1,1 milliard de dollars pour Bridge : Stripe mise sur les paiements en stablecoins

Ces dernières semaines, Stripe, le géant des paiements en ligne, et la start-up Bridge étaient en discussion pour un rachat historique. Après des négociations intensives, un accord a été conclu, marquant une étape sans précédent dans le secteur.

Une acquisition record par Stripe dans le domaine des paiements en stablecoins

Stripe, entreprise américaine spécialisée dans les paiements en ligne, vient d’annoncer l’acquisition de Bridge, pour la somme colossale de 1,1 milliard de dollars. Bridge est une fintech axée sur les paiements internationaux en stablecoins Selon Michael Arrington, fondateur de TechCrunch, cette transaction devient la plus importante jamais réalisée dans l’écosystème des cryptomonnaies.

Fondée en 2022 par Sean Yu et Zach Abrams, anciens de Square et Coinbase, Bridge fournit des solutions facilitant l’intégration des paiements en stablecoins pour les entreprises. Parmi ses clients figurent des organismes gouvernementaux, la plateforme d’échange Coinbase, ainsi que SpaceX, la société dirigée par Elon Musk. En seulement deux ans, la start-up a su s’imposer dans l’industrie. Elle a levé 58 millions de dollars lors de plusieurs tours de financement, dont un de 40 millions lors d’une série A menée par Sequoia et Ribbit. Elle a porté sa valeur à 200 millions de dollars.

L’intérêt de Stripe pour Bridge s’est intensifié à mesure que la jeune entreprise enchaînait les succès. Ces négociations, qui ont abouti à une acquisition historique, ont abordé plusieurs points cruciaux, notamment la gestion des employés de Bridge et les questions de licences réglementaires.

Avec Bridge, Stripe élargit son portefeuille de paiements en cryptomonnaies

Cette acquisition stratégique permet à Stripe de renforcer sa présence dans le secteur des cryptomonnaies, et plus particulièrement des stablecoins. En juillet dernier, l’entreprise avait déjà fait part de ses ambitions dans ce domaine.  Elle avait lancé un service baptisé « Pay with crypto » qui permet à ses clients d’effectuer des transactions en stablecoins, notamment en USDC de Circle.

Plus récemment, en octobre, Stripe a relancé les paiements en cryptomonnaies pour ses clients américains au sein de l’Union européenne, avec des transactions possibles sur Ethereum, Solana et Polygon.

Côté performances, Stripe se porte très bien économiquement. En 2023, la société a traité plus de 1 000 milliards de dollars de volume de paiements, représentant environ 1 % du produit intérieur brut mondial. En mars de la même année, Stripe avait levé 6,5 milliards de dollars auprès de grands fonds d’investissement comme a16z, Sequoia et Founders Fund. De plus, la fintech a récemment obtenu 694 millions de dollars dans le cadre d’une offre publique d’achat, valorisant l’entreprise à 65 milliards de dollars. Ce chiffre pourrait encore grimper grâce à l’acquisition de Bridge.

L’avenir de Solana : une révision structurale pour surmonter la congestion du réseau

Solana, blockchain de référence dans l’univers des cryptomonnaies, s’est distinguée par la rapidité de ses transactions et des frais minimes. Cependant, face à une adoption massive, le réseau doit désormais relever le défi de la congestion. Pour maintenir ses performances malgré un volume de transactions en forte augmentation, l’équipe de Solana a présenté une stratégie ambitieuse pour faire face à cette situation.

De la panne à la perfection : comment Solana renforce sa blockchain pour faire face aux défis du futur

Solana traite aujourd’hui plus de transactions crypto que toutes les autres blockchains combinées. Afin de conserver cette position dominante, l’équipe a décidé de réviser en profondeur son infrastructure. Le protocole QUIC, élément central de Solana, a été entièrement réécrit pour fluidifier le trafic transactionnel. Matt Sorg, vice-président technologie de la Fondation Solana, a précisé que les pannes rencontrées au début ont permis d’identifier les faiblesses du système, contribuant ainsi à renforcer sa solidité. Ces incidents sont désormais résolus, mais ils ont permis de pousser le réseau à ses limites et d’améliorer sa résilience.

Les efforts actuels de l’équipe se concentrent sur la gestion des nouveaux goulots d’étranglement créés par la croissance continue du réseau. Une attention particulière est portée sur les composants hérités du Web2, comme la bibliothèque Quinn, qui impactent les performances globales du réseau.

