Nations Unies : interdiction de l’usage du BTC dans les Banques

Les Nations Unies ont émis leur désir de censurer l’usage des cryptomonnaies dans les Banques. Elles ont d’ailleurs intitulé leur premier rapport sur l’utilisation des cryptos dans le monde, « Tout ce qui brille n’est pas de l’or : le coût élevé de la non-régulation des cryptomonnaies ». Il semble que l’ONU soit déterminée à arrêter l’ascension de ces monnaies incensurables qui sont pour certains le moyen d’éviter les sanctions. Les raisons de l’ONU sont-elles valables ?

L’utilisation des cryptomonnaies à travers le monde

La pandémie de COVID-19 a renforcé l’utilisation des monnaies numériques. Malgré les insécurités qui gravitent autour de leur utilisation, le taux d’utilisateurs croît à l’échelle mondiale. Ces monnaies sont en effet utilisées pour des transactions numériques parfois non traçables grâce à la blockchain. En 2021, 15 pays émergents utilisaient massivement ces monnaies. L’Ukraine en était le premier avec 12,7 %, à sa suite la Russie avec 11,9 % et le Venezuela avec 10,3 % d’utilisateurs.

L’ONU a alors examiné les contours du sujet pour ensuite élaborer des rapports. Trois rapports ont fait suite aux observations de l’ONU entre juin et août 2022. Le premier rapport est le résultat de l’impact des cryptos sur « les économies émergentes », le deuxième rapport a proposé des solutions et le troisième rapport expose les risques d’instabilité pour les pays utilisateurs.

Les Nations Unies face à la montée fulgurante des monnaies numériques  

La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) à travers ces différents rapports sur la question semble vouloir arrêter la montée fulgurante des cryptos. Pour l’ONU, la détention des cryptos par des Banques pourrait occasionner des instabilités au sein d’une nation. En effectuant des transferts pour des usages croissants en cryptomonnaies, la Banque va ainsi créer des déséquilibres financiers.

Il serait donc préférable que les Banques n’en disposent pas. Dans le cas contraire, elles devront suivre certaines recommandations élaborées par la CNUCED. Il s’agit :

  • de limiter les publicités crypto ;
  •  de ne point disposer de crypto ;
  • d’augmenter les taxes sur les transactions crypto ;
  •  d’élaborer « une politique monétaire stricte » ;
  • et pour finir d’obliger les exchanges à « s’enregistrer auprès des régulateurs ».

L’ascension des cryptomonnaies semble remettre en cause le système financier traditionnel. Toutefois ce secteur aurait effectivement besoin d’être régulé pour plus de transparence.

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