Le Lightning Network de Bitcoin débarque sur Binance

Le Lightning Network (LN) est une solution de niveau 2 intégrée au réseau principal de Bitcoin (BTC). Son objectif est de faciliter les transactions quasi instantanées à un coût minimal. Il s’agit donc d’une option particulièrement adaptée aux micro-transactions. De plus, son intégration permet d’alléger la charge de la blockchain Bitcoin. Suite à une forte demande, la bourse de crypto-monnaies Binance a annoncé récemment l’intégration du « Lightning Network » de BTC sur sa plateforme.

Binance propose désormais le Lightning Network comme option de transaction !

Le 17 juillet 2023, la plateforme d’échange de crypto-monnaies Binance a annoncé une amélioration significative de ses services de transactions en bitcoins pour ses utilisateurs. Cette évolution a été rendue possible par l’ajout de l’option de dépôt et de retrait  » LIGHTNING « , qui correspond au fameux Lightning Network.

Grâce à cette intégration, Binance offre à présent à ses clients un moyen rapide et rentable de gérer leurs bitcoins. En effet, le Lightning Network permet des transactions quasi-instantanées entre les canaux de paiement. En revanche, sur la blockchain principale de Bitcoin, la validation des blocs prend environ 10 minutes. Parfois même plus en cas de saturation causée par les NFT et les jetons BRC-20 liés au protocole Ordinals.

En ce qui concerne les frais, le Lightning Network présente un avantage indéniable. Les frais d’échange sont minimes, équivalant à quelques satoshis, c’est-à-dire moins d’un centime d’euro ou de dollar. Cette option devient particulièrement intéressante alors que les frais de transaction sur le réseau BTC ont connu des pics allant jusqu’à 31 dollars lors des périodes de saturation liées à l’engouement pour les Ordinals.

Une révolution pour les transactions en bitcoin 

Pour accéder à cette nouvelle fonctionnalité, les utilisateurs de Binance peuvent se rendre sur la page de dépôt ou de retrait de BTC et choisir l’option « LIGHTNING » dans le menu déroulant intitulé « Select Network ».

L’arrivée du Lightning Network sur Binance était très attendue par la communauté Bitcoin, qui espérait depuis longtemps bénéficier de ses avantages pour les micro-transactions. En plus de faciliter ces transactions, le Lightning Network ouvre également de nouvelles perspectives d’innovation dans l’écosystème Bitcoin. Notamment en rapprochant la crypto-monnaie des technologies d’Intelligence Artificielle (IA).

Arrestation d’Alex Mashinsky, ancien PDG de Celsius !

La Securities and Exchange Commission (SEC) connaît actuellement une période chargée avec plusieurs affaires sous son radar. Parmi ces dernières cibles figurent Celsius et son ancien PDG, Alex Mashinsky. Il s’agit d’une nouvelle affaire complexe dont Mashinsky paie déjà les conséquences.

Arrestation d’Alex Mashinsky et enquête de la SEC sur Celsius

La communauté crypto a reçu de mauvaises nouvelles avec l’arrestation d’Alex Mashinsky le jeudi 13 juillet. Selon un rapport de Bloomberg, l’ancien dirigeant et cofondateur de Celsius, âgé de 58 ans, fait face à des accusations de fraude sur les titres. Ces accusations ont été déposées par la Securities Exchange Commission (SEC).

L’arrestation intervient peu de temps après que le régulateur a annoncé qu’il avait porté plainte contre la société de prêt de crypto-monnaies. L’année 2022 a été difficile pour Celsius, qui a connu des difficultés financières après l’effondrement de l’écosystème Terra.

À la suite de cette révélation, de nombreux clients ont retiré leurs fonds, entraînant la faillite de l’entreprise. En plus de devoir faire face à de nombreux créanciers, Celsius doit également faire face à la plainte déposée par la SEC.

D’autres organismes de réglementation sont-ils susceptibles d’intenter une action en justice ?