L’écosystème crypto idéal pour le développement de jetons, NFTs et projets complexes

Solana se positionne aujourd’hui comme une plateforme de choix pour les startups crypto, grâce à un écosystème riche et une infrastructure optimisée. Cet environnement offre aux développeurs la possibilité de se concentrer sur l’innovation sans avoir à gérer les aspects techniques de base. Des outils éprouvés facilitent le lancement de jetons ou de NFTs, tandis que Solana propose un support avancé en programmation via SVM et Rust pour les projets plus complexes.

En mettant l’accent sur l’interopérabilité, Solana cherche à intégrer facilement des actifs provenant d’autres blockchains, favorisant ainsi le développement de la finance décentralisée. Avec ses optimisations techniques et son approche tournée vers l’innovation, Solana aspire à devenir plus qu’une simple blockchain. Elle veut devenir une infrastructure mondiale de synchronisation de données, prête à soutenir l’expansion de l’économie crypto à grande échelle.

Grayscale lance un Trust dédié à AAVE : un nouveau pilier pour la finance décentralisée

Grayscale, après avoir récemment dévoilé un classement des cryptomonnaies à fort potentiel, revient sur le devant de la scène avec l’annonce de la création d’un Trust dédié au jeton AAVE. Ce dernier est un acteur majeur de la finance décentralisée (DeFi) sur la blockchain Ethereum. Sous la direction de Michael Sonnenshein, Grayscale s’est spécialisée dans la création de fonds axés sur des projets crypto prometteurs. AAVE, le 43ᵉ plus grand actif en termes de capitalisation, rejoint désormais cette liste prestigieuse.

Grayscale ajoute AAVE à sa liste de Trusts

AAVE est le jeton de gouvernance de la plateforme de finance décentralisée éponyme sur Ethereum, offrant des prêts automatisés de cryptomonnaies avec des actifs en garantie. Ce modèle permet aux utilisateurs de générer des intérêts sur ces prêts. Il s’agit d’un concept qui a fait d’AAVE le protocole DeFi leader en termes de TVL (Valeur Totale Verrouillée), selon les données de DeFiLlama. Avec une capitalisation dépassant les 2 milliards de dollars, il semblait évident pour Rayhaneh Sharif-Askary, responsable des produits et de la recherche chez Grayscale, de créer un Trust dédié à ce jeton. AAVE rejoint ainsi une longue liste de cryptomonnaies à bénéficier de ce type de fonds chez Grayscale.

Grayscale domine avec 24 Trusts crypto, mais Bitwise prépare la riposte avec XRP

Grayscale propose actuellement 24 fonds dédiés à la cryptomonnaie, dont 18 sont indexés sur une seule cryptomonnaie. Parmi ces actifs, plusieurs appartiennent au top 20 des projets les plus prometteurs. Notamment Bitcoin (BTC), Ethereum (ETH), Solana (SOL), Chainlink (LINK) ou Near (NEAR). D’autres cryptos comme Avalanche (AVAX), Basic Attention Token (BAT), ou encore Decentraland (MANA) ont également droit à leur propre Trust.

Avec cette variété de fonds, Grayscale continue de se démarquer en proposant le plus large éventail de Trusts sur le marché. Cependant, la concurrence se renforce, notamment avec Bitwise qui envisage de lancer un Trust dédié à XRP. Cherchant ainsi à rivaliser avec Grayscale dans le domaine des fonds dédiés aux altcoins.

Hamster Kombat : un nouveau jeton HMSTR prometteur dans l’écosystème TON

Le monde des cryptomonnaies accueille un nouvel acteur avec un potentiel prometteur : le jeton HMSTR de Hamster Kombat. Ce projet, issu de l’écosystème TON Coin, a récemment fait son entrée sur les grandes plateformes d’échange, attirant déjà l’attention des investisseurs.

Lancement explosif du jeton HMSTR sur Binance : volatilité et buzz

Le jeton HMSTR a été listé sur Binance, l’une des plus grandes bourses crypto, quelques heures avant l’ouverture des marchés américains. Dès son lancement, le jeton a montré une volatilité impressionnante, atteignant rapidement un sommet à 0,009186 $, avant de se stabiliser autour de 0,007139 $. Cette performance fulgurante a immédiatement suscité l’intérêt des analystes et des investisseurs du marché des cryptomonnaies.

L’équipe derrière Hamster Kombat a déployé une stratégie de lancement ambitieuse. En plus d’un airdrop controversé destiné aux premiers investisseurs, des partenariats promotionnels ont été conclus avec plusieurs plateformes d’échange, entraînant la distribution de millions de jetons supplémentaires. Cette campagne marketing agressive a généré un buzz important autour du jeton HMSTR.

