FTX : le liquidateur de la plateforme souhaite récupérer les dons faits à des politiques

Suite à la forte crise financière à laquelle est confrontée la plateforme d’échange de cryptomonnaies FTX. Les clients cherchent ardemment le moyen de se faire rembourser leur argent. Face à cela, le liquidateur de FTX veut récupérer ses dons politiques.

Des millions de dollars investis dans les dons politiques par FTX, que savoir ?

Sous la direction de l’ex PDG et fondateur de FTX Sam BANKMAN-FRIED, des dons politiques ont été effectués. Ils s’élèvent à plusieurs millions de dollars.  Ces dons ont été faits à des célébrités, des politiciens ainsi qu’à différentes organisations caritatives.

Il faut souligner que Sam BANKMAN-FRIED a eu à faire d’importants dons en secret à l’endroit des candidats politiques républicains. À cet effet, il affirme avoir donné presque le même montant aux deux partis politiques. Il ajoute par ailleurs, que tous ces dons républicains étaient de nature obscure.

Ainsi, suite à l’effondrement de FTX, il a été révélé que ces dons sont en réalité le résultat de blanchiment d’argent criminel. Plusieurs utilisateurs ont leurs fonds bloqués sur la plateforme. En effet, ils ne pouvaient pas effectuer de retrait, en raison de la crise. Face à cette situation, FTX se trouve confronté à la demande de récupération de ses dons.

93 millions de dollars à reprendre, que retenir ?

Tous les groupes politiques ainsi que les politiciens qui ont reçu des dons de la part de FTX. Ils ont reçu également des dons de la part de l’une des entités de FTX. Ces derniers se trouvent dans l’obligation de retourner tous ces dons avant la date du 28 février 2023. Par ailleurs, certaines organisations politiques étatsuniennes ayant reçu ces dons ont tenté de se libérer. Ils ont en effet effectué des dons à des communautés caritatives.

Néanmoins, l’annonce a mis l’accent sur le fait que cette technique ne détournera pas les débiteurs FTX de leurs objectifs. Ceci étant de demander le recouvrement aux organisations politiques américaines. Il faut souligner que les gestionnaires de faillite de FTX devront récupérer 93 millions de dollars.

Sam Bankman-Fried obtient l’autorisation d’utiliser des apps de messagerie pour communiquer

Sam Bankman-Fried, ancien dirigeant de la bourse en faillite FTX, a récemment fait les gros titres. En effet, son arrestation et sa mise sous surveillance résidentielle l’ont placé sous le feu des projecteurs. Il était au centre d’une bataille juridique entre ses avocats et les procureurs. Ces derniers n’étaient pas d’accord pour laisser SBF communiquer avec ses anciens employés par messagerie. Finalement, un compromis a été trouvé par les deux parties.

Sam Bankman-Fried pourrait bientôt gagner un pari difficile

Un nouveau développement dans le scandale FTX a eu lieu le 6 février. Les avocats de Sam Bankman-Fried, l’ancien PDG de la société de crypto-monnaie, ont conclu un accord pour permettre à leur client de communiquer par messagerie.

Auparavant, les procureurs fédéraux américains avaient refusé ce droit à SBF. Il était soupçonné de tirer des ficelles depuis son domicile assigné à résidence à Palo Alto pour construire sa défense.

Selon les fédéraux, SBF a tenté d’influencer le témoignage d’un employé de FTX en utilisant l’application de messagerie cryptée Signal. Il aurait également eu des échanges avec l’actuel PDG de FTX concernant les fonds de l’entreprise. Cet acte a été jugé suspect par les procureurs fédéraux qui voulaient l’empêcher de communiquer avec les employés de l’entreprise.

Finalement, un accord a été conclu en raison des enjeux. Les termes de l’accord permettaient à SBF d’utiliser des applications de messagerie telles que :

  • FaceTime
  • Zoom
  • iMessage
  • SMS
  • Email
  • et Facebook Messenger.

Toutefois, l’entreprise ne devait pas utiliser le cryptage disponible sur des applications telles que Signal et WhatsApp.

