Cryptos : la CFTC et FTX s’entendent sur un montant de 12,7 milliards de dollars
L’agence fédérale indépendante chargée de réguler les bourses de commerce, en particulier celles des matières premières, vient d’obtenir le feu vert du juge de New York. Ceci, pour finaliser l’accord qu’elle a conclu avec la plateforme crypto en faillite, FTX. Après 20 mois de procédures, les deux parties avaient trouvé un terrain d’entente en juillet, s’accordant sur un montant de 12,7 milliards de dollars. Avec la validation finale de la justice, cet arrangement est désormais officiel. Passons en revue les détails de cet accord.
FTX : de la faillite à un règlement de 12,7 milliards avec la CFTC
En novembre 2022, la plateforme FTX déclarait faillite, entraînant avec elle des milliards de dollars en pertes, l’argent des utilisateurs, et plongeant le monde du crypto dans un hiver prolongé. Cette situation a engendré une série de procédures judiciaires, non seulement au pénal pour juger les responsables de la faillite. Elles étaient aussi au civil, avec une action intentée par la CFTC (Commodity Futures Trading Commission) pour obtenir le remboursement des clients lésés.
Après 20 mois d’audiences et de négociations, la CFTC, sous la direction de Christopher Giancarlo, et la nouvelle direction de FTX ont conclu un accord en juillet. Cet accord porte sur la somme de 12,7 milliards de dollars. Il est important de noter qu’au début de l’affaire, la CFTC avait initialement réclamé 52,2 milliards de dollars. Une somme vigoureusement contestée par les équipes de John Ray, désormais à la tête de la plateforme.
Fin d’un chapitre : le tribunal de New York valide l’accord FTX de 12,7 milliards
Le 7 août dernier, le juge Peter Castel du tribunal de New York a officiellement validé cet accord, mettant ainsi un terme à la procédure en cours. La question de sanctions civiles supplémentaires restait en suspens, mais le juge a finalement décidé de ne pas en infliger.
FTX est condamné à rembourser 8,7 milliards de dollars aux clients, en plus de 4 milliards de dollars supplémentaires. Par ailleurs, le juge a interdit à FTX et à sa filiale Alameda de négocier des actifs numériques ou d’agir en tant qu’intermédiaires sur le marché à l’avenir. Une décision qui, sans surprise, ne suscite guère de regrets.
Bien que cette page de l’affaire FTX soit désormais tournée, l’affaire est loin d’être close. Le principal accusé, Sam Bankman-Fried, a fait appel de sa condamnation et devrait donc repasser devant les tribunaux. Pendant ce temps, les modalités de remboursement des utilisateurs lésés sont en cours de discussion. La saga FTX continuera donc à alimenter les chroniques judiciaires du monde de la cryptomonnaie pour quelque temps encore.
Affaire FTX : Ryan Salame écope de 7 ans et demi de prison
Après la condamnation de Sam Bankman-Fried et en attendant celle des autres lieutenants du crypto-prodige, c’est au tour de Ryan Salame. Le directeur de FTX Digital Market doit faire face à son destin devant le juge Kaplan. Reconnu comme un collègue exemplaire, il s’est présenté au tribunal de New York le 28 mai pour entendre le verdict de culpabilité.
En dépit des lettres de soutien et de ses efforts pour démontrer une attitude irréprochable. Malgré les plaidoiries désespérées de son avocat, le tribunal a été plus sévère que prévu et l’a finalement condamné à 7,5 ans de prison. Son rôle majeur dans les aspects politiques de l’affaire et les conséquences désastreuses de l’effondrement de FTX ont pesé lourd dans la balance. Explications
Le juge Lewis Kaplan va au-delà des recommandations des procureurs
Le juge Lewis Kaplan du district sud de New York a condamné Ryan Salame à 7,5 ans de prison, plus 3 ans de mise à l’épreuve. Il devra également payer une amende de 6 millions de dollars et 5 millions de dollars de dédommagement pour les pertes causées par ses actions.
Le tribunal l’a reconnu coupable de conspiration en vue d’exploiter une entreprise de transfert de fonds sans licence et de fraude en matière de financement de campagnes électorales. Certains observateurs se sont interrogés sur les raisons pour lesquelles le juge Kaplan est allé légèrement au-delà des recommandations des procureurs.
