FTX reçoit l’autorisation de vendre certains de ses actifs

FTX, qui était autrefois un grand rival de Binance, poursuit actuellement sa procédure de faillite. La société de crypto-monnaie fondée par SBF cherche toujours des moyens de rembourser ses créanciers et ses clients. Récemment, une décision de justice a été annoncée. Elle pourrait grandement aider la bourse en difficulté dans cette tâche. Découvrez de quoi il s’agit dans cet article.

FTX ne pourra vendre que des biens et services de faible valeur

Le 18 janvier, les liquidateurs de FTX ont déposé une requête auprès du tribunal américain des faillites pour le district du Delaware. Ils souhaitaient vendre ou transférer certains actifs et filiales d’investissement de la bourse. En effet, certains des bénéficiaires des investissements souhaitent racheter les participations de FTX. Les rachats facilitent la mobilisation de capitaux supplémentaires pour rembourser les dettes de la société.

Le 13 février, le tribunal a approuvé la demande des liquidateurs de FTX. Il a autorisé la vente ou le transfert d’actifs de faible valeur par rapport à l’ensemble des actifs. Le prix de vente total de chaque actif ne doit pas dépasser 1 million de dollars.

Les actifs concernés sont des investissements dans des sociétés privées et publiques. Il s’agit de bons de souscription, d’actions, de billets à ordre et de jetons, ainsi que de participations futures de FTX et de ses filiales. Ainsi, FTX peut vendre ces actifs. Elle peut également procéder à la vente ou au transfert de ses futures participations et filiales.

La marketplace obtient l’approbation du tribunal pour la vente des actifs

Le dépôt au tribunal stipule que les liquidateurs de FTX devront informer le tribunal de l’avancement des transactions. Toute offre reçue par les liquidateurs de FTX devra être communiquée aux principaux cabinets de conseil juridique et financier du comité officiel. Le Trustee américain devra également être informé.

Selon The Block Research, FTX et Alameda ont investi un total de 5,3 milliards de dollars dans 473 placements. Parmi ces investissements, 100 millions de dollars ont été investis dans Mysten Labs. Ce dernier est le développeur de la blockchain Sui. Des investissements plus modestes ont par ailleurs été réalisés. Par exemple, des chèques de 1 million de dollars pour les startups Limit Break et Messari. Selon la demande initiale des liquidateurs, FTX a fait 185 investissements plus petits. Chacun de ces investissements était d’un million de dollars ou moins.

Les clients de FTX recevront-ils un remboursement de leurs cryptomonnaies ?

Depuis son effondrement, FTX s’est retrouvé débiteur vis-à-vis de ses clients. Dès lors, l’entreprise travaille incessamment pour régulariser la situation, mais une question se pose. Est-ce que les investisseurs verront un jour la couleur de leurs cryptomonnaies parties en fumée dans cette faillite ?

FTX pourrait-il venir à bout de cette situation ?

Le géant des cryptomonnaies, FTX, a entraîné, avec lui, tout le marché dans sa chute. De fait, ses utilisateurs ont perdu des millions d’euros et de dollars. Même si FTX fait des efforts pour arranger la situation, on se demande s’il y arrivera.

Il faut dire que ces situations sont légion dans le monde des cryptomonnaies. Par exemple, le cas de la plateforme japonaise d’échange MT GOX est illustratif. Il est même arrivé que les investisseurs arrivent au moins à récupérer une partie de leur argent perdu.

Selon la banque d’investissement Jefferies, les utilisateurs de FTX ne pourront espérer recouvrer qu’entre 20 et 40% de leurs investissements. Encore faut-il soustraire les différents frais pour que l’estimation revienne entre 10 et 35 %. Par ailleurs, les dettes de FTX sont estimées entre 10 à 13 milliards avec un actif de 2 à 4 milliards.

Les investisseurs devraient-ils espérer un remboursement de leur crypto ?

Bonne nouvelle ! Les équipes de FTX ont pu récupérer des fonds. Cela peut représenter un facteur de persévérance et d’espérance pour les utilisateurs de cette plateforme.

En effet, au début de l’année, cinq milliards de dollars ont pu être recouvrés. De plus, une somme de 450 millions s’y est ajoutée. Ils proviennent des actions Robinhood. Aussi, les dons faits à l’endroit des politiques étatsuniens qui seront restitués, donnent-ils de l’espoir aux utilisateurs.

Par ailleurs, les biens immobiliers ainsi que les sociétés appartenant à FTX seront revendues. Ainsi, les victimes pourront être remboursées aux prix des ventes.

Au vu de tout cela, les utilisateurs de cette plateforme restent optimistes en ce qui concerne le remboursement de leur argent.