La nouvelle direction de FTX fait de son mieux pour stabiliser l’entreprise

Le nouveau dirigeant de FTX, John Ray, a révélé les défis auxquels il est confronté à la tête de la plateforme de crypto-monnaies. Selon lui, la situation est « infernale ». En effet, il faut faire face à la faillite de FTX, à des incidents techniques. Par exemple, des piratages et la recherche permanente d’informations sensibles pour l’entreprise. Malgré cela, il reste encore beaucoup de temps avant le procès de SBF. Prévu pour octobre 2023, le bout du tunnel est donc encore loin.

Chine : promotion du yuan numérique pendant que le Bitcoin est prohibé

La Chine a clamé l’interdiction de toute transaction de cryptomonnaies sur son territoire, en ostracisant, en l’occurrence, le Bitcoin. Malgré cette interdiction, la Chine compte quand même bien promouvoir le yuan numérique.

Une technique mise en place par la Chine pour inciter à l’adoption du yuan numérique

Dans l’optique de favoriser l’adoption de la Monnaie Numérique de la Banque Centrale (MNBC), la Chine a pensé à distribuer des millions de yuans numériques à sa population. Il faut noter que ce pays éprouve un sentiment de désintéressement vis-à-vis des cryptomonnaies, mais cela ne l’a pas empêché de mettre tout en œuvre pour pouvoir réaliser son rêve.

Si la Chine tient tant à promouvoir le yuan numérique, c’est pour bien de raisons. En effet, cette monnaie présente beaucoup d’avantages. Notamment dans le cadre des moyens classiques de paiement. Ceci dans le but d’avoir une traçabilité des transactions accrues pour un contrôle efficace du trafic monétaire.

Distribution des millions de yuans numériques lors des fêtes en Chine

Pour améliorer l’adoption du yuan numérique, la Chine a profité des fêtes de Nouvel An Lunaire. En effet, elle a procédé à la distribution de plusieurs millions de yuans numériques. Ainsi, nombreuses sont les municipalités chinoises qui ont fait le partage des e-CNY. Ceci à travers les subventions et des coupons de subventions.

Pour amener la population à dépenser ces monnaies numériques, au moins 200 activités ont été créées dans le cadre des festivités. Par ailleurs, plus de 180 millions ont été distribués à la population. Ce montant est égal à 26,5 millions de dollars. De plus, le gouvernement local de Shenzhen a offert plus de 100 millions de yuans numériques. Soit l’équivalent de 14,7 millions de dollars pour subventionner la restauration dans sa ville.

Dans le même temps, Hangzhou, une ville de la Chine a fait, en mi-janvier, le don d’un bon de 80 e-CNY (12 dollars) à chaque habitant de la ville. Un rapport indique que 4 millions de yuans (590 000 dollars) ont été dépensés lors de cette opération, seulement en neuf secondes.

Dans le souci de renforcer sa technique, le gouvernement chinois a mis en place un portefeuille du yuan numérique. Ce dernier permet les paiements sans connexion internet sur Android. Néanmoins, la Chine est loin d’atteindre son objectif.

Mango Markets : poursuivre le pirate pourrait rendre la DeFi plus fiable

Le trader Avraham Eisenberg a été accusé de manipulation du marché le mois dernier. La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) a déposé une plainte contre lui le 9 janvier. Puis, le 20 janvier, la Securities and Exchange Commission (SEC) a également porté plainte contre Eisenberg. Cristiano Ventricelli, vice-président adjoint de la finance décentralisée -DeFi- chez Moody’s Investor Service, a diffusé le 31 janvier une note sur le sujet. En effet, dans cette note, il explique pourquoi l’action répressive des régulateurs de la CFTC et de la SEC doit être saluée.

Les retombées positives des mesures prises contre Eisenberg

Moody’s a soutenu la SEC et la CFTC pour avoir engagé des poursuites contre Eisenberg. Selon l’agence de notation, cette action contribuera à débarrasser l’écosystème de la DeFi de ce qui le freine. Elle créera ainsi un environnement DeFi plus sûr et plus accueillant.

