Les ETF Bitcoin au comptant pourraient marquer une révolution à Wall Street
Les attentes liées à l’approbation des ETF Bitcoin au comptant sont variées. Cependant, une fois cette étape franchie, on pourrait assister à une probable hausse du prix de BTC. Parallèlement, le cours actuel de BTC reflèterait une technique d’achat opportuniste ayant pour but de vendre cette nouvelle au moment opportun. Pour Michael Saylor, une telle vision est trop court-terme. Il estime que cette approbation constituerait le plus grand développement à Wall Street sur les 30 dernières années.
Michael Saylor, un enthousiaste du Bitcoin
Michael Saylor est reconnu pour son caractère excessif, surtout, lorsqu’il s’agit du Bitcoin. Il faut souligner que c’est son enthousiasme qui a, sans doute, conduit à son départ de la direction de MicroStrategy en août 2022.
En effet, avec un Bitcoin qui valait environ 20 000 dollars à cette époque, Saylor ne pouvait pas se vanter de sa macro stratégie Bitcoin. Toutefois, depuis la reprise de la hausse du BTC, celui-ci est devenu une sorte de visionnaire, notamment dans le domaine de la gestion de trésorerie d’entreprises.
Il est indéniable que ce pari réussi, évalué à plus de 2 milliards de dollars, se distingue comme une victoire face aux critiques et aux fluctuations du marché. Visiblement, le BTC semble même amorcer les premières étapes de son prochain cycle haussier.
L’ETF Bitcoin envisagé en tant qu’une véritable mutation pour Wall Street
Présentement, le destin du marché Bitcoin dépend de l’approbation des ETF Bitcoin au comptant dont la date est fixée pour début 2024. Cette date est plus une estimation qu’une validation en raison des hésitations constantes de la SEC US. Cependant, la plupart des analystes pensent que la question ne se résume désormais qu’à une question de calendrier. Et, ce n’est pas Michael Saylor qui en dira le contraire.
En effet, via une récente interview avec Bloomberg, il a partagé son point de vue sur divers sujets. Il s’agit entre autres du rôle de Bitcoin comme actif de réserve du Trésor, de la situation de MicroStategy et les ETF Bitcoin au comptant. À cette occasion, Michael Saylor déclare que l’ETF Bitcoin Spot pourrait représenter la plus importante évolution à Wall Street durant ces 30 dernières années.
InterCellar : 1 million d’euros pour révolutionner l’industrie du vin
La start-up française InterCellar a récemment franchi une étape importante en levant 1 million d’euros lors de sa dernière levée de fonds. La société est spécialisée dans la gestion de la traçabilité et de la liquidité des vins et spiritueux.
Elle se positionne comme un leader dans l’adoption des technologies Web3 au sein de la filière vitivinicole. Retour sur les temps forts de l’annonce officielle de cette start-up en pleine croissance.
Une solution Web3 pour répondre aux défis de l’industrie du vin
Les fondateurs d’InterCellar, Maxime Garraud et Louis de Bonnecaze, ont apporté une réponse innovante à la problématique de la liquidité du vin. En effet, ils ont mis en place une solution innovante qui intègre une traçabilité sans précédent. Les deux hommes ont établi des partenariats avec des maisons renommées telles que Château Malartic Lagravière et Champagne Carbon, entre autres.
InterCellar se distingue par la création de jumeaux numériques disponibles sur sa plateforme. Chaque bouteille vendue possède son propre jumeau numérique, ce qui garantit l’origine et l’authenticité du vin tout en optimisant la gestion logistique. Cette approche permet de réduire l’empreinte carbone tout en assurant une meilleure traçabilité tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
InterCellar : 1 million d’euros pour investir dans l’or rouge
Cette injection de capital permettra à InterCellar de renforcer et d’accélérer le développement technique de sa plateforme en ligne. Les fonds levés joueront également un rôle clé dans l’expansion du réseau de l’entreprise. Ils contribueront à resserrer les liens entre les producteurs, les distributeurs et les consommateurs. Ainsi, InterCellar favorisera la croissance des actifs numériques qui lui sont associés.
