Un nouveau renfort pour Coinbase : Bittrex défie la SEC

La Securities and Exchange Commission (SEC) s’est lancée dans une bataille contre les crypto-monnaies et, plus particulièrement, contre les plateformes d’échange. À cet effet, Bittrex a déposé une requête en irrecevabilité visant à contester les accusations portées contre elle par la SEC. Découvrez les détails dans cet article.

La contre-attaque de Bittrex contre la SEC

Bittrex a récemment déposé un document auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC). Il souligne l’incapacité du régulateur financier à réglementer les crypto-monnaies en tant que titres. Selon Bittrex, la SEC n’a pas l’autorité nécessaire à moins qu’elle ne reçoive une autorisation explicite du Congrès.

En d’autres termes, la plateforme cryptographique conteste les actions de la SEC. Elle met en doute sa légitimité à déterminer la classification des crypto-monnaies et à établir un cadre réglementaire pour les crypto-actifs.

La plateforme rejoint Coinbase dans la guerre que subissent les crypto-monnaies aux États-Unis

Dans cette motion de rejet, la plateforme adopte la même approche que Coinbase en cherchant à renforcer ses ressources juridiques contre le régulateur financier américain. Elle profite de la défense avancée de ce dernier et construit une défense commune dans le contexte de la bataille autour des crypto-monnaies. Outre le débat sur la classification des crypto-monnaies, Bittrex met également en lumière les lacunes de la procédure menée par l’institution.

Notons que cette affaire entre la plateforme et la SEC n’est pas nouvelle. En effet, le régulateur avait déjà engagé des poursuites contre Bittrex et sa filiale étrangère, Bittrex Global. Le motif avancé était le défaut d’enregistrement de l’entreprise. 

Cette affaire intervient alors que la plateforme crypto se remet progressivement des problèmes liés à l’effondrement de l’écosystème FTX, les retraits ayant repris le 15 juin. Bittrex semble déterminé à s’impliquer activement dans la bataille contre la régulation des crypto-monnaies. Elle rejoint Coinbase dans ses efforts. Coinbase, pour sa part, préfère se développer dans les pays où la réglementation est plus favorable.

Pan Gongsheng : un ennemi de Bitcoin à la tête de la banque centrale chinoise

La banque centrale chinoise préfère maintenir sa position hostile envers Bitcoin et les cryptomonnaies. En effet, cette dernière a nommé Pan Gongsheng, un anti bitcoin comme haut responsable de la Banque centrale du Parti Communiste.

Pan Gongsheng, un éternel sceptique de l’industrie des cryptomonnaies

Pan Gongsheng est un homme plein d’expériences en matière de finances. Il avait, par le passé, dirigé un groupe de la Banque centrale sur les risques financiers sur internet. 

Un jour, au cours d’un événement en 2017, Pan Gongsheng a affirmé que le cadavre de Bitcoin flotterait un jour dans une rivière. On peut bien voir que l’homme politique n’hésite pas à exprimer ouvertement au grand public son indifférence pour les cryptomonnaies. 

Eric Pichet, l’un des confrères de Pan Gongsheng  considère la bulle BTC comme étant la dernière incarnation d’une spéculation folle. Et, ce sont d’ailleurs des propos sur lesquels Pan s’appuie pour enrichir ses arguments anti-crypto. Logiquement, sa nomination peut alors bien être un frein aux espoirs de la renaissance des cryptomonnaies en Chine. 

La Chine veut jouir des avantages des cryptomonnaies sans leurs inconvénients en passant par Hong Kong

La Chine semble être disposée à ouvrir un cadre favorable aux cryptomonnaies, mais pas directement sur son territoire. Son objectif est plutôt d’ériger une solide barrière entre l’État et les cryptomonnaies. Hong Kong, de son côté, ne cesse d’attirer les entreprises cryptos en raison de son cadre accueillant pour l’industrie. L’île compte, en effet, tourner son économie vers une société Web3.La Banque Centrale de Chine, quant à elle, affirme sa position face à l’émergence de Bitcoin et ses pairs. Toutefois, Hong Kong lui sert de base arrière pour avoir tout de même un pied dans la crypto. Récemment, l’agence de notation de Hong Kong a même annoncé le lancement d’un indice de 30 différentes cryptos.