En effet, la CFTC avait accusé Eisenberg de s’être « engagé dans un schéma manipulateur et trompeur. Le but était de gonfler artificiellement le prix des swaps offerts par Mango Markets« . La SEC, quant à elle, avait prétendu que les actions du hacker avaient créé un déficit sur la plateforme. Ce déficit s’est manifesté dès que le cours de l’action a retrouvé sa valeur d’avant la manipulation.

Pour Cristiano Ventricelli, cadre supérieur chez Moody’s, l’action de la SEC et de la CFTC contre le présumé fraudeur est bénéfique pour l’ensemble du secteur. Il ajoute par ailleurs que cela pourrait améliorer la transparence de ce secteur.

Un système DeFi plus sécurisé

Ventricelli est donc convaincu qu’une DeFi plus sûre attirera davantage d’investisseurs institutionnels. Cela pourrait aussi conduire à une adoption plus large par les banques et les consommateurs. Cependant, la réglementation de la DeFi est assez complexe. En effet, la juridiction sur les protocoles open-source n’est pas claire.

Moody’s a annoncé récemment que la DeFi n’est plus considérée comme un terrain inconnu. Cette analyse s’appuie en partie sur un discours de Christine Lagarde, présidente de la BCE.

En juin, elle a appelé à une extension du règlement MiCA, la législation européenne sur les cryptomonnaies. Pour elle, un cadre réglementaire devrait être mis en place pour réglementer la DeFi. Une réglementation stricte pourrait garantir la protection des consommateurs et la stabilité du système financier.

Les traders institutionnels sont-ils réticents à l’égard des cryptomonnaies ?

Dans le cadre de la septième édition de l’e-Trading Edit, JPMorgan a mené une enquête du 3 au 23 janvier 2023. Dans cette enquête, 835 traders institutionnels de 60 sites mondiaux distincts ont été interrogés. Les participants ont été invités à donner leur avis sur ce qui pourrait influencer les performances de trading en 2023.

La question de l’investissement dans le secteur des crypto-monnaies a été soulevée. Les résultats obtenus peuvent sembler surprenants. Toutefois, la situation actuelle du marché des crypto-monnaies permet de les expliquer. Découvrez le rapport détaillé de l’enquête dans cet article.

Plus de 92 % traders institutionnels hésitent à investir dans les crypto-monnaies

Selon le rapport de JPMorgan, les principales raisons pour lesquelles les traders institutionnels hésitent à investir dans les cryptos sont le manque de réglementation et l’incertitude des régulateurs. En outre, les traders sont nerveux face à la volatilité des prix et à la liquidité des actifs numériques.

Les traders institutionnels hésitent à investir dans les crypto-monnaies. En effet, 92 % des traders interrogés déclarent n’avoir aucune exposition au marché des crypto-monnaies. Par ailleurs, 72 % ne prévoient pas de se lancer dans ce secteur cette année. À peine 14 % se disent prêts à investir dans les cryptos cette année ou dans les 5 prochaines années.

Les principaux facteurs qui dissuadent d’investir dans les cryptos sont le manque de réglementation et l’incertitude des régulateurs, ainsi que la volatilité des prix et la liquidité des actifs numériques. Ces facteurs rendent les traders institutionnels réticents à investir dans le secteur des cryptos.

Quelles sont les raisons pour lesquelles les traders institutionnels évitent les actifs numériques ?

Les traders institutionnels estiment que réussir à obtenir de bons résultats au quotidien avec le trading de crypto n’est pas facile. Par ailleurs, la plupart d’entre eux soulignent qu’il faut faire face à des difficultés pour obtenir de bons résultats.

50% des traders institutionnels ont déclaré que le premier et le plus grand défi est la volatilité des marchés crypto. Ensuite, 22% des participants à l’enquête ont mentionné le défi de la disponibilité de la liquidité sur les marchés.

JPMorgan a indiqué que seuls 12 % des traders estiment que la technologie blockchain présente des avantages majeurs pour le trading. Ils estiment en effet que les cryptos peuvent améliorer les performances de trading. Par ailleurs, 53 % des traders pensent que ce sont plutôt les technologies liées à l’intelligence artificielle qui ont cette capacité.