En outre, ces ressources financières contribueront de manière significative à renforcer la position d’InterCellar en tant que leader dans le secteur des caves numériques. Cette initiative vise à améliorer l’expérience de l’utilisateur tout en étendant sa présence internationale.
Après une période relativement calme, il est intéressant de noter que les crypto-monnaies et le Web3 connaissent un regain d’intérêt en France. Cela se reflète clairement dans le succès de la levée de fonds d’InterCellar. C’est le signe d’un regain d’intérêt et de confiance pour ces technologies innovantes.
Corée du Nord : des hacks cryptos pour le financement d’un programme nucléaire ?
Les piratages liés aux cryptomonnaies sont devenus un défi majeur pour leur adoption. Il faut dire que la majorité de ces fortunes numériques semble souvent atterrir dans les coffres de la Corée du Nord. Ce pays a gagné en notoriété grâce à ses groupes de hackers. Ceux-ci ont été responsables du détournement de milliards de dollars depuis des années. Ces fonds seraient une provision pour le financement du programme nucléaire de Kim Jong-Un. C’est dans cette optique qu’une réunion trilatérale s’est récemment tenue entre les USA, le Japon et la Corée du Sud.
Quel rapport entre les hackings cryptos et Kim Jung-Un ?
L’autonomie établie par certains se transforme fréquemment en une porte ouverte aux abus par d’autres. L’exemple palpable de cette réalité se traduit en Corée du Nord. Bien que cette nation montre un intérêt marqué pour les cryptomonnaies, elle adopte, tout de même, une approche singulière à leur égard.
En effet, la Corée du Nord subtilise les cryptomonnaies grâce à des groupes de hackers spécialisés, notamment Lazarus. D’ailleurs, ce groupe a été à l’origine du hack du Bridge Ronin qui a été dépouillé d’une somme colossale de 600 millions de dollars.
Bien évidemment, ces faits n’ont pas laissé les services de sécurité de plusieurs pays indifférents. Ainsi, les conseillers à la sécurité nationale des USA, du Japon et de la Corée du Nord tiennent régulièrement des réunions sur cette question délicate. Il s’agirait, en effet, du financement d’un programme nucléaire conduit par Kim Jong-Un lui-même.
Trois pays se mettent ensemble pour résoudre le problème
La Corée du Nord représente un grand défi pour les nations voisines et pour la stratégie sécuritaire mondiale du gouvernement américain. Cela, surtout suite au rapprochement stratégique fait par Vladimir Poutine au nom de la Russie. Rappelons aussi que la Russie avait suscité de vives discussions et des sanctions internationales quant à sa relation avec les cryptomonnaies.
Pour l’heure, cette coopération trilatérale semble axée sur un essai d’harmonisation de la stratégie des USA, du Japon et de la Corée du Nord. Cela vise à consolider leur influence dans toute la région indo-pacifique impliquée. Concrètement, il est question de contrer les effets déstabilisateurs du récent rapprochement entre la Corée du Nord et la Russie.
Google anticipe déjà l’arrivée des ETF Bitcoin ?
L’approbation imminente des ETF Bitcoin semble de plus en plus certaine, malgré la prolongation du suspense par la SEC. Il est probable que la nouvelle soit officiellement annoncée au début de l’année prochaine. En attendant, certains acteurs du marché comme Google se préparent déjà à l’impact de ce changement majeur dans l’industrie de la crypto-monnaie.
Mise à jour de la politique publicitaire de Google
Google, en tant que partie prenante, a récemment ajusté discrètement sa politique de publicité liée aux crypto-monnaies sur son réseau. Ce changement apparemment anodin a une signification importante pour nous. Il indique les ajustements anticipés dans le paysage financier à venir.
À la fin de la semaine dernière, Google a dévoilé une mise à jour de ses règles publicitaires relatives aux crypto-monnaies et aux produits connexes. La révision s’applique spécifiquement à ce que l’entreprise appelle les “Cryptocurrency Coin Trusts“. Ce terme désigne les fonds d’investissement qui proposent des produits financiers liés aux crypto-monnaies, comme les ETF Bitcoin Spot, par exemple. Une coïncidence remarquable, n’est-ce pas ?
