Huobi : Leon Li songe à vendre ses parts

Selon Bloomberg News, le fondateur de Huobi s’est résolu à vendre ses parts. Elles représentent environ 60 % de l’entreprise. En effet, la participation de Leon Li s’élèverait plus d’un milliard de dollars. D’ailleurs, le président de Huobi, aurait déjà pris contact de grands investisseurs pour atteindre son objectif.

Leon Li à l’assaut des investisseurs

Leon Li passe le flambeau de PDG à Hua Zhu. En juillet dernier, il aurait fait part de son désir de se retirer à tous les autres investisseurs de Huobi. À présent, il se concentre sur la vente de sa participation. Elle devrait prendre fin d’ici août 2022. Leon Li serait entré en contact avec de grands bailleurs tels que Justin Sun fondateur de Tron et Sam Bankman-Fried, fondateur de l’exchange crypto FTX.

Selon un rapporteur de Huobi, Li souhaiterait également collaborer avec des institutions internationales. Il espère que « les nouveaux actionnaires seront plus puissants, plus ingénieux, valoriseront la marque Huobi et investiront plus de capital et d’énergie pour stimuler la croissance de Huobi. » L’ex-président semble visiblement prêt à passer à l’action. S’il parvenait à réussir son entreprise, cette transaction deviendrait l’une des plus importantes du marché de la cryptomonnaie, depuis la période de fluctuation.

Huobi : une plateforme de cryptomonnaie

Fondée en 2013 par Leon Li, Huobi est devenue l’une des plus grandes plateformes d’échange de cryptos au monde. L’illégalité des transactions crypto à Pékin, l’a toutefois obligé à suspendre ses activités en Chine. Cela ne l’a pas empêché d’obtenir des licences d’exploitation aux Émirats arabes unis, aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande.

Elle conserve donc une grande notoriété en matière d’échange de cryptomonnaie. Pour preuve, le 12 août 2022, l’annonce de Leon Li a permis aux jetons Huobi de prendre de la valeur. Ils sont passés de 4, 36 $  à 5, 59 $ avec un taux de transaction de près de 1,12 milliard de dollars.

La société Ripple Labs souhaite venir en aide à Celsius

L’entreprise d’Alex Mashinsky est désormais sous la protection de la loi américaine en rapport avec les faillites. En dépit du procès intenté à Celsius par la SEC, elle continue d’attirer des investisseurs. La société Ripple Labs par exemple a bien l’intention de collaborer avec elle. Selon le porte-parole de Ripple Labs Brad Garlinghouse, la société rechercherait des opportunités de fusion pour faire évoluer son entreprise de façon stratégique. Quelles sont les intentions derrière cette possibilité de collaboration ? Celsius acceptera-t-il ?

La société a touché le fond

Rien ne semble évolué du côté de Celsius depuis le 13 juin 2022, date du blocage des retraits de ses clients. La société a dû se mettre un mois après, le 13 juillet dernier, sous la protection de la loi américaine sur la faille. La SEC ne lui laisse pas le choix de procéder autrement. Toutefois, cette position n’effraie pas l’émetteur de jetons XRP qui contrairement à Celsius se porterait très bien.

Est-ce que Celsius saisira cette opportunité ? Aurons-nous droit à une réaction comme celle de Voyager Digital face à FTX ? En effet, en de pareilles circonstances Voyager Digital avait décliné l’offre de FTX. Selon cette firme en faillite, FTX userait de ruse pour racheter ses actifs numériques à bas prix.

L’entreprise Ripple Labs s’intéresse-t-elle aux cryptos de Celsius ?

Ripple Labs semblait vouloir profiter de l’état de faiblesse de Celsius pour créer un partenariat. Reuters affirme à cet effet « Nous souhaitons en savoir plus sur Celsius et ses actifs, et savoir si l’un d’entre eux pourrait être pertinent pour notre activité. ». Il est donc clair que les problèmes judiciaires de Celsius n’arrêtent pas le désir de collaboration de Ripple Labs. Il faut préciser que Celsius détient encore des actifs numériques considérables de certains de ses clients. La société Ripple Labs serait-elle attirée par ces cryptos ? Quelle sera la nature de la collaboration ?