Cependant, rappelons qu’en 2022, la technologie blockchain et l’intelligence artificielle avaient reçu respectivement 25 % des votes des traders. On peut en déduire que les traders institutionnels ont perdu confiance dans les cryptos au cours des 12 derniers mois.

Certains traders signalent des blocages de compte sur Binance

La chute de FTX a eu des répercussions sur les différentes bourses de crypto-monnaies. La bourse CZ n’est pas épargnée. Elle est aussi confrontée à des difficultés. Les utilisateurs de la marketplace P2P de Binance rencontrent des problèmes lorsqu’ils tentent d’accéder à leurs fonds. La bourse de crypto-monnaies est-elle en mauvaise posture ?

Plusieurs clients de Binance dénoncent la plateforme d’échange de crypto-monnaies.

Depuis l’effondrement de FTX, Binance est la cible de nombreuses critiques. En effet, beaucoup l’accusent d’avoir contribué à la chute de l’entreprise de Sam Bankman-Fried. Le plus important marché d’échange de crypto-monnaies connaît aujourd’hui des difficultés. La plateforme a annoncé que ses clients ne pourront plus retirer des sommes inférieures à 100 000 dollars via le réseau SWIFT. En outre, elle a été contrainte de fermer certains comptes liés à la bourse basée en Russie. Bitzlato a en effet utilisé la bourse pour acheminer illégalement des fonds.

Les utilisateurs de Binance exigent des réponses concernant leurs fonds perdus. La première victime de l’échange a déclaré qu’elle ne pouvait pas retirer ses gains via la marketplace P2P de Binance. Par contre, le service clientèle a déclaré que les fonds avaient été dérobés et a annulé la transaction. D’autres traders ont également rencontré des problèmes similaires. Toutefois, aucune solution satisfaisante n’a été trouvée par la bourse.

Un lien probable avec les changements de la politique P2P

Binance n’ayant pas fait de déclaration officielle, BeInCrypto a cherché des réponses possibles. Un cabinet d’avocats qui traite avec les traders P2P a déclaré que Binance pourrait bloquer les comptes P2P impliqués dans de multiples transactions du même montant et de la même personne. Ces blocages pourraient être liés aux récents changements apportés à la politique P2P de Binance. Cette dernière a été publiée le 31 janvier.

Afin de contrer ce phénomène, la société recommande aux traders de diversifier les personnes avec lesquelles ils travaillent. Ils doivent aussi éviter de diviser les transactions importantes en plusieurs petites transactions. Enfin, il faut garder à l’esprit la possibilité que Binance soit confronté à des problèmes techniques temporaires.

Coinbase rejete le recours collectif de ses clients

Le juge Paul Engelmayer du tribunal de district des États-Unis pour le district sud de New York fait la une des journaux. En effet, il a décidé de rejeter le recours collectif déposé par des investisseurs contre Coinbase.

Les investisseurs accusaient le géant des crypto-monnaies de vendre des titres non enregistrés. Découvrez les détails de cette affaire captivante.

Quelle est la véritable cause du problème ?

Le 11 mars, une action en justice a été déposée devant le tribunal de district des États-Unis. Celle-ci concernait 79 jetons répertoriés sur Coinbase. En effet, ces jetons auraient été vendus sans l’enregistrement adéquat requis. Par ailleurs, les clients se sont plaints de ne pas avoir été avertis des risques encourus.

Les accusations ont été portées en conformité avec le Securities Act de 1933 et l’Exchange Act de 1934. Afin d’identifier chaque jeton, le test Honey établi par la Cour suprême des États-Unis en 1946 a été utilisé. Les plaignants ont donc demandé une compensation pour chaque jeton pris à part. Cependant, le juge Engelmayer n’a pas accédé à cette demande.

Les raisons du rejet de la plainte collective

Le magistrat a examiné les jetons et a conclu qu’il s’agissait de titres. Il a par conséquent refusé d’aller plus loin dans l’examen des revendications fondées sur Honey. En effet, selon lui, l’accord d’utilisation de Coinbase discrédite les revendications des clients plaignants.

