Ethereum pourrait-il voir une volatilité haussière ?

La correction pour ETH et les autres cryptomonnaies semble-t-elle toucher à sa fin ? Alors que le roi des cryptos a chuté sous les 60 000 $ avant de rebondir, il n’a pas atteint de nouveaux sommets historiques depuis environ 70 jours. Ethereum, quant à lui, s’efforce de maintenir les 3 000 $. Peut-on anticiper un retour à 4 000 $? Voici ce qu’il en est pour Ethereum.

Le prix d’Ethereum reste stable au cours des dernières 24 heures

En début de semaine, le prix d’Ethereum dépasse les 3 000 $. Bien qu’il reste stable sur une période de 24 heures, il enregistre une hausse de 7 % sur une semaine. Malgré sa solidité face au dollar, Ethereum affiche des performances inférieures à celles du Bitcoin. La paire ETH/BTC baisse de 2 % sur une semaine et de 3 % sur un mois.

Malgré la récente baisse qui a conduit le prix d’ETH sous les 3 000 $, il cherche à maintenir les moyennes mobiles 9 et 18 en tendance haussière. Cependant, il peine à dépasser les 3 100 $.

Essai de Rupture de la Trendline Baissière en 4H

Le prix d’Ethereum affiche une tendance baissière sur un intervalle de 4 heures depuis plusieurs mois maintenant. Chaque fois que le cours approche de la ligne de tendance baissière, il est vendu par les opérateurs. Cependant, une nouvelle tentative est en cours pour briser cette tendance. 

Si la résistance à 3 100 $ est franchie, le cours pourrait viser la prochaine résistance à 3 250 $. En cas de succès à ce niveau, une hausse vers les 3 500 $ pourrait être envisagée. Cependant, un rejet à la résistance pourrait amener Ethereum à tester le prochain support à 2 900 $. Actuellement le cours conserve les 3 000 $ mais il éprouve des difficultés à dépasser nettement les 3 100 $. Si l’élan des acheteurs se maintient, une remontée vers les 3 500 $ pourrait être envisagée.

Bitcoin : retour en force et volatilité sur les marchés crypto ?

Pendant un certain temps, le marché a été caractérisé par une tendance notablement plate, avec la plupart des actifs évoluant latéralement. Que ce soit le bitcoin, l’ethereum ou les altcoins, presque aucun actif n’a échappé à cette tendance. Cependant, la volatilité est récemment réapparue sur le marché du Bitcoin, apportant une touche de vert, une situation qui n’avait pas été observée depuis plusieurs mois.

Capitalisation Crypto Proche d’une Résistance

Malgré le maintien dans une fourchette de valeurs entre 2 400 et 2 110 milliards de dollars, la capitalisation du marché des cryptomonnaies montre des signes de reprise significative. Après avoir rebondi sur la borne inférieure, ce qui avait été noté comme un signe de reprise, le cours se retrouve maintenant proche de la borne supérieure.

Cependant, le marché rencontre des difficultés à franchir ce niveau depuis plusieurs semaines. Pour que les acheteurs puissent anticiper une forte reprise vers les 2 625 et 2 830 milliards de dollars, il sera impératif de sortir définitivement de la fourchette actuelle. Un nouvel échec à la résistance serait préoccupant, pouvant entraîner une nouvelle chute, conduisant à de nouveaux creux en mai ou juin.

Bitcoin Domine Toujours

Dans la dernière analyse, la chute vers les 52,97 % de dominance était envisagée. Néanmoins, il est intéressant de noter que depuis mars 2023, la dominance du Bitcoin n’a cessé d’enregistrer des creux ascendants, soulignant ainsi sa position dominante sur le marché. Cependant, en début d’année 2024, cette tendance a été momentanément interrompue par la formation d’un creux descendant.