Avec une offre totale fixée à 100 milliards de jetons, la capitalisation boursière actuelle du projet oscille autour de 500 millions de dollars. Certains experts estiment que le prix du jeton pourrait atteindre un plafond de 0,01 $, ce qui porterait la valorisation du projet à plus d’un milliard de dollars.

Volatilité à prévoir pour HMSTR : un scénario similaire à DOGS et NOT ?

Pour prévoir l’évolution future du HMSTR, les analystes examinent les trajectoires de jetons similaires de l’écosystème TON, comme NOT et DOGS. Ces deux projets, ayant également bénéficié de lancements médiatisés, offrent des points de comparaison intéressants.

L’exemple de DOGS est particulièrement parlant. Après un pic initial, le jeton a chuté de 35% en deux jours, avant de rebondir de 46% le jour suivant. Ce modèle pourrait indiquer une forte volatilité pour HMSTR dans les prochaines 48 heures, avec la possibilité d’un rebond rapide après une baisse éventuelle.

Cependant, la prudence est de mise. Tant DOGS que NOT ont vu leur valeur diminuer progressivement après leurs sommets, perdant respectivement 53,8% et 80% de leur valeur initiale. Cette tendance pourrait présager des difficultés pour HMSTR à maintenir une valorisation élevée à long terme.

HMSTR peut-il prouver sa résilience sur le marché crypto ?

Le lancement de HMSTR marque une nouvelle étape dans l’évolution de l’écosystème TON. Bien que l’enthousiasme soit au rendez-vous, le véritable défi pour Hamster Kombat sera de prouver sa résilience sur un marché volatile et en constante évolution. Seul le temps dira si ce jeton parviendra à se démarquer durablement dans l’univers crypto.

PayPal : les comptes Business peuvent à présent acheter, détenir & vendre des cryptos

L’adoption des cryptomonnaies n’est plus perçue comme une simple mode passagère. Ce constat est partagé même par les acteurs majeurs de la finance traditionnelle, qui s’engagent de plus en plus dans ce domaine. Cependant, certains pionniers de l’industrie ont commencé à explorer cet univers bien avant la vague actuelle. C’est notamment le cas de PayPal, qui se concentre aujourd’hui sur la promotion de son stablecoin PYUSD. Dans le même temps, la plateforme annonce enfin l’ouverture de ses services liés aux cryptomonnaies pour les détenteurs de comptes professionnels.

PayPal étend l’usage de la cryptomonnaie dans les affaires avec le PYUSD

Parmi les entreprises du Web 2.0 ayant rapidement embrassé les cryptomonnaies, PayPal se distingue comme un véritable pionnier. Dès 2018, son PDG évoquait déjà la possibilité d’intégrer le Bitcoin, à condition que celui-ci devienne « une meilleure monnaie ».

Quelques années plus tard, le Bitcoin fait officiellement son entrée dans la finance traditionnelle. Ceci, avec l’approbation par les États-Unis de fonds négociés en bourse (ETF) basés sur le Bitcoin au comptant. Cette adoption s’avère être plus rapide que celle du Bitcoin en tant que monnaie, un concept que certains considèrent encore comme un « malentendu ». Pendant ce temps, d’autres ne voient qu’une opportunité d’accumulation.

C’est dans ce contexte que PayPal continue de tracer sa propre voie. Sa dernière avancée notable concerne le lancement de son stablecoin PYUSD, qui enregistre déjà des succès sur des plateformes populaires comme le réseau Solana. Parallèlement, depuis 2020, l’application de PayPal permet à ses utilisateurs d’acheter, de vendre et de stocker des cryptomonnaies. Mais jusqu’à récemment, cette fonctionnalité était inaccessible aux comptes professionnels, une lacune désormais corrigée.

PayPal élargit son offre crypto aux comptes professionnels

La nouvelle a été accueillie comme un vent de fraîcheur. PayPal ouvre enfin ses services cryptos aux comptes Business aux États-Unis, à l’exception de l’État de New York. Selon le communiqué de presse de la société, l’objectif est d’« accroître l’utilité des cryptomonnaies en rendant ces fonctionnalités disponibles pour des millions de commerçants à travers le pays. » PayPal a bien compris l’importance de saisir rapidement les parts de marché dans cet écosystème en pleine croissance.

