Les NFT Ordinals de Bitcoin débarquent sur Magic Eden
Magic Eden vient d’étendre ses services à la plateforme Bitcoin afin de trader les NFT Ordinals. Ainsi, il est désormais possible pour ses utilisateurs d’acheter et même de vendre des Ordinals sur la plateforme.
Les NFT débarquent sur Bitcoin après Solana, Ethereum et Polygon
Magic Eden a annoncé que l’achat et la vente des Ordinals seraient dorénavant possibles. Après Solana, Polygon et Ethereum, la blockchain Bitcoin est la 4ᵉ plateforme prise en charge par Magic Eden.
Par ailleurs, les équipes de Magic Eden sont ravies de cette nouvelle. Celles-ci comptent surfer sur la vague pro de Bitcoin étant donné qu’il occupe une place importante et unique dans la cryptosphère. De plus, la plateforme met l’accent sur son expertise et son marché audité pour se démarquer de la concurrence.
Magic Eden tient à adopter les Ordinals
Pour faciliter les transactions à ses utilisateurs, Magic Eden collabore avec les portefeuilles Hiro et Xverse. Pour prendre sa part du gâteau, la plateforme poursuit des partenariats avec d’autres plateformes d’inscription comme Generative.xyz, Gamma.io et Ordx.io.
Il faut souligner que le nombre d’inscriptions a progressé à une vitesse remarquable. De 679 le premier février, il est passé à plus de 560 000 au début de cette semaine. On en conclut donc que plusieurs collections naissent sur la plateforme.
Par ailleurs, certaines vedettes des NFT se sont installées sur Ordinals tout comme les singes de Yuga Labs (Ordinal Apes). Même si Magic Eden ne propose que le marché secondaire, ses équipes tiennent à faire évoluer leur service. Ainsi, elles affirment être en train d’étudier de futurs outils avec lesquels les créateurs pourront :
- minter
- inscrire aisément des NFT Bitcoin à partir d’un tableau de bord.
La plateforme précise que, pour l’heure, aucunes normes standards sur la redevance ne seront appliquées en raison de leur absence. On ne saurait dire si l’aventure avec les Ordinals continuera à la longue. Cependant, il y a de fortes chances que les NFT soient encore d’actualités dans quelques mois.
Terra (Luna) : le co-fondateur Daniel Shin poursuivi par les autorités sud-Coréennes
De son vrai nom Shin Hyun-Seong, Daniel Shin est le co-fondateur de la plateforme déchue dénommée Terra (Luna). Suite à l’arrestation de son acolyte, Do Kwon, les autorités sud-coréennes redoublent d’ardeur pour lui faire subir le même sort.
Do Kwon mis aux arrêts par le FBI
Après avoir fugué pendant presque un an, Do Kwon est dorénavant derrière les barreaux au Monténégro. En effet, ce dernier n’a pas du tout facilité la tâche aux agents du FBI. Cependant, leur persévérance a fini par porter ses fruits.
Le fondateur de la plateforme Terra a été pêché par le FBI lorsqu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Dubaï. Celui-ci détenait même de faux documents lors du contrôle des passeports.
Après son arrestation, Do Kwon a fait appel dans l’intention de voir réduire sa durée d’emprisonnement. Cette durée a d’ailleurs été prolongée à 30 jours pour écarter la possibilité d’évasion de ce dernier en cas de libération.
De son côté, s’étant senti sur la sellette, Daniel Shin, le co-fondateur de Terraform Labs, est toujours en fuite. Toutefois, les autorités sud-coréennes œuvrent de pied ferme pour le retrouver.
L’étau se resserre sur Daniel Shin après Do Kwon
La justice suspecte Daniel Shin d’avoir tiré des profits considérables de la blockchain Terra (Luna). Ainsi, celui-ci a gratté des centaines de millions sur le dos des investisseurs via sa société Chai.
De plus, il aurait effectué des millions de transactions imaginaires pour générer de faux volumes de trading. Cette technique illicite a été instaurée sans le seul but de faire croire à une forte activité de la plateforme.
Par ailleurs, Daniel Shin aurait procédé à la vente de tokens Luna pour 105 millions juste avant la chute du cours. Mais, face à cette accusation, il décline toute responsabilité.
Pendant que la Corée du Sud déploie de nouveaux moyens pour capturer Shin, d’autres associés risquent d’être arrêtés. Il s’agit de trois autres investisseurs et quatre ingénieurs suspectés d’être mêlés à ladite affaire.