Revolut approuvée par CySEC 

C’est désormais officiel, Revolut pourra explorer le marché des cryptomonnaies en Europe. La CySEC a en effet répondu favorablement à sa demande d’autorisation. Par conséquent, elle est à présent libre d’exercer dans environ trente pays européens. Revolut pourra donc établir son système d’échange des cryptos dans l’Espace Économique Européen (EEE) avant la mise en vigueur de MiCA.

La néobanque Revolut autorisée en Europe

La néobanque britannique Revolut a obtenu de la Cyprus Securities and Exchange Commission (CySEC), l’autorisation d’établir ses services dans l’EEE. Elle rejoint ainsi le rang des entreprises comme : Crypto.com, la FTX européenne, Bipanda ou eToro qui fournissent déjà leurs services sur le vieux continent. Toutefois, elle est la première entreprise à obtenir une autorisation de la CySEC.

Cette approbation lui permettra, de faciliter le trading de crypto, pour ses 17 millions de clients dans l’EEE. En conséquence, elle a déjà entamé l’amélioration de ses services. En effet, la néobanque a ajouté une vingtaine de nouveaux jetons à sa liste. Par ailleurs, elle compte conquérir l’ensemble des marchés de cryptomonnaie avant l’application de la loi MiCA.

La réglementation de la cryptomonnaie en Europe 

Le projet MiCA a été élaboré pour réglementer le secteur des cryptomonnaies. Il devrait entrer en application au début de l’année 2023. C’est probablement ce qui justifie la démarche de Révolut. Beaucoup d’entreprises du secteur de la cryptomonnaie devraient d’ailleurs lui emboîter le pas dans les prochains mois.

En ce qui concerne la réglementation européenne des cryptomonnaies, Revolut semble l’accueillir avec enthousiasme. Elle affirme par ailleurs adhérer de tout cœur à l’intention claire du Parlement européen. Celui-ci s’est en effet montré prêt, à soutenir l’innovation avec de fortes mesures de protection à l’endroit des clients, afin de prévenir tout type d’abus.

Cela s’illustre d’ailleurs dans les mesures prise à travers cette réglementation. Elle vise surtout les mineurs de cryptos. Son objectif est de les protéger, mais aussi de lutter contre le blanchiment d’argent et toutes les criminalités financières liées à l’écosystème de la cryptomonnaie.

Voyager rejette les offres de rachat malgré sa situation financière

En dépit de la précarité de sa situation financière, Voyager Digital rejette farouchement la proposition de rachat faite par FTX et Alameda. En faillite après le défaut de paiement de 3AC, la plateforme pense que cette offre va entraîner la chute de la valeur des crypto-monnaies de ses utilisateurs. De son côté, Sam Bankman-Fried pense que c’est une bonne idée.

La plateforme dit non à la cession de ses actifs à FTX et Alameda

Voyager Digital n’a pas accepté l’offre de rachat de FTX et Alameda Ventures. En effet, les deux sociétés de Sam Bankman-Fried ont proposé de racheter les actifs de la plateforme d’échange de crypto-monnaies. Dans des documents juridiques, on apprend que la proposition faite officiellement par FTX n’a pas reçu un avis favorable chez les représentants de Voyager.

Les avocats en charge de la situation actuelle de Voyager Digital estiment que c’était une « offre trop basse déguisée en sauvetage façon chevalier blanc ». Selon eux, le PDG des deux sociétés, Sam Bankman-Fried profite de la situation pour procéder au rachat de l’entreprise à vil prix.

L’offre désavantagerait les clients de Voyager

Le rachat porterait préjudice aux clients de Voyager Digital selon les indications des documents. Les représentants légaux de plateforme déclarent que leur plan de relance est beaucoup plus bénéfique pour les clients que la proposition faite par FTX et Alameda. L’exchange garantit que la solution proposée par les deux sociétés suscitera la dévalorisation de certains actifs détenus par les usagers. Pour rappel, la déclaration de la faillite de Voyager a eu lieu le 5 juillet dernier après le défaut de paiement de Three Arrows Capital. En réalité, le fond spéculatif a manqué le remboursement d’une dette estimée à plus de 670 millions de dollars. Prise au piège, la plateforme d’échange était dans l’obligation de suspendre les retraits.