Le rôle actif du dirigeant de FTX Digital Market a pesé contre lui
La réponse réside dans l’implication politique de Ryan Salame. Plus précisément, son rôle actif dans les fraudes lors du financement des campagnes électorales, soutenues illégalement par FTX et Alameda, a été déterminant. Selon des sources citées dans la presse américaine, le juge Kaplan a pris très au sérieux la description faite par le procureur d’une « campagne d’influence politique illégale ». Cette campagne a érodé la confiance du public dans les élections américaines.
De plus, juste avant la condamnation de Sam Bankman-Fried, des centaines de lettres de victimes de FTX ont été reçues par les tribunaux. Elles détaillent l’impact dramatique que l’effondrement de la plateforme a eu sur leur vie. Profondément touché par ces témoignages, le juge Kaplan a choisi de punir sévèrement Ryan Salame pour son implication dans ce scandale. La peine initiale a été légèrement alourdie.
Quelles sont les prochaines étapes pour Ryan Salame ?
L’ancien directeur général de FTX Digital Market fera-t-il appel de sa condamnation, comme son ancien collègue Sam Bankman-Fried, ou acceptera-t-il la décision du juge new-yorkais ? Son premier message sur X depuis des années, « Put***, it’s about to get interesting », laisse planer le doute. La suite nous le dira dans les semaines à venir.
ETH : Après Coinbase, OKX déploie X1, son layer 2
L’année 2023 s’avère sans aucun doute être l’année des solutions de couche 2 sur la blockchain Ethereum. Après des initiatives comme Arbitrum et Optimism, des acteurs majeurs comme Coinbase ont également lancé leur propre layer 2. Aujourd’hui, OKX exprime son intention de suivre cette tendance en lançant sa propre solution de couche 2.
OKX dévoile X1, sa solution de couche 2
Fondée en 2017, OKX s’est imposée comme la deuxième plus grande plateforme d’échange de crypto-monnaies en termes de volume quotidien. En effet, ses échanges dépassent les 2,6 milliards de dollars.
Le 14 novembre, OKX a dévoilé une nouvelle majeure en lançant le testnet de X1, sa propre solution de deuxième couche.
Concrètement, X1 se présente comme un zkEVM, un rollup utilisant des preuves à connaissance nulle (zero knowledge proof). Cette solution intègre un écosystème compatible avec les EVM grâce à un EVM adapté aux zk-proofs.
Cette innovation est basée sur le Polygon CDK, un kit de développement conçu par Polygon Labs. Grâce à ce partenariat, OKX devient un contributeur au Polygon CDK, en investissant d’importantes ressources d’ingénierie pour optimiser la technologie de Polygon.
Contrairement à de nombreuses solutions Ethereum Layer 2, X1 n’adopte pas l’ETH comme jeton natif, préférant l’OKB, la crypto-monnaie spécifique à la plateforme OKX. Cette décision reflète la volonté d’OKX de rendre son jeton plus utile.
Actuellement en phase de testnet, il est possible de transférer des fonds du testnet Sepolia sur le réseau Ethereum. Le déploiement sur le réseau principal est prévu pour le premier trimestre 2024.
Les plateformes de crypto-monnaies font la course à la couche 2 sur Ethereum
Cette dernière annonce d’OKX intervient quelques mois seulement après le déploiement de Base, le réseau de deuxième couche développé par Coinbase. Base a rapidement gagné en importance en tant que L2 et occupe désormais la troisième place en termes de valeur totale bloquée (TVL), juste derrière Arbitrum et Optimism.
Arbitrum et Optimism ne sont toutefois pas les seules plateformes à avoir introduit leur propre solution de couche 2 sur Ethereum. En juillet dernier, ByBit a également lancé Mantle Network.
De son côté, le géant Kraken explore également les possibilités offertes par les solutions de couche 2. Selon certaines sources, Kraken est actuellement en discussion avec plusieurs équipes de développeurs en vue de créer une solution de couche 2 sur Ethereum.
Des ex-FTX envisagent de créer une nouvelle plateforme de cryptomonnaies
Le récent procès de Sam Bankman-Fried a marqué une étape cruciale dans la difficile période de deuil qui a suivi l’effondrement de FTX. Il en est résulté une perte notable de confiance des investisseurs dans les bourses centralisées (CEX).
