DEX : Orca n’est plus accessible aux utilisateurs US
Proposer un milieu financier ouvert et accessible à tous : telle est l’ambition de la finance décentralisée. Néanmoins, il se trouve que la réalisation de ce désir est limitée par l’intervention des régulateurs. Certains protocoles sont donc obligés de faire le tri en amont. C’est le cas d’Orca.
Orca empêche les utilisateurs américains d’utiliser son interface
Le protocole d’échange décentralisé Orca, hébergé sur Solana, a annoncé, à travers une notification, une décision inopinée. Les utilisateurs US n’auront plus la possibilité, à partir du 31 mars, d’exécuter des transactions sur son site.
Cependant, il faut souligner que ce n’est que l’interface Web d’Orca qui connait cette restriction. De ce fait, les utilisateurs américains peuvent toujours interagir immédiatement avec les contrats intelligents d’Orca. Ils peuvent également continuer à fournir des liquidités par le biais du site officiel.
Par ailleurs, les utilisateurs peuvent interagir avec les smart contracts d’Orca via d’autres interfaces. Jupiter est alors une bonne alternative puisqu’il utilise Orca pour avoir des liquidités pour son service d’agrégateur de swaps.
Les échanges décentralisés ne sont pas hors d’atteinte des régulateurs
Généralement, les échanges décentralisés ne disposent pas de « back end » centralisé. Toutefois, pour éviter toute complication avec les régulateurs américains, ces derniers ont préféré bloquer les utilisateurs US.
À titre illustratif, nous avons Uniswap qui a décidé d’empêcher certains wallets d’avoir accès à son interface en 2022. Cependant, pour la plupart des cas, les utilisateurs ont réussi à trouver des échappatoires. Ces derniers contournent les limites géographiques en masquant leur adresse IP. Soit, ils se connectent directement au contrat intelligent.
La décision d’Orca montre clairement que même les échanges décentralisés ne sont pas épargnés des régulateurs. Les acteurs cryptos n’ont d’autre choix que d’évoluer à tâtons dans ce milieu réglementaire en perpétuelle évolution.
L’avenir permettra de savoir si cette situation encourage à l’optimisme ou au pessimisme.
Les pirates de Ledger sont enfin connus
Les hardwallets de Ledger sont à l’abri des piratages. Mais, il n’en est pas de même pour la base de données clients. Cette dernière a déjà été dérobée à deux reprises. Heureusement que l’identité des premiers hackers est dorénavant connue.
Le hacking des fichiers de Ledger
La société Ledger a connu à deux reprises le piratage des données personnelles de ses clients. Cet hacking a pu être effectué par l’exploitation d’une faille de sa base de données.
Le premier hack s’est déroulé à la fin de l’année 2020 et le second au début de l’année 2021. Le nom, le téléphone, l’e-mail et pire les adresses du domicile des clients avaient fuité. Les clients étaient alors exposés au phishing et au cambriolage, surtout ceux dont les adresses de leur domicile ont fuité.
Les hackers identifiés et arrêtés
Selon les révélations de The Big Whale et Bitcoin.fr, les hackers du premier piratage survenu en avril 2020 seraient déjà connus. Ils ont même été arrêtés depuis un certain temps.
Le premier accusé est un Autrichien nommé Tassilo H., âgé de 22 ans et résidant en Californie. Il serait en détention aux Etats-Unis depuis janvier 2021. Davide M., de nationalité portugaise et âgé de 28 ans, est le second hacker. Ce dernier a été arrêté au Portugal. Cependant, il a été déposé entre les mains des autorités françaises en novembre 2022. Davide M. a été mis en examen puis en détention provisoire en France.
Par ailleurs, pour mener à bien leur méfait, ces deux complices auraient contacté trois sous-traitants philippins de Shopify. Il faut souligner que le concepteur des Ledger Nano S et X vendait ses hardwares wallets via Shopify.
En ce qui concerne la seconde fuite de données survenue en juin 2020, l’identité des hackers n’a pas encore été révélée.
Playboy (PLBY) perd des millions de dollars sur Ethereum
PLBY est une société américaine active dans les domaines des médias et du style de vie. Son siège social se trouve en Californie. Elle est connue pour être la maison mère du célèbre magazine Playboy, fondé par Hugh Hefner.