Les créanciers de FTX ont jusqu’au 29 septembre pour réclamer leur indemnisation

Les clients de la plateforme crypto FTX peuvent bientôt recevoir des indemnisations. En effet, sous décision de justice, ceux-ci ont jusqu’au 29 septembre pour enclencher des procédures de réclamations pour pouvoir recouvrer leurs fonds.

Les anciens clients de FTX devront remplir une preuve de réclamation avant le 29 septembre

À travers une ordonnance, le tribunal des faillites du Delaware a annoncé, la création d’un espace pour l’enregistrement des formulaires de réclamation. Ainsi, tous les créanciers de FTX devront non seulement, préciser si leurs actifs sont des cryptos, des monnaies fiat ou des NFT. Mais, aussi donner le montant en dollars américains. Ceux-ci recevront un e-mail dans lequel seront énoncées les étapes à suivre.

Notons que cette procédure est destinée uniquement aux utilisateurs américains. Quant à ceux Japonais et Européens, il y aura une légère différence dans leur procédure. 

La réclamation se fera sur un portail en ligne qui sera ouverte dans les jours à venir

Pour l’heure, l’espace sur lequel se feront les demandes de réclamation n’est pas encore accessible. Cependant, l’exchange a souligné qu’il serait ouvert dans les semaines à venir. Cela sera d’ailleurs notifié par les comptes officiels de la plateforme sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, ce dépôt de réclamation ne concerne pas que FTX.US. En effet, plus de 100 entités sont comptées parmi les sociétés concernées par ce nouveau formulaire. La procédure se déroulera sur le site de Kroll Inc, partenaire de FTX. Pour la bonne compréhension de cette dernière, les actuels dirigeants de FTX ont alors mis des outils à la disposition de leurs clients. Sur ce site se trouvent :

  • Divers formulaires,
  • Une FAQ (Foire Aux Questions),
  • Un calendrier des prochaines échéances,
  • Et toutes les coordonnées utiles en cas de questions et de réclamations spécifiques.

En somme, les liquidateurs de FTX essaient tant bien que mal d’essuyer les dettes de la société. Toutefois, bien que John Ray III et ses équipes œuvrent pour la relance de la plateforme, on ne peut encore parler de remboursement.  

Revolut retire les tokens Solana, Cardano et Polygon de sa plateforme !

Les récentes mesures prises par la SEC ont un impact considérable sur le secteur des crypto-monnaies. Elles affectent également les entreprises qui y opèrent. Revolut a récemment annoncé une décision qui risque de déplaire à certains de ses clients. Il s’agit de la suspension prochaine des échanges de certains tokens. Il semblerait que Solana (SOL), Polygon (MATIC) et Cardano (ADA) soient bientôt exclus de la plateforme.

Revolut et les jetons ADA, SOL et MATIC : une histoire révolue

L’écosystème financier est en constante évolution, avec de fréquents bouleversements qui ne cessent d’étonner. Un nouvel événement vient s’ajouter à cette liste. En effet, la néobanque Revolut prévoit de retirer plusieurs tokens de sa plateforme. Il s’agit notamment de Cardano (ADA), Polygon (MATIC) et Solana (SOL). Les utilisateurs ont été informés de cette décision par e-mail. Il leur sera impossible d’acheter ces jetons après le 18 septembre.

Dans cette optique, la banque favorable aux cryptomonnaies demande instamment à ses clients de vendre leurs jetons avant cette date. Faute de quoi, elle le fera elle-même. Selon l’annonce, si les utilisateurs ne se conforment pas à cette directive, la banque sera contrainte de vendre leurs tokens au prix du marché. Elle créditera le montant en USD sur leurs comptes Revolut. Il convient toutefois de noter que cette mesure ne s’applique qu’aux résidents américains.