Cryptomonnaie : plus de 1 200 banques allemandes tentent le pari de la nouveauté
Les banques classiques seraient-elles en train de basculer dans la cryptomonnaie ? Il serait un peu exagéré de répondre à cette question par l’affirmatif. Néanmoins, il faut dire que cette idée fait son chemin parmi les acteurs de cette sphère. En effet, certaines banques allemandes ont annoncé vouloir désormais proposer la crypto à leurs clients via la Deutsche WertpapierService Bank AG.
La Deutsche WertpapierService Bank AG annonce la création d’une plateforme permettant de proposer la crypto à ses clients
La DWPBANK est une société bancaire détenue par la DZ Bank. Elle est une grande institution qui gère, pour sa clientèle, plus de 5 millions de comptes-titres. Il s’agit des :
- banques coopératives,
- caisses d’épargnes allemandes,
- banques privées et commerciales.
Celle-ci a fait part de son projet de proposer à ses clients, un service de vente, d’achat et détention de crypto. De ce fait, elle entend lancer une plateforme de gestion en ligne, wpNex, qui servira d’interface à ses clients.
En effet, à l’aide de cet outil, le trading de cryptomonnaie sera clairement présent dans l’expérience bancaire des clients. En d’autres termes, leur solde crypto et leurs avoirs financiers seront à proximité. L’un des clients importants de dwpbank a même affirmé avoir déjà utilisé ce service pour l’achat du bitcoin.
D’autres institutions allemandes optent également pour ce service
La société MPL Banking AG a fait part de la réussite de sa première transaction sur wpNex. Paul Utzat, un dirigeant de ladite société, n’a donc pas caché sa joie de pouvoir proposer ce service à sa clientèle.
Aussi, la DZ Bank désire présenter ce type de service à un grand nombre de cibles après ses clients institutionnels. Ce serait donc une adoption massive si on prend en compte les 8 500 succursales présentes en Allemagne. Par ailleurs, selon un communiqué de presse, la wpNex œuvre pour faire de l’Allemagne, un acteur majeur dans la cryptosphère. Cette information a d’ailleurs suscité de l’enthousiasme auprès de certains dirigeants de sociétés cryptos. À titre illustratif, Patrick Hasen, responsable chez Circle trouve excellente cette adoption. Précisons que cette dernière est déjà en marche aux États-Unis et en Inde.
Partenariat de sponsoring en F1 entre Williams Racing et Kraken
Depuis que FTX a entraîné Mercedes dans sa chute, les plateformes cryptos ne sont plus invitées aux grands évènements américains. Il s’agit notamment du Super Bowl de cette année. Cependant, les choses semblent rentrer progressivement dans l’ordre. En effet, dans le cadre d’un partenariat de sponsoring, Kraken figurera désormais sur les véhicules de courses F1 Williams Racing.
Kraken et Williams Racing collaborent sur une nouvelle saison de formule 1
Le championnat de Formule 1 a commencé depuis le début du mois de Mars. C’est donc l’occasion pour un nouveau sponsor de s’afficher sur les voitures Williams Racing. Ainsi, les fans constateront l’apposition du logo de Kraken à proximité des autres sponsors de l’écurie de F1.
En effet, ce partenariat de sponsoring représente pour la plateforme crypto, une aubaine. Elle pourra bénéficier de la notoriété de ce sport populaire pour améliorer sa renommée et sa visibilité. À cet effet, James Bower, directeur commercial de Williams Racing s’exprime. Celui-ci trouve que cette collaboration permettra à Kraken d’atteindre des entreprises et de nouveaux clients institutionnels.
Un partenariat de sponsoring pour charmer les fanatiques des deux partenaires
Kraken a annoncé que certains propriétaires de NFT auront la possibilité de les voir sur l’aile arrière des voitures Williams Racing. L’exchange n’a pas expliqué davantage cette technique de marketing. Ce qui est certain, les détenteurs de CloneX, Bored Ape et World of Women seront enchantés de voir ceux-ci en mondovision.
Par ailleurs, RTR Sport, spécialiste du sponsoring, s’exprime sur la potentialité du secteur web3. Pour lui, ce secteur est toujours dynamique bien que l’intérêt porté aux sociétés cryptos ait connu une légère diminution. Il ajoute également que même les marques technologiques ont rejoint la course. Il faut souligner que Crypto.com avait déjà préparé la voie à ses successeurs en étant un partenaire important de la F1.
En somme, les grandes entreprises continuent d’investir dans le futur malgré la persistance de l’hiver crypto. De plus, Kraken se lance dans un secteur très porteur qui attire d’ailleurs bon nombre d’investisseurs.
