La bataille pour l’avenir des cryptomonnaies : Trump contre Harris

À l’occasion du 16e anniversaire du « livre blanc » de Bitcoin, l’ancien président américain Donald Trump a profité de l’événement pour exprimer son soutien au secteur des cryptomonnaies. Il en a profité pour adresser un message mordant à sa concurrente Kamala Harris. Dans un post publié sur la plateforme X (anciennement Twitter), Trump a célébré le « Livre Blanc de Satoshi ». Il promet de libérer le secteur des cryptos de ce qu’il qualifie de « guerre » menée par Harris contre cette industrie. Dans un message enthousiaste, il a déclaré : « Bitcoin sera MADE IN THE USA ! » et encourage ses partisans à voter pour lui.

Vers une capitale mondiale de la crypto ? Les ambitions de Trump et les réserves de Harris

Ce soutien à Bitcoin reflète les récentes positions de Trump en faveur d’un espace crypto plus libre aux États-Unis. Il souhaite mettre fin à ce qu’il appelle une approche « anti-américaine » de la part de l’administration Biden. Parmi les figures pointées du doigt se trouve Gary Gensler, président de la SEC, dont les politiques de régulation ont suscité des critiques virulentes chez les défenseurs des cryptomonnaies. Trump perçoit un potentiel économique considérable dans les cryptos, allant jusqu’à envisager de faire des États-Unis la « capitale mondiale de la crypto ».

Kamala Harris, quant à elle, adopte une posture plus prudente. Bien qu’elle soutienne l’innovation technologique, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle, elle met l’accent sur la nécessité de réguler le secteur afin de protéger les investisseurs. Sa stratégie économique repose sur un équilibre entre ouverture aux nouvelles technologies et création d’un environnement sécurisé pour les consommateurs.

Élections présidentielles : les cryptomonnaies au cœur des débats

À quelques heures du résultat des élections présidentielles, la question des cryptomonnaies s’impose comme un sujet incontournable. Les approches divergentes de Trump et Harris mettent en lumière des visions opposées : une libéralisation pour Trump et une régulation accrue pour Harris. Reste à voir comment ces positions influenceront les électeurs, surtout que le vote des amateurs de cryptos pourrait jouer un rôle décisif dans l’enjeu du scrutin. Une chose est sûre : avec cette élection, le futur des cryptomonnaies aux États-Unis est en jeu.

NYSE et CBOE : la SEC approuve le trading d’options sur les ETF Bitcoin spot aux US

Un mois après l’autorisation du Nasdaq pour proposer des options sur un ETF Bitcoin spot, c’est au tour du New York Stock Exchange (NYSE) et du Chicago Board Options Exchange (CBOE). En effet, ils ont reçu l’approbation de la Securities and Exchange Commission (SEC) pour lancer des produits similaires.

Nouvelle étape pour les ETF Bitcoin spot : Le NYSE et le CBOE reçoivent l’aval de la SEC

Le secteur des options sur ETF Bitcoin spot aux États-Unis franchit une nouvelle étape. Vendredi dernier, la SEC a validé les demandes du NYSE et du CBOE, leur permettant ainsi de proposer des options sur ce type d’ETF. Les options financières sont des instruments qui offrent la possibilité d’acheter ou de vendre un actif à un prix déterminé, à une date future. Pour les experts du secteur des cryptomonnaies, ces options devraient renforcer l’intérêt des investisseurs pour les actifs numériques et faciliter leur adoption tout en attirant de nouveaux capitaux.

Les deux bourses américaines vont ainsi pouvoir coter et négocier des options sur plusieurs ETF Bitcoin spot, tels que :

  • le Grayscale Bitcoin Trust (GBTC),
  • le Bitwise Bitcoin ETF (BITB),
  • le Fidelity Wise Origin Bitcoin Fund (FBTC),
  • et l’ARK 21Shares Bitcoin ETF (ARKB).

Cette décision intervient peu après l’autorisation donnée au Nasdaq pour proposer des options sur l’ETF Bitcoin spot de BlackRock. C’est à présent le tour de l’iShares Bitcoin Trust (IBIT), qui sera également négocié sur le NYSE et le CBOE. Selon la SEC, ces autorisations résultent de récentes révisions des règles encadrant le trading des ETF Bitcoin spot.