L’influence de la SEC sur les crypto-monnaies

Depuis que la SEC a entamé des poursuites judiciaires contre Binance, Binance US et Coinbase, de nombreux jetons sont confrontés à des problèmes. La Securities Exchange and Commission affirme que les jetons tels que Polygon, Solana et Cardano sont considérés comme des titres, comme beaucoup d’autres.

Cette déclaration a entraîné le retrait progressif de ces actifs de la plupart des plateformes. Après eToro et Robinhood, Revolut suit donc les traces de son partenaire Bakkt. Selon un porte-parole de Revolut, cela fait suite à la décision de leur fournisseur américain de services cryptographiques de retirer ces actifs.

D’après un courriel, la décision de Revolut est due à l’évolution des lois et des réglementations concernant les crypto-actifs aux États-Unis. Il ne s’agit donc pas d’une décision personnelle. Cependant, ce retrait ne concerne que les utilisateurs américains, les utilisateurs résidant dans d’autres pays n’ont donc pas à s’inquiéter. Selon le porte-parole, la société continuera à distribuer ADA, MATIC et SOL sur d’autres marchés. Cette situation soulève des questions sur l’impact de la SEC et dans quelle mesure elle peut influencer le secteur des crypto-monnaies.

Limitation du débit de Twitter : la communication crypto menacée ?

Elon Musk annonce des restrictions temporaires, tandis que la note de Twitter sur Google chute. Qu’il s’agisse d’une nouvelle stratégie ou non, quel est l’objectif derrière cette action ? Si ces questions sont pertinentes, une seule attire l’engouement de la communauté des crypto-monnaies. Quel sera l’impact sur la communication au sein de l’écosystème ?

La visibilité de Twitter diminue dans les résultats de recherche de Google

Twitter est largement reconnu comme l’un des principaux réseaux sociaux, aux côtés de Facebook et d’Instagram. Il offre une plateforme pour le partage d’idées et d’opinions. Cependant, le récent étranglement de Twitter a suscité de vives réactions au sein de la communauté.

Selon le site Web Search Engine Land, le nombre de tweets indexés par Google a chuté de plus de 60 % en quelques jours. Cela représente plus de la moitié de l’activité du site de microblogging, qui est passée de 471 millions de messages à seulement 180 millions.

Il convient de souligner que cette baisse de visibilité n’est pas due au moteur de recherche lui-même. En effet, c’est Twitter, la société propriétaire du réseau social, qui est à l’origine de cette baisse de visibilité. Un porte-parole de Google affirme que la restriction imposée par Twitter limite la capacité de Google à explorer toutes les URL provenant de la plateforme. En effet, Elon Musk a récemment annoncé que l’entreprise imposerait temporairement des limites quotidiennes au nombre de contenus pouvant être consultés. Cependant, cette décision ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté crypto.

Quelle influence cette décision aura-t-elle sur le monde de la crypto ?

Elon Musk, le président exécutif de Twitter, a pris la décision de restreindre le flux d’informations afin de rediriger les utilisateurs hors ligne. Si cette décision semble optimale pour lui, elle n’est pas accueillie favorablement par tout le monde, notamment par la communauté des crypto-monnaies. Cette communauté, très active sur le réseau social, s’appuie sur Twitter pour communiquer et partager des informations.

Cette nouvelle configuration aura également pour conséquence de réduire la quantité de contenus liés aux crypto-monnaies sur Google. 

Comme le dit l’adage, la perte des uns fait le bonheur des autres. Alors que Twitter perd en visibilité, Mastodon, son rival décentralisé, voit son activité augmenter. De plus, le Meta de Mark Zuckerberg prévoit de lancer Threads cette semaine, ce qui pourrait potentiellement concurrencer Twitter. Il se pourrait donc que les amateurs de crypto-monnaies trouvent bientôt une alternative.

Le protocole PolyNetwork victime d’un hack crypto de 42 milliards de dollars ?

