Les guichets automatiques (ATM) Bitcoin en régression

Depuis des mois, le doute s’est installé autour de la progression du nombre de distributeurs automatiques Bitcoin dans le monde. Finalement, au cours de ce mois, les statistiques ont révélé que la fréquence d’installation des ATM Bitcoin a diminué. D’autres ont même été désinstallés.

Le ralentissement de la hausse laisse place à une baisse surprenante

Aucun problème n’a été décelé par rapport au nombre d’installations des ATM Bitcoin. Cependant, le retrait de 396 guichets Bitcoin du marché en septembre 2022 a attiré l’attention des utilisateurs. 

Les choses semblaient s’améliorer, lorsque 1470 ATM Bitcoin ont connu le même sort, de janvier à mars (début) 2023. Néanmoins, au regard des données disponibles, cette diminution n’est pas si alarmante. Le nombre d’installations d’ATM Bitcoin dans le monde reste toutefois élevé.

Les acteurs des ATM Bitcoin prêts à affronter l’hiver crypto

Même si le nombre d’installations des ATM BTC n’a été réduit qu’à hauteur de 3,5%, la baisse reste effective. En effet, il serait préférable de limiter les investissements, surtout en cette période où la sphère crypto est frappée par de lourdes crises. Il s’agit notamment des tensions géopolitiques, de l’abaissement des cours et de la faillite de FTX. 

Par ailleurs, cette période se révèle être une occasion pour les acteurs de cette sphère d’essayer de maximiser les investissements et de se réorganiser. Ainsi, Bitcoin Depot a eu l’idée de convertir ses ATM Bitcoin physiques en logiciels via son obtention de participation majoritaire dans BitAccess

Ainsi, Bitcoin Depot a converti 7 000 guichets automatiques Bitcoin grâce au logiciel mis au point par BitAccess. Cela permettra à la société d’éliminer les frais de licence. Il faut noter que ces frais de licence représentent 3 millions de dollars de coût par an. De ce fait, l’entreprise pourra donc réaliser une économie de trois millions par an. 

On ne saurait dire si Bitcoin projette d’installer d’autres distributeurs automatiques. Cependant, il faut dire que l’attitude de Bitcoin ne laissera pas ces opérateurs indifférents dans leurs stratégies. Aussi, la réglementation du marché crypto peut conduire à la prohibition des guichets automatiques non enregistrés. Cela pourra par conséquent consolider ladite baisse en 2023.

Stablecoins : quels défis pour l’Europe ?

La Digital Euro Association a récemment publié un rapport. Ce rapport souligne l’importance des stablecoins pour les paiements de machine à machine (M2M). En effet, le domaine des paiements M2M se développe rapidement et les stablecoins pourraient jouer un rôle crucial dans le développement de l’Internet des objets (IoT). Les stablecoins permettraient à l’Europe de devenir un leader mondial dans ce domaine. En l’absence d’une CBDC, l’association estime que l’utilisation de ces actifs pourrait aider l’Europe à maintenir sa compétitivité numérique.

Les avantages potentiels pour les paiements M2M en Europe

L’Union européenne (UE) avait précédemment annoncé que la réglementation MiCA régirait l’émission de stablecoins en juillet 2022. Aujourd’hui, la Digital Euro Association discute des avantages potentiels de ces actifs en Europe une fois que la réglementation sera en place. L’association souligne que les stablecoins présentent plusieurs cas d’utilisation pour les paiements M2M (micropaiements automatisés). Ces actifs numériques pourraient en effet permettre de développer davantage les paiements M2M.

Les paiements M2M sont utiles dans les environnements commerciaux, industriels et domestiques. Par exemple, ils facilitent le paiement des frais de manutention des conteneurs d’expédition ou des frais liés à la chaîne d’approvisionnement. Toutefois, leur mise en œuvre nécessite actuellement une superposition de plusieurs interfaces de programmation d’applications (API).

Les stablecoins pourraient permettre à l’Europe de maintenir sa compétitivité numérique

Les stablecoins pourraient résoudre ce problème en réduisant, voire en éliminant les intermédiaires. Ils permettraient également une plus grande évolutivité des systèmes de paiement M2M et élimineraient l’erreur humaine.