L’Union Européenne lance un recrutement pour l’application du MICA : que retenir à ce sujet ?
Vous avez les connaissances requises en matière de cryptomonnaies et de web3 ? Vous désirez travailler au sein d’une institution financière internationale ? Vous êtes au bon endroit. L’Autorité Bancaire Européenne est en quête de personnel pour mettre en pratique le règlement MICA.
L’Union Européenne veut embaucher des professionnels de la crypto
L’Autorité Bancaire Européenne (ABE) veut recruter du personnel spécialisé dans le cadre de l’application du règlement MICA (Markets In Crypto Assets). Il s’agit du poste de Supervision Officer Crypto-Assets/MICA. Le potentiel candidat sera amené à superviser l’application de MICA pour environ 03 ans. Ledit poste est disponible à Paris et le contrat commencera en début juillet.
Le profil qui sera retenu pour ce poste sera assigné à plusieurs missions. Ainsi, il s’agira pour lui de procéder à :
- la réglementation des émetteurs de stablecoins,
- la préparation de lois pour combler les omissions faites par MICA,
- la mise en place des outils et de processus pour une bonne supervision de l’ensemble du secteur.
Un recrutement urgent pour faire appliquer MICA
Le président de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) a fait part à la presse de ses inquiétudes s’agissant des capacités de ses équipes. Pour José Manuel Campa, il urge de recruter du personnel compétent. Il ajoute que dans le cas contraire, il ne garantit pas l’application effective de ce règlement.
Par ailleurs, un porte-parole de l’ABE met l’accent sur le fait qu’il ne s’agit pas que d’un seul poste. En effet, l’entité bancaire est à la quête d’au moins 22 personnes à plein temps pour mettre en pratique le prochain texte à adopter.
Ce recrutement participera à l’amélioration des compétences des employés de l’agence, notamment en matière de cryptomonnaies et du web3.
Voilà donc une aubaine pour vous de faire partie d’une grande institution financière internationale. Rejoignez donc l’équipe de l’ABE pour aider les autorités à distinguer les bonnes cryptos des mauvaises en faisant appliquer MICA.
Les États-Unis poursuivent Do Kwon pour fraude
Do Kwon, le fondateur du projet Terra (LUNA), a été arrêté au Monténégro. Cette arrestation a été confirmée par Interpol. À ce propos, les procureurs américains ont retenu huit chefs d’accusation. Plusieurs d’entre eux concernent des faits de fraude à l’encontre de l’ancien PDG de Terraform Labs. Ce dernier est actuellement en garde à vue.
Le fondateur de Terraform Labs arrêté au Monténégro
Les autorités ont pu identifier formellement Do Kwon. Celui-ci a été arrêté à l’aéroport de Podgorica, la capitale du Monténégro, le 23 mars. Le ministre de l’intérieur Filip Adzi avait déjà annoncé la nouvelle de son arrestation.
Selon Interpol, le fondateur de la blockchain Terra, âgé de 31 ans, a été arrêté à l’aéroport de Podgorica. Cette arrestation a eu lieu alors qu’il tentait d’embarquer sur un vol à destination de Dubaï. Au moment du contrôle des passeports, il aurait tenté d’utiliser de faux documents.
Le jeune homme aurait été arrêté en compagnie de Hon Chang Joon, le directeur financier de Terraform Labs. Celui-ci serait son partenaire commercial.
Do Kwon est confronté à une situation juridique de plus en plus difficile
Selon un rapport du Coin Telegraph, Do Kwon, PDG de Terraform Labs, a été rapidement mis en accusation par la justice américaine. Les procureurs de l’État de New York ont déposé huit chefs d’accusation. Ceci, peu de temps après que la nouvelle de son éventuelle arrestation a été diffusée. Ils ont retenu huit chefs d’accusation, notamment pour :
- fraude sur les matières premières ;
- fraude sur les titres ;
- fraude électronique ;
- et conspiration de manipulation de marché.
Do Kwon n’est pas seulement poursuivi par les États-Unis, mais aussi par le Monténégro, où il est soupçonné d’avoir utilisé de faux documents à l’aéroport de Podgorica. Il risque ainsi une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement. De plus, la Corée du Sud, son pays d’origine, a émis un mandat d’arrêt à son encontre et a demandé son extradition aux autorités monténégrines. Le fondateur de Terra ne pourra donc pas échapper à la justice et devra répondre de ses actes.
Ces inculpations font suite à l’effondrement du stablecoin UST et du token LUNA, soulevant des questions sur la responsabilité de Do Kwon dans cette affaire. Désormais, la lumière peut être faite sur ce désastre financier.