Dans ce contexte, l’introduction d’un portefeuille auto-hébergé par Binance a été une tentative de restaurer cette confiance, bien qu’indirectement. Cependant, regagner cette confiance promet d’être un défi majeur pour la nouvelle plateforme. Backpack, qui est composée principalement d’anciens membres de l’équipe FTX.
Un nouveau départ avec des visages familiers
Le fait que certains acteurs portent sur eux le poids de documents compromettants liés à l’affaire FTX ne semble pas être un obstacle majeur. Des informations récemment révélées à Dubaï suggèrent que Can Sun, l’ancien avocat général de FTX, explore des solutions potentielles pour effacer ces problèmes. Il évoque notamment la possibilité d’un accord avec le gouvernement américain, selon le Wall Street Journal.
Can Sun se lance dans la création d’une plateforme crypto qualifiée de “régulée“, en collaboration avec Trek Labs et sa filiale holding dirigée par Armani Ferrante, fondateur du portefeuille Backpack du Web 3. Cette plateforme a pour but d’accroître la transparence des échanges de crypto-monnaies.
La plateforme Backpack Exchange a obtenu une licence officielle de l’Autorité de régulation des actifs virtuels (VARA) de Dubaï pour ses opérations. Au cours des cinq derniers mois, elle a également obtenu des licences opérationnelles dans plusieurs juridictions mondiales.
Retour à Backpack : les leçons de l’échec de FTX
Cela soulève la question légitime de savoir comment interpréter l’implication de l’entreprise dans l’effondrement de FTX. S’agit-il d’une expérience à valoriser ou d’un élément à redouter sur un CV ? Pour ceux en quête d’amélioration, explorer des modèles de CV gratuits en ligne peut offrir des perspectives nouvelles sur la manière de présenter de telles expériences. C’est une question subjective, chacun se faisant sa propre opinion. Can Sun souhaite tirer les leçons de ses erreurs passées en matière de protection des fonds de ses clients. Toutefois, surmonter cet échec s’annonce comme un défi de taille.
Pour soutenir ce lancement ambitieux, Can Sun recherche le soutien d’investisseurs, en envisageant la vente d’une participation de 10 % dans la plateforme Backpack. La valeur de cette participation est estimée à 100 millions de dollars.
L’avenir de cette plateforme, dirigée par deux anciens membres de FTX, suscite des interrogations légitimes. D’autant plus qu’une relance de FTX, soumise aux exigences de Gary Gensler, est envisageable. Il reste difficile de déterminer lequel de ces deux projets semble le plus improbable. Cependant, le marché surveille de près cette tentative audacieuse de raviver la confiance dans l’écosystème des crypto-monnaies.
Sam Bankman-Fried déclaré coupable de toutes les accusations portées contre lui
Le procès de l’ancien patron de FTX suscite une attention significative depuis plusieurs semaines. Les déclarations accablantes des ex-collaborateurs les plus proches de Sam Bankman-Fried et les plaidoiries des avocats de chaque partie ont permis la délibération du jury. Le verdict est donc tombé, Sam Bankman-Fried a été déclaré coupable des sept chefs d’accusations.
Sam Bankman-Fried condamné pour les sept chefs d’accusation qui pesaient contre lui
Après la délibération du jury, SBF est reconnu coupable de toutes les accusations portées à son égard. Il s’agit de :
- Fraude électronique envers les utilisateurs de FTX,
- Conspiration pour la commission d’une fraude électronique contre les clients FTX,
- Fraude électronique vis-à-vis des prêteurs de la société Alameda,
- Complot dans le but commettre une fraude électronique envers les prêteurs d’Alameda,
- Conspiration aux fins de frauder sur les matières premières contre les utilisateurs de FTX,
- Complot dans l’intention de frauder en matières premières contre des investisseurs de FTX,
- Et enfin conspiration aux fins de blanchir de l’argent.
La peine de SBF sera fixée durant une audience ultérieure prévue pour le 28 mars 2024. Mais, il se pourrait qu’il encoure une peine d’emprisonnement de 115 ans pour ces accusations. La famille de SBF semblait abattue au cours de l’annonce du verdict. Son avocat a, par contre, maintenu sa ligne de défense malgré les critiques.