La société subit une perte suite à un paiement en NFT
En octobre 2021, PLBY a lancé des NFT appelés Rabbitars. Ceux-ci ont connu un grand succès en raison de la forte hausse des crypto-monnaies. En décembre 2022, ces actifs numériques étaient évalués à 327 000 dollars selon les comptes de l’entreprise. Cependant, l’entreprise vient d’annoncer une mauvaise nouvelle à sa communauté, avec des pertes financières importantes.
En effet, PLBY a inclus les jetons Rabbitars non fongibles dans son bilan en tant qu’actifs numériques. La société a annoncé qu’elle acceptait l’éther (ETH) comme méthode de paiement. Elle a cependant récemment révélé qu’elle avait subi une perte de 4,9 millions de dollars sur le réseau Ethereum. Cette perte est due à la baisse de 60 % de la valeur de l’ETH depuis octobre 2021.
PLBY fait face à des pertes de valeur en crypto-monnaies
PLBY traite ses actifs numériques de manière particulière. Elle les considère comme des “actifs incorporels à durée de vie indéterminée.” La société a averti que la valeur de ses crypto-monnaies peut diminuer à tout moment lorsque leur juste valeur est inférieure à leur valeur comptable.
Malheureusement, PLBY ne pourra pas récupérer les pertes de valeur enregistrées sur les crypto-monnaies. Il en sera de même si la valeur des crypto-monnaies augmente après la déclaration de la perte de valeur.PLBY a expliqué que la valeur comptable de chaque éther qu’elle détenait à la fin de l’année reflétait le prix le plus bas d’un éther coté sur un marché actif à tout moment depuis qu’elle l’avait reçu.
La société PLBY est entrée dans l’espace des crypto-monnaies en 2018 en acceptant les paiements en BTC. Elle a ensuite fait son entrée dans le secteur des NFT en 2021 avec la collection Liquid Summer. Cette collection présente des photographies d’archives du mannequin Playboy Lenna Sjööblom, en collaboration avec l’artiste Slimesunday. Aujourd’hui, le secteur des NFT évolue et s’apprête à entrer dans une nouvelle ère avec les Ordinales Bitcoin.
Plusieurs influenceurs accusés dans l’affaire FTX
La débâcle de l’échange FTX est sans doute l’un des moments les plus tragiques de l’histoire de l’industrie des crypto-monnaies. Un nouveau facteur a été révélé. Il permet de comprendre pourquoi ce désastre s’est produit sans attirer l’attention.
Faut-il parler de complicité dans l’affaire FTX ?
La crise autour de l’affaire FTX continue de faire des vagues. Récemment, des liens ont été établis entre FTX et la crypto-banque Silvergate. Cette dernière a également connu des difficultés financières. De nouveaux éléments ont révélé le rôle potentiel de certains influenceurs dans cette affaire.
Ces derniers sont accusés d’avoir intentionnellement promu les services de FTX auprès de leurs communautés. Pourtant, ils connaissaient la nature peu fiable de l’entreprise, au-delà de sa crédibilité à l’époque.
Le cabinet d’avocats Moskowitz, basé en Californie, a déposé une plainte mercredi. Il souhaite que les influenceurs soient tenus responsables de leurs actions. Selon le cabinet, plusieurs d’entre eux auraient reçu des paiements de FTX pour encourager les utilisateurs à investir. Parmi les influenceurs cités figurent Erika Kullberg, Ben Armstrong et Kevin Paffrath. Ce dernier s’est excusé sur sa chaîne YouTube pour son rôle dans cette affaire.
L’acte de procédure indique clairement que Paffrath a été sponsorisé par FTX. Il regrette son implication dans cette affaire, qui a causé un préjudice aux investisseurs.
Complicité dans le scandale : où en sommes-nous ?
Compte tenu de l’ampleur de la médiatisation du scandale FTX, il semble évident que les personnes impliquées devront faire face à de lourdes conséquences. Il est même possible que la justice américaine, déjà très impliquée dans cette affaire, décide de durcir sa position.
Cependant, il est important de rappeler que la culpabilité de l’accusé doit être établie au-delà de tout doute en vertu du droit pénal américain. Les prochaines semaines pourraient donc être marquées par une bataille juridique acharnée. Il est clair que le scandale FTX est encore loin d’avoir livré tous ses secrets.
