement, les choses vont de bon train pour Tether, la société émettrice du stablecoin USDT. Elle prévoit même cinq grands projets à concrétiser en 2024. Cependant, elle se retrouve, de façon involontaire, impliquée dans un procès devant la Haute Cour Britannique. La somme en jeu dans le cadre de ce procès s’élève à 1 milliard de dollars en USDT.
Deux entreprises en litige devant la Haute Cour Britannique concernant des USDT
Présentement, au Royaume-Uni, un litige oppose deux sociétés. Il s’agit de Britannia Financial, une banque d’investissement au Royaume-Uni et Arbitral International, une société des îles Vierges britanniques. Mais, il se pose la question de savoir de quoi part l’implication de Tether dans cette affaire.
En pratique, le litige concerne une entreprise de courtage sise aux Bahamas, acquise par Britannia Financial en juin 2021. En effet, Arbitral International aurait vendu ladite société de courtage à la banque Britannia Financial. Et, il semblerait que celle-ci n’a pas effectué le paiement intégral à la société vendeuse.
Selon la déclaration d’Arbitral International, Britannia Financial lui doit encore des fonds en raison d’un accord et d’un dépôt d’un milliard d’USDT de Tether. Ce dépôt aurait été fait durant les douze derniers mois ayant suivi la vente de :
- 20 dollars en BTC pour un Nano S,
- 30 dollars pour un Nano X,
- Et 50 dollars pour un bundle des deux.
Tether opte pour la crédibilité du Royaume-Uni plutôt que les Bahamas plus controversés
Contrairement à ces déclarations, la banque d’investissement britannique dit ne devoir aucune somme supplémentaire. Elle affirme que les fonds réclamés ont été déposés auprès de l’entité Britannia Global Markets et non directement auprès de l’entreprise de courtage acquise.
Elle affirme également que Tether avait d’abord envisagé de déposer des fonds auprès de la société de courtage des Bahamas. Mais, le Royaume-Uni aurait été la destination favorite de Tether pour la détention de ses actifs.
Pour l’heure, la société Tether ne s’est pas encore prononcée sur l’affaire. Ce qui est certain, elle sera appelée à témoigner si les deux parties n’arrivent pas à transiger.
Task2Get : la nouvelle plateforme Web3 de Bitget
L’industrie des cryptomonnaies est en pleine évolution, attirant ainsi l’attention des acteurs institutionnels. Elle suscite aussi l’engagement des plateformes comme Bitget dans la construction d’un web3 qui englobe toutes les dynamiques de ce secteur en perpétuelle effervescence. En tant que porte d’entrée, le Bitget wallet, conçu spécialement pour cette idylle, va s’associer à un programme Task2Get. Ce dernier vise à séduire les amateurs de sensations numériques avec des incitations attractives.
L’entrée vers le web3 avec Bitget
Présentement, le futur de l’exchange crypto Binance repose entre les mains de la justice américaine. Mais, cela ne semble pas être un frein pour l’écosystème des exchanges de continuer son évolution planifiée vers le web3.
La plateforme Bitget aspire à rendre cette destination plus accessible à ses utilisateurs. C’est d’ailleurs ce qui la pousse à lancer le programme « Task2Get » qualifié de plateforme d’exploration web3 révolutionnaire.
Bitget veut gratifier les aventuriers du web3 à travers le programme Task2get
Task2Get a été conçu pour proposer à ses membres, des missions on-chain attractives et motivantes. Toutefois, cela est accompagné d’un avantage notable d’avoir préalablement effectué une sélection méticuleuse des projets emblématiques du secteur web3. Cette approche permet d’explorer en toute sécurité ces divers protocoles tout en offrant des récompenses.
Ce programme a également pour but d’inclure ses utilisateurs parmi les prétendants éventuels aux opérations prisées, mais sélectives comme les airdrops. Pour cela, il leur sera proposé une meilleure interface leur permettant d’effectuer leurs interactions on-chain avec une facilité hors pair, depuis leurs appareils mobiles.
Par ailleurs, Task2Get offre une opportunité optimale pour rentabiliser pleinement son exploration du web3 grâce à un Bitget wallet. Il faut souligner que ce dernier se positionne de plus en plus comme une porte d’entrée indispensable vers les terres numériques. Il serait, en effet, judicieux de transformer l’avance du Bitget wallet dans le secteur, en de potentielles nouvelles opportunités de profits numériques.
