Do Kwon obtient sa libération sous caution au Monténégro

Un tribunal monténégrin a accordé une deuxième demande de libération sous caution pour Do Kwon, co-fondateur de Terraform Labs. Ce dernier est accusé d’avoir utilisé des passeports falsifiés. Han Chang-joon, l’ancien directeur financier, a également bénéficié de cette décision judiciaire.

Une cascade de fraudes et d’accusations aux conséquences désastreuses

Il y a un an, Kwon Do-Hyeong a été à la tête du projet de cryptomonnaie Terra-Luna, qui a malheureusement connu un effondrement. Cet événement a entraîné une perte de 40 milliards de dollars pour les investisseurs. Il n’est donc pas étonnant que Kwon ait rapidement fait l’objet d’une notice rouge d’Interpol. Cette notification demande aux forces de l’ordre des pays membres d’Interpol de le rechercher et de l’arrêter.

Premièrement, Kwon est accusé de fraude par les autorités sud-coréennes. Deuxièmement, il fait l’objet d’un mandat d’arrêt aux États-Unis pour des accusations de fraude et de violation des lois sur les valeurs mobilières. Il est également confronté à d’autres accusations liées à l’effondrement du stablecoin Terra et de la cryptomonnaie Luna.

Les derniers rebondissements de l’affaire Terra-Luna : Do Kwon conteste les accusations

Comme c’est souvent le cas avec les procès liés à l’effondrement d’entreprises de crypto-monnaies, celui-ci s’annonce complexe. Tout d’abord, Kwon conteste toutes les accusations portées contre lui. Il admet que des erreurs ont été commises dans le projet Terra-Luna, qui était géré par Terraform Labs. Cependant, il précise qu’il n’y avait jamais eu d’intention de tromper les investisseurs.

En mai dernier, Do Kwon a déposé une première demande de libération conditionnelle. Elle avait été acceptée moyennant le versement d’une caution de 800 000 euros, mais elle a été annulée par la Haute Cour. Cette dernière avait alors exigé un audit approfondi de la situation financière de Do Kwon et de son directeur financier.

Pour cette deuxième demande, le tribunal de première instance de la capitale Podgorica s’est prononcé en faveur des deux ressortissants sud-coréens. Ils seront donc placés en résidence surveillée. Cette décision intervient après que leurs avocats ont fourni plus de détails sur leur situation financière. Le tribunal a ajouté que “la partie mécontente a le droit de faire appel de cette décision dans les 3 jours”.

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