PolyNetwork est une plateforme de pont inter-chaîne qui se sert d’une série de contrats intelligents pour le transfert de fonds entre blockchains. Deux ans après avoir été victime d’un hacking, le protocole se fait à nouveau attaquer.

La création de cryptomonnaies par des moyens illicites 

Plusieurs compagnies d’analyse de blockchain ont décelé, le 2 juillet, un hack sur le protocole PolyNetwork. En effet, le pirate a exploité une faille dans l’un des smart contracts de la plateforme de pont. Celui-ci a pu ainsi contourner le fonctionnement du pont afin d’émettre un grand nombre de tokens.

L’assaillant a créé :

  • 24 milliards de BUSD et BNB sur la plateforme Metis,
  • 999 milliards de jetons SHIB sur la plateforme Heco,
  • et plusieurs (des millions) autres jetons sur d’autres blockchains comme Polygon et Avalanche.

À l’issue de la création de ces jetons, le wallet du pirate comptait une somme de 42 milliards de dollars dans différents jetons. Cependant, par chance, celui-ci n’a pas pu revendre tous ses jetons car, ces différents réseaux manquaient de liquidité. En effet, les jetons BNB et BUSD n’avaient de liquidité sur la blockchain Metis. Aussi, les jetons METIS ont été bloqués par les développeurs sur Ploynetwork puisqu’ils ont été illégalement émis.

800 000 dollars envolés sur PolyNetwork

La plupart des jetons créés par l’attaquant n’avaient de liquidités ou ont été bloqués. Néanmoins, ce dernier a quand même pu en monétiser une fraction. Selon Lookonchain, une société d’analyse, le pirate a réussi à convertir :

  • 94 milliards de tokens SHIB en 360 ETH (ether),
  • 495 millions de COOK contre 16 ETH,
  • 15 millions de RFuel contre 27 ETH.

Tout cela revient à 403 ETH, ce qui équivaut à environ 800 000 dollars. Il faut dire que ce n’est pas une première pour PolyNetwork de subir un hack. En août 2021, le protocole avait été attaqué suite à une fuite de clé privée et a, de ce fait, perdu 600 millions de dollars.

NFT : Hermès triomphe dans la bataille juridique contre Mason Rothschild

La célèbre maison Hermès est actuellement engagée dans un procès contre un artiste NFT du nom de Mason Rothschild. Un premier jugement avait déjà reconnu les arguments de la marque de luxe. Un second jugement vient de confirmer définitivement la défaite de Mason.

Les NFT de Mason Rothschild considérés comme une tromperie

Le 23 juin dernier, les juges du tribunal de Manhattan ont décidé que la vente et la promotion des NFT créés par l’artiste Mason Rothschild devait cesser.

Cette décision n’est pas nouvelle, puisque le premier jugement dans cette affaire avait déjà abouti à la même conclusion. Toutefois, il est apparu que l’artiste continuait à promouvoir ses créations via ses réseaux sociaux. Cela n’a pas été apprécié par Hermès.

En effet, les juges ont indiqué dans cette nouvelle décision que le but de l’artiste était de faire croire à ses acheteurs que les NFT étaient soutenus par la prestigieuse maison française. Ce qui n’était manifestement pas le cas. Par conséquent, les ventes de ses NFT sont considérées comme trompeuses pour le public.

Mason Rothschild, quant à lui, continue de défendre sa position en s’appuyant sur le premier amendement et la liberté d’expression. Selon lui, sa collection vise avant tout à dénoncer la maltraitance animale engendrée par l’industrie du luxe en général. Cette collection comprend notamment des sacs Birkin tout en fourrure.

La suprématie de la propriété intellectuelle sur la liberté artistique ?

Dans cette situation, il semble que ce qui a influencé la décision en faveur d’Hermès soit l’utilisation et l’appropriation de la marque “Birkin” par la créatrice de NFT. Selon les juges, même si l’artiste prétendait ne pas être affilié à Hermès, l’utilisation d’une marque aussi connue était suffisante pour tromper les acheteurs.