Les dirigeants de FTX et d’Alameda cités à comparaître suite à la faillite de Voyager

L’enquête sur l’effondrement de l’écosystème FTX se poursuit. Dans le même temps, d’autres entreprises du secteur des crypto-monnaies font l’objet d’une procédure de faillite en vertu du chapitre 11. Les dirigeants de FTX et d’Alameda Research, à savoir Sam Bankman-Fried (SBF), Caroline Ellison et leurs associés, sont appelés à comparaître dans le cadre de la faillite de Voyager.

Les quatre dirigeants qui ont été cités à comparaître

Les quatre cerveaux de FTX et d’Alameda sont appelés à comparaître devant le tribunal fédéral du district sud de New York. Parmi eux se trouvent :

  • Samuel Trabucco, l’ancien co-PDG d’Alameda.
  • Caroline Ellison, qui était co-CEO et ensuite CEO d’Alameda Research.
  • Sam Bankman-Fried, fondateur d’Alameda Research et PDG de FTX.
  • Et Gary Wang, l’ancien commandant en second de FTX.

Les méfaits de FTX et d’Alameda Research ont été mis en lumière une nouvelle fois

À partir du 23 février, les régulateurs financiers mèneront une enquête à distance sur les liens entre FTX, Alameda et Voyager. Cette enquête est liée à la proposition de rachat de FTX par Voyager. Selon le document fourni par le tribunal de district américain pour le district sud de New York, la proposition était principalement une stratégie promotionnelle pour FTX. Elle ne constituait pas une aide concrète aux clients de Voyager. Elle a donc été jugée non compétitive et insuffisante.

Une fois de plus, les actions blâmables de FTX et d’Alameda Research sont mises en évidence. Pendant que SBF nie tout acte répréhensible, Caroline Ellison choisit de coopérer avec la SEC.

La tentative de FTX de racheter Voyager a échoué et a été saluée par Binance.US. En effet, ce dernier a obtenu l’approbation du régulateur américain pour son offre de rachat. Ceci malgré les réserves de la SEC.

Les jours à venir nous permettront d’avoir de nouveaux détails sur cette actualité. Nous pourrons alors tirer des conclusions à ce propos.

FTX : le liquidateur de la plateforme souhaite récupérer les dons faits à des politiques

Suite à la forte crise financière à laquelle est confrontée la plateforme d’échange de cryptomonnaies FTX. Les clients cherchent ardemment le moyen de se faire rembourser leur argent. Face à cela, le liquidateur de FTX veut récupérer ses dons politiques.

Des millions de dollars investis dans les dons politiques par FTX, que savoir ?

Sous la direction de l’ex PDG et fondateur de FTX Sam BANKMAN-FRIED, des dons politiques ont été effectués. Ils s’élèvent à plusieurs millions de dollars.  Ces dons ont été faits à des célébrités, des politiciens ainsi qu’à différentes organisations caritatives.

Il faut souligner que Sam BANKMAN-FRIED a eu à faire d’importants dons en secret à l’endroit des candidats politiques républicains. À cet effet, il affirme avoir donné presque le même montant aux deux partis politiques. Il ajoute par ailleurs, que tous ces dons républicains étaient de nature obscure.

Ainsi, suite à l’effondrement de FTX, il a été révélé que ces dons sont en réalité le résultat de blanchiment d’argent criminel. Plusieurs utilisateurs ont leurs fonds bloqués sur la plateforme. En effet, ils ne pouvaient pas effectuer de retrait, en raison de la crise. Face à cette situation, FTX se trouve confronté à la demande de récupération de ses dons.

93 millions de dollars à reprendre, que retenir ?

Tous les groupes politiques ainsi que les politiciens qui ont reçu des dons de la part de FTX. Ils ont reçu également des dons de la part de l’une des entités de FTX. Ces derniers se trouvent dans l’obligation de retourner tous ces dons avant la date du 28 février 2023. Par ailleurs, certaines organisations politiques étatsuniennes ayant reçu ces dons ont tenté de se libérer. Ils ont en effet effectué des dons à des communautés caritatives.

Néanmoins, l’annonce a mis l’accent sur le fait que cette technique ne détournera pas les débiteurs FTX de leurs objectifs. Ceci étant de demander le recouvrement aux organisations politiques américaines. Il faut souligner que les gestionnaires de faillite de FTX devront récupérer 93 millions de dollars.