Salesforce et Polygon unissent leurs forces pour promouvoir les NFT
La plus grande société américaine de logiciels-service cotée en bourse, Salesforce, a récemment annoncé une alliance avec Polygon Labs. Cette alliance vise à inclure les NFT dans sa suite d’outils de gestion de la relation client. Leur objectif commun est d’aider les utilisateurs de Salesforce à mettre en place des programmes de fidélisation reposant sur l’utilisation de jetons non fongibles.
Salesforce explore de nouvelles pistes pour booster sa croissance
La société Salesforce a collaboré avec Polygon pour inclure les NFT dans sa stratégie de fidélisation de la clientèle. Les NFT, abréviation de “non-fungible tokens”, sont des actifs numériques uniques vérifiables sur la blockchain. Ils peuvent être utilisés pour représenter différents types de contenus numériques. Le contenu numérique peut être de l’art, des vidéos, de la musique ou même des photos.
Selon des informations relayées par Bitcoinist, Salesforce, l’une des principales entreprises de cloud computing, s’est associée à Polygon Labs. Ce partenariat permettra aux clients de Salesforce de mettre en place des programmes de fidélisation basés sur des jetons numériques. Cette information a été confirmée sur Twitter par Ryan Wyatt, président de Polygon Labs.
Comment les NFT peuvent-ils profiter au géant du Cloud ?
À l’heure actuelle, il est difficile de prédire dans quelle mesure les NFT seront utilisés par les clients de Salesforce. Néanmoins, il est pertinent de se demander comment ces actifs pourraient profiter à une entreprise comme Salesforce.
En effet, il existe un grand nombre de possibilités. L’intégration des NFT pourrait permettre des changements significatifs chez Salesforce. L’entreprise pourrait ainsi tirer pleinement parti du potentiel de la blockchain au fil du temps.
Divers cas d’utilisation sont envisageables. En plus du programme de fidélité, Salesforce pourrait proposer des NFT exclusifs à ses clients les plus fidèles et les plus appréciés. Ces NFT leur permettraient de bénéficier d’avantages particuliers. Par exemple, des remises sur les produits et des événements exclusifs. Ils pourraient également bénéficier d’offres spéciales.
En outre, les NFT peuvent être utilisés comme outil de promotion de la marque. Salesforce peut ainsi créer des NFT représentant des éléments de sa marque ou de ses produits. Ils peuvent être offerts aux clients ou vendus à des collectionneurs.
Il sera intéressant de suivre l’évolution du programme pilote de Salesforce au cours des prochains mois. Son succès ou son échec pourrait marquer un tournant dans l’adoption des NFT par les grandes entreprises. Quoi qu’il en soit, l’utilisation des NFT dans les entreprises est déjà une réalité. La récente création d’une collection de NFT par Coca-Cola en est la preuve.
ChatGPT-4 propulse les cryptomonnaies liées à l’intelligence artificielle
OpenAI a récemment introduit une nouvelle version de ChatGPT appelée GPT-4. Cette mise à jour est capable de traiter des images et du texte simultanément. Elle est également plus fiable et plus inventive que son prédécesseur. À la suite de cette annonce, de nombreux projets d’intelligence artificielle basés sur les crypto-monnaies ont vu leur prix augmenter. Par ailleurs, ils ont suscité un plus grand intérêt de la part du public.
Le lancement du GPT-4 a été bénéfique pour certaines crypto-monnaies basées sur l’IA
Juan Pellicer, analyste chez IntoTheBlock, a déclaré à Decrypt que l’IA est devenue la tendance majeure de la technologie. Cela profite donc grandement à certains tokens. Il a souligné que cela peut être observé dans le cas du jeton utilitaire SingularityNET (AGIX). Ce dernier se négocie avec une corrélation plus faible que le reste du marché cryptographique.
Selon les données de CoinGecko dans la dernière mise à jour de ChatGPT, les cryptomonnaies IA ont atteint des prix beaucoup plus élevés que les autres actifs du marché. Par exemple, l’AGIX de SingularityNET a augmenté de 25 % pendant la nuit. Par ailleurs, d’autres jetons tels que Numeraire (NMR), Ocean Protocol (OCEAN) et Fetch.ai (FET) ont connu une croissance à deux chiffres.