Malgré l’approbation de la SEC, les options sur ETF Bitcoin spot pourraient arriver en 2025

James Seyffart, analyste chez Bloomberg, a récemment évoqué la possibilité que ces options soient disponibles d’ici la fin de l’année. Toutefois, il juge plus probable que leur introduction sur les marchés ait lieu au cours du premier trimestre 2025.

Même avec l’aval de la SEC, les investisseurs devront patienter encore un peu. En effet, la mise en place effective nécessite également des certifications de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) et de l’Options Clearing Corporation (OCC). Ces deux régulateurs doivent encore examiner les dossiers avant d’autoriser le lancement définitif du trading d’options sur les ETF Bitcoin spot.

Centralisation du staking : le plus grand risque pour Ethereum selon Vitalik Buterin

Vitalik Buterin, cofondateur d’Ethereum, a récemment exprimé ses préoccupations concernant ce qu’il décrit comme « l’un des risques les plus importants » pour la blockchain : la centralisation du staking. Dans un billet de blog daté du 18 octobre 2024, il expose les dangers potentiels. Il propose également des solutions à intégrer dans la prochaine mise à jour « Scourge » du réseau Ethereum.

Staking Ethereum : Les propositions de Buterin pour une blockchain plus décentralisée

Pour Vitalik Buterin, la centralisation du staking constitue une menace sérieuse pour le niveau 1 (L1) d’Ethereum. Il identifie deux aspects où ce phénomène se manifeste le plus : la construction des blocs et l’allocation du capital pour le staking. Actuellement, environ 88 % des blocs Ethereum sont créés par seulement deux entités, ce qui accentue les risques de censure des transactions.

Face à cette situation, Buterin propose plusieurs solutions novatrices. L’une d’entre elles consiste à instaurer un pool de mémoire crypté, ce qui rendrait plus difficile pour les constructeurs de blocs de bloquer certaines transactions spécifiques. Une autre idée avancée est l’adoption de listes d’inclusion. Ce mécanisme permettrait aux jalonneurs de soumettre une liste de transactions que les constructeurs devraient inclure dans le prochain bloc.

L’avenir du staking sur Ethereum

En ce qui concerne la gestion du capital de jalonnement, Buterin souligne qu’environ 30 % de l’offre d’Ethereum est actuellement verrouillée en staking. Ce taux est suffisant pour protéger le réseau contre une attaque des 51 %. Cependant, une hausse trop importante de ce pourcentage pourrait engendrer des risques, tels qu’une dilution de l’effet de réduction des récompenses et une émission excessive d’Ether.

Pour prévenir ces problèmes, Buterin propose de plafonner la quantité d’Ether qu’un utilisateur peut mettre en staking ou d’introduire un système de staking à deux niveaux. Ce modèle diviserait l’Ether jalonné en deux parties : une part réductible et une autre non réductible.

Ces propositions s’inscrivent dans un plan plus global visant à équilibrer les coûts entre les couches 1 et 2 du réseau. Elles préparent également le terrain pour le prochain fork d’Ethereum, nommé Pectra, qui pourrait voir le jour d’ici la fin de 2024 ou début 2025. L’objectif de cette mise à jour est de maintenir un écosystème Ethereum cohérent et capable de gérer une augmentation du trafic tout en préservant la décentralisation et l’accessibilité du réseau.

Les propositions de Vitalik Buterin pour contrer la centralisation du staking démontrent la volonté d’Ethereum de s’adapter aux défis posés par une adoption massive. Leur mise en œuvre sera déterminante pour garantir la place d’Ethereum en tant que leader de la blockchain, tout en assurant sa pérennité dans un environnement crypto en perpétuelle évolution.

L’IA au service du Trésor américain : plus de 4 milliards de dollars récupérés

Le Département du Trésor des États-Unis a récemment annoncé des avancées majeures dans la lutte contre les fraudes grâce à l’intelligence artificielle (IA). Pour l’exercice fiscal 2024, le Trésor a réussi à empêcher et à récupérer plus de 4 milliards de dollars issus de paiements frauduleux ou indus. Il s’agit d’une hausse impressionnante comparée aux 652,7 millions récupérés l’année précédente.

L’IA au cœur de la lutte contre la fraude

Ce succès s’explique par l’intégration de l’IA et de l’apprentissage automatique dans les outils de l’Office of Payment Integrity (OPI) du Trésor. Ces technologies permettent d’analyser d’énormes quantités de données et de détecter des schémas frauduleux souvent difficiles à repérer par les méthodes traditionnelles. Par exemple, l’IA a permis de mieux identifier et prioriser les transactions à risque élevé, évitant ainsi environ 2,5 milliards de dollars de fraudes.