Par conséquent, le juge a estimé que Coinbase n’était pas le véritable représentant commercial des tokens en question. D’une part, Coinbase n’aurait pas sollicité une vente selon une définition juridique spécifique. Cela a conduit au rejet du recours collectif en vertu de la loi sur les valeurs mobilières.

D’autre part, le juge a déterminé que la réclamation en vertu de l’Exchange Act allègue la présence d’un contrat qui implique une transaction interdite. Les avocats des plaignants ont sans doute réalisé que leur dossier était faible. Cela explique donc leur réticence à faire appel à la décision de Paul Engelmayer.

Des adresses Bitcoin et Ether sur liste noire aux États-Unis

L’Office of Foreign Assets Control (OFAC) a ajouté à sa liste noire une adresse Bitcoin et une adresse Ether.  Ces adresses sont liées à un intermédiaire russe qui aurait tenté de contourner les sanctions.

Cette démarche montre l’importance des crypto-monnaies dans la mise en œuvre de la guerre moderne.

L’OFAC détecte une tentative d’acquisition illégale d’armes

L’Office of Foreign Assets Control (OFAC) a annoncé qu’il avait ajouté à sa liste noire des adresses Bitcoin et Ether. En effet, celles-ci sont liées à des tentatives de contournement des sanctions. Pour rappel, ces adresses sont associées à Igor et Jonatan Zimenkov. Ces ressortissants russes font partie d’un vaste réseau de personnes et d’entités soupçonnées de vendre des armes à des gouvernements de pays tiers.

Selon le communiqué de presse, Jonatan Zimenkov est lié aux deux adresses. Elles sont-elles également associées à son père et à Rosoboronexport. Cette société fait office d’intermédiaire pour les exportations d’armes de la Russie.

L’OFAC a déclaré que, dans le cadre de ces efforts, Igor et Jonatan Zimenkov ont eu une correspondance directe avec des entreprises de défense russes. Ces dernières font actuellement l’objet de sanctions.

Alameda Research est associé à une adresse Bitcoin

L’Office of Foreign Assets Control a révélé qu’Igor et Jonatan Zimenkov étaient impliqués dans une multitude de transactions liées à la cybersécurité russe. Les deux hommes ont également participé à des ventes d’hélicoptères à l’étranger. Ils étaient donc directement en relation avec les clients potentiels de Rosoboronexport. Le but était de permettre la vente d’équipements de défense russes.

L’adresse Bitcoin ne fait apparaître aucune cryptomonnaie à l’heure actuelle. Cette adresse n’a pas été utilisée depuis décembre 2022. L’adresse Ether, quant à elle, a reçu plus de 5 400 ETH. Toutefois, elle n’a pas été activée depuis près d’un an.

Il est par ailleurs plus intéressant de noter que l’adresse Ether a reçu des fonds d’une autre adresse. Le fournisseur d’analyses de crypto-monnaies Arkham Intelligence l’a identifiée comme un gros portefeuille très actif dans le commerce de gré à gré. En effet, ces fonds provenaient d’une société de trading, Alameda Research. Cette société, détenue par Sam Bankman-Fried, a fermé ses portes depuis.

Cryptos : 3 « grandes idées » de 2023 selon Ark Invest

Le 31 janvier, Ark Invest a publié un rapport présentant 14 « grandes idées » pour l’année 2023. Parmi elles, l’intelligence artificielle et les consommateurs numériques sont cités.

En outre, le document classe les diagnostics moléculaires et les thérapies de précision dans la même catégorie. Cependant, ce n’est pas tout; Ark Invest a également mentionné plusieurs technologies liées aux crypto-monnaies dans son rapport.

Un rapport détaillé sur le bitcoin (BTC)

Dans son récent rapport, Ark Invest a consacré une section à la crypto phare qu’est le bitcoin (BTC). Ils ont expliqué que le bitcoin est une opportunité à long terme. Ceci, malgré une année mouvementée. Dans leur rapport, ils ont déclaré que l’effondrement du CEX a augmenté la valeur offerte par le bitcoin. Les principales valeurs du bitcoin qu’Ark Invest a identifiées sont la décentralisation, l’auditabilité et la transparence.