La Blockchain Association prévient des risques encourus par Bitcoin et les cryptos
La Blockchain Association US alerte sur les risques liés au Bitcoin et aux autres cryptomonnaies. La Blockchain Association affirme, en effet, que les entreprises de cryptomonnaies aux États-Unis subissent une exclusion bancaire délibérée. Elle demande alors une enquête suite aux récentes attaques réglementaires contre l’écosystème crypto. L’alerte survient pendant que les investisseurs et entreprises adoptent les cryptomonnaies, suscitant des inquiétudes sur leur stabilité et sécurité.
Une attaque délibérée contre Bitcoin et les cryptomonnaies ?
Les rumeurs entendues sont renforcées par la fermeture forcée de la Signature Bank. La banque, qui n’était pas encore insolvable à l’époque, a-t-elle été fermée en raison de son engagement avec les cryptomonnaies ? La Blockchain Association est une organisation à but non lucratif aux États-Unis dédiée à l’adoption et à la promotion des technologies de la blockchain. Elle cherche actuellement à clarifier cette situation.
Pour atteindre cet objectif, l’association a déposé plusieurs demandes FOIA (Freedom Of Information Act) auprès de la FED et de la FDIC. Il est important de comprendre que les cibles ne sont pas innocentes. Ce sont les deux régulateurs les plus stricts dans le contexte de la crise bancaire actuelle. Au cours des derniers mois, la Federal Reserve (Fed) et la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) ont continuellement perturbé les cryptomonnaies.
Les cryptomonnaies sont menacées par la régulation américaine ?
Pour dissiper ces incertitudes, cette procédure permet au lobby américain d’accéder aux documents et aux communications qui ont motivé les décisions des régulateurs. Ils auraient ainsi cherché à mettre en place une débancarisation des différentes entreprises cryptographiques opérant sur le territoire américain. Les craintes de Kristin Smith, PDG de la Blockchain Association, mettent en évidence la préoccupation d’un écosystème crypto qui pourrait être privé d’accès bancaire.La procédure n’a pas été commentée par la Fed ou la FDCI. Cependant, les discours tenus la semaine dernière révèlent l’opinion ferme des régulateurs américains sur l’univers de la cryptographie. Barney Frank, ancien membre du Congrès américain, déplorait que la régulation voulût « envoyer le message que la crypto est toxique ». Tandis que les institutions cherchent des coupables pour l’effondrement du système bancaire, Bitcoin continue de prospérer. La cryptomonnaie est portée par un contexte économique difficile, qui rappelle les raisons de sa création.
The Pokémon Company et NFT : est-ce le début d’une histoire ?
Nintendo veut-il tenter le pari NFT ? C’est la question qui se pose depuis que la société a récemment publié une offre d’emploi. En effet, le poste promu par The Pokémon Company nécessite des connaissances en Métavers, Web3 et NFT.
Pokémon veut recruter un Corporate Development Principal
The Pokémon Company est une société japonaise axée sur le divertissement. Elle a connu du succès après la création de la franchise Pokémon. Cette entreprise a fraîchement fait l’annonce d’une offre d’emploi sur son profil Linkedin, une offre qui attire l’attention de plusieurs. Il s’agit du poste de Corporate Development Principal.
La personne requise pour ce poste doit avoir une parfaite maîtrise du Web3 ainsi que des technologies blockhain, NFT et/ou métaverse. Le salaire de base annuel fixé pour cet emploi varie entre 150 000 à 224 000 dollars en dehors des primes. Il faut dire que cette embauche ne donne pas d’indices précis sur les intentions de la société. Cependant, elle sous-entend un projet innovant futur lié aux NFT.
Les sociétés confrontées au « Play to earn »
Pendant que certaines entreprises se détournent des NFT, d’autres continuent de les expérimenter. C’est le cas de Sony qui a déposé un brevet en novembre 2022 afin de suivre des actifs numériques uniques et in-game. Par ailleurs, avant celle-ci, Atari a renoncé aux NFT et Axie Infinity s’est orienté vers un système accessible et gratuit.
Face aux enjeux du « play to earn », il importe que la prudence ne soit pas perdue de vue. Le créateur de Pokémon Go a porté un projet de métaverse en février 2022. À l’issue de celui-ci, Nantic a levé 300 millions de dollars.
Suite à cette collecte de fonds, le président de Nintendo, Shuntaro Furukawa a été interviewé concernant le métavers et les NFT. Ce dernier a donc affirmé que les mondes virtuels possèdent un grand potentiel. Cependant, il trouve que ce n’est pas le moment idéal pour communiquer « l’approche Nintendo ».