Les événements de l’année dernière dans le domaine des crypto-monnaies ont eu des répercussions sur les plateformes. En effet, nous avons assisté à de nombreux effondrements, tant au niveau des prix des actifs que des échanges. Parmi les plateformes touchées, citons Terra Luna, Celsius et FTX, pour n’en citer que quelques-unes. Cependant, en plus des 100 000 créanciers, la société de crypto prêt doit par ailleurs faire face à des problèmes avec la SEC.

Selon le rapport, l’affaire pénale n’a pas encore été déclarée, mais Celsius est loin d’être tirée d’affaire. La bourse pourrait même être confrontée à d’autres difficultés à l’avenir. Un autre rapport de Bloomberg indique qu’Alex Mashinsky et son entreprise sont susceptibles de faire l’objet d’une action en justice dans un avenir proche. En effet, des accusations ont été portées par le ministère de la justice (DoJ), la CFTC et la FTC.

L’action en justice de la SEC contre Celsius Network intervient exactement un an après la faillite de l’entreprise. Les accusations qui ont conduit à l’arrestation d’Alex Mashinsky pourraient s’avérer plus graves. Un autre régulateur américain, la Commodity Futures Trading Commission, l’accuse d’avoir violé la réglementation américaine en trompant les investisseurs. Des temps difficiles s’annoncent.

Stablecoin : Hong Kong aspire à rivaliser avec l’USDT & l’USDC

Au moment où la SEC mène une campagne vigoureuse aux États-Unis, Hong Kong a mis en place une approche favorable aux crypto-monnaies. Ces dernières semaines, la ville a lancé plusieurs initiatives dans le domaine des crypto-actifs.

Hong Kong révèle la création d’un groupe de travail dédié aux crypto-monnaies

Le gouvernement de Hong Kong a récemment annoncé la création d’une équipe Web3 dédiée le 30 juin dernier. Cette initiative vise à fournir des recommandations pour le développement de l’écosystème des crypto-monnaies dans la région.

Le groupe de travail sera composé de 15 membres issus du secteur privé. Il comprendra également des hauts fonctionnaires du gouvernement et des régulateurs financiers.

Le secrétaire financier du gouvernement de Hong Kong, Paul Chan, a exprimé son enthousiasme quant aux perspectives offertes par les crypto-monnaies.

En route vers le stablecoin d’État ? 

Les décideurs politiques de Hong Kong envisagent également une transition vers le monde des crypto-monnaies. Par exemple, une récente proposition législative a été formulée pour encourager le gouvernement à créer sa propre stablecoin. La proposition souligne l’importance des stablecoins en tant que lien entre le secteur financier traditionnel et l’économie numérique.

La proposition a été rédigée conjointement par plusieurs personnes. Parmi elles, Wang Yang de l’Université des sciences et technologies de Hong Kong, l’investisseur providentiel Cai Wensheng, le fondateur de BlockCity Lei Zhibin ainsi que l’étudiant en doctorat Wen Yizhou.

Cette stablecoin, appelée HKDG, serait adossée au taux de change du dollar de Hong Kong et soutenue par les réserves de change du gouvernement, estimées à 430 milliards de dollars.

Il est clair que ce nouveau stablecoin serait en concurrence avec les acteurs établis de l’écosystème, tels que l’USDT de Tether et l’USDC de Circle.

La législation proposée met en évidence plusieurs avantages, notamment l’amélioration de l’inclusion financière, l’augmentation de l’efficacité des transactions, la réduction des coûts et l’amélioration des systèmes de paiement.

Cette proposition supplémentaire renforcerait la position de Hong Kong en tant que plaque tournante essentielle des crypto-monnaies en Asie.

Récemment, HKVAC, une agence de notation, a lancé un indice de 30 crypto-monnaies, comprenant les 30 plus grandes crypto-monnaies en termes de capitalisation. Parallèlement, la banque HSBC a ouvert l’accès à 3 ETF crypto à ses clients hongkongais.

L’université Paris Dauphine innove en délivrant son tout 1er diplôme en NFT !

Les universités françaises adoptent la technologie blockchain ! Alors que les NFT et l’écosystème des crypto-monnaies font souvent l’objet de critiques, une université en particulier se distingue : l’Université Paris Dauphine. Pour la première fois, cet établissement d’enseignement délivrera un diplôme sous la forme d’un jeton non fongible (NFT). Ce certificat présente de nombreux avantages.