Renata Miskell, une responsable du Trésor, a souligné à quel point l’IA a révolutionné leurs capacités de détection. Elle a expliqué que cette technologie a considérablement amélioré leur efficacité, permettant de repérer des fraudes qui auraient échappé aux systèmes classiques. De plus, le Trésor a renforcé ses efforts en collaborant avec d’autres agences fédérales pour améliorer la sécurité des paiements.

Sécurisation des finances publiques : l’IA, un outil clé pour le Trésor américain

Le Trésor américain gère environ 1,4 milliard de paiements chaque année, représentant un montant global de plus de 6,9 trillions de dollars. Dans un contexte où les fraudes en ligne continuent de se multiplier. Les pertes mondiales liées à ces fraudes devraient dépasser 362 milliards de dollars d’ici 2028. L’utilisation de l’IA par le Trésor est une avancée cruciale pour la protection des finances publiques.

En résumé, l’intégration de l’intelligence artificielle dans les processus de détection des fraudes du Trésor a permis non seulement de récupérer des milliards de dollars. Elle a aussi de poser de nouvelles bases pour une gestion plus sécurisée des paiements publics. Cette initiative prouve l’importance des innovations technologiques dans la lutte contre la fraude financière et dans la préservation des ressources publiques.

MiCA : Coinbase prête à retirer les stablecoins non conformes en EU, l’avenir de l’USDT en jeu

À l’horizon du 30 décembre 2024, le règlement MiCA (Markets in Crypto-Assets) de l’Union européenne entrera en vigueur. Apportant des changements significatifs au secteur des cryptomonnaies en Europe. Ces nouvelles normes, strictes et contraignantes, poussent de grandes plateformes comme Coinbase à revoir leur offre de stablecoins. Suite à l’abandon définitif de Monero (XMR) par Kraken en raison de ces régulations, Coinbase a récemment annoncé qu’elle retirerait tous les stablecoins ne se conformant pas à la réglementation européenne. Cela pourrait signifier, entre autres, l’exclusion de l’USDT, émis par Tether, un acteur majeur du secteur.

Une décision difficile mais nécessaire pour Coinbase

Coinbase Global Inc., l’entreprise derrière l’une des plus grandes plateformes d’échange de cryptomonnaies, fait face aux contraintes imposées par MiCA. Selon un rapport publié par Bloomberg le 4 octobre 2024, la société se prépare à retirer tous les stablecoins non conformes à cette nouvelle réglementation dans l’Espace économique européen (EEE). Celle-ci regroupe l’Union européenne ainsi que l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein. Ce retrait vise à garantir la conformité aux règles strictes de MiCA, qui introduit des exigences sévères en matière de transparence et de gestion des actifs.

Le leadership de l’USDT menacé en Europe

Alors que Circle, émetteur de l’USDC et de l’EURC, s’est déjà aligné sur les exigences de MiCA, Tether, le leader du marché avec son stablecoin USDT, rencontre davantage de difficultés. Ce dernier, avec une capitalisation de 120 milliards de dollars, est bien plus important que son concurrent USDC, qui se situe à 36 milliards. Pourtant, MiCA pourrait pousser Coinbase à retirer l’USDT de ses options pour les utilisateurs européens. L’entreprise a déclaré qu’elle fournirait plus de détails sur cette transition en novembre.Tether, quant à lui, cherche activement à se conformer aux nouvelles normes. En août, la société a doublé ses effectifs, passant à 200 employés, pour renforcer son service de conformité. Elle tente d’éviter une éventuelle exclusion du marché européen avant la fin de l’année.

1,1 milliard de dollars pour Bridge : Stripe mise sur les paiements en stablecoins

Ces dernières semaines, Stripe, le géant des paiements en ligne, et la start-up Bridge étaient en discussion pour un rachat historique. Après des négociations intensives, un accord a été conclu, marquant une étape sans précédent dans le secteur.

Une acquisition record par Stripe dans le domaine des paiements en stablecoins

Stripe, entreprise américaine spécialisée dans les paiements en ligne, vient d’annoncer l’acquisition de Bridge, pour la somme colossale de 1,1 milliard de dollars. Bridge est une fintech axée sur les paiements internationaux en stablecoins Selon Michael Arrington, fondateur de TechCrunch, cette transaction devient la plus importante jamais réalisée dans l’écosystème des cryptomonnaies.