Blockchain : Aptos lève 150 millions de dollars

Malgré l’actuel crypto hiver difficile à vivre pour la plupart des investisseurs, certains parviennent à tirer leur épingle du jeu. Grâce au tour de financement de série A, le total des capitaux levés par la blockchain Aptos Labs en 2022 est évalué à un montant de 350 millions de dollars.

La blockchain Aptos achève un tour de financement d’une valeur de 150 millions de dollars

Des anciens salariés de Meta ont levé 150 millions de dollars dans le but de réaliser les objectifs préalables de Diem. Récemment, la blockchain Aptos Labs a annoncé la levée de 150 millions de dollars au cours d’un tour de table de série A effectué par FTX Ventures et Jump Crypto. Ce tour de financement a porté le total des fonds levés cette année à 350 millions de dollars.

D’après un article publié sur son blog en février, Aptos affirme son ambition de devenir la “blockchain de couche 1 la plus sûre et la plus évolutive” au monde. Cette blockchain envisage de rebâtir et d’améliorer le travail de Diem avec le même effectif de scientifiques et de chercheurs reconnus dans leur domaine.

La communauté de crypto-monnaie ne reste pas de marbre

Une grande majorité de blockchains de couche 1 qui s’apparent à Aptos clament le nombre élevé de leurs transactions. Il s’agit entre autres de Solana, Celo et Polygone qui ont été victimes de grandes pannes de réseau l’année dernière. Aptos estime que maintenant qu’elle s’évertue à construire une “couche 1 de nouvelle génération” qui est censée permettre de surpasser ces problèmes, la communauté nourrit encore des doutes.

A titre illustratif, le cofondateur de Framework Ventures, Vance Spencer a mené une action allant dans ce sens. En effet, il a demandé publiquement à ses abonnés sur Twitter ce qu’Aptos a la possibilité de faire que Solana ne fait pas encore.   

FTX signe un partenariat de 19 ans avec le Miami Heat

L’exchange FTX a signé un accord de partenariat avec le Miami Heat afin de détenir les droits de dénomination du stade du Heat pour les 19 prochaines années.

Le partenariat prévu entre FTX et l’équipe de basket-ball Miami Heat a été officialisé il y a quelques jours après des semaines de négociations entre la bourse de crypto-monnaies et le comté de Miami-Dade.

La National Basketball Association (NBA) a annoncé la signature officielle dans un communiqué de presse, précisant que FTX obtiendra les droits de naming du stade du Heat de Miami pendant 19 ans, dès la saison 2021-22 de la NBA. American Airlines détenait auparavant ces droits.

Eric Woolworth, responsable des opérations commerciales du groupe HEAT, est ravi de faire affaire avec FTX, décrivant l’exchange comme une jeune entreprise passionnante dans une catégorie émergente du secteur des services financiers.

Sam Bankman-Fried, PDG de FTX, a déclaré : “La technologie Internet et la finance numérique évoluent incroyablement vite. Nous voulions nous associer à une ville et à une franchise dynamiques, diversifiées, innovantes et toujours tournées vers l’avenir. En ce qui concerne ces qualités, Miami et le HEAT sont sans égal. L’une des grandes villes américaines et l’une des équipes les plus emblématiques du monde sont prêtes pour un avenir encore plus brillant, et nous sommes ravis d’en faire partie“.

Le stade du Miami Heat sera donc bientôt connu sous le nom de FTX Arena. Miami Heat a déclaré que l’accord comprend également une présence importante dans le stade, dans la série de contenu numérique HEAT, dans les publicités, les concours, les engagements communautaires et plus encore.

FTX déboursera 135 millions de dollars, dont 90 millions seront versés au comté de Miami-Dade pendant les 19 ans que durera le partenariat. Le conseil des commissaires du comté a approuvé l’accord le 26 mars dernier. Les fonds seront utilisés pour soutenir des programmes de lutte contre la violence armée et les jeunes “à risque”.