Université Paris Dauphine – PSL : un diplôme NFT

Souvent perçu comme une menace permanente ou un écosystème négligeable qui facilite surtout les activités illégales, le Web3 ne fait pas l’unanimité. Pourtant, l’université française Paris Dauphine – PSL a récemment fait une annonce surprenante qui remet en cause cette perception. Pour la première fois, elle va délivrer un diplôme NFT.

Il est à noter que cette université est pionnière dans le pays en matière de formation continue en finance décentralisée (DeFi). Cette décision est le fruit d’un long combat. Selon le directeur de la Chaire Fintech, l’idée est née il y a cinq ou six ans. Cependant, l’environnement n’était pas encore propice à sa réalisation.

Aujourd’hui, l’Université Paris Dauphine saisit l’opportunité de s’enraciner dans le Web3. Pourquoi procéder de manière conventionnelle quand l’opportunité est là ? Selon Hervé Alexandre, professeur et créateur du Cursus, cette remise de diplôme revêt une grande importance symbolique et marque une étape importante dans l’histoire de l’université.

Au-delà du diplôme : un gage de sérieux incontestable

L’Université Paris Dauphine organisera le 6 juillet prochain sa première série de diplômes NFT. Cependant, selon Hervé Alexandre, cette initiative n’est pas une simple lubie. Au-delà de la nouveauté, les NFT présentent des avantages potentiels et pourraient à terme contribuer à la lutte contre la falsification de documents.

La duplication de faux diplômes est de plus en plus fréquente, avec un taux estimé à environ 8% en France, selon le site spécialisé Verifdiploma. Par conséquent, les diplômes sous forme de jetons numériques prennent une importance considérable par rapport aux diplômes traditionnels.

Cette initiative arrive à point nommé, d’autant plus que les crypto-monnaies et le Web3 sont plus populaires que jamais, malgré leur récent déclin. Il est toutefois important de noter que l’Université Paris Dauphine n’est pas la seule à délivrer des diplômes sous forme de NFT. En effet, l’Université de Lille a déjà délivré son premier certificat en 2021.

Un nouveau renfort pour Coinbase : Bittrex défie la SEC

La Securities and Exchange Commission (SEC) s’est lancée dans une bataille contre les crypto-monnaies et, plus particulièrement, contre les plateformes d’échange. À cet effet, Bittrex a déposé une requête en irrecevabilité visant à contester les accusations portées contre elle par la SEC. Découvrez les détails dans cet article.

La contre-attaque de Bittrex contre la SEC

Bittrex a récemment déposé un document auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC). Il souligne l’incapacité du régulateur financier à réglementer les crypto-monnaies en tant que titres. Selon Bittrex, la SEC n’a pas l’autorité nécessaire à moins qu’elle ne reçoive une autorisation explicite du Congrès.

En d’autres termes, la plateforme cryptographique conteste les actions de la SEC. Elle met en doute sa légitimité à déterminer la classification des crypto-monnaies et à établir un cadre réglementaire pour les crypto-actifs.

La plateforme rejoint Coinbase dans la guerre que subissent les crypto-monnaies aux États-Unis

Dans cette motion de rejet, la plateforme adopte la même approche que Coinbase en cherchant à renforcer ses ressources juridiques contre le régulateur financier américain. Elle profite de la défense avancée de ce dernier et construit une défense commune dans le contexte de la bataille autour des crypto-monnaies. Outre le débat sur la classification des crypto-monnaies, Bittrex met également en lumière les lacunes de la procédure menée par l’institution.

Notons que cette affaire entre la plateforme et la SEC n’est pas nouvelle. En effet, le régulateur avait déjà engagé des poursuites contre Bittrex et sa filiale étrangère, Bittrex Global. Le motif avancé était le défaut d’enregistrement de l’entreprise. 