Le procès de SBF se résume à une fraude pyramidale de plusieurs millions de dollars
C’est avec une telle conclusion que ce long procès a été bouclé. À l’issue de ce procès, le gouvernement américain s’est montré affecté par cette affaire en mettant l’accent plus sur la fraude que les cryptomonnaies. Pour Damian Williams, procureur des USA, SBF a orchestré l’une des plus grandes fraudes financières dans l’histoire américaine. Pour lui, ce genre d’acte est complètement intolérable. En outre, SBF pourra faire appel de sa condamnation, mais, ses chances de réussite sont minimes. En effet, de nouvelles accusations, telles que la corruption transnationale et la conspiration pour fraude bancaire, pèsent sur lui.
Le dilemme à plusieurs milliards de Nishad Singh dans le cadre du procès de SBF
Hier marque la troisième semaine d’interrogatoires dans le cadre du procès de Sam Bankman-Fried. Depuis le début de ce procès, les principaux collègues de Sam Bankman-Fried sont appelés à la barre. Le but est de démontrer leur implication dans les nombreux crimes commis en association avec l’ex-PDG de FTX. Cette fois-ci, c’est au tour de l’idéaliste Nishad Singh de témoigner à la barre.
Nishad Singh contre l’approche excessive de SBF
Les anciens collègues et employés de l’ex-PDG de la plateforme FTX sont unanimes dans leurs volontés de confronter ce dernier à ses actes répréhensibles.
En effet, de nouvelles révélations ont été faites, hier, par l’ex-directeur de l’ingénierie de FTX lors du procès de SBF. Il s’agit de Nishad Singh considéré dans cette affaire comme faisant partie du cercle restreint de SBF. D’ailleurs, le procureur désigne Nishad Singh en tant que dernier figure de moralité au sein de l’entreprise, contrairement à Gary Wang et Caroline Ellison.
Tout comme d’autres, l’ex-directeur de l’ingénierie de FTX a également profité des fonds des clients de FTX. Il avait cependant ressenti un sentiment de culpabilité qui l’aurait poussé à essayer de démissionner de son poste. Mais, cette tentative n’a malheureusement pas abouti.
SBF dirige plusieurs contrats commerciaux d’une valeur de plusieurs milliards de dollars
Malgré sa conscience entachée, il semblerait que Nishad Singh ait clairement perçu les pratiques douteuses sur la gestion de FTX. Lors de son interrogatoire, il a révélé les multiples accords conclus par SBF avec des personnalités influentes. Dans ce dossier impliquant des montants allant au-delà du milliard de dollars se trouve des noms tels que :
- Le Miami Heat, Keven O’Learly, Steph Curry,
- Tom Brady, l’acteur Larry David,
- Ou encore le mannequin Gisele Bundchen et la société de capital-risque K5 Global, représenté par Michael Kives et Bryan Baum.
Nishad a aussi fait mention de plusieurs opérations frauduleusement effectuées avec les fonds des clients de FTX. Il s’agit :
- d’une somme de 135 millions de dollars utilisée pour rebaptiser un célèbre complexe sportif de Miami en FTX Arena.
- de 28 millions de dollars versés au basketteur Steph Curry,
ou encore du milliard de dollars que SBF envisageait d’investir dans l’entreprise de capital-risque K5 Global.
SBF songeait à offrir 5 milliards de $ à Trump pour le tenir éloigné des élections US
L’affaire en cours contre Sam Bankman-Fried, l’ancien PDG de FTX, semble être devenue un véritable chaos. De récentes découvertes ont suscité de vives interrogations quant à la fragilité mentale de l’ex-PDG de FTX. En effet, le jeune milliardaire aurait proposé de donner 5 milliards de dollars à Donald Trump. Le but de cette offre est tout simplement : le retrait de Donald Trump de la course présidentielle aux USA.
Sam Bankman-Fried (SBF) passe d’un succès fulgurant à une chute brutale
Au fur et à mesure que les experts approfondissent l’enquête sur FTX, les découvertes qui apparaissent sont de plus en plus surprenantes. Avec tous ces retournements de situations, l’affaire prend l’allure d’une série Netflix à suspense. En une phrase, les scandales liés à Sam Bankman-Fried s’enchaînent de manière régulière. Un exemple frappant est le crash historique du BTC déclenché par une erreur de virgule commise par un employé de la société. En parallèle, les investisseurs cryptos sont préoccupés par les milliards de dollars détenus par le gestionnaire de faillite de FTX.