Fondée en 2022 par Sean Yu et Zach Abrams, anciens de Square et Coinbase, Bridge fournit des solutions facilitant l’intégration des paiements en stablecoins pour les entreprises. Parmi ses clients figurent des organismes gouvernementaux, la plateforme d’échange Coinbase, ainsi que SpaceX, la société dirigée par Elon Musk. En seulement deux ans, la start-up a su s’imposer dans l’industrie. Elle a levé 58 millions de dollars lors de plusieurs tours de financement, dont un de 40 millions lors d’une série A menée par Sequoia et Ribbit. Elle a porté sa valeur à 200 millions de dollars.

L’intérêt de Stripe pour Bridge s’est intensifié à mesure que la jeune entreprise enchaînait les succès. Ces négociations, qui ont abouti à une acquisition historique, ont abordé plusieurs points cruciaux, notamment la gestion des employés de Bridge et les questions de licences réglementaires.

Avec Bridge, Stripe élargit son portefeuille de paiements en cryptomonnaies

Cette acquisition stratégique permet à Stripe de renforcer sa présence dans le secteur des cryptomonnaies, et plus particulièrement des stablecoins. En juillet dernier, l’entreprise avait déjà fait part de ses ambitions dans ce domaine.  Elle avait lancé un service baptisé « Pay with crypto » qui permet à ses clients d’effectuer des transactions en stablecoins, notamment en USDC de Circle.

Plus récemment, en octobre, Stripe a relancé les paiements en cryptomonnaies pour ses clients américains au sein de l’Union européenne, avec des transactions possibles sur Ethereum, Solana et Polygon.

Côté performances, Stripe se porte très bien économiquement. En 2023, la société a traité plus de 1 000 milliards de dollars de volume de paiements, représentant environ 1 % du produit intérieur brut mondial. En mars de la même année, Stripe avait levé 6,5 milliards de dollars auprès de grands fonds d’investissement comme a16z, Sequoia et Founders Fund. De plus, la fintech a récemment obtenu 694 millions de dollars dans le cadre d’une offre publique d’achat, valorisant l’entreprise à 65 milliards de dollars. Ce chiffre pourrait encore grimper grâce à l’acquisition de Bridge.

L’avenir de Solana : une révision structurale pour surmonter la congestion du réseau

Solana, blockchain de référence dans l’univers des cryptomonnaies, s’est distinguée par la rapidité de ses transactions et des frais minimes. Cependant, face à une adoption massive, le réseau doit désormais relever le défi de la congestion. Pour maintenir ses performances malgré un volume de transactions en forte augmentation, l’équipe de Solana a présenté une stratégie ambitieuse pour faire face à cette situation.

De la panne à la perfection : comment Solana renforce sa blockchain pour faire face aux défis du futur

Solana traite aujourd’hui plus de transactions crypto que toutes les autres blockchains combinées. Afin de conserver cette position dominante, l’équipe a décidé de réviser en profondeur son infrastructure. Le protocole QUIC, élément central de Solana, a été entièrement réécrit pour fluidifier le trafic transactionnel. Matt Sorg, vice-président technologie de la Fondation Solana, a précisé que les pannes rencontrées au début ont permis d’identifier les faiblesses du système, contribuant ainsi à renforcer sa solidité. Ces incidents sont désormais résolus, mais ils ont permis de pousser le réseau à ses limites et d’améliorer sa résilience.

Les efforts actuels de l’équipe se concentrent sur la gestion des nouveaux goulots d’étranglement créés par la croissance continue du réseau. Une attention particulière est portée sur les composants hérités du Web2, comme la bibliothèque Quinn, qui impactent les performances globales du réseau.

L’écosystème crypto idéal pour le développement de jetons, NFTs et projets complexes

Solana se positionne aujourd’hui comme une plateforme de choix pour les startups crypto, grâce à un écosystème riche et une infrastructure optimisée. Cet environnement offre aux développeurs la possibilité de se concentrer sur l’innovation sans avoir à gérer les aspects techniques de base. Des outils éprouvés facilitent le lancement de jetons ou de NFTs, tandis que Solana propose un support avancé en programmation via SVM et Rust pour les projets plus complexes.