Une croissance artificielle ou réelle ?
Certains experts remettent en question la croissance rapide des crypto-monnaies liées à l’IA. Ils craignent que les gains soient principalement dus à la spéculation plutôt qu’aux fondamentaux. Zhong Yang Chan, responsable de la recherche chez CoinGecko, a déclaré que les investisseurs et les constructeurs devraient moins se focaliser sur le battage médiatique du moment. Ils devraient plutôt se concentrer sur les cas d’utilisation significatifs qui combinent l’IA et la blockchain.
Aswhath Balakrishnan, vice-président de la recherche chez Delphi Digital, partage cet avis. Il considère la plupart des crypto-monnaies liées à l’IA comme des “grifts”. Il y a très peu de projets réfléchis qui intègrent l’IA dans la crypto-monnaie.Pour qu’une crypto-monnaie connaisse une croissance durable, il est important que cette croissance soit soutenue par l’accumulation d’argent provenant de l’achat de jetons. Cependant, les portefeuilles n’ont pas acheté de jetonsAGIX, FET et OCEAN. Cela soulève des questions sur l’avenir des crypto-monnaies liées à l’IA.
MetaMask : nouvelles mises à jour pour une optimisation des services existants
Dans le souci de consolider leur vie privée et d’améliorer l’expérience des utilisateurs, MetaMask a déployé des mises à jour. Ces dernières sont principalement effectuées sur son application mobile et sur l’extension de son navigateur.
MetaMask, pas si doué en matière de vie privée
Après la modification de sa politique de confidentialité, Consensys a été sujet de plusieurs critiques. Soulignons que Consensys est la société étant à la base de MetaMask et Infura.
En effet, l’entreprise collectait les adresses IP des clients d’Infura. Suite à cela, ces derniers ont manifesté des inquiétudes quant à la manière dont sont gérées leurs données personnelles. Ils ont donc exprimé leur mécontentement et veulent avoir plus de contrôle sur leurs données.
Les améliorations sur les données privées et sur l’expérience des utilisateurs
MetaMask a effectué des améliorations sur la vie privée de ses utilisateurs via ses nouvelles mises à jour. Ainsi, MetaMask Mobile a connu un progrès considérable.
En effet, les utilisateurs peuvent se connecter ou se déconnecter, à souhait, de divers dApps en toute transparence. Les comptes du portefeuille des utilisateurs étaient aussitôt joints au cours de la connexion à une dApps. Cette nouvelle modification permet alors d’amenuiser l’exposition aux dApps si le transfert des données n’est pas utile.
Aussi, l’extension de navigateur de MetaMask a été également mise à jour. Les utilisateurs peuvent donc désormais :
- choisir un fournisseur RPC au cours de l’intégration,
- changer leur fournisseur par défaut (Infura),
- désactiver dans les paramètres « configuration avancée » les fonctionnalités envoyant des requêtes aux API tierces.
Par ailleurs, le wallet renard n’a pas effectué que ces améliorations en matière de vie privée. Par sa récente mise à jour, il a aussi optimisé l’expérience des utilisateurs. À cet effet, l’interface de son application mobile a été remaniée pour simplifier la navigation entre le portefeuille et le navigateur.Parallèlement, l’entreprise Consensus persévère dans le déploiement de son layer 2 sur Ethereum. Le testnet pour la ZKEVM de Consensys est prévu pour le 28 mars.
Ethereum : Vitalik Buterin touche 700 000 dollars en vendant ses shitcoins
Vitalik Buterin est un grand passionné de la cryptographie et est devenu, de ce fait, le co-fondateur du réseau Ethereum. À cet effet, plusieurs projets ont tendance à user de son influence pour en tirer des profits. Seulement, Vitalik Buterin n’en a que faire.
D’où proviennent les shitcoins vendus par le co-fondateur d’Ethereum?
Courant l’année 2018, les internautes ont fait la découverte de l’une des adresses du co-fondateur d’Ethereum. Dès lors, ils ne se lassent plus d’inspecter cette adresse dans le but de suivre les mouvements de Vitalik Buterin.