Les procureurs américains cherchent à empêcher CZ de quitter les États-Unis
Le 21 novembre 2023, Binance a fait l’objet d’un tas de sanctions de la part des autorités américaines. Après avoir été soumis au paiement d’une amende colossale de 4,3 milliards de dollars, Changpeng Zhao, son fondateur et PDG, a été contraint d’abandonner son poste. Désormais assigné à comparaître devant les tribunaux US, CZ pourrait être forcé de rester sur le territoire américain sur la demande des procureurs.
L’ancien dirigeant de Binance confiné sur le territoire américain ?
Après l’offensive d’envergure des autorités étasuniennes, notamment du Département de la Justice (DoJ) contre Binance, une série d’évènements s’est rapidement enchaînée. Son PDG a été même obligé de se retirer de son poste au sein de cette société (Binance) qu’il avait lui-même fondée en 2017.
Changpeng Zhao a partagé sa douleur de devoir démissionner de sa fonction via une note adressée aux employés de Binance. Il incite ces derniers à travailler acharnement pour poursuivre son œuvre. CZ exposait également les difficultés auxquelles il faisait face, notamment un décalage horaire de 12h, en raison de sa comparution devant un tribunal US.
Cependant, les choses pourraient s’annoncer bientôt mal pour le nouvel ex-patron de Binance. En effet, tout se passe dans un document déposé auprès de la Cour du district ouest de Washington à Seattle. À travers ce document, les procureurs américains demandent au juge Richard A. Jones d’empêcher CZ de quitter les USA.
CZ pourrait fuir selon les procureurs américains
La demande révèle que les procureurs américains redoutent qu’étant attaché à sa famille, CZ serait en train de vouloir la rejoindre aux Émirats arabes unis. Cela, en attente de son procès aux États-Unis en février 2024, plutôt que d’assumer les conséquences de ses actes. Visiblement, le paiement d’une caution de 175 millions de dollars par CZ ne semble pas suffire pour garantir son retour. Les procureurs américains souhaitent clairement que les conditions de la caution soient strictes au point de l’empêcher de rentrer à Dubaï retrouver sa famille.
Que savoir sur Richard Teng, le nouveau dirigeant de Binance ?
Une annonce de grande envergure vient de bousculer l’univers des cryptomonnaies. L’emblématique fondateur de la plateforme Binance, Changpeng Zhao, s’est retiré de son poste de CEO sous la pression des régulateurs américains. En un rien de temps, son successeur est déjà identifié. Il s’agit de Richard Teng, qui, jadis, a été en charge de la supervision mondiale des multiples entités locales de Binance.
Il est réputé pour son expertise en matière de conformité
La nomination de Richard Teng en tant que nouveau patron de Binance semble être une décision judicieuse. Car, ce sont ses compétences sur les questions de conformité à l’échelle mondiale qui ont poussé l’exchange à le recruter en 2021. C’est d’ailleurs particulièrement cette qualité dont la plateforme a besoin, surtout dans ce contexte actuel de turbulences réglementaires.
Changpeng Zhao souligne dans son tweet de passation de service que Richard Teng fut un membre distingué des autorités de régulation à Singapour. Au sein de cette juridiction, il a été :
- Le CEO de l’Autorité de régulation des services financiers d’Abu Dhabi Market (ADGM),
- Le Directeur de la réglementation de la Bourse locale (SGX),
- Le Directeur des finances d’entreprises au sein de l’Autorité monétaire de Singapour.
Changpeng Zhao laisse la place à Richard Teng
C’est donc au cœur d’une période de perturbations réglementaires mondiales que le nouveau PDG de Binance entre en fonction. Son engagement consiste à poursuivre la mission fondamentale de la plateforme, centrée sur la notion de « liberté monétaire ».
Pour y parvenir, Richard Teng met l’accent sur plusieurs points clés. Il s’agit de :
- La nécessité d’apaiser les utilisateurs quant à la sécurité et la solidité de Binance,
- La collaboration avec les régulateurs à l’échelle internationale,
- L’encouragement à la croissance et à l’adoption du web3.
Indéniablement, Binance s’engage dans une révolution stratégique interne, probablement pour apaiser les régulateurs mondiaux. L’exchange veut également marquer sa présence dans la mutation des plateformes cryptos vers les perspectives du web3.