À l’heure actuelle, nous observons une tendance haussière sur cet actif à l’échelle hebdomadaire, sauf preuve du contraire.
Pour envisager un renversement de la tendance actuelle, il faudra non seulement passer en dessous du précédent creux à 53,95 %, mais également franchir à la baisse un autre seuil, symbolisé par la zone en bleu. Ce franchissement donnerait l’avantage aux vendeurs, les aidant ainsi à propulser Ethereum et les altcoins vers de nouveaux sommets simultanément.

Michael Saylor réagit à la hausse du prix du BTC : Que dit-il ?

Alors que la valeur du Bitcoin dépasse les 66 000 dollars, un tweet particulièrement remarquable du président de MicroStrategy, Michael Saylor a captivé l’attention. Son message énigmatique, « Get the Message », tombe à point nommé alors que le marché scrute avec intérêt les performances du Bitcoin. Le franchissement de ce seuil symbolique des 66 000 $ pour le Bitcoin ne se résume pas à une simple valeur numérique. Il représente un repère psychologique crucial pour le marché, signalant une certaine stabilité après des périodes de volatilité.

La valeur du BTC

D’après IntoTheBlock, Bitcoin, la plus imposante des cryptomonnaies en termes de capitalisation boursière, a réussi à briser d’énormes barrières en dépassant les 66 000 $. La récente absence de pression vendeuse au-delà de ce seuil pourrait bien refléter une confiance grandissante du marché envers le BTC. Cette ascension fulgurante du Bitcoin coïncide avec le lancement des ETF. Elle atteigne un sommet vertigineux de plus de 74 000 $ en mars, avant de fléchir à mesure que la demande pour ces véhicules d’investissement faiblissait. A l’heure actuelle, le BTC enregistre une hausse de 0,36 % se positionnant ainsi à 66 378 $. Cette année, il a augmenté d’environ 58 %, soit cinq fois plus que l’augmentation de 11 % du Nasdaq 100.

Le Mystère de Saylor

Le message de Saylor pourrait porter sur une compréhension plus profonde des conditions actuelles du marché, une sorte de signal que seuls les observateurs attentifs pourraient pleinement saisir. En effet, il accompagne ce tweet d’une image représentant une bouteille blanche et transparente plantée dans le sable, avec le logo Bitcoin gravé sur son étiquette.

Peut-être que le tweet de Saylor agit comme un appel à l’unité, incitant la communauté à reconnaître la force et le potentiel du Bitcoin, même dans un contexte d’incertitude persistante sur le marché. Cependant, en l’absence d’informations supplémentaires, le tweet de Saylor reste ouvert à différentes interprétations.

USA : Transfert de 139 millions de dollars en Bitcoin par les autorités fédérales

De manière inhabituelle, les autorités américaines ont récemment transféré un montant important de bitcoins provenant d’actifs confisqués sur le célèbre marché noir de Silk Road. Un montant de 139 millions de dollars, sur un total estimé à 2 milliards de dollars, a été en effet transféré vers un portefeuille présumé qui appartiendrait à Coinbase. Rappelons que Coinbase est un acteur majeur du marché des cryptomonnaies.

La chute de Silk Road

L’intervention des autorités américaines a mis un terme à l’activité de Silk Road, un gigantesque marché en ligne favorisant les transactions illicites. Utilisant la technologie décentralisée du bitcoin pour préserver l’anonymat des transactions, cette plateforme a en effet facilité la vente de drogues, d’armes et d’autres produits interdits à travers le monde.

Au moment de sa fermeture, les autorités ont saisi environ 144 000 bitcoins, d’une valeur actuelle avoisinant les 2 milliards de dollars. Ces actifs numériques ont ensuite été mis sous scellés, dans l’attente d’une décision judiciaire concernant leur utilisation future.

Le transfert massif de Bitcoin vers Coinbase

Coinbase a récemment reçu d’importants transferts en provenance de portefeuilles contrôlés par les autorités fédérales. Sur les 2 milliards de dollars de bitcoins confisqués, 139 millions ont été transférés vers cette plateforme.

Les raisons de ce transfert font donc l’objet de nombreuses spéculations au sein de la communauté des cryptomonnaies. Certains pensent en effet qu’il pourrait s’agir des préliminaires d’une vente aux enchères par le gouvernement. Cette action est alors susceptible de secouer considérablement le marché du bitcoin.