Récemment, Michael Lewis, l’auteur du livre « Going Infinite : The Rise and Fall of a New Tycoon », a révélé une information sur SBF. Ce dernier aurait voulu faire un don de 5 milliards de dollars à Donald Trump. Notons que cette information a été dévoilée par SBF lui-même, lorsqu’il était encore à ses bons jours.
Une offre de 5 milliards de dollars pour écarter Trump des élections présidentielles
Il semblerait que Sam Bankman-Fried avait l’habitude de financer à foison certains représentants républicains, mais de manière illégale. Et, c’est cette stratégie qui lui aurait permis, lorsqu’il dirigeait encore FTX, de bénéficier de certaines faveurs réglementaires aux USA. Mais, apparemment, d’autres secrets étaient enfouis dans ce dossier. L’ancien PDG de FTX voulait disqualifier la candidature de Donald Trump de la présidence des USA avec une somme de 5 milliards de dollars.
Il est évident que le porte-parole de SBF, peut-être épuisé par la situation, a choisi de ne pas commenter ces propos venant de Michael Lewis. Néanmoins, ce silence pourrait être interprété comme un aveu, vu la nature imprévisible de l’affaire FTX.
Les créanciers de FTX ont jusqu’au 29 septembre pour réclamer leur indemnisation
Les clients de la plateforme crypto FTX peuvent bientôt recevoir des indemnisations. En effet, sous décision de justice, ceux-ci ont jusqu’au 29 septembre pour enclencher des procédures de réclamations pour pouvoir recouvrer leurs fonds.
Les anciens clients de FTX devront remplir une preuve de réclamation avant le 29 septembre
À travers une ordonnance, le tribunal des faillites du Delaware a annoncé, la création d’un espace pour l’enregistrement des formulaires de réclamation. Ainsi, tous les créanciers de FTX devront non seulement, préciser si leurs actifs sont des cryptos, des monnaies fiat ou des NFT. Mais, aussi donner le montant en dollars américains. Ceux-ci recevront un e-mail dans lequel seront énoncées les étapes à suivre.
Notons que cette procédure est destinée uniquement aux utilisateurs américains. Quant à ceux Japonais et Européens, il y aura une légère différence dans leur procédure.
La réclamation se fera sur un portail en ligne qui sera ouverte dans les jours à venir
Pour l’heure, l’espace sur lequel se feront les demandes de réclamation n’est pas encore accessible. Cependant, l’exchange a souligné qu’il serait ouvert dans les semaines à venir. Cela sera d’ailleurs notifié par les comptes officiels de la plateforme sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, ce dépôt de réclamation ne concerne pas que FTX.US. En effet, plus de 100 entités sont comptées parmi les sociétés concernées par ce nouveau formulaire. La procédure se déroulera sur le site de Kroll Inc, partenaire de FTX. Pour la bonne compréhension de cette dernière, les actuels dirigeants de FTX ont alors mis des outils à la disposition de leurs clients. Sur ce site se trouvent :
- Divers formulaires,
- Une FAQ (Foire Aux Questions),
- Un calendrier des prochaines échéances,
- Et toutes les coordonnées utiles en cas de questions et de réclamations spécifiques.
En somme, les liquidateurs de FTX essaient tant bien que mal d’essuyer les dettes de la société. Toutefois, bien que John Ray III et ses équipes œuvrent pour la relance de la plateforme, on ne peut encore parler de remboursement.
Les procédures contre SBF suite à la faillite de FTX pourraient durer des années
En suivant de près l’affaire FTX au fil des semaines, nous sommes plongés au cœur du système judiciaire américain et international. Les demandes d’extradition, les appels de la défense et de l’accusation, les dépôts de pièces. De même que la récente non-divulgation de la liste des clients, mettent en lumière les subtilités du système judiciaire outre-Atlantique. Cette situation déroute ceux qui espéraient simplement assister au procès de Sam Bankman-Fried.