Cette affaire intervient alors que la plateforme crypto se remet progressivement des problèmes liés à l’effondrement de l’écosystème FTX, les retraits ayant repris le 15 juin. Bittrex semble déterminé à s’impliquer activement dans la bataille contre la régulation des crypto-monnaies. Elle rejoint Coinbase dans ses efforts. Coinbase, pour sa part, préfère se développer dans les pays où la réglementation est plus favorable.

Pan Gongsheng : un ennemi de Bitcoin à la tête de la banque centrale chinoise

La banque centrale chinoise préfère maintenir sa position hostile envers Bitcoin et les cryptomonnaies. En effet, cette dernière a nommé Pan Gongsheng, un anti bitcoin comme haut responsable de la Banque centrale du Parti Communiste.

Pan Gongsheng, un éternel sceptique de l’industrie des cryptomonnaies

Pan Gongsheng est un homme plein d’expériences en matière de finances. Il avait, par le passé, dirigé un groupe de la Banque centrale sur les risques financiers sur internet. 

Un jour, au cours d’un événement en 2017, Pan Gongsheng a affirmé que le cadavre de Bitcoin flotterait un jour dans une rivière. On peut bien voir que l’homme politique n’hésite pas à exprimer ouvertement au grand public son indifférence pour les cryptomonnaies. 

Eric Pichet, l’un des confrères de Pan Gongsheng  considère la bulle BTC comme étant la dernière incarnation d’une spéculation folle. Et, ce sont d’ailleurs des propos sur lesquels Pan s’appuie pour enrichir ses arguments anti-crypto. Logiquement, sa nomination peut alors bien être un frein aux espoirs de la renaissance des cryptomonnaies en Chine. 

La Chine veut jouir des avantages des cryptomonnaies sans leurs inconvénients en passant par Hong Kong

La Chine semble être disposée à ouvrir un cadre favorable aux cryptomonnaies, mais pas directement sur son territoire. Son objectif est plutôt d’ériger une solide barrière entre l’État et les cryptomonnaies. Hong Kong, de son côté, ne cesse d’attirer les entreprises cryptos en raison de son cadre accueillant pour l’industrie. L’île compte, en effet, tourner son économie vers une société Web3.La Banque Centrale de Chine, quant à elle, affirme sa position face à l’émergence de Bitcoin et ses pairs. Toutefois, Hong Kong lui sert de base arrière pour avoir tout de même un pied dans la crypto. Récemment, l’agence de notation de Hong Kong a même annoncé le lancement d’un indice de 30 différentes cryptos.

Les créanciers de FTX ont jusqu’au 29 septembre pour réclamer leur indemnisation

Les clients de la plateforme crypto FTX peuvent bientôt recevoir des indemnisations. En effet, sous décision de justice, ceux-ci ont jusqu’au 29 septembre pour enclencher des procédures de réclamations pour pouvoir recouvrer leurs fonds.

Les anciens clients de FTX devront remplir une preuve de réclamation avant le 29 septembre

À travers une ordonnance, le tribunal des faillites du Delaware a annoncé, la création d’un espace pour l’enregistrement des formulaires de réclamation. Ainsi, tous les créanciers de FTX devront non seulement, préciser si leurs actifs sont des cryptos, des monnaies fiat ou des NFT. Mais, aussi donner le montant en dollars américains. Ceux-ci recevront un e-mail dans lequel seront énoncées les étapes à suivre.

Notons que cette procédure est destinée uniquement aux utilisateurs américains. Quant à ceux Japonais et Européens, il y aura une légère différence dans leur procédure. 

La réclamation se fera sur un portail en ligne qui sera ouverte dans les jours à venir

Pour l’heure, l’espace sur lequel se feront les demandes de réclamation n’est pas encore accessible. Cependant, l’exchange a souligné qu’il serait ouvert dans les semaines à venir. Cela sera d’ailleurs notifié par les comptes officiels de la plateforme sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, ce dépôt de réclamation ne concerne pas que FTX.US. En effet, plus de 100 entités sont comptées parmi les sociétés concernées par ce nouveau formulaire. La procédure se déroulera sur le site de Kroll Inc, partenaire de FTX. Pour la bonne compréhension de cette dernière, les actuels dirigeants de FTX ont alors mis des outils à la disposition de leurs clients. Sur ce site se trouvent :

  • Divers formulaires,
  • Une FAQ (Foire Aux Questions),
  • Un calendrier des prochaines échéances,
  • Et toutes les coordonnées utiles en cas de questions et de réclamations spécifiques.