D’autres pensent que cette initiative vise à placer ces actifs sous la responsabilité des régulateurs financiers américains. Cette idée, si elle est confirmée, pourrait intensifier les débats sur l’influence croissante de l’État sur un espace conçu pour être décentralisé.

Quelle que soit l’intention qui sous-tend ces mesures, l’intervention du gouvernement américain dans la gestion de ces bitcoins de grande valeur relance les discussions sur l’avenir de ces actifs numériques. Pour les défenseurs des principes originels du bitcoin, toute forme d’ingérence gouvernementale est perçue comme une atteinte aux fondements de la liberté et de l’autonomie financière.

Tornado Cash contre la justice américaine : la défense de Roman Storm passe à l’offensive

Récemment, le débat autour des créateurs de Tornado Cash et des poursuites dont ils font l’objet, notamment aux Etats-Unis, s’est intensifié. Accusé d’être impliqué dans le blanchiment de plusieurs milliards de dollars par le biais de Tornado Cash, l’avocat de Roman Storm n’a pas tardé à réagir. Il a en effet dénoncé ces accusations comme étant “intrinsèquement erronées”. Découvrez les détails de cette affaire dans cet article.

Les fondateurs de Tornado cash devant la justice américaine

En septembre dernier, Roman Storm, figure emblématique du développement du protocole Tornado Cash, s’est déclaré non coupable lors de son procès aux Etats-Unis. Pour mémoire, Tornado Cash est une solution d’anonymisation mise en œuvre sur la blockchain Ethereum. Elle est destinée à dissocier les identités de l’expéditeur et du destinataire d’une transaction.

Cependant, ses développeurs sont aujourd’hui visés par la justice américaine, accusés d’être complices d’activités de blanchiment d’argent. En particulier, celles orchestrées par le Lazarus Group, un groupe de cybercriminels nord-coréens. Roman Storm risque jusqu’à 20 ans de prison pour blanchiment d’argent, conspiration en vue de violer l’International Economic Emergency Act et transfert de fonds sans autorisation préalable.

La défense de Roman Storm réfute les accusations

Le 29 mars a marqué un tournant dans l’affaire opposant Roman Storm au district sud de New York, avec le dépôt d’une requête en irrecevabilité par son avocat. Dans un document de 66 pages, l’avocat de Roman Storm a plaidé en faveur du rejet de toutes les accusations. Il a invoqué le premier amendement de la Constitution des États-Unis, qui protège la liberté d’expression, y compris l’écriture de codes.

Il a également contesté la désignation de Tornado Cash comme “service de mixage“, soulignant l’absence de tout service ou intermédiaire dans le fonctionnement du protocole. Parallèlement, Alexey Pertsev, un autre développeur arrêté aux Pays-Bas, fait l’objet d’accusations similaires. Cette controverse juridique a donc une portée internationale.

ARKB surpasse Grayscale dans les retraits d’ETF Bitcoin, un événement sans précédent !

Pour la première fois, l’ARK 21Shares Bitcoin ETF de Cathie Wood, connu sous l’acronyme ARKB, a dépassé le Grayscale Bitcoin Trust (GBTC) en termes de retraits. Le 2 avril, l’ARKB a enregistré une perte nette de 87,5 millions de dollars, éclipsant ainsi le précédent record de retraits quotidiens du GBTC.

ARKB domine les retraits des ETF Bitcoin

Grayscale Bitcoin Trust (GBTC) était en tête des retraits quotidiens parmi les ETF Bitcoin. Cependant, le 2 avril, l’ARK 21Shares Bitcoin ETF (ARKB) a inversé la tendance en enregistrant une perte journalière de 87,5 millions de dollars, dépassant les 82 millions de dollars de retraits du GBTC.

Il s’agit d’un tournant historique où un ETF Bitcoin autre que le GBTC a dominé en termes de retraits quotidiens depuis l’introduction de ces produits financiers aux Etats-Unis. Néanmoins, ARKB reste le troisième ETF crypto en termes de taille avec 2,2 milliards de dollars sous gestion, soit l’équivalent de 44 662 BTC.