Il faut souligner que certains fanatiques ont émis des réserves face à cette confirmation indirecte. Néanmoins, ceux-ci montrent toujours de l’intérêt pour les expériences communautaires et immersives.
UBS rachète Crédit Suisse : que retenir à ce sujet ?
Suite à l’effondrement de l’entité bancaire Crédit Suisse, UBS décide de la racheter. De façon inattendue, le fondateur de la plateforme Tron, a également annoncé vouloir faire l’acquisition de la banque en faillite. Cependant, on se demande si ce dernier n’a pas déjà raté le train en marche.
Justin Sun peut-il réellement faire le rachat de Crédit Suisse ?
L’annonce du rachat de Crédit Suisse par Justin Sun laisse dubitatif. On ne saurait dire s’il s’agit d’une offre sérieuse puisqu’il est difficile de prendre en considération les dits de celui-ci. De plus, les propos de Sun sont rarement suivis d’actions concrètes.
Depuis quelque temps, les entités bancaires sont confrontées à une série de crises. Elles se suivent les unes après les autres. D’abord, la Silicon Valley Bank. Ensuite la Signature Bank et Silvergate. Et maintenant Crédit Suisse. Ce dernier est l’une des plus grandes banques du pays helvétique.
UBS a annoncé hier vouloir racheter Crédit Suisse pour un montant de trois milliards de francs suisse. Toutefois, cette première offre n’a pas empêché Justin Sun de proposer 1,5 milliard de dollars pour ce même rachat.
En réalité, le patron de la blockchain Tron poursuit l’objectif de réformer Crédit Suisse en une banque crypto-friendly. C’est d’ailleurs un projet que la plupart des acteurs cryptos n’oseraient pas porter. Surtout en ce temps où ils se retrouvent dans le viseur du gouvernement US.
Banque et cryptomonnaie peuvent-elles être conciliables ?
À cette question, il faut répondre que cela n’est pas tellement évident. Le gouvernement américain œuvre de pied ferme pour exclure toute relation entre les banques et les cryptomonnaies.Par conséquent, le projet de Sun n’a qu’une minime chance de se voir concrétiser, comme lors de la crise FTX. On peut voir que le fondateur de l’exchange Huobi est un habitué des plans de sauvetage qui laissent à désirer. Ce qui est certain, cette proposition n’a plus aucune possibilité d’aboutir, car UBS a fini par faire l’acquisition de Crédit Suisse.
Certains utilisateurs de Celsius recevront un remboursement de leurs cryptos
Après avoir gelé les retraits crypto de ses clients, Celsius Network s’est placée en faillite. Après un long moment d’attente, certains clients chanceux pourront enfin avoir le remboursement d’une partie de leur fonds. Il s’agit des utilisateurs du service Custody de Celsius.
La chance des utilisateurs du service Custody de Celsius
En juin dernier, Celsius Network a dû geler certaines opérations sur sa plateforme. Un mois plus tard, la société s’est déclarée en faillite. L’heure était donc à la déception pour tous les utilisateurs de Celsius. Ces derniers se demandaient s’ils recouvreront, un jour, leurs fonds.
Récemment, les tribunaux ont statué que les utilisateurs de Celsius pourraient percevoir jusqu’à 75% de leurs fonds déposés. De ce fait, les clients du service Custody de ladite société seront les premiers à être servis. Il faut souligner qu’ils ne représentent qu’un nombre très minime parmi les nombreux clients lésés. Néanmoins, ce choix peut s’avérer difficile pour ces derniers.
Les clients Custody de Celsius face à un dilemme
D’après un document judiciaire (joint au dossier de faillite), les utilisateurs Custody pourront recevoir leurs fonds en deux tranches. D’abord, ils percevront sur place 36,25% et par la suite 36,25%, soit un total de 72,5%.
Dans le cas où ils opteraient pour cette option, ils devront renoncer à tout litige postérieur. De plus, ils devront accepter que le reste des fonds (27,5%) soit attribué à la société en faillite.
Devraient-ils se contenter de toucher 72,5% de leurs cryptos au risque de perdre les 27,5% restants ? Ou devraient-ils s’engager dans un combat judiciaire à n’en point finir afin d’espérer un remboursement total ? Tel est le dilemme auquel sont confrontés les utilisateurs Custody.S’agissant des clients du programme Earn de Celsius, ils n’ont malheureusement pas eu cette chance. Ceux-ci n’ont d’autres choix que d’attendre leur tour même si cette attente est encore loin d’être résolue.