Le rapport de la Digital Euro Association souligne un fait important. En effet, les cas d’utilisation typiques des stablecoins se sont jusqu’à présent concentrés sur l’amélioration de l’inclusion financière ou la réduction des coûts des envois de fonds transfrontaliers. Par conséquent, ces cas d’utilisation ne sont peut-être pas aussi convaincants dans un contexte européen.

Le rapport note par ailleurs que la Banque Centrale Européenne a négligé les paiements M2M lors de la conception de l’euro numérique. Il est donc important que les régulateurs encouragent la croissance des paiements M2M. Cela permettra de maintenir la compétitivité de l’économie numérique européenne au niveau mondial.

Montpellier : 20 ans d’économies envolées suite à une arnaque crypto

Les cryptomonnaies sont souvent présentées comme une opportunité de diversifier ses investissements et de bénéficier de rendements élevés. Cependant, cela ne vient pas sans risques. Malheureusement, une personne à Montpellier en a fait la triste expérience. Victime d’une arnaque crypto, elle a vu ses économies de 20 ans partir en fumée. Plus de  150 000 euros ont été volés. Les détails dans cet article.

La confiance excessive peut causer la chute dans le domaine de la crypto

Au début de l’année 2022, un commerçant de Montpellier nommé Pierre a été victime d’une arnaque crypto. Tout a commencé lorsqu’il a cliqué sur un lien publicitaire en naviguant sur Internet, alors qu’il s’intéressait aux métavers. Ces mondes virtuels sont devenus populaires grâce au film « Ready Player One » de Steven Spielberg. Cependant, Pierre est tombé dans un piège sophistiqué mis en place par des escrocs.

En août 2022, lors de ses déplacements dans le métavers, Pierre est attiré par une publicité sur une cryptomonnaie. Il est logique de trouver des liens entre crypto et métavers en cherchant l’un ou l’autre, car ils étaient très liés à cette époque. Pierre est donc contacté par téléphone par un dénommé Maxime Lebon. Il se décrit comme un expert en cryptomonnaies travaillant chez Binance, la plus grande plateforme d’échange de cryptomonnaies au monde. 

Dans l’ensemble, le discours est inspirant de confiance. Mais c’est à ce moment-là que le piège se referme, car environ une semaine plus tard, le célèbre Maxime Lebon prend contact à nouveau. Avant de déposer l’argent, Maxime a obligé Pierre à utiliser une plateforme intermédiaire appelée Partage-secfr.com. Le site entièrement sous son contrôle est également connu pour être frauduleux. En seulement quelques jours, les 3000 euros de Pierre ont été doublés pour atteindre 6000 euros.

Maxime a tiré le meilleur parti de l’escroquerie cryptographique

Maxime lui propose ensuite un nouvel investissement. Cette fois-ci, il est question d’investir dans une nouvelle cryptomonnaie. Ce dernier rassure la victime que chaque euro investi sera doublé. Les investissements sont rarement faciles, surtout dans le domaine des cryptomonnaies. Cependant, Pierre semble être un débutant confiant et ne voit pas ces signaux d’alerte. Cela est d’autant plus vrai que Maxime Lebon est un expert dans son domaine. Pierre était admiratif face à ses compétences. Il s’engage dans l’investissement et débloque une somme de 100 000 euros. 

Quelques jours plus tard, Pierre avait apparemment connu un grand succès. Son compte Binance affichait un joli total de 166 000 euros. Maxime Lebon lui a ensuite proposé de tripler sa mise à l’aide d’un effet de levier. Pierre a accepté de tripler sa mise à 50 000 euros avec effet de levier.

Le 7 novembre, Maxime a contacté Pierre pour le féliciter pour son compte qui avait atteint 317 328 euros. Cependant, Pierre a immédiatement commencé le processus de retrait de cet argent. Malheureusement, il n’a jamais pu le récupérer. Il a finalement perdu son investissement de 156 593 euros, qui représentait les économies de 20 ans.En crypto, ne faites confiance à personne, formez-vous, évitez les publicités et soyez prudent dans vos investissements.