À propos des investissements dans les crypto-monnaies en Amérique
Dans le document, la société basée à Mountain View détaille également les attentes des annonceurs. Le respect des lois en vigueur implique également que les annonceurs potentiels obtiennent une certification de la part des équipes de Google. Cette exigence est par ailleurs déjà obligatoire pour certains types de produits. Ainsi, la promotion des services financiers est étroitement encadrée par Google, ce qui ajoute une couche de contrôle supplémentaire.
De même, si la publicité pour les crypto-monnaies est autorisée sur les canaux de distribution du moteur de recherche, les nombreuses restrictions actuellement en place limitent fortement les entreprises capables de répondre à toutes les exigences.
Quoi qu’il en soit, Alphabet peaufine sa position en anticipant l’arrivée potentielle des futurs ETF Bitcoin au comptant, en établissant un cadre juridique pour superviser leur promotion. Les entreprises qui envisagent de faire de la publicité pour ces produits financiers devront respecter des normes strictes et démontrer leur conformité afin de bénéficier de l’influence du géant Google.
Vitalik Buterin veut intégrer une zkEVM native à Ethereum
Le co-fondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, partage régulièrement ses recherches et ses réflexions sur son blog personnel. Dans ces articles récents, celui-ci a abordé plusieurs aspects du layer2. À travers son dernier article, il s’est penché sur la possibilité d’intégrer une zkEVM native à Ethereum.
Vitalik Buterin propose l’intégration d’une zkEVM au layer 1 d’Ethereum
La zkEVM présente une compatibilité avec les zero-knowledge proofs qui sont essentiellement utilisés sur les layers2 de type zk-Rollup. En pratique, ces rollups nécessitent une EVM personnalisée afin de supporter les zero-knowledges. Mais, cela présente une difficulté majeure, car, chaque solution doit créer sa propre infrastructure et sa propre implémentation personnalisée de l’EVM.
C’est une situation qui ne semble pas être idéale d’après le co-fondateur d’Ethereum. Celui-ci avance donc l’idée d’intégrer directement une zkEVM au layer1, c’est-à-dire Ethereum. En effet, grâce à cette approche, les solutions de deuxième niveau pourront vérifier l’exécution de leurs smart contracts sur le réseau d’Ethereum. Ce, sans dépendre de leurs propres implémentations personnalisées de l’EVM.
Cependant, la mise en œuvre de cette solution comporte plusieurs besoins essentiels comme :
- L’intégration complète des fonctionnalités de base d’Ethereum : contrôle des blocs, validité des calculs effectués ;
- La compatibilité multiclient sans préférence pour un schéma de preuve particulier ;
- Une adéquation avec les presque-EVM : EVM personnalisées ayant de minimes variations avec l’EVM ;
- Et, la rapidité et la fiabilité dans l’émission de preuves pour les blocs Ethereum.
Étapes d’introduction de cette approche sur Ethereum
Le co-fondateur d’Ethereum a anticipé l’éventuelle implémentation de cette solution. Il précise que cela impliquerait l’introduction d’un nouveau genre de transactions nommé ZKEVMClaim Transaction. Ce dernier engloberait toutes les données essentielles pour la validation par la zkEVM.
Toutefois, cette méthode vient avec son lot de difficultés. Il s’agit d’abord de la disponibilité des informations. Ici, la zkEVM intégrée assure la disponibilité des données spécifiques à l’exécution de l’EVM, permettant ainsi aux prouveurs de vérifier le déroulement de l’exécution. Et, ensuite, il y a l’auditabilité de la zkEVM pour que les utilisateurs puissent certifier la validité des preuves.
Intégrer une zkEVM au sein d’Ethereum est fascinant et pourrait simplifier significativement le développement des solutions layer2. Néanmoins, avant la mise en œuvre effective d’un tel système, plusieurs défis devront être surmontés.
KuCoin condamné à une amende aux États-Unis, tout comme Binance
Les régulateurs financiers américains expriment actuellement leur inquiétude à l’égard des acteurs du secteur des crypto-monnaies. Récemment, le Département de la Justice (DoJ) a imposé une amende historique de 4,3 milliards de dollars à Binance, accentuant les tensions au sein de la cryptosphère. Aujourd’hui, c’est au tour de l’échange de crypto-monnaies KuCoin de se voir infliger une amende substantielle, cette fois-ci par l’État de New York.