De son côté, Grayscale détient toujours la plus grande réserve de bitcoins, avec environ 329 000 BTC, malgré les retraits en cours. Cette baisse d’activité intervient alors que le cours du bitcoin peine à remonter, s’établissant à 64 673 dollars le 2 avril selon CoinGecko.

Les investisseurs maintiennent leur confiance dans les ETF

Malgré les gros titres sur les retraits quotidiens de GBTC et ARKB, dans l’ensemble, les ETF Bitcoin ont encore enregistré des entrées nettes de 38,8 millions de dollars le 2 avril. Les ETF de BlackRock (IBIT) et de Fidelity (FBTC) ont attiré la majorité de ces entrées, illustrant l’intérêt continu des investisseurs institutionnels pour le BTC.

Le mois de mars a été particulièrement actif pour ces instruments d’investissement, avec un volume d’échange impressionnant de 111 milliards de dollars. En effet, les montants échangés ont triplé par rapport aux mois de janvier et de février. Bien qu’il semble peu probable que ce record soit battu en avril, en raison de la baisse de la demande, l’engouement pour les ETF Bitcoin reste fort.

Ethereum et l’avènement du Layer 3 : une révolution en perspective pour Vitalik Buterin ?

Ethereum continue de dominer l’univers de la blockchain, cependant, il se heurte toujours à des obstacles en termes d’évolutivité. Vitalik Buterin a récemment remis sur le tapis la question des « Layer 3 », tout en mentionnant l’existence d’approches alternatives plus économes, prometteuses pour l’optimisation des coûts. Penchons-nous sur ces avenues d’opportunités qui pourraient façonner l’avenir d’Ethereum.

Analyse approfondie des Layer 3 sur Ethereum

Les couches supplémentaires, connues sous le nom de Layer 3, sont développées au-dessus des solutions de mise à l’échelle de seconde couche déjà existantes. Elles génèrent une grande curiosité quant à leur véritable contribution. Certes, ces couches peuvent diminuer certains frais fixes associés à la consolidation de transactions et aux opérations de dépôt/retrait.

Néanmoins, elles ne résolvent pas de manière « miraculeuse » le problème du volume de transactions. Il est donc crucial d’examiner avec minutie leur apport réel dans l’amélioration de l’écosystème Ethereum sur le long terme. L’introduction de cette nouvelle couche apporte également son lot d’interrogations concernant sa complexité accrue.

La naissance de solutions alternatives allégées

Toutefois, Vitalik Buterin a récemment fait part de son intérêt pour des méthodes alternatives moins complexes, capables d’engendrer des économies de coûts similaires à celles envisagées avec le Layer 3. Autrement dit, il pourrait exister des approches à la fois plus simples et plus performantes pour surmonter les défis d’évolutivité auxquels fait face Ethereum, sans pour autant complexifier son architecture. Bien que peu d’informations précises aient été communiquées jusqu’à maintenant, cette perspective marque le début d’une ère de réflexions innovantes.

Effectivement, des solutions plus épurées pourraient bénéficier d’une meilleure intégration avec l’infrastructure actuelle d’Ethereum, facilitant ainsi leur adoption et leur mise en œuvre. De surcroît, ces solutions pourraient être plus aisées à comprendre, à développer et à entretenir pour la communauté de développeurs.

Dans sa quête de solutions aux problèmes d’évolutivité, Ethereum se trouve à un carrefour décisif. Si les Layer 3 offrent des perspectives de réduction des coûts, elles posent également des questions sur leur complexité et leur adéquation avec les valeurs fondamentales du réseau. Les alternatives épurées suggérées par Vitalik Buterin, bien qu’encore peu explorées, semblent ouvrir des voies prometteuses vers des solutions potentiellement plus simples et adaptables.