Un juge limite l’autorité de la SEC sur les crypto-monnaies

La SEC mène une politique sévère à l’égard des crypto-monnaies. En effet, elle intervient régulièrement dans des litiges impliquant des entreprises de ce secteur. Bien que les acteurs du secteur aient vivement critiqué cette pratique, ils n’ont pas obtenu gain de cause. Toutefois, un juge du sud de l’État de New York a récemment rendu une décision qui pourrait limiter les pouvoirs réglementaires de la SEC.

Un juge s’oppose à l’intervention de la SEC  

Au début de l’année, la SEC avait refusé l’acquisition de Voyager Digital par la branche américaine de Binance. L’opération aurait pourtant permis au prêteur de crypto-monnaies de rembourser les clients qui avaient perdu leurs fonds lors de son effondrement. Le juge Michael Wiles avait demandé à la SEC de clarifier les raisons de son opposition. Il avait en effet constaté que le régulateur avait l’habitude de « stopper tout le monde dans leur élan » sans explication.

Aujourd’hui, le juge a décidé d’empêcher la SEC d’interférer dans les affaires judiciaires liées aux crypto-monnaies. Il a déclaré que la position du régulateur était préjudiciable et qu’elle laissait « une épée suspendue au-dessus de la tête de tous ceux qui allaient mener cette procédure ». 

Selon le juge, la SEC n’a pas le pouvoir d’intervenir dans les procédures de faillite des sociétés de crypto-monnaies. Elle ne pourra donc plus affirmer qu’une crypto-monnaie est un titre dans le cadre de ces procédures.

Quelle est la prochaine étape sur ce sujet ?

Certains cadres et conseillers, des spécialistes qui travaillaient à la création d’un nouveau token pour faciliter la procédure de remboursement, ont été protégés de la sanction du régulateur par la décision d’un juge. La SEC avait prévu de les sanctionner pour leur travail sur les propositions de création du nouveau jeton. Cependant, le juge Michael Wiles a refusé de les sanctionner. Il estime que cela pourrait perturber le déroulement de la procédure judiciaire.

En revanche, il a autorisé l’autorité de régulation à poursuivre les tentatives de Binance.US ou de Voyager d’émettre un jeton de faillite à l’avenir. Pour rappel, en décembre, Binance.US a annoncé l’acquisition des actifs de Voyager Digital pour 1,022 milliard de dollars. Cette acquisition avait été proposée par FTX avant l’effondrement de la société de cryptomonnaies.

80% des investisseurs de Cardano (ADA) perdent de l’argent

Au cours du bear market de l’année dernière, la grande majorité des cryptomonnaies ont connu une baisse significative de leur valeur. Selon les données d’une société d’analyse de la blockchain, 80 % des investisseurs de Cardano (ADA) sont toujours dans le rouge. Ces chiffres soulèvent des questions sur la difficulté pour le  » Ethereum killer  » de trouver sa place sur le marché. Les investisseurs se demandent s’il parviendra à rebondir. Découvrons l’analyse d’IntoTheBlock.

IntoTheBlock observe une tendance inquiétante pour Cardano (ADA)

La société d’analyse de la blockchain IntoTheBlock a publié des données montrant que la situation des investisseurs de Cardano (ADA) est préoccupante. En effet, 80 % d’entre eux enregistrent des pertes. Par ailleurs, seuls 4 % d’entre eux ont atteint le seuil de rentabilité. Les autres sont en territoire positif. Cependant, ils n’ont pas encore liquidé leurs jetons.

Ce constat intervient alors que Cardano a été présenté par certains comme un rival potentiel majeur de l’Ether (ETH). Malheureusement, la crypto-monnaie semble avoir du mal à trouver sa place sur le marché hautement compétitif des crypto-monnaies. Les données d’IntoTheBlock révèlent que 3,53 millions d’adresses Cardano (ADA) subissent actuellement des pertes. Seules 682 920 adresses gagnent de l’argent.

Néanmoins, 173 770 adresses ont atteint le seuil de rentabilité après la récente chute de 8 % de la valeur d’ADA au cours des sept derniers jours. En outre, la situation pourrait empirer si le prix ne se rétablit pas après la chute de FTX. Actuellement, le jeton ADA se négocie autour de 0,3254 USDT.