Sam Bankman-Fried obtient l’autorisation d’utiliser des apps de messagerie pour communiquer

Sam Bankman-Fried, ancien dirigeant de la bourse en faillite FTX, a récemment fait les gros titres. En effet, son arrestation et sa mise sous surveillance résidentielle l’ont placé sous le feu des projecteurs. Il était au centre d’une bataille juridique entre ses avocats et les procureurs. Ces derniers n’étaient pas d’accord pour laisser SBF communiquer avec ses anciens employés par messagerie. Finalement, un compromis a été trouvé par les deux parties.

Sam Bankman-Fried pourrait bientôt gagner un pari difficile

Un nouveau développement dans le scandale FTX a eu lieu le 6 février. Les avocats de Sam Bankman-Fried, l’ancien PDG de la société de crypto-monnaie, ont conclu un accord pour permettre à leur client de communiquer par messagerie.

Auparavant, les procureurs fédéraux américains avaient refusé ce droit à SBF. Il était soupçonné de tirer des ficelles depuis son domicile assigné à résidence à Palo Alto pour construire sa défense.

Selon les fédéraux, SBF a tenté d’influencer le témoignage d’un employé de FTX en utilisant l’application de messagerie cryptée Signal. Il aurait également eu des échanges avec l’actuel PDG de FTX concernant les fonds de l’entreprise. Cet acte a été jugé suspect par les procureurs fédéraux qui voulaient l’empêcher de communiquer avec les employés de l’entreprise.

Finalement, un accord a été conclu en raison des enjeux. Les termes de l’accord permettaient à SBF d’utiliser des applications de messagerie telles que :

  • FaceTime
  • Zoom
  • iMessage
  • SMS
  • Email
  • et Facebook Messenger.

Toutefois, l’entreprise ne devait pas utiliser le cryptage disponible sur des applications telles que Signal et WhatsApp.

La nouvelle direction de FTX fait de son mieux pour stabiliser l’entreprise

Le nouveau dirigeant de FTX, John Ray, a révélé les défis auxquels il est confronté à la tête de la plateforme de crypto-monnaies. Selon lui, la situation est “infernale”. En effet, il faut faire face à la faillite de FTX, à des incidents techniques. Par exemple, des piratages et la recherche permanente d’informations sensibles pour l’entreprise. Malgré cela, il reste encore beaucoup de temps avant le procès de SBF. Prévu pour octobre 2023, le bout du tunnel est donc encore loin.

Certains traders signalent des blocages de compte sur Binance

La chute de FTX a eu des répercussions sur les différentes bourses de crypto-monnaies. La bourse CZ n’est pas épargnée. Elle est aussi confrontée à des difficultés. Les utilisateurs de la marketplace P2P de Binance rencontrent des problèmes lorsqu’ils tentent d’accéder à leurs fonds. La bourse de crypto-monnaies est-elle en mauvaise posture ?

Plusieurs clients de Binance dénoncent la plateforme d’échange de crypto-monnaies.

Depuis l’effondrement de FTX, Binance est la cible de nombreuses critiques. En effet, beaucoup l’accusent d’avoir contribué à la chute de l’entreprise de Sam Bankman-Fried. Le plus important marché d’échange de crypto-monnaies connaît aujourd’hui des difficultés. La plateforme a annoncé que ses clients ne pourront plus retirer des sommes inférieures à 100 000 dollars via le réseau SWIFT. En outre, elle a été contrainte de fermer certains comptes liés à la bourse basée en Russie. Bitzlato a en effet utilisé la bourse pour acheminer illégalement des fonds.

Les utilisateurs de Binance exigent des réponses concernant leurs fonds perdus. La première victime de l’échange a déclaré qu’elle ne pouvait pas retirer ses gains via la marketplace P2P de Binance. Par contre, le service clientèle a déclaré que les fonds avaient été dérobés et a annulé la transaction. D’autres traders ont également rencontré des problèmes similaires. Toutefois, aucune solution satisfaisante n’a été trouvée par la bourse.

Un lien probable avec les changements de la politique P2P

Binance n’ayant pas fait de déclaration officielle, BeInCrypto a cherché des réponses possibles. Un cabinet d’avocats qui traite avec les traders P2P a déclaré que Binance pourrait bloquer les comptes P2P impliqués dans de multiples transactions du même montant et de la même personne. Ces blocages pourraient être liés aux récents changements apportés à la politique P2P de Binance. Cette dernière a été publiée le 31 janvier.

Afin de contrer ce phénomène, la société recommande aux traders de diversifier les personnes avec lesquelles ils travaillent. Ils doivent aussi éviter de diviser les transactions importantes en plusieurs petites transactions. Enfin, il faut garder à l’esprit la possibilité que Binance soit confronté à des problèmes techniques temporaires.