Cependant, dans un pays qui respecte l’État de droit, les personnes impliquées ont la possibilité d’exploiter toutes les facettes de la loi en leur faveur. De plus, les avocats de SBF sont très expérimentés dans cet exercice. Récemment, ils ont soumis de nouveaux documents au tribunal en charge de l’affaire, remettant en cause la validité de certains aspects de l’accusation. C’est donc vers le district sud de New York que nous nous tournons pour faire le point.
Les avocats de Sam Bankman-Fried contestent les charges non incluses dans la procédure d’extradition
Si une personne est extradée vers les États-Unis sur la base de plusieurs chefs d’accusation, la justice américaine ne peut pas ajouter de nouveaux chefs d’accusation sans consulter le pays d’origine. De plus, l’accusé devrait avoir le droit de faire appel dans son pays d’origine avant d’être jugé pour ces charges aux États-Unis. Sur les 13 chefs d’accusation retenus contre Sam Bankman-Fried, il semblerait que 6 aient été ajoutés après son extradition. De ce fait, ces chefs d’accusation sont juridiquement irrecevables.
C’est pourquoi la décision du tribunal des Bahamas était très attendue pour savoir si la justice américaine pouvait engager des poursuites concernant certains faits. Notamment la corruption transnationale, la fraude bancaire, la conspiration ou le financement illégal de campagnes électorales. Finalement, l’issue négative de la décision des autorités bahaméennes a mis fin au suspense, obligeant les tribunaux new-yorkais à en tenir compte.
Des perspectives positives pour ralentir les poursuites à l’encontre de l’ancien dirigeant de FTX
Il est important de noter que pour poursuivre l’ancien PDG de FTX sur la base de ces accusations, il faut lui permettre de se défendre localement. C’est-à-dire aux Bahamas. Par conséquent, l’équipe de défense dirigée par Mark S. Cohen demande que ces accusations soient rejetées ou traitées séparément des autres.
Les avocats de la défense de SBF exploiteront toutes les failles de la procédure en faveur de l’accusé. Cette attitude est à la fois légale et courante. Selon des sources proches du dossier, il faudra des “mois, voire des années” pour que les tribunaux examinent tous les nouveaux aspects de l’affaire.
FTX recouvre 7,3 milliards de dollars et compte faire un come back
La réputation de la plateforme déchue, FTX, est entachée depuis son effondrement. Malgré cette situation, l’exchange continue de faire montre d’optimisme. En effet, la plateforme a pu récupérer 7,3 milliards de dollars et envisage une éventuelle réintégration dans l’univers des cryptomonnaies. Bien évidemment, cette révélation n’a pas laissé indifférent un bon nombre de personnes.
FTX récupère 7,3 milliards de dollars pour un nouveau départ
En novembre 2022, la société de Sam Bankman-Fried a déposé son bilan de faillite. Dès lors, il est devenu impossible pour les utilisateurs d’effectuer des transactions (dépôt et retrait) sur la plateforme.
Récemment, FTX est parvenu à recouvrer environ 7,3 milliards de dollars en liquidités. Cette nouvelle a été annoncée au cours d’une audience devant le tribunal des faillites américain au Delaware par les avocats de l’exchange. Il s’agit des avocats de Sullivan et Cromwell.
Un retour dans la cryptosphère est-il envisageable ?
Lors de l’audience devant le tribunal des faillites, les avocats ont également indiqué que la plateforme déchue prévoit de relancer ses activités. Suite à cette révélation, le prix du token FTT a connu une hausse de plus de 112 %.
Ainsi, il est passé de 1,32 dollar à 2,80 dollars. Par ailleurs, en janvier, le nouveau PDG de l’exchange, John Ray avait déjà fait part de son intention de relancer FTX.
En outre, en dehors de l’audience, l’ex PDG de l’exchange, Sam Bankman-Fried, a effectué une requête assez surprenante. En fait, ce dernier souhaiterait que l’assurance de FTX prenne en charge ses faramineux frais d’avocats.
Le retour de FTX peut être une chance pour ses utilisateurs (européens et japonais) de revoir leurs cryptomonnaies. Cependant, il faut dire que la plupart d’entre eux étaient dans l’expectative face à l’ambiguïté de la situation. Néanmoins, l’affluence des frais de procédures judiciaires existants autour des procès de FTX n’est pas prête de s’arrêter. Il faudra donc faire preuve de patience pour espérer d’éventuels recouvrements de leurs fonds bloqués.