En outre, le rapport prédit que le prix du bitcoin pourrait atteindre plus d’un million de dollars dans les dix prochaines années. Ils soulignent aussi que plusieurs institutions financières ont commencé à s’intéresser à la crypto phare. C’est le cas de Fidelity, BNY Mellon, BlackRock et Eaglebrook Advisors.

L’adoption des smart contracts

Ark Invest a par ailleurs indiqué que l’adoption des smart contracts est en pleine croissance. Il a noté en effet que leur utilisation augmente. De plus en plus d’industries les adoptent.

Ark Invest est clairement optimiste quant aux contrats intelligents. La société américaine de gestion des investissements a prédit une forte valeur marchande pour ces produits. Elle les estime à 5 000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Les contrats intelligents pourraient également générer des frais annuels de 450 milliards de dollars d’ici 2030.

En outre, Ark Invest a noté une forte augmentation du nombre de transactions sur les réseaux de couche 2 Arbitrum et Optimism. Ces réseaux sont désormais à égalité avec leur réseau principal, la blockchain Ethereum.

Enfin, Ark Invest a noté que l’adoption des contrats intelligents se répand. Les industries sont de plus en plus nombreuses à les adopter.

Que réserve l’avenir aux blockchains publiques ?

Ark est optimiste quant à l’avenir des blockchains publiques. Selon ce rapport, elles pourraient atteindre une valeur de marché de 2 000 milliards de dollars dans 10 ans. Des marketplaces de prêt décentralisé comme Aave sont restées fonctionnelles. En revanche, d’autres crypto-prêteurs comme Celsius ont été insolvables.

Ark estime par ailleurs que le nombre d’utilisateurs de portefeuilles numériques devrait augmenter de 8 % chaque année. Ce chiffre atteindra 65 % de la population mondiale en 2030.

US : des états exigent un audit financier externe de FTX

Plusieurs États américains ont intenté des poursuites contre FTX. Les représentants des États ont demandé à un juge du tribunal fédéral des faillites de nommer un tiers examinateur. Celui-ci sera chargé de surveiller les finances de FTX. Cependant, tout le monde n’est pas favorable à cette initiative.

Quel est l’intérêt d’engager un examinateur indépendant pour les finances de FTX ?

Les fonctionnaires de 12 États américains ont déposé un document. Ce document indique que la transparence des finances de FTX a atteint un niveau sans précédent. Pour mieux comprendre la situation, ils ont fait appel à un examinateur indépendant et spécialisé. Le Texas a été le premier à le faire et 16 autres États ont suivi :

  • Alaska ;
  • Arkansas ;
  • Californie ;
  • Floride ;
  • Hawaii ;
  • Idaho ;
  • Illinois ;
  • Kentucky ;
  • Maine ;
  • Maryland ;
  • New Hampshire ;
  • New Jersey ;
  • Caroline du Nord ;
  • Oklahoma ;
  • Tennessee ;
  • Washington.

Pour ces derniers, l’intervention d’un examinateur est « appropriée et dans le meilleur espoir des créanciers ». Ils expliquent que la loi américaine sur les faillites prévoit cette possibilité.

Un tiers impartial serait-il plus à même de résoudre le litige avec FTX ?

Un examinateur extérieur plus spécialisé pourrait être en mesure de mieux faire la lumière sur l’état des finances de FTX et de ses filiales. Les rapports financiers sur lesquels le tribunal travaille actuellement proviennent des dirigeants de FTX. Ceux-ci ont fait état d’environ 1,4 milliard de dollars d’actifs restants. Cependant, les dirigeants de la bourse et leurs avocats ont rejeté l’idée qu’une tierce partie examine ses finances. Ils estiment que cela pourrait coûter 100 millions de dollars à FTX.

Malgré cela, le recrutement d’un examinateur indépendant pourrait être le seul moyen de découvrir l’argent manquant. Il pourrait aussi permettre de récupérer les fonds détournés. En effet, ce type de recours a déjà été adopté dans le domaine des crypto-monnaies, avec l’affaire Celsius. Il est donc possible que la justice décide d’engager un examinateur externe pour faire la lumière sur cette affaire.