Initiative législative à Taïwan pour encadrer et sécuriser les investisseurs en cryptomonnaies

La position officielle adoptée par de nombreux États et organismes de régulation à l’égard des cryptomonnaies est présentée de manière concise. Ils reconnaissent les avantages potentiels de ces monnaies numériques, qui méritent une analyse approfondie. Cependant, ils soulignent également la nécessité de protéger le public contre les risques liés à ces “monnaies enchantées” de l’internet. Taïwan suit cette tendance et entend mettre en place sans tarder un cadre réglementaire adapté. La Commission de surveillance financière a récemment annoncé qu’un projet de loi serait prêt en septembre. Voyons-en les détails.

Une proposition de réglementation des actifs numériques prévue pour septembre à Taïwan

Selon un rapport des médias locaux sur l’initiative, Huang Tien-mu, président de la Commission de Surveillance Financière (FSC), décrit l’objectif des nouvelles lois à venir comme étant de : “concevoir des mesures réglementaires plus efficaces pour les marchés d’actifs numériques tout en assurant la protection des investisseurs”. 

Un accent particulier est mis sur la protection contre la fraude associée à ces actifs. La promesse est faite d’imposer des sanctions administratives sévères à ceux qui enfreignent les règles.

Cette future législation fait suite à une décision prise le 25 octobre dernier de réglementer le secteur. Il semblerait que Taïwan commence sérieusement à structurer son approche du contrôle des cryptomonnaies. Elle prévoit notamment une réglementation stricte des plateformes crypto.

L’objectif des autorités : assurer la protection des citoyens et la surveillance du domaine

Pour opérer légalement dans le pays, les entreprises devront s’enregistrer en tant que fournisseurs de services d’actifs virtuels (VASP), l’équivalent local d’un PSAN. Les contrevenants à ces dispositions s’exposent à des amendes considérables, allant de 60 000 à 600 000 dollars. Néanmoins, au-delà de ces mesures punitives, les autorités expriment leur volonté de ne pas entraver le développement d’un secteur qui pourrait stimuler l’économie nationale.

Cet intérêt a été suscité par le succès des ETF spot Bitcoin aux Etats-Unis, inspirant Gao Jingping, un responsable de la Chambre de Commerce, à annoncer la publication prochaine d’une étude sur ces instruments financiers. Ils pourraient même être intégrés dans la nouvelle législation.

Taïwan exprime ainsi ses réserves, cherchant à réguler ce marché florissant tout en soutenant le développement de son secteur Web3. En septembre dernier, neuf entreprises locales ont créé la Taiwan Platform Business and Virtual Asset Transactions Association. Elles entendent ainsi peser sur le débat réglementaire et s’assurer qu’elles ne seront pas exclues des nouvelles mesures législatives.

Ethereum face au défi quantique : Vitalik Buterin mobilise ses troupes !

La communauté de développeurs d’Ethereum, au cœur d’un écosystème crypto valorisé à 200 milliards de dollars, se prépare à une confrontation d’envergure. Leur objectif ? Défendre les actifs numériques, évalués à des millions, contre une menace émergente : les ordinateurs quantiques. Cette nouvelle phase du combat pour la pérennité d’Ethereum s’annonce donc cruciale.

La blockchain Ethereum sous la menace des ordinateurs quantiques

Une ombre plane sur Ethereum, celle d’une technologie à la fois puissante et insaisissable : les ordinateurs quantiques. Ces futurs géants de l’informatique pourraient compromettre la sécurité des portefeuilles Ethereum en décryptant les codes crypto actuels.

En une fraction de seconde, des sommes colossales en ETH et autres actifs pourraient être dérobées, faisant peser sur Ethereum le risque d’une véritable apocalypse numérique. L’urgence de la situation appelle donc une réponse rapide et efficace pour éviter ce scénario catastrophe.

L’initiative de renaissance menée par Vitalik Buterin

Le père fondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, tire la sonnette d’alarme. Il a annoncé la mise en place d’un plan de sécurité d’urgence. Il s’agit d’un hard fork d’une ampleur sans précédent, destiné à contrer la menace quantique.