Pour éviter les erreurs du passé, PayPal précise que cette nouvelle option permet également aux utilisateurs de « transférer des cryptomonnaies on-chain vers des portefeuilles tiers éligibles ». En outre, il est rappelé que les transferts de son stablecoin PYUSD vers des amis ou des membres de la famille à l’étranger ne génèrent aucun frais de transaction pour les transferts éligibles. Une fonctionnalité qui pourrait séduire de nombreux utilisateurs.

Pour Gary Gensler, le Bitcoin est une marchandise et non un Security

Le président de la Securities and Exchange Commission (SEC), Gary Gensler, a récemment clarifié la position de l’institution en affirmant que le Bitcoin n’est pas considéré comme un security. Cette déclaration intervient dans un climat de pression accrue de la part des législateurs et de l’industrie des cryptomonnaies, qui réclament une réglementation plus claire.

Le Bitcoin classé comme marchandise par Gary Gensler

Gensler a réitéré que, tout comme son prédécesseur, il a toujours maintenu que le Bitcoin devrait être classé comme une marchandise. Contrairement à d’autres actifs numériques pouvant être considérés comme des securities, cette distinction est cruciale. En effet, elle influence directement les obligations réglementaires et les responsabilités légales des entreprises et des investisseurs.

L’un des principaux critères expliquant pourquoi le Bitcoin échappe à la classification de security est sa nature décentralisée. Contrairement à certaines cryptomonnaies contrôlées par des entités ou groupes spécifiques, le Bitcoin ne repose sur aucune organisation centrale. Cette décentralisation le rapproche d’actifs traditionnels comme l’or ou l’argent, eux aussi classés comme des marchandises.

De plus, Gensler a évoqué le fait que les investisseurs peuvent désormais acheter du Bitcoin via des ETF cotés sur des bourses comme le Nasdaq et le NYSE. Ces fonds négociés en bourse (ETF) offrent une voie simplifiée pour les investisseurs traditionnels cherchant à s’exposer au Bitcoin, sans avoir à gérer directement l’acquisition ou la conservation des cryptomonnaies.

La protection des investisseurs au cœur des préoccupations de la SEC

Bien que le Bitcoin soit classé comme une marchandise, Gensler a insisté sur le fait que le reste du secteur des cryptomonnaies demeure sous une stricte surveillance. La protection des investisseurs est, selon lui, une priorité, et il a souligné que de nombreuses entreprises du secteur tentent d’échapper à la réglementation. Ses entreprises affirment qu’elle n’existe pas, alors que des règles claires sont déjà en place.

La clarification de Gary Gensler sur le statut du Bitcoin en tant que marchandise apporte une certaine stabilité dans un cadre réglementaire souvent jugé flou. En reconnaissant ce statut tout en promouvant l’utilisation des ETF pour faciliter l’accès au Bitcoin, Gensler ouvre la voie à une adoption plus large. Il maintient aussi une vigilance sur le reste du marché des cryptomonnaies.

La SEC repousse encore sa décision sur les ETF Ethereum

Après avoir récemment approuvé le trading d’options sur l’ETF Bitcoin de BlackRock, la Securities and Exchange Commission (SEC) refait parler d’elle en repoussant sa décision concernant les ETF Ethereum. Prévue initialement cette semaine, cette décision a de nouveau été reportée.

Les ETF Ethereum face aux délais de la SEC : quand l’histoire se répète

En août dernier, le Nasdaq s’est associé à BlackRock, le leader mondial de la gestion d’actifs, pour soumettre une demande d’ouverture du trading d’options sur les ETF Ethereum. Cependant, dans une décision qui rappelle des précédents, la SEC a annoncé un nouveau report de son verdict concernant cette demande. Alors que la décision était attendue pour ce jeudi, elle est désormais repoussée au 10 novembre.

Ce n’est pas la première fois que la SEC procède à un tel ajournement. Le mois dernier, elle avait déjà retardé sa décision concernant les options de trading sur les ETF Bitcoin. Toutefois, si la situation évolue comme pour le Bitcoin, il est probable que les options sur les ETF Ethereum finissent également par être approuvées.

Les ETF Ethereum : un marché en croissance malgré les obstacles

Les gestionnaires de fonds qui ont soumis des demandes d’options sur les ETF Ethereum sont motivés par un intérêt légitime. Depuis leur introduction en bourse il y a deux mois, les ETF Ethereum Spot ont déjà généré un volume de 13 milliards de dollars. Bien que ce chiffre soit inférieur à celui des ETF Bitcoin, qui avaient atteint ce volume en seulement sept jours, cela démontre tout de même un attrait certain pour les ETF ETH.