US : des états exigent un audit financier externe de FTX

Plusieurs États américains ont intenté des poursuites contre FTX. Les représentants des États ont demandé à un juge du tribunal fédéral des faillites de nommer un tiers examinateur. Celui-ci sera chargé de surveiller les finances de FTX. Cependant, tout le monde n’est pas favorable à cette initiative.

Quel est l’intérêt d’engager un examinateur indépendant pour les finances de FTX ?

Les fonctionnaires de 12 États américains ont déposé un document. Ce document indique que la transparence des finances de FTX a atteint un niveau sans précédent. Pour mieux comprendre la situation, ils ont fait appel à un examinateur indépendant et spécialisé. Le Texas a été le premier à le faire et 16 autres États ont suivi :

  • Alaska ;
  • Arkansas ;
  • Californie ;
  • Floride ;
  • Hawaii ;
  • Idaho ;
  • Illinois ;
  • Kentucky ;
  • Maine ;
  • Maryland ;
  • New Hampshire ;
  • New Jersey ;
  • Caroline du Nord ;
  • Oklahoma ;
  • Tennessee ;
  • Washington.

Pour ces derniers, l’intervention d’un examinateur est “appropriée et dans le meilleur espoir des créanciers”. Ils expliquent que la loi américaine sur les faillites prévoit cette possibilité.

Un tiers impartial serait-il plus à même de résoudre le litige avec FTX ?

Un examinateur extérieur plus spécialisé pourrait être en mesure de mieux faire la lumière sur l’état des finances de FTX et de ses filiales. Les rapports financiers sur lesquels le tribunal travaille actuellement proviennent des dirigeants de FTX. Ceux-ci ont fait état d’environ 1,4 milliard de dollars d’actifs restants. Cependant, les dirigeants de la bourse et leurs avocats ont rejeté l’idée qu’une tierce partie examine ses finances. Ils estiment que cela pourrait coûter 100 millions de dollars à FTX.

Malgré cela, le recrutement d’un examinateur indépendant pourrait être le seul moyen de découvrir l’argent manquant. Il pourrait aussi permettre de récupérer les fonds détournés. En effet, ce type de recours a déjà été adopté dans le domaine des crypto-monnaies, avec l’affaire Celsius. Il est donc possible que la justice décide d’engager un examinateur externe pour faire la lumière sur cette affaire.

Alameda Research porte plainte contre Voyager Digital pour pratiques commerciales illégales

Alameda Research, une société de crypto-monnaies, a récemment intenté un procès à Voyager Digital, un prêteur de crypto-monnaies en faillite. Les avocats de FTX, représentant Alameda Research, ont invoqué des raisons telles que la négligence et le mauvais comportement de Voyager Digital. Ils ont également invoqué des pertes financières. Cette action en justice a déclenché une nouvelle vague de conflits entre les sociétés de crypto-monnaies. La situation se dégrade progressivement depuis l’année dernière. Découvrez tout sur ce sujet dans cet article.

Alameda Research cherche à récupérer les remboursements de prêts de FTX

Voyager Digital, le prêteur de crypto-monnaies, a déposé son bilan en juillet 2022, quatre mois avant FTX. Après sa faillite, il a demandé le remboursement de tous les prêts en cours à FTX et Alameda. Les avocats de FTX ont déposé une demande de récupération des remboursements pour Alameda. Ils affirment qu’ils ont été effectués trop près de la faillite de FTX et d’Alameda.

La demande de récupération, qui s’élèverait à 445,9 millions de dollars, a été déposée auprès du tribunal du Delaware le 30 janvier. Si elle aboutit, Alameda et FTX pourront récupérer ces fonds. En effet, FTX a versé 3,2 millions de dollars d’intérêts en août. Puis 248,8 millions de dollars en septembre. Et enfin 193,9 millions de dollars en octobre à Voyager Digital.

Voyager Digital est-elle vraiment coupable ?

Les avocats de FTX et d’Alameda affirment que la faillite de Voyager Digital relève de sa propre responsabilité. Selon eux, Voyager a dirigé les fonds de ses clients vers Alameda “sciemment ou par imprudence”. De plus, Voyager a agi avec “peu ou pas de diligence raisonnable”.

FTX a expliqué que le modèle d’affaires de Voyager était celui d’un fonds nourricier. Il sollicitait des investisseurs individuels pour placer leur argent dans des fonds d’investissement en crypto comme Alameda et Three Arrows Capital.

La crise financière de FTX a conduit à la récupération des remboursements de prêts pour rembourser certains de ses créanciers. Dans le même temps, les avocats de Sam Bankman-Fried veulent que le juge autorise l’accès à ses comptes boursiers. Ils estiment que l’ancien PDG de FTX est jugé trop sévèrement alors qu’il n’a rien fait de mal.