Une amende de 22 millions d’euros pour mettre fin aux poursuites judiciaires
La récente annonce du cofondateur et PDG de KuCoin, Johnny Lyu, datée du 12 décembre 2023, révèle que la plateforme d’échange de crypto-monnaies a conclu un accord avec le bureau du procureur de l’État de New York, Letitia James. Celui-ci met fin aux poursuites judiciaires engagées à son encontre.
Dans le cadre de la résolution à l’amiable, la société d’échange de crypto-monnaies a accepté de payer un total de 22 millions de dollars d’amendes. Les détails du règlement comprennent un versement de 16,7 millions de dollars aux clients new-yorkais de KuCoin. Par ailleurs, 5,3 millions de dollars seront alloués au New York Attorney General (NYAG).
KuCoin sera également contraint de restreindre l’accès aux utilisateurs de l’État de New York
Dans le cadre du règlement avec le procureur général James, les utilisateurs new-yorkais de la bourse de crypto-monnaies se verront désormais refuser l’accès à la plateforme. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des nouvelles restrictions imposées à tous les résidents de l’État américain, quelle que soit leur volonté.
Le dirigeant de KuCoin explique également le processus pour les utilisateurs new-yorkais qui ont été exclus de manière coercitive de la plateforme d’échange de crypto-monnaies. Après Binance et maintenant KuCoin, il reste à voir quelle entreprise étrangère (non américaine) sera la prochaine à subir des répercussions juridiques pour avoir maintenu des activités aux États-Unis.
Il est déplorable que des agences telles que la Securities and Exchange Commission (SEC) ne soient pas soumises à des sanctions financières significatives. Ceci est le cas lorsqu’elles intentent (et perdent) des actions abusives contre des acteurs de la crypto-monnaie.
OKX et Gemini obtiennent le statut PSAN en France
La France renforce sa position de leader européen des crypto-monnaies. Quatre géants, dont OKX et Gemini, ont récemment obtenu l’agrément PSAN de l’AMF, rejoignant ainsi Binance et Crypto.com.
OKX et GEMINI font partie des 4 nouveaux PSAN en France
La France consolide sa position de bastion européen des crypto-monnaies. Après l’enregistrement de Binance et Crypto.com l’année dernière, quatre nouveaux géants, dont OKX et Gemini, viennent d’être agréés par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ils sont désormais des Prestataires de Services d’Actifs Numériques (PSAN).
Cette série d’agréments fait suite à celui accordé il y a quelques mois à la Société Générale. En effet, sa filiale SG-Forge a été la première banque française à obtenir l’autorisation nécessaire pour exercer des activités liées aux crypto-monnaies. Elle a ainsi ouvert la voie à d’autres établissements.
Simultanément, deux autres sociétés spécialisées, Jobchain et Cifralfabeto, ont également obtenu cet agrément tant convoité. En effet, l’accès au marché prometteur des crypto-monnaies se fait avec l’appui du régulateur français.
La France, leader européen des crypto-monnaies
La France s’impose comme le premier bastion européen des crypto-monnaies, et ce n’est pas un hasard. Le pays bénéficie de l’un des cadres réglementaires les plus équilibrés et les plus transparents du continent pour cette classe d’actifs numériques en pleine émergence.
Bien que tous les pays de l’Union Européenne progressent rapidement dans cette direction, avec l’attente d’une réglementation MiCA en 2024 au niveau de l’UE, la France a une longueur d’avance. C’est dans ce contexte qu’OKX, l’une des principales plateformes de négociation, a déposé une demande d’enregistrement PSAN auprès de l’AMF en mai dernier. OKX a ensuite créé une filiale française pour se positionner sur ce marché prometteur.
Dans son communiqué de presse, la société a même indiqué qu’elle considérait la France comme l’un de ses pôles stratégiques à l’échelle mondiale. Cela démontre l’attractivité du cadre réglementaire français pour soutenir la croissance de ce secteur.
Le Salvador instaure le « Freedom Visa » à 1 million de dollars
Le Salvador a gagné une notoriété remarquable grâce à ses positions innovantes à l’égard de Bitcoin. La dernière initiative notable du Salvador est l’annonce de ses Volcano Bonds pour le début de l’année 2024. Ce projet vise la construction d’une ville nommée Bitcoin City. Récemment, le Salvador a mis en place un programme de Freedom Visa, pour attirer probablement les investisseurs fortunés.