Cependant, tout n’est pas rose dans le paysage des ETF Ethereum. Le fonds Ethereum de Grayscale, converti en ETF, a en effet plombé les résultats des autres produits liés à l’ether. En l’espace de deux mois, le fonds ETHE de Grayscale a enregistré des sorties nettes de 2,85 milliards de dollars, affectant ainsi l’ensemble du marché des ETF sur l’ether.

Pendant ce temps, du côté du réseau Ethereum, les développeurs préparent le déploiement du prochain hard fork, nommé Pectra. Initialement prévu pour une seule mise à jour, il sera finalement déployé en deux étapes distinctes, témoignant des ajustements en cours au sein de l’écosystème Ethereum.

L’USDC arrive sur la blockchain Sui : un tournant pour l’écosystème crypto ?

Avec une capitalisation de marché atteignant les 35 milliards de dollars, l’USDC se positionne comme le deuxième stablecoin le plus utilisé dans l’univers des cryptomonnaies. Depuis son lancement en 2018, ce stablecoin est déjà disponible sur 14 blockchains différentes. Désormais, une quinzième plateforme s’ajoute à cette liste, avec l’arrivée de l’USDC natif sur Sui.

L’USDC natif arrive sur Sui

Sui est une blockchain de layer-1 développée par des anciens employés de Meta (anciennement Facebook). Lancée en mai 2023, elle a rapidement attiré un écosystème florissant d’applications décentralisées (dApps), se positionnant comme une blockchain incontournable à surveiller dans le secteur.

Actuellement, la blockchain Sui enregistre une TVL (valeur totale bloquée) supérieure à 700 millions de dollars. Contrairement à la majorité des blockchains qui utilisent Solidity, comme Ethereum, Sui se distingue par l’usage du langage Move pour ses smart contracts. Cette spécificité technique ne semble pas dissuader les développeurs, mais plutôt attirer une communauté en pleine expansion, séduite par les possibilités qu’offre Move.

Le 16 septembre, Circle, émetteur de l’USDC, a officialisé le lancement de la version native de son stablecoin sur la blockchain Sui. Jusqu’à présent, seuls des USDC « bridgés » (transférés depuis d’autres blockchains) étaient disponibles sur cette plateforme. Ceci, avec plus de 260 millions de dollars en circulation via un bridge depuis Ethereum.

Cette initiative revêt une importance particulière, car les versions bridgées soulèvent souvent des questions concernant la sécurité et la liquidité. Avec ce déploiement natif, les utilisateurs bénéficieront d’une meilleure intégration et d’une sécurité renforcée. Par ailleurs, les équipes de Sui et Circle collaborent avec des acteurs de l’écosystème, comme Wormhole, pour faciliter la transition de la liquidité entre l’USDC bridgé et l’USDC natif. Ce passage est essentiel pour soutenir l’adoption à grande échelle et la stabilité de la blockchain Sui.

Interopérabilité des stablecoins : Circle déploie son protocole CCTP sur Sui

En parallèle du déploiement de l’USDC natif, Circle prévoit également de porter son protocole Cross Chain Transfer Protocol (CCTP) sur Sui. Ce protocole, dévoilé en avril 2023, permet de transférer des USDC entre les différentes blockchains compatibles avec le stablecoin.

Cette avancée représente une véritable opportunité pour l’écosystème de Sui. Il accueille non seulement un stablecoin natif, mais bénéficie également d’un protocole facilitant les interactions entre les diverses blockchains prises en charge par Circle.

Circle poursuit ainsi son expansion rapide. La semaine dernière, l’entreprise avait déjà annoncé le déploiement de l’USDC sur Soneium, un layer-2 développé par Sony, confirmant sa dynamique d’innovation dans l’écosystème crypto.

Revolut prépare son propre stablecoin : un nouveau rival pour Tether et Circle ?

D’après des informations provenant de sources proches de l’entreprise et du site CoinDesk, Revolut serait déjà bien avancée dans le développement de son propre stablecoin adossé à des actifs réels. Cette initiative place Revolut aux côtés de grands acteurs comme PayPal, Ripple et BitGo. Toutes ses entreprises désirent se tailler une place de choix dans un secteur bientôt régulé par le règlement MiCA en Europe.

Revolut : vers un stablecoin sécurisé pour révolutionner les finances personnelles

Créée avec pour ambition de révolutionner la gestion des finances personnelles, Revolut a progressivement intégré des services de cryptomonnaies au sein de son application. Les utilisateurs peuvent ainsi acheter, vendre et échanger divers actifs numériques.