De plus, le but de l’artiste étant de dénoncer un problème général tel que la maltraitance des animaux. Pourquoi était-il nécessaire d’utiliser la marque spécifique d’un sac ou d’un créateur ?

Il semble donc que si la liberté d’expression est toujours présente, elle trouve naturellement ses limites lorsqu’il s’agit de protéger les droits des propriétaires de marques. Même si cette décision peut sembler sévère à première vue, il n’y avait pas d’autre choix que de respecter les droits des marques.Cette affaire marque un tournant important dans le domaine des NFT, du moins aux États-Unis. La condamnation de M. Mason devrait inciter tous les créateurs à faire preuve d’une extrême prudence lorsqu’ils produisent de nouvelles collections.

Le FMI préfère la régulation du marché crypto plutôt que son interdiction

Le Fonds Monétaire International (FMI) met constamment le Salvador sous pression afin qu’il se détourne de Bitcoin en tant que monnaie légale. Toutefois, le Fonds admet que prohiber les cryptos ne serait pas une solution judicieuse.

Le FMI examine l’adoption des crypto-actifs

Le FMI s’est prononcé sur le contraste présent dans l’environnement réglementaire crypto de l’Amérique latine et des Caraïbes. D’autres pays de la région adoptent les cryptomonnaies alors que c’est le contraire chez d’autres. En effet, l’inflation bat son plein dans plusieurs pays et les actifs numériques apparaissent comme une solution pour pallier ce phénomène. 

D’après Chainalysis, le Brésil, l’Argentine, la Colombie et l’Equateur font partie des 20 premiers utilisateurs mondiaux de cryptomonnaies. Chacun de ces gouvernements travaille sur la réglementation et déjà, 12 pays ont un cadre réglementaire ou œuvre pour son établissement. Parmi ceux-ci figure le Salvador qui est le premier pays au monde à avoir adopté Bitcoin comme monnaie légale.

Néanmoins, le FMI soutient que l’utilisation des cryptomonnaies expose à des risques tels que :

  • La volatilité, 
  • Le blanchiment de fonds,
  • L’évasion fiscale, etc.

Malgré cela, interdire les cryptomonnaies pourrait s’avérer inefficace à la longue, d’après lui.

Le Fonds penche tout de même pour les Monnaies Numériques de Banque Centrale

La première Monnaie Numérique de Banque Centrale au monde a vu le jour aux Bahamas. Il s’agit du Sand dollar ayant été adopté par les Bahamas en septembre 2020. On pourrait dire que les Monnaies Numériques de Banque Centrale conviendraient au FMI. 

En effet, ces dernières présentent, non seulement, tous les privilèges des cryptomonnaies. Mais, elles peuvent être aussi soumises au contrôle des autorités étatiques. 

À ce propos, le FMI déclare qu’avec de MNBC bien conçues, l’inclusion financière augmenterait en Amérique latine et aux Caraïbes. De plus, elles consolideraient l’aisance d’usage, l’efficacité des systèmes de paiement et la résilience. En réalité, le Sand dollar des Bahamas est considéré en tant que solution pour les populations non bancarisées. 

Le FMI voit l’interdiction des cryptos comme une mesure non appropriée. Cependant, son sujet de prédilection reste le développement des monnaies numériques d’État. D’ailleurs, pour Kristalina Georgiva, Directrice Générale du FMI, les cryptomonnaies ne sont rien.

Joseph James O’Connor : le hacker de Twitter condamné à 5 ans de prison

Depuis un certain temps, la cryptosphère est devenue le champ d’action des hackers. D’ailleurs, l’un d’entre eux fait la une des journaux des médias étrangers. Il est question de PlugwalkJoe, un fraudeur britannique de cryptomonnaie qui est reconnu pour ses nombreuses attaques. Notamment, son attaque par échange de carte SIM qui lui a permis de voler une somme de 794 000 dollars en 2019. Il vient d’écoper d’une peine de cinq ans d’emprisonnement. 