Un chemin vers la citoyenneté salvadorienne par investissement
Les programmes de citoyenneté par investissement ne sont pas une nouvelle pratique. Cependant, ce qui les rend uniques au Salvador est que l’obtention de la citoyenneté doit être réglée avec Bitcoin ou le stablecoin USDT. Il faut dire que cette stratégie est évidente, car Tether se place en tant que gestionnaire enclin à ce projet. D’ailleurs, le programme de Visa de la Liberté a été officiellement annoncé par Poalo Ardoino, le nouveau patron de la société Tether.
Porté par la Bitcoin Office locale, ce programme a pour but de créer un environnement où les individus contribuent à redéfinir le paysage socio-économique salvadorien.
Le Freedom Visa est proposé en édition limitée
Le coût de ce programme s’élève à un million de dollars. Ce montant représente une véritable fortune par rapport au coût des pays voisins. En effet, aux Caraïbes, la nationalité peut être acquise à partir de 100 000 dollars.
Toutefois, plusieurs observateurs considèrent cette offre comme non compétitive en comparaison avec la somme de 810 000 dollars requis pour avoir un passeport maltais.
En outre, lancé depuis le 7 décembre dernier, ce Freedom Visa est limité à seulement 1000 exemplaires. Et, ce dernier semble avoir un succès notable selon les dits de la Bitcoin Office qui accompagne l’adoption du Bitcoin au Salvador. En effet, des dizaines de candidatures sont déjà en cours. À ce rythme, ce programme risque d’être épuisé d’ici à la fin de l’année.Pour accéder aux modalités de participation à ce programme, les candidats sont invités à se rendre sur le site officiel du ministère des Affaires étrangères salvadorien. La première étape consiste à déposer obligatoirement une somme de 999 dollars non remboursable. Celle-ci sera déduite du million de dollars requis pour finaliser la procédure.
Extradition de Do Kwon : les détails restent incertains quant au lieu et à la date
L’affaire Do Kwon suscite la controverse dans la capitale du Monténégro. Elle attire l’attention des médias spécialisés depuis que le fondateur de Terra (LUNA) a été placé en détention sur la base d’un mandat d’arrêt international.
Les États-Unis et la Corée du Sud cherchent à l’interroger, notamment sur l’effondrement de la stablecoin UST. Actuellement incarcéré à Podgorica, M. Kwon devrait rester en détention jusqu’au 15 février au moins, sauf imprévu. Voici les dernières informations sur cette affaire complexe.
Retournement de situation dans l’affaire Do Kwon
La semaine dernière, une situation apparemment résolue a conduit à l’extradition imminente de Do Kwon vers Washington pour être interrogé par les autorités judiciaires américaines. Après des mois de négociations diplomatiques, l’Oncle Sam avait apparemment gagné la bataille. Cependant, la situation s’est récemment compliquée.
En effet, les avocats de Do Kwon ont fait appel de la décision d’extradition rendue par la Haute Cour de justice du pays. C’est ce qu’a déclaré la porte-parole de la Cour, Marija Rokovic, comme le rapporte Bloomberg.
Les péripéties juridiques de Terraform Labs
Il est important de rappeler que le fondateur de Terraform Labs, ainsi que son ancien directeur financier, Chang-Joon, font l’objet de poursuites locales. Ils sont accusés d’avoir utilisé de faux passeports pour voyager dans le pays.
Il semble maintenant que les États-Unis et la Corée du Sud soient favorables à la prolongation de la détention de l’ancien fugitif international. Ce dernier sera finalement jugé par une cour d’appel nationale. Cette évolution pourrait-elle remettre en cause la destination de son extradition ? Rien n’est sûr, car Washington semble déterminé à l’interroger sur la débâcle de son entreprise et la chute de la valeur de ses tokens. Ces derniers ont entraîné une perte de près de 40 milliards en quelques semaines. La question de savoir où Do Kwon passera les fêtes de Noël reste incertaine. Toutefois, il est probable qu’il se trouve dans la capitale du Monténégro.