Récemment, Revolut a obtenu une licence bancaire au Royaume-Uni, lui ouvrant de nouvelles perspectives, dont celle de lancer son propre stablecoin. Il a pour objectif d’offrir une solution crypto sécurisée et accessible à tous. Un porte-parole de l’entreprise a indiqué à CoinDesk, via un e-mail, que Revolut aspire à devenir un leader bancaire mondial sans frontières. Cette incursion dans l’univers des stablecoins s’aligne avec sa volonté de fournir des services d’actifs numériques conformes aux régulations, tout en répondant aux préoccupations de sécurité des utilisateurs.

Le marché des stablecoins en plein essor

Pour l’heure, les informations disponibles sur le projet de stablecoin de Revolut restent limitées. Cependant, il est certain que le marché des stablecoins, dominé par des acteurs majeurs comme l’USDT de Tether et l’USDC de Circle, connaît une forte croissance. Ces cryptomonnaies, adossées à des actifs réels comme des obligations d’État, présentent un intérêt particulier. En effet, les émetteurs de stablecoins, en utilisant des dettes publiques comme collatéral, bénéficient d’un flux régulier de paiements d’intérêts, ce qui en fait des produits très lucratifs. À titre d’exemple, Tether a engrangé un bénéfice de 5,2 milliards de dollars au cours du premier semestre 2024.

Grâce à sa solide réputation dans la fintech et sa large base d’utilisateurs en expansion constante, Revolut pourrait bien devenir un rival sérieux pour Tether et Circle. Le lancement de son stablecoin pourrait être grandement facilité par l’écosystème déjà existant de l’application, qui propose depuis plusieurs années des services autour des cryptomonnaies.

En mai 2024, Revolut a franchi une nouvelle étape avec le lancement d’une plateforme autonome de trading crypto, spécifiquement conçue pour les traders confirmés. Ce mouvement démontre l’ambition de l’entreprise à s’imposer comme un acteur majeur dans l’univers des actifs numériques. Dans ce cadre, elle avait déjà annoncé en mars 2024 un partenariat stratégique avec MetaMask, visant à simplifier l’achat de cryptomonnaies via sa plateforme.

La Louisiane adopte le Bitcoin et l’USDC comme moyens de paiement officiels

À travers le monde, l’adoption du Bitcoin et des cryptomonnaies continue de gagner du terrain. Après des initiatives récentes telles que l’acceptation du Bitcoin par DBS Bank, c’est au tour de l’État américain de la Louisiane de franchir une nouvelle étape. Le Trésorier de l’État a en effet annoncé que les paiements en BTC, y compris via le Lightning Network, sont désormais acceptés par le gouvernement.

La Louisiane accepte désormais le Bitcoin et l’USDC pour les paiements publics

Le 18 septembre 2024 marque un tournant pour la Louisiane, qui rejoint d’autres États américains ayant déjà adopté le Bitcoin comme mode de paiement. C’est par l’intermédiaire de John Fleming, le Trésorier de l’État et membre du Parti républicain, que la nouvelle a été partagée sur son compte X (@LATreasury). Désormais, les résidents de la Louisiane pourront régler leurs paiements en bitcoins, soit via le réseau principal BTC, soit par le biais du Lightning Network. Il s’agit d’une solution de seconde couche permettant des transactions presque instantanées et sans frais. Le stablecoin adossé au dollar, l’USDC de Circle, fait également partie des options acceptées.

Cryptomonnaies aux États-Unis : quand les gouvernements et la politique s’y mettent

Cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large d’adoption des cryptomonnaies à travers les États-Unis. Plusieurs États ont déjà commencé à accepter les paiements en Bitcoin et d’autres cryptomonnaies ces dernières années.

Parallèlement à ces initiatives étatiques, des mouvements se font également sentir au niveau fédéral. Par exemple, Donald Trump, ancien président et candidat à la présidentielle de 2024, a commencé dès mai/juin 2024 à accepter des dons en Bitcoin et via le Lightning Network. Ceci, pour financer sa campagne électorale, illustrant ainsi l’ampleur croissante de l’adoption des cryptomonnaies aux États-Unis.

Cette évolution démontre que le Bitcoin et les technologies associées, comme le Lightning Network, continuent à se démocratiser non seulement à l’échelle mondiale. Ils visent aussi à se démocratiser aussi au sein des institutions politiques américaines.