Des opportunités à saisir pour l’avenir d’ADA

Des données récentes révèlent que trois grands groupes d’acheteurs d’ADA n’ont pas réalisé de bénéfices. Cependant, ces données ne prennent pas en compte les Cardano (ADA) qui ont été achetés et laissés sur des plateformes d’échange centralisées.

Le premier groupe se compose de 669 370 adresses qui ont acheté des jetons ADA entre 1,71 $ et 1,97 $.  Le deuxième groupe se compose de 560 940 adresses qui ont ouvert des positions d’achat entre 1,71 $ et 1,29 $. Et le troisième groupe, composé de 551 610 adresses, a investi entre 0,4 et 0,5 $.

Malgré cela, les partisans de Cardano (ADA) restent optimistes. Ils soulignent que le projet dispose d’une équipe de développement solide et d’une feuille de route claire pour l’avenir. Cela pourrait faire de lui un concurrent solide à long terme dans la sphère cryptographique. La communauté s’attend à ce que la valeur de Cardano (ADA) augmente au cours du mois de mars.

Québec : la CDPQ perd des millions dollars suite à l’effondrement de Celsius

Investir et perdre par la suite des millions de dollars, telle est la situation d’un des plus grands fonds de pension du Canada. La plateforme de prêts cryptos, Celsius, a entraîné avec elle, plusieurs investisseurs dans sa chute, en l’occurrence la Caisse de Dépôt et placement du Québec. 

Ce qu’il faut savoir par rapport à cette situation

Plusieurs fonds de pension ont commencé à montrer de l’intérêt sur les cryptomonnaies. Ce fut le cas de la Caisse de Dépôt et Placement du Québec (CDPQ) qui a pris l’initiative d’investir dans Celsius Network. 

Elle a alors fait un investissement à hauteur de 200 millions de dollars sur cette plateforme. En effet, à défaut de gagner ses propres actifs numériques, la CDPQ a participé à une levée de fonds pour Celsius en octobre 2021.

La chute de la société Celsius Network a conduit le Président et chef de la direction de la CDPQ, Charles Edmond à faire son mea culpa. À cet effet, il remet en question la jeunesse du secteur. Il atteste que la caisse s’est lancée très tôt dans un secteur encore en transition.

Par ailleurs, celui-ci annoncé lors d’une conférence, la démission de l’ex vice-président de la caisse, Alexandre Synett, suite à l’effondrement de Celsius.

La CDPQ considère que ces centaines de millions de dollars investis sont perdus d’avance.

Quelle est la réaction de la CDPQ face à un éventuel investissement crypto ?

Malgré que la CDPQ traite déjà cet investissement de « perte sèche », elle a quand même enclenché des démarches judiciaires contre Celsius. Le PDG de la caisse a fait savoir qu’un recours juridique a été pris contre Celsius pour représentation fausse et trompeuse.

D’ailleurs, cette situation a suscité de la déception à l’endroit des membres de la CDPQ. À la question de savoir si la CDPQ effectuera encore d’autres investissements cryptos, le PDG du fonds de pension allègue qu’ils n’en feront plus.

Binance a tenté de détourner Gary Gensler de la présidence de la SEC

Depuis l’arrivée de Gary Gensler à la tête de la SEC, celui-ci tient à réguler la cryptosphère. Il est d’ailleurs devenu, depuis sa nomination, le principal adversaire de plusieurs sociétés cryptos. Ayant vu venir ce sombre nuage, Binance avait essayé de le recruter en 2018.

L’habileté de Binance à identifier l’imminent président de la SEC avant sa nomination

Depuis quelque temps, Binance est confronté à de lourdes attaques, notamment celles concernant BUSD, son stablecoin. Par ailleurs, le Wall Street Journal ne cesse de renforcer les doutes autour de Binance au sujet d’un éventuel contournement de la régulation.

En outre, le WSJ mène plus loin son analyse. Pour lui, Binance aurait essayé de débaucher Gary Gensler, avant sa nomination en tant que président de la SEC. Il faut souligner que celui-ci avait été déjà nommé président à la tête de la Commodity Futures Trading Commission. Il y a passé son mandat de 2009 à 2014, sous le gouvernement Obama.

D’après le WSJ, Binance aurait tenté d’embaucher Gary Gensler pendant qu’il enseignait au Massachusetts Institute of Technologie.