En somme, les liquidateurs de FTX essaient tant bien que mal d’essuyer les dettes de la société. Toutefois, bien que John Ray III et ses équipes œuvrent pour la relance de la plateforme, on ne peut encore parler de remboursement.  

Revolut retire les tokens Solana, Cardano et Polygon de sa plateforme !

Les récentes mesures prises par la SEC ont un impact considérable sur le secteur des crypto-monnaies. Elles affectent également les entreprises qui y opèrent. Revolut a récemment annoncé une décision qui risque de déplaire à certains de ses clients. Il s’agit de la suspension prochaine des échanges de certains tokens. Il semblerait que Solana (SOL), Polygon (MATIC) et Cardano (ADA) soient bientôt exclus de la plateforme.

Revolut et les jetons ADA, SOL et MATIC : une histoire révolue

L’écosystème financier est en constante évolution, avec de fréquents bouleversements qui ne cessent d’étonner. Un nouvel événement vient s’ajouter à cette liste. En effet, la néobanque Revolut prévoit de retirer plusieurs tokens de sa plateforme. Il s’agit notamment de Cardano (ADA), Polygon (MATIC) et Solana (SOL). Les utilisateurs ont été informés de cette décision par e-mail. Il leur sera impossible d’acheter ces jetons après le 18 septembre.

Dans cette optique, la banque favorable aux cryptomonnaies demande instamment à ses clients de vendre leurs jetons avant cette date. Faute de quoi, elle le fera elle-même. Selon l’annonce, si les utilisateurs ne se conforment pas à cette directive, la banque sera contrainte de vendre leurs tokens au prix du marché. Elle créditera le montant en USD sur leurs comptes Revolut. Il convient toutefois de noter que cette mesure ne s’applique qu’aux résidents américains.

L’influence de la SEC sur les crypto-monnaies

Depuis que la SEC a entamé des poursuites judiciaires contre Binance, Binance US et Coinbase, de nombreux jetons sont confrontés à des problèmes. La Securities Exchange and Commission affirme que les jetons tels que Polygon, Solana et Cardano sont considérés comme des titres, comme beaucoup d’autres.

Cette déclaration a entraîné le retrait progressif de ces actifs de la plupart des plateformes. Après eToro et Robinhood, Revolut suit donc les traces de son partenaire Bakkt. Selon un porte-parole de Revolut, cela fait suite à la décision de leur fournisseur américain de services cryptographiques de retirer ces actifs.

D’après un courriel, la décision de Revolut est due à l’évolution des lois et des réglementations concernant les crypto-actifs aux États-Unis. Il ne s’agit donc pas d’une décision personnelle. Cependant, ce retrait ne concerne que les utilisateurs américains, les utilisateurs résidant dans d’autres pays n’ont donc pas à s’inquiéter. Selon le porte-parole, la société continuera à distribuer ADA, MATIC et SOL sur d’autres marchés. Cette situation soulève des questions sur l’impact de la SEC et dans quelle mesure elle peut influencer le secteur des crypto-monnaies.

Limitation du débit de Twitter : la communication crypto menacée ?

Elon Musk annonce des restrictions temporaires, tandis que la note de Twitter sur Google chute. Qu’il s’agisse d’une nouvelle stratégie ou non, quel est l’objectif derrière cette action ? Si ces questions sont pertinentes, une seule attire l’engouement de la communauté des crypto-monnaies. Quel sera l’impact sur la communication au sein de l’écosystème ?

La visibilité de Twitter diminue dans les résultats de recherche de Google

Twitter est largement reconnu comme l’un des principaux réseaux sociaux, aux côtés de Facebook et d’Instagram. Il offre une plateforme pour le partage d’idées et d’opinions. Cependant, le récent étranglement de Twitter a suscité de vives réactions au sein de la communauté.