PayPal a de la concurrence : 7 banques vont créer un portefeuille numérique

Sept des plus grandes banques se sont associées pour créer leur propre portefeuille numérique. Parmi elles, des noms comme Wells Fargo, JP Morgan Chase et Bank of America. L’objectif serait de rivaliser avec PayPal et Apple Pay.

PayPal et Apple Pay : deux plateformes qui effraient les grandes banques

Selon Statista, en 2022, PayPal comptait 400 millions d’utilisateurs actifs. Apple Pay a quant à lui atteint la barre des 500 millions d’utilisateurs, bien qu’il ne soit pas disponible sur Android. Cette préférence pour les portefeuilles numériques a encouragé sept grandes banques à créer leurs propres portefeuilles numériques. Le but étant de maintenir leur relation avec leurs clients.

Les banques qui participent à ce projet de portefeuille numérique sont celles qui ont travaillé sur un réseau de paiement appelé Zelle. Il s’agit de :

  • Bank of America ;
  • JPMorgan Chase ;
  • Wells Fargo ;
  • PNC Bank ;
  • US Bank ;
  • Truist ;
  • et Capital One.

Le nouveau portefeuille numérique, géré par Early Warning Services (EWS) et détenu par Zelle, sera disponible d’ici le second semestre 2023. Il sera lié aux cartes de débit et de crédit des clients. EWS a déjà contacté Visa et Mastercard et est actuellement en pourparlers avec Discover Financial Services.

Le nouveau portefeuille numérique est-il une menace pour les cryptomonnaies ?

La principale utilisation mondiale des crypto-monnaies a été les paiements internationaux, ce qui les rend très pratiques pour cette tâche. Toutefois, si une grande banque lançait un portefeuille numérique concurrent, cela pourrait être mauvais pour les crypto-monnaies. En effet, les autorités financières nationales et internationales sont actuellement très méfiantes à leur égard. Ceci est dû notamment à la chute de FTX et de plusieurs autres bourses.

En persuadant leurs clients d’adopter leurs nouvelles solutions de paiement, les grandes banques peuvent accélérer le processus. Elles pourraient également proposer des paiements en crypto-monnaies. Ainsi, elles réduiraient considérablement le temps et les dépenses liés au développement. De plus, elles n’auraient pas à mettre en place une nouvelle solution de paiement puisqu’il en existe déjà plusieurs.

Gemini annonce une nouvelle série de licenciements

Malgré la réduction de ses effectifs pour tenter de lutter contre la crise du marché des crypto-monnaies, la bourse Gemini semble ne pas avoir réussi à s’en sortir.

Une nouvelle vague de licenciement chez Gemini

Gemini, traverse une mauvaise passe. Depuis juin 2022, la bourse de crypto-monnaies a annoncé trois vagues de licenciements. Celle du 23 janvier est la dernière en date. Elle touche 10 % du personnel.

La société a récemment fait part à ses employés de ses motivations. Dans un mémo interne, elle justifie sa nouvelle vague de licenciements, après celle du mois de juillet. En effet, selon elle, le marché s’est détérioré. Les scandales et les fraudes qui ont éclaboussé le secteur des crypto-monnaies ont réduit la confiance des utilisateurs. Par conséquent, les revenus potentiels ont diminué.

Nous étions optimistes quant à la possibilité d’éviter de nouvelles coupes après l’été. Cependant, la persistance des mauvaises conditions macroéconomiques et les fraudes sans précédent de certains de nos concurrents nous ont amenés à revoir nos perspectives. Nous avons donc réduit davantage nos effectifs. Le discours de Cameron Winklevoss, président et cofondateur de Gemini, résonne encore aujourd’hui.

Le marché des crypto-monnaies pourra-t-il s’en sortir ?

Ces dernières semaines, depuis la chute de FTX, plusieurs sociétés de crypto-monnaies ont pris des mesures restrictives. Elles ont notamment gelé les embauches et, pour celles dont la situation financière s’est dégradée, procédé à des licenciements.

Une hécatombe aux conséquences néfastes pour les entreprises est en cours. Il n’est peut-être pas encore temps de mettre fin à ces licenciements massifs. Par exemple, Coinbase, Crypto.com, ConsenSys ou Kraken ont récemment dû dire au revoir à plus de 1 000 de leurs employés.

En effet, de nombreux experts et analystes estiment que de profondes réformes sont nécessaires pour que les entreprises se sortent de cette situation. Cependant, dans certaines régions du monde, les discussions sur la réglementation des crypto-monnaies n’avancent pas. Cela oblige les bourses à faire preuve de résilience.