La politique de Binance a été malheureusement sans succès

Selon le WSJ, ce sont Harry Zhou et Ella Zhang, deux cadres de Binance, qui auraient essayé d’approcher Gensler. En effet, le but de Binance était d’engager l’actuel président de la SEC en tant que conseiller.

Cette approche a été mise au point par l’entreprise crypto car elle a pressenti l’imminente nomination de Gensler. Et il faut dire qu’elle ne s’est pas du tout trompée. Malheureusement pour Binance, sa stratégie préventive fut sans succès. Gary Gensler décline, en effet, l’offre. 

Cependant, ce dernier se serait montré bienveillant malgré son refus. Il aurait notamment interviewé le PDG de Binance, Changpeng Zhao à l’occasion de l’un de ses cours sur les cryptomonnaies. Aussi, il aurait partagé avec la société, des techniques pour l’acquisition des licences réglementaires.

En somme, on ne saurait dire si Gary Gensley a subtilement étudié son adversaire grâce à cette interview. Mais, ce qui est sûr, il veut à tout prix soumettre le marché crypto à une régulation totale.

1,59 million de dollars remboursés suite au piratage de Tender.fi

Toutes les semaines, des protocoles de la finance décentralisée (DeFi) subissent des attaques. Heureusement, dans certains cas, ces attaques sont réalisées par des hackers bienveillants. Récemment, un hacker responsable du piratage de Tender.fi a choisi de rembourser la somme de 1,59 million de dollars en ETH. Cette action de restitution est rappelée comme un exemple de responsabilité et d’éthique dans le milieu des hackers. 

1,59 million de dollars ont été détournés 

Tender.fi fonctionne comme un protocole de prêt et d’emprunt décentralisé sur le niveau 2 Arbitrum. Le site se repose sur une variante du code source du protocole Compound. Le 7 mars, les utilisateurs du protocole ont été avertis de la détection de mouvements suspects sur la plateforme. Il a été remarqué par ces derniers qu’un grand nombre d’emprunts a été détecté sur le protocole.

Le piratage a été effectué en exploitant une vulnérabilité de la plateforme. Les pools du protocole ont été siphonnés de 1,59 million de dollars. D’après les premières informations rapportées, il semblerait que le hack ait été rendu possible par une mauvaise configuration d’un oracle. Ainsi, le pirate informatique a pu altérer le prix de l’oracle. Il a emprunté 1,59 million de dollars en déposant seulement 1 GMX, ce qui équivaut à environ 71 $.

Les plateformes DeFi sont une tendance croissante dans le monde des cryptomonnaies, offrant une alternative aux systèmes financiers traditionnels. Cependant, leur sécurité est vitale pour la confiance des utilisateurs dans ces plateformes. Les piratages comme celui-ci soulignent l’importance de la sécurité en ligne et de la protection des données personnelles.

La fin justifie les moyens pour Tender.fi

Après cette attaque, les équipes de Tender.fi ont pris l’initiative de contacter le pirate informatique. Cela s’est fait à la fois par le biais de la messagerie de Debank et par des transactions on-chain. L’attaque a été perpétrée par un white hat, comme certains internautes l’avaient retenu. Les équipes de Tender.fi ont réussi à trouver un arrangement avec ce dernier.

D’après les informations on-chain, le pirate informatique éthique a consenti à restituer les fonds dérobés. Cependant, il sera en mesure de garder 62,16 ETH, représentant environ 5 % des fonds, en tant que récompense. L’équipe de Tender.fi s’engagera donc à rembourser la récompense au protocole pour éviter toute dette fournie. En fin de compte, vers 20 heures, heure française, le pirate éthique a remboursé le prêt conformément à l’accord conclu. Suite à cela, la plateforme a déclaré que les fonds étaient désormais désignés comme étant « SaFu ». Cette journée a été très mouvementée pour les équipes et la communauté de Tender.fi, mais tout s’est bien terminé.

Nouvelle réglementation sur les cryptos en France : opportunité ou danger ?

De nombreux pays européens cherchent à se doter d’un cadre réglementaire avancé pour l’industrie des crypto-monnaies. La France vient de franchir une étape importante dans la réglementation des actifs numériques. Dans ce qui suit, vous découvrirez de quoi il s’agit.