Ce plan comprend une mesure radicale : la désactivation des portefeuilles classiques, jugés trop exposés aux futures attaques quantiques. En effet, ils seront remplacés par une nouvelle génération de portefeuilles “intelligents“, intégrés à la blockchain Ethereum et dotés d’une protection renforcée contre les attaques quantiques.

La pierre angulaire de cette stratégie réside dans l’adoption des preuves STARK (Scalable Transparent Arguments of Knowledge). Il s’agit d’un dispositif avancé permettant aux utilisateurs de prouver la possession de leurs actifs sans révéler leurs clés privées. Une innovation majeure dans le domaine du crypto.

Un système transitoire sera également mis en place, facilitant le transfert sécurisé des fonds vers ce nouveau système renforcé. Bien que cette transition nécessite une mise à jour logicielle importante pour les utilisateurs, elle est considérée comme un mal nécessaire pour contrer la menace impérieuse des ordinateurs quantiques.

Avec cette initiative, Ethereum réaffirme donc son engagement en faveur de l’innovation et de la sécurisation de l’univers crypto contre les périls futurs. En se projetant dans une ère post-quantique, Ethereum entend non seulement survivre aux assauts des technologies de rupture. Il entend également ouvrir la voie à un avenir où la propriété numérique sera inébranlable, même face aux technologies les plus avancées. Ethereum se prépare ainsi à un avenir où il restera un pilier essentiel de la finance décentralisée, armé contre les menaces les plus complexes.

ICP présente DocuTrack, une innovation dans le partage décentralisé de documents

Au cœur de la finance décentralisée, où la sécurité et la confidentialité règnent en maître, Internet Computer (ICP) lance une avancée significative : DocuTrack. Cette application open source, fruit d’une collaboration avec une banque privée suisse de renom, représente une évolution cruciale dans le partage sécurisé de documents confidentiels. Elle place la décentralisation au cœur de la protection des données.

ICP révolutionne la confidentialité avec DocuTrack

Dans le secteur de la crypto, où la protection des informations confidentielles est primordiale, les solutions traditionnelles de cloud computing sont exposées au risque de fuites. DocuTrack, en s’appuyant sur la technologie Internet Computer, apporte une réponse révolutionnaire à ces défis. Grâce à son infrastructure décentralisée, il élimine les vulnérabilités liées aux points de défaillance uniques. Il offre ainsi une protection optimale contre les cyber-attaques et les intrusions.

Le chiffrement de bout en bout est une autre pierre angulaire de DocuTrack. Les fichiers sont cryptés dès leur création sur l’appareil de l’utilisateur et restent sécurisés pendant le transfert et le stockage sur la plateforme ICP. Seuls les destinataires prévus sont en mesure de les décrypter. Cela garantit une confidentialité absolue basée sur le principe de la ” zero trust ” (confiance zéro).

Facilité d’utilisation et fonctionnalités collaboratives

DocuTrack se distingue non seulement par sa sécurité, mais aussi par sa facilité d’utilisation. Conçue pour s’intégrer parfaitement aux processus des institutions financières, son interface utilisateur intuitive facilite le partage de documents volumineux. La plateforme facilite également la collaboration, en permettant aux utilisateurs de commenter, d’annoter et d’approuver les documents en direct, avec la certitude que chaque action est enregistrée de manière indélébile sur la blockchain ICP.

Avec DocuTrack, ICP consolide sa position de leader dans le domaine de la décentralisation. Cette solution illustre parfaitement la capacité d’Internet Computer à répondre aux besoins les plus critiques en termes de sécurité et de fonctionnalité. Le succès initial de DocuTrack auprès d’une institution bancaire suisse de premier plan témoigne de la demande croissante de solutions décentralisées efficaces et fiables. De nombreuses autres institutions sont susceptibles de suivre le mouvement, confirmant ainsi qu’ICP est la plateforme de choix pour les applications exigeant un haut degré de confidentialité et de sécurité. L’avenir de la finance décentralisée semble donc assuré par la blockchain innovante d’Internet Computer.