Selon le site Web Search Engine Land, le nombre de tweets indexés par Google a chuté de plus de 60 % en quelques jours. Cela représente plus de la moitié de l’activité du site de microblogging, qui est passée de 471 millions de messages à seulement 180 millions.

Il convient de souligner que cette baisse de visibilité n’est pas due au moteur de recherche lui-même. En effet, c’est Twitter, la société propriétaire du réseau social, qui est à l’origine de cette baisse de visibilité. Un porte-parole de Google affirme que la restriction imposée par Twitter limite la capacité de Google à explorer toutes les URL provenant de la plateforme. En effet, Elon Musk a récemment annoncé que l’entreprise imposerait temporairement des limites quotidiennes au nombre de contenus pouvant être consultés. Cependant, cette décision ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté crypto.

Quelle influence cette décision aura-t-elle sur le monde de la crypto ?

Elon Musk, le président exécutif de Twitter, a pris la décision de restreindre le flux d’informations afin de rediriger les utilisateurs hors ligne. Si cette décision semble optimale pour lui, elle n’est pas accueillie favorablement par tout le monde, notamment par la communauté des crypto-monnaies. Cette communauté, très active sur le réseau social, s’appuie sur Twitter pour communiquer et partager des informations.

Cette nouvelle configuration aura également pour conséquence de réduire la quantité de contenus liés aux crypto-monnaies sur Google. 

Comme le dit l’adage, la perte des uns fait le bonheur des autres. Alors que Twitter perd en visibilité, Mastodon, son rival décentralisé, voit son activité augmenter. De plus, le Meta de Mark Zuckerberg prévoit de lancer Threads cette semaine, ce qui pourrait potentiellement concurrencer Twitter. Il se pourrait donc que les amateurs de crypto-monnaies trouvent bientôt une alternative.

Le protocole PolyNetwork victime d’un hack crypto de 42 milliards de dollars ?

PolyNetwork est une plateforme de pont inter-chaîne qui se sert d’une série de contrats intelligents pour le transfert de fonds entre blockchains. Deux ans après avoir été victime d’un hacking, le protocole se fait à nouveau attaquer.

La création de cryptomonnaies par des moyens illicites 

Plusieurs compagnies d’analyse de blockchain ont décelé, le 2 juillet, un hack sur le protocole PolyNetwork. En effet, le pirate a exploité une faille dans l’un des smart contracts de la plateforme de pont. Celui-ci a pu ainsi contourner le fonctionnement du pont afin d’émettre un grand nombre de tokens.

L’assaillant a créé :

  • 24 milliards de BUSD et BNB sur la plateforme Metis,
  • 999 milliards de jetons SHIB sur la plateforme Heco,
  • et plusieurs (des millions) autres jetons sur d’autres blockchains comme Polygon et Avalanche.

À l’issue de la création de ces jetons, le wallet du pirate comptait une somme de 42 milliards de dollars dans différents jetons. Cependant, par chance, celui-ci n’a pas pu revendre tous ses jetons car, ces différents réseaux manquaient de liquidité. En effet, les jetons BNB et BUSD n’avaient de liquidité sur la blockchain Metis. Aussi, les jetons METIS ont été bloqués par les développeurs sur Ploynetwork puisqu’ils ont été illégalement émis.

800 000 dollars envolés sur PolyNetwork

La plupart des jetons créés par l’attaquant n’avaient de liquidités ou ont été bloqués. Néanmoins, ce dernier a quand même pu en monétiser une fraction. Selon Lookonchain, une société d’analyse, le pirate a réussi à convertir :

  • 94 milliards de tokens SHIB en 360 ETH (ether),
  • 495 millions de COOK contre 16 ETH,
  • 15 millions de RFuel contre 27 ETH.

Tout cela revient à 403 ETH, ce qui équivaut à environ 800 000 dollars. Il faut dire que ce n’est pas une première pour PolyNetwork de subir un hack. En août 2021, le protocole avait été attaqué suite à une fuite de clé privée et a, de ce fait, perdu 600 millions de dollars.