794 000 dollars en cryptomonnaie dérobés par PlugwalkJoe

PlugwalkJoe a été mis aux arrêts en Espagne en juillet 2021. Ce dernier a été ensuite extradé le 26 avril 2023, aux USA, pour assumer les conséquences de ses actions. En effet, plusieurs chefs d’accusation ont été retenus contre lui par les procureurs. Il s’agit entre autres :

  • D’intrusion informatique,
  • De fraude électronique,
  • De blanchiment de fonds.

Il a été non seulement condamné à cinq années d’emprisonnement, mais écope aussi trois ans de liberté surveillée. En plus de cela, il remboursera une somme de 794 012,64 dollars, représentant le montant dérobé.

Attaque par échange de carte SIM, et plusieurs autres crimes commis

Entre mars 2019 et mai 2019, PlugwalkJoe et ses acolytes ont monté un stratagème frauduleux utilisant des cartes SIM. Cela, dans le but de soutirer des cryptomonnaies à trois dirigeants d’une société cryptographique à Manhattan. Les actifs détournés valaient, à cette époque, 794 000 dollars. Leur valeur se chiffre aujourd’hui à 1,6 millions de dollars.  

En outre, entre 2019 et 2020, prenant possession des réseaux sociaux, il a, avec ses complices, fait du chantage à plusieurs médias (affaire NDCA). 

De plus, il est impliqué dans le piratage de Twitter ainsi que de ses outils administratifs en juillet 2020. Dans cette opération, les comptes de plusieurs célébrités et politiciens ont été piratés et ensuite dépouillés. L’attaquant a même ciblé certains d’entre eux pour faire du chantage.

Le Japon réduit les taxes pour les acteurs cryptos sur son territoire

Le Japon est un pays plutôt strict sur la réglementation de l’industrie des cryptos. Cependant, il prévoyait, depuis l’année dernière, un allègement de ses mesures fiscales pour les sociétés cryptos. Finalement, cet allègement est entré en vigueur cette semaine. Cela pourrait permettre au Japon d’attirer la cryptosphère sur son territoire.

Les taxes diminuées à hauteur de 30% pour les émetteurs de cryptomonnaies au Japon

Il a été annoncé ce matin que les émetteurs de tokens au Japon ne paieront plus d’impôts sur les gains cryptos non réalisés. Il faut souligner que depuis un certain temps, les gouvernements ont pris l’habitude d’imposer les bénéfices non réalisés des sociétés. C’était l’occasion pour l’État de jouir de l’augmentation inconvenante des valeurs boursières des sociétés post-Covid. 

C’est toutefois une situation que les gouvernements ont pris le soin de conditionner eux-mêmes. En effet, ceux-ci avaient généré des afflux de fonds afin de maintenir leur industrie durant la crise sanitaire.

Les émetteurs de tokens étaient contraints à payer des impôts sur les gains non réalisés qu’ils avaient mis de côté via la crypto. Heureusement, cette règle est dorénavant dépassée puisqu’elle a été révisée et mise en application par l’Agence Nationale des Taxes

Le pays dispose d’une régulation crypto très stricte

Ce projet de loi n’a été définitivement approuvé que cette semaine. Pourtant, il était en discussion depuis plusieurs mois. Désormais, les entreprises au Japon sont exonérées de 30% de taxes sur leurs gains. Il faut noter que ces derniers comprenaient des plus-values dissimulées.  

Bien évidemment, cet allègement pourrait attirer l’attention vu que le Japon est connu comme étant très stricte dans sa règlementation crypto. Mais, notons que c’est cette régulation stricte qui a permis aux victimes de FTX du Japon d’être vite remboursées. D’ailleurs, le Japon est intransigeant face au blanchiment d’argent. De plus, en juin 2022, il a interdit aux institutions non bancaires, l’émission de stablecoins sur son territoire. Il faudrait alors avoir une licence bancaire ou être dûment enregistré en qualité d’acteur financier pour émettre des stablecoins au Japon.