En outre, les shitcoins vendus par Vitalik sont en réalité des dons de plusieurs projets. En effet, nombreux sont les projets qui ont envoyé sur cette adresse de Vitalik, des milliers de jetons. La majorité de ces projets espéraient bénéficier de la gratitude de Vitalik en lui offrant ces jetons.
Mais, les autres essaient juste de faire croire aux internautes que Vitalik est l’acheteur de leurs jetons. Malheureusement pour eux, celui-ci ne s’en soucie guère. Il a même décidé de faire le ménage sur son wallet mardi dernier.
Vitalik fait la vente de ses shitcoins et obtient 700 000 dollars
La société Loockonchain a dévoilé le tri du co-fondateur de la blockchain Ethereum. Ainsi, ce dernier a procédé à la revente de la plupart des jetons qu’il a reçus des différents projets. À l’issue de cette vente, il a obtenu un montant de 700 000 dollars.
Parmi les jetons, 500 000 milliards de jetons SHIKOKU ont fait objet de cette vente. Ils ont été vendus pour une somme de 380 ETH, équivalant à 600 000 dollars. Il faut souligner que ce fut la plus grande vente.
Bien évidemment, cette vente massive n’est pas restée sans inconvénient. Elle a considérablement impacté le cours du jeton en entraînant une énorme baisse des prix. De fait, le jeton SHIKOKU a connu une baisse de 60% après coup.Parallèlement, Ethereum œuvre, quant à lui, pour l’ouverture des retraits pour le hard fork Shanghai-Capella. Son déploiement est d’ailleurs prévu pour mi-avril si éventuellement le testnet Goerli se passe bien.
Le Bitcoin est de plus en plus adopté aux Émirats Arabes Unis
Les Émirats Arabes Unis (EAU) ont clairement choisi leur voie économique : celle des cryptomonnaies. Le pays désertique ambitionne de devenir un leader incontesté du Bitcoin et des cryptomonnaies en prévoyant de créer une zone de libre-échange. Les entreprises pourront ainsi accepter les paiements en Bitcoin et autres cryptomonnaies. Cette décision témoigne de l’ouverture de ce pays aux nouvelles technologies et à l’innovation.
Les cryptomonnaies trouvent un nouveau terrain de jeu dans la zone de libre-échange des EAU
Les Émirats Arabes Unis ont récemment pris des mesures importantes pour permettre le libre-échange des cryptomonnaies sur leur territoire. Cette zone de libre-échange à Ras Al Khaimah offrira aux entreprises un environnement réglementaire flexible pour favoriser l’adoption des cryptomonnaies. RAK Digital Oasis (RAK DAO) sera la zone de libre-échange exclusivement dédiée aux entreprises fournissant des actifs numériques. Le gouvernement des Émirats Arabes Unis vise à :
- renforcer son rôle financier mondial ;
- encourager l’innovation des paiements.
Par ailleurs, les entreprises opérant dans le secteur des cryptomonnaies bénéficieront d’avantages fiscaux et réglementaires dans cette zone de libre-échange. Ces dernières pourraient profiter d’une réglementation flexible, de conditions fiscales avantageuses et d’opportunités d’exploitation attrayantes. De plus, elles pourraient obtenir rapidement des licences grâce à la zone franche, accélérant ainsi leur entrée sur le marché.
Les EAU, se dirigent-ils vers l’adoption du Bitcoin et des cryptomonnaies ?
Le fait que les Émirats Arabes Unis se dirigent vers l’adoption des cryptomonnaies n’est pas une nouveauté. Le pays offre déjà des visas de 10 ans aux talents de l’écosystème crypto et aux start-ups prometteuses, ainsi que des licences fédérales intéressantes. Cependant, ce projet de zone franche n’est pas une nouveauté, mais il prend une dimension différente.Le projetRAK DAO des EAU vise à devenir un centre crypto majeur en développant des nœuds Bitcoinsur le Lightning Network. Ainsi, les Émirats Arabes Unis cherchent à affirmer leur position dominante dans le secteur émergent des cryptomonnaies. En proposant une zone économique libre attractive, les Émirats Arabes Unis ambitionnent de développer leur réseau cryptographique au-delà de Dubaï. Dubaï, considérée comme l’oasis crypto du désert et le métavers, a récemment été cotée en bourse à Dubaï.