En mettant l’accent sur l’interopérabilité, Solana cherche à intégrer facilement des actifs provenant d’autres blockchains, favorisant ainsi le développement de la finance décentralisée. Avec ses optimisations techniques et son approche tournée vers l’innovation, Solana aspire à devenir plus qu’une simple blockchain. Elle veut devenir une infrastructure mondiale de synchronisation de données, prête à soutenir l’expansion de l’économie crypto à grande échelle.

Grayscale lance un Trust dédié à AAVE : un nouveau pilier pour la finance décentralisée

Grayscale, après avoir récemment dévoilé un classement des cryptomonnaies à fort potentiel, revient sur le devant de la scène avec l’annonce de la création d’un Trust dédié au jeton AAVE. Ce dernier est un acteur majeur de la finance décentralisée (DeFi) sur la blockchain Ethereum. Sous la direction de Michael Sonnenshein, Grayscale s’est spécialisée dans la création de fonds axés sur des projets crypto prometteurs. AAVE, le 43ᵉ plus grand actif en termes de capitalisation, rejoint désormais cette liste prestigieuse.

Grayscale ajoute AAVE à sa liste de Trusts

AAVE est le jeton de gouvernance de la plateforme de finance décentralisée éponyme sur Ethereum, offrant des prêts automatisés de cryptomonnaies avec des actifs en garantie. Ce modèle permet aux utilisateurs de générer des intérêts sur ces prêts. Il s’agit d’un concept qui a fait d’AAVE le protocole DeFi leader en termes de TVL (Valeur Totale Verrouillée), selon les données de DeFiLlama. Avec une capitalisation dépassant les 2 milliards de dollars, il semblait évident pour Rayhaneh Sharif-Askary, responsable des produits et de la recherche chez Grayscale, de créer un Trust dédié à ce jeton. AAVE rejoint ainsi une longue liste de cryptomonnaies à bénéficier de ce type de fonds chez Grayscale.

Grayscale domine avec 24 Trusts crypto, mais Bitwise prépare la riposte avec XRP

Grayscale propose actuellement 24 fonds dédiés à la cryptomonnaie, dont 18 sont indexés sur une seule cryptomonnaie. Parmi ces actifs, plusieurs appartiennent au top 20 des projets les plus prometteurs. Notamment Bitcoin (BTC), Ethereum (ETH), Solana (SOL), Chainlink (LINK) ou Near (NEAR). D’autres cryptos comme Avalanche (AVAX), Basic Attention Token (BAT), ou encore Decentraland (MANA) ont également droit à leur propre Trust.

Avec cette variété de fonds, Grayscale continue de se démarquer en proposant le plus large éventail de Trusts sur le marché. Cependant, la concurrence se renforce, notamment avec Bitwise qui envisage de lancer un Trust dédié à XRP. Cherchant ainsi à rivaliser avec Grayscale dans le domaine des fonds dédiés aux altcoins.

Hamster Kombat : un nouveau jeton HMSTR prometteur dans l’écosystème TON

Le monde des cryptomonnaies accueille un nouvel acteur avec un potentiel prometteur : le jeton HMSTR de Hamster Kombat. Ce projet, issu de l’écosystème TON Coin, a récemment fait son entrée sur les grandes plateformes d’échange, attirant déjà l’attention des investisseurs.

Lancement explosif du jeton HMSTR sur Binance : volatilité et buzz

Le jeton HMSTR a été listé sur Binance, l’une des plus grandes bourses crypto, quelques heures avant l’ouverture des marchés américains. Dès son lancement, le jeton a montré une volatilité impressionnante, atteignant rapidement un sommet à 0,009186 $, avant de se stabiliser autour de 0,007139 $. Cette performance fulgurante a immédiatement suscité l’intérêt des analystes et des investisseurs du marché des cryptomonnaies.

L’équipe derrière Hamster Kombat a déployé une stratégie de lancement ambitieuse. En plus d’un airdrop controversé destiné aux premiers investisseurs, des partenariats promotionnels ont été conclus avec plusieurs plateformes d’échange, entraînant la distribution de millions de jetons supplémentaires. Cette campagne marketing agressive a généré un buzz important autour du jeton HMSTR.

Avec une offre totale fixée à 100 milliards de jetons, la capitalisation boursière actuelle du projet oscille autour de 500 millions de dollars. Certains experts estiment que le prix du jeton pourrait atteindre un plafond de 0,01 $, ce qui porterait la valorisation du projet à plus d’un milliard de dollars.