Un projet de texte visant à renforcer la réglementation des sociétés de crypto-monnaies

Le Sénat français a approuvé un nouvel ensemble de règles pour l’enregistrement des sociétés de crypto-monnaies opérant en France. Ce texte fait partie d’un projet de loi plus large visant à harmoniser le droit français avec les normes de l’Union européenne.

Les législateurs ont adopté le projet de loi avec 109 voix pour et 71 contre. La prochaine étape est la signature du texte par le président Emmanuel Macron dans les 15 prochains jours. Toutefois, il est possible que le président renvoie le texte à l’assemblée législative.

En France, les entreprises proposant des services de crypto-monnaies devront se conformer à de nouvelles règles d’enregistrement plus strictes que celles proposées actuellement par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). 

Cette mesure vise à compléter la législation européenne sur les marchés des crypto-monnaies. Celle-ci devrait en effet être adoptée par le Parlement européen en avril. Ladite législation permettra, entre autres, aux entreprises françaises de se conformer à la loi plus tôt que prévu.

Des changements favorables ?

Les nouvelles mesures sont globalement moins sévères que celles initialement proposées aux élus. Cela s’explique par le contexte dans lequel les débats ont eu lieu. En effet, celui-ci a été marqué par l’effondrement de FTX et par une forte pression des décideurs politiques en France. Cette pression est particulièrement liée à l’industrie de la crypto en général.

Le projet de loi actuel exige que les entreprises qui s’enregistrent à partir de juillet 2023 se soumettent à un processus d’enregistrement. Ce processus vise à garantir la conformité dans des domaines tels que la gouvernance et la ségrégation des fonds. Ces entreprises doivent également fournir des informations claires sur les risques. Elles sont tenues de mettre en place une politique claire pour éviter les conflits d’intérêts.

Cependant, certains critiques craignent que la nouvelle réglementation soit trop lourde pour les petites entreprises. Elle pourrait par ailleurs étouffer l’innovation.

Crise financière chez Silvergate Bank : Circle et Coinbase se retirent

Les temps s’annoncent difficiles pour la Silvergate Bank. S’étant retrouvée dans le viseur du régulateur américain suite à la chute de FTX et Alameda, celle-ci est confrontée à des difficultés. Compte tenu de son retard sur le rapport annuel de l’état de ces finances, Silvergate perd des partenaires. 

Les prémices d’une crise

Depuis peu, la Silvergate Bank, présente des signes annonciateurs de crise. Elle a d’abord connu une perte d’un milliard de dollars en fin 2022. Ensuite, ont suivi les suspensions des dividendes pour ses actionnaires et le licenciement de 200 salariés. Ces secousses ont d’ailleurs causé la chute du cours du Bitcoin le 02 mars.  

De plus, quelques mois plus tôt, Silvergate s’est retrouvée mêlée à une affaire de fraude avec FTX et Alameda. Aussi, récemment, Silvergate s’est déclarée incapable de déposer, dans les délais prévus, son rapport annuel auprès de la SEC. Deux situations qui l’ont conduit dans un tourbillon judiciaire. Tout porte donc à croire que plus rien ne va chez la banque américaine. 

Coinbase et Circle rompent les liens avec Silvergate Bank

Coinbase a annoncé, via Twitter, son intention de divorcer avec la Silvergate Bank. En effet, Coinbase allègue que les fonds clients sont toujours sûrs, disponibles et accessibles chez lui. Il continue en disant qu’il n’accepte plus faire des transactions depuis ou vers Silvergate par précaution. Mais qu’il facilitera les opérations avec d’autres partenaires bancaires. 

Il faut souligner que la banque œuvrait pour la conservation de certains dépôts fiat de Coinbase et pour la collatéralisation de l’USDC (stablecoin de Circle). 

Dans le même temps, Circle affirme également avoir d’autres alternatives en dehors de Silvergate. Malheureusement, il n’y a pas que ces partenaires qui ont déserté le navire Silvergate. MicroStrategy et Tether font également partie de la liste. On constate donc que Slivergate a du mal à tirer son épingle du jeu, surtout face à la régulation. Cependant, on espère que le rapport attendu par la SEC (le 16 mars) pourra mieux éclaircir la situation de cette banque.