Le Bitcoin a seulement 7% de chance de finir l’année à 20 000$ !

Selon la société d’analyses de Bitcoins et de crypto-devises Skew Markets, à mesure que 2019 avance et que le Bitcoin (BTC) s’échange autour des 10 000 dollars, la probabilité que sa valeur atteigne 20 000 dollars d’ici la fin de l’année est de 7% seulement.

D’après cette même source, le mois d’octobre devrait toutefois être intéressant pour le Bitcoin. Après de nombreuses tentatives infructueuses, il se pourrait qu’un ETF Bitcoin (Exchange Traded Fund, ou fonds négocié en bourse – FNB – en français) soit approuvé pour la première fois par la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. À l’heure actuelle, l’organisme de réglementation américain examine deux demandes d’ETF.

De nombreux investisseurs pensent que la célèbre crypto-monnaie pourrait continuer à croître avant la fin de cette année. Par exemple, Nigel Green, PDG de DeVere, pense que le BTC atteindra 15 000 dollars dans un avenir proche. Dan Morehead, PDG de Pantera Capital, a de son côté prédit que le cours du BTC atteindra 42 000 d’ici janvier 2020.

Skew Markets, la société d’analyses de crypto-monnaies, estime quant à elle que le Bitcoin a 7% de chances d’atteindre 20 000 dollars d’ici la fin de 2019. Sur CoinMarketCap, le Bitcoin se négocie à environ 9 488 $ au moment de la rédaction de cet article et a une valeur marchande de 179 milliards de dollars.

La Nouvelle-Zélande, 1er pays à légaliser les salaires en cryptomonnaies (BTC)

La Nouvelle-Zélande est devenue le premier pays à légaliser les salaires en cryptomonnaies, selon un rapport publié récemment par le Financial Times.

L’agence fiscale du pays a donc accepté qu’un salaire soit payé en crypto-devise à condition que celle-ci soit indexée sur au moins une devise standard ou fiat. La Nouvelle-Zélande exige également que la crypto choisie soit directement convertible en un mode de paiement standard. Cela permettra au Bitcoin, la crypto-monnaie avec la plus grosse capitalisation boursière au monde, de servir de moyen de paiement aux travailleurs néo-zélandais lorsque la loi entrera en vigueur le 1er septembre.

Cette initiative a pour effet de placer cet actif numérique controversé encore un peu plus haut dans le domaine des méthodes de paiement courantes. Les crypto-monnaies sont relativement peu réglementées et leur nature untrackable les a aidées à devenir populaires grâce aux achats en ligne anonymes. Cette décision constitue « un pas de plus vers la reconnaissance par les gouvernements du fait que les gens veulent être payés en cryptomonnaies« , a déclaré Thomas Hulme, avocat au cabinet Mackrell Turner Garrett de Londres. Les cryptos sont également considérées comme un nouvel investissement – et un actif – volatil.

La décision de la Nouvelle-Zélande intervient quelques semaines après que Facebook a annoncé sa propre crypto-monnaie, baptisée Libra. Bien que cette révélation ait attisé les préoccupations des investisseurs et des responsables gouvernementaux en matière de protection de la vie privée, l’intérêt du géant américain pour la monnaie numérique a conféré une nouvelle légitimité à la technologie.

1 milliard de dollars de Bitcoin dépensé sur le Dark Web cette année ?

D’après un rapport de Chainalysis, l’utilisation du Bitcoin sur les marchés en ligne illégaux, de la drogue à la pédopornographie, devrait atteindre un nouveau record cette année à plus d’un milliard de dollars…

Alors que la proportion de transactions Bitcoin dédiées aux achats illégaux est en baisse, environ 515 millions de dollars de la plus célèbre des cryptomonnaies ont déjà été dépensés cette année sur le Dark Web, selon le cabinet spécialisé. Les dépenses de bitcoins sur le marché noir ont culminé en 2017 à 872 millions de dollars. Elles ont diminué l’année dernière, alors que la valeur du BTC a plongé de manière spectaculaire.

Cette volatilité rappelle les risques réglementaires liés aux tokens numériques, bien appréciés des criminels qui cherchent à préserver un certain anonymat. Le mois dernier, le Groupe d’Action Financière (GAFI) – une organisation intergouvernementale axée sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme – a commencé à imposer des mesures strictes de connaissance de la clientèle pour les échanges et les dépositaires cryptographiques. En juin également, Europol a rencontré des entreprises du secteur pour échanger des conseils sur les meilleures pratiques en matière de détection de la criminalité « crypto-facilitée ».

Toujours selon Chainalysis, qui a examiné les transactions effectuées sur la blockchain Bitcoin afin de déterminer les montants dépensés sur ces sites, Hydra est le plus important de tous les marchés en ligne illégaux. Les drogues sont les produits les plus vendus, mais la pornographie enfantine et les informations de cartes de crédit volées sont également demandées, a révélé Chainalysis. Bitcoin est la crypto-monnaie la plus populaire acceptée sur ces marchés, suivie de Monero.

Bien que la croissance des dépenses illicites en bitcoins puisse être alarmante, il convient toutefois de noter que la proportion de transactions illicites en BTC est en baisse. Les activités illégales ont représenté moins de 1% de l’ensemble des activités de Bitcoin jusqu’à présent cette année, contre 7% en 2012 selon Hannah Curtis, responsable des produits chez Chainalysis.

USA : les Millennials 3x plus susceptibles d’investir dans la crypto que la génération X

Les cryptomonnaies sont trois fois plus populaires chez les Millennials américains comme investissement à long terme que pour la génération X.

Selon les résultats d’une enquête nationale initiée par Bankrate et publiée le 17 juillet, 9% des Millennials ont choisi la crypto comme première option d’investissement à long terme, soit environ trois fois plus que les générations précédentes.

Plus généralement, l’enquête a révélé que les crypto-monnaies étaient la septième option d’investissement la plus populaire parmi les Américains (4% des personnes interrogées les ayant choisies comme premier choix pour un investissement minimal de 10 ans). Par ailleurs, 49% des Américains et des Britanniques ont révélé qu’ils ne feraient pas confiance à Facebook en ce qui concerne son très attendu stablecoin Libra, évoquant pour la plupart leurs préoccupations en matière de confidentialité.

Selon une enquête réalisée au printemps 2019, 11% de la population américaine est propriétaire de Bitcoin (BTC). On pouvait y lire que la propriété de Bitcoin est une « méga-tendance démographique » dirigée par la jeune génération âgée de 18 à 34 ans. Néanmoins, 89% des citoyens américains ont entendu parler de la crypto-monnaie, quelle que soit leur génération. Le même mois, un sondage séparé a révélé qu’environ 3% des retraités américains possèdent des bitcoins.

Dans le même temps, une enquête réalisée au début du mois indique que 26% de la génération Z (généralement définis comme ceux nés après 1997) auraient l’intention d’acheter des cryptomonnaie au cours des six prochains mois.