Volatilité à prévoir pour HMSTR : un scénario similaire à DOGS et NOT ?

Pour prévoir l’évolution future du HMSTR, les analystes examinent les trajectoires de jetons similaires de l’écosystème TON, comme NOT et DOGS. Ces deux projets, ayant également bénéficié de lancements médiatisés, offrent des points de comparaison intéressants.

L’exemple de DOGS est particulièrement parlant. Après un pic initial, le jeton a chuté de 35% en deux jours, avant de rebondir de 46% le jour suivant. Ce modèle pourrait indiquer une forte volatilité pour HMSTR dans les prochaines 48 heures, avec la possibilité d’un rebond rapide après une baisse éventuelle.

Cependant, la prudence est de mise. Tant DOGS que NOT ont vu leur valeur diminuer progressivement après leurs sommets, perdant respectivement 53,8% et 80% de leur valeur initiale. Cette tendance pourrait présager des difficultés pour HMSTR à maintenir une valorisation élevée à long terme.

HMSTR peut-il prouver sa résilience sur le marché crypto ?

Le lancement de HMSTR marque une nouvelle étape dans l’évolution de l’écosystème TON. Bien que l’enthousiasme soit au rendez-vous, le véritable défi pour Hamster Kombat sera de prouver sa résilience sur un marché volatile et en constante évolution. Seul le temps dira si ce jeton parviendra à se démarquer durablement dans l’univers crypto.

PayPal : les comptes Business peuvent à présent acheter, détenir & vendre des cryptos

L’adoption des cryptomonnaies n’est plus perçue comme une simple mode passagère. Ce constat est partagé même par les acteurs majeurs de la finance traditionnelle, qui s’engagent de plus en plus dans ce domaine. Cependant, certains pionniers de l’industrie ont commencé à explorer cet univers bien avant la vague actuelle. C’est notamment le cas de PayPal, qui se concentre aujourd’hui sur la promotion de son stablecoin PYUSD. Dans le même temps, la plateforme annonce enfin l’ouverture de ses services liés aux cryptomonnaies pour les détenteurs de comptes professionnels.

PayPal étend l’usage de la cryptomonnaie dans les affaires avec le PYUSD

Parmi les entreprises du Web 2.0 ayant rapidement embrassé les cryptomonnaies, PayPal se distingue comme un véritable pionnier. Dès 2018, son PDG évoquait déjà la possibilité d’intégrer le Bitcoin, à condition que celui-ci devienne « une meilleure monnaie ».

Quelques années plus tard, le Bitcoin fait officiellement son entrée dans la finance traditionnelle. Ceci, avec l’approbation par les États-Unis de fonds négociés en bourse (ETF) basés sur le Bitcoin au comptant. Cette adoption s’avère être plus rapide que celle du Bitcoin en tant que monnaie, un concept que certains considèrent encore comme un « malentendu ». Pendant ce temps, d’autres ne voient qu’une opportunité d’accumulation.

C’est dans ce contexte que PayPal continue de tracer sa propre voie. Sa dernière avancée notable concerne le lancement de son stablecoin PYUSD, qui enregistre déjà des succès sur des plateformes populaires comme le réseau Solana. Parallèlement, depuis 2020, l’application de PayPal permet à ses utilisateurs d’acheter, de vendre et de stocker des cryptomonnaies. Mais jusqu’à récemment, cette fonctionnalité était inaccessible aux comptes professionnels, une lacune désormais corrigée.

PayPal élargit son offre crypto aux comptes professionnels

La nouvelle a été accueillie comme un vent de fraîcheur. PayPal ouvre enfin ses services cryptos aux comptes Business aux États-Unis, à l’exception de l’État de New York. Selon le communiqué de presse de la société, l’objectif est d’« accroître l’utilité des cryptomonnaies en rendant ces fonctionnalités disponibles pour des millions de commerçants à travers le pays. » PayPal a bien compris l’importance de saisir rapidement les parts de marché dans cet écosystème en pleine croissance.

Pour éviter les erreurs du passé, PayPal précise que cette nouvelle option permet également aux utilisateurs de « transférer des cryptomonnaies on-chain vers des portefeuilles tiers éligibles ». En outre, il est rappelé que les transferts de son stablecoin PYUSD vers des amis ou des membres de la famille à l’étranger ne génèrent aucun frais de transaction pour les transferts éligibles. Une fonctionnalité qui pourrait séduire de nombreux utilisateurs.