Blur présente Blend, un nouveau protocole de prêt perpétuel
Le marché des NFT a repris son extension, après l’immobilité observée au cours de l’année écoulée. Nombreux sont les protocoles qui proposent dorénavant des manières innovantes d’utiliser les tokens non fongibles. En effet, la plateforme de NFT, Blur, a récemment dévoilé un protocole de prêt perpétuel dénommé Blend.
Que savoir à propos de Blend ?
La plateforme de NFT Blur a annoncé, le 1er mai 2023, le lancement d’un protocole de prêt nommé Blend qui utilise les NFTs comme garantie. En effet, les utilisateurs peuvent mettre des NFT en garantie afin de débloquer des prêts. C’est une opération qui s’effectue en pair-à-pair tout en mettant en relation l’emprunteur et le prêteur.
Par ailleurs, la plateforme ne collectera aucun frais, tant au niveau de l’emprunteur que du prêteur durant les 180 premiers jours. Précisons que la DAO de Blur votera la mise en place de frais après ces 180 jours.
De plus, les emprunts peuvent indéfiniment durer jusqu’à ce qu’ils soient remboursés. En effet, le protocole ne dépend d’aucun oracle d’une part. Aussi, il ne présente pas de date d’expiration.
Lorsque le prêteur voudrait arrêter le prêt sans l’accord de l’emprunteur, un système d’enchère avec un taux évolutif sera organisé pour refinancer le prêt. Cependant, le protocole procédera à la liquidation du NFT si l’enchère ne trouve pas de preneur.
Comment contracter un prêt ?
Pour contracter un prêt, le prêteur signera non seulement une transaction pour proposer le montant d’ETH à prêter. Mais aussi, il sélectionnera l’offre compatible avec son prêt. Il choisira également le taux d’intérêt et la date d’expiration. Son offre est alors publiée sur la plateforme. Quant à l’emprunteur, il aura à étudier les diverses offres de prêts publiées et sélectionner celle compatible avec son prêt. Ensuite, il procédera à la création d’une transaction acceptant l’offre de prêt et il déposera son NFT dans un coffre-fort comme garantie.
Les paiements en cryptomonnaies prohibés en Argentine
Face à l’accroissement de l’inflation en Argentine, plusieurs sont les citoyens qui accourent vers les cryptomonnaies. D’ailleurs, le mois passé, le coût du Bitcoin a littéralement explosé en pesos argentins. Cependant, les autorités argentines restent méfiantes vis-à-vis des cryptomonnaies malgré l’enthousiasme de la population.
Plus de paiements crypto en Argentine
La Banque Centrale d’Argentine a interdit aux prestataires de services paiement en ligne de proposer les cryptos aux clients comme moyen d’échange. Par conséquent, plus d’option « payer en Bitcoin » sur Mercado Libre. De plus, les plateformes commerciales ne pourront plus trader des crypto-actifs.
Cette mesure a été prise pour réduire les risques encourus par les utilisateurs dans le cadre des transactions avec ces actifs. Néanmoins, on ne saurait dire si le peso argentin, dont la valeur régresse inéluctablement, pourrait garantir une sécurité économique.
En outre, en prenant cette décision, l’institution vise à mettre les prestataires de services et les établissements financiers sur le même rang. À titre de rappel, la BCRA avait bloqué les offres de la Banco Galicia et Brubank en mai 2022. En effet, ces banques s’étaient ouvertes au trading de cryptomonnaies, mais ces dernières ont été jugées non seulement trop volatiles. Mais également, périlleuses pour le système financier de l’Argentine.
Les cryptomonnaies évoluent malgré tout
Tout comme aux USA, des contradictions sont notées entre le pouvoir central, limitatif et les mesures locales enclines à l’adoption des cryptos. Par exemple, la province de Mendoza, située à l’ouest de l’Argentine, a permis, en 2022, le paiement des impôts en stablecoins. On pourrait donc en déduire que certains régulateurs argentins portent de l’attention aux cryptomonnaies.
Néanmoins, les citoyens adoptent de plus en plus les cryptomonnaies. L’année dernière, Chainalysis a rapporté à cet effet que l’Argentine occupe mondialement la 13ème place en termes d’adoption.La réglementation de la cryptosphère est un facteur indispensable pour le développement des entreprises et la sécurité du public. L’Etat du Montana a récemment, en ce sens, promulgué une loi pour la protection des mineurs de cryptos.
Des comptes utilisateurs piratés de Coinbase mis en vente sur le Dark Web
Depuis plusieurs années, la revente des données personnelles est devenue fréquente sur le Dark Web. Cependant, une étude récente de PrivacyAffairs.com a révélé que ce fléau a considérablement augmenté et n’épargne guère les cryptomonnaies.
La revente de comptes piratés sur le Dark Web
Les équipes de PrivacyAffairs.com ont récemment mené une étude poussée sur le fonctionnement du Dark Web. Cette étude « Dark Web Price Index 2023 » porte essentiellement sur les services fournis sur le Dark Web ainsi que leurs tarifs.
Le Dark Web Price Index a révélé que certains éléments sont vendus à bas prix. Il s’agit notamment des :
- identifiants de connexion aux banques en ligne,
- données d’accès aux réseaux sociaux,
- d’informations relatives aux cartes de crédit.
Cette prospection dévoile également qu’avec environs 30 dollars, les identifiants de connexion aux banques en ligne peuvent être achetés. Par contre, toutes les informations d’une carte de crédit coûtent entre 10 et 100 dollars.
En outre, les cybercriminels peuvent, pour approximativement 1000 dollars, avoir des documents et données complets tels que des :
- permis de conduire de hauts niveaux,
- informations de connexion aux services bancaires en ligne,
- renseignements sur des cartes de crédit, des cartes d’identité d’Europe ou d’Amérique de qualité supérieure,
- comptes Facebook piratés.
Les comptes de cryptomonnaies y sont malheureusement inclus
Le marché des comptes crypto piratés est en plein développement, de sorte qu’ils sont aisément disponibles à la vente. À cet effet, des comptes Coinbase, LocalBitcoins et Kraken ont été mis en vente sur le marché noir.
Soulignons qu’un compte Coinbase vérifié coûte en moyenne 610 dollars. Un compte LocalBitcoins vérifié aux USA est à 350 dollars et celui de Kraken à 810 dollars.
En réalité, les criminels utilisent ces comptes achetés pour accéder aux cryptomonnaies des utilisateurs et en font des transactions frauduleuses. Aussi, d’autres se servent de ces comptes pour transiter des fonds sur les exchanges centralisés sans corrompre leur identité. Par ailleurs, Privacy Affairs met l’accent sur la sensibilisation du public et la prudence face au vol d’identité. Il serait alors plus judicieux de sécuriser les mots de passe et les phrases mnémoniques pour être à l’abri des cybercriminels.
Binance assouplit les sanctions sur les crypto-monnaies en Russie : une décision risquée ?
La plateforme de crypto-monnaies Binance semble vouloir s’implanter davantage en Russie. Récemment, des sources ont révélé que Binance avait levé certaines des sanctions appliquées au pays. Une information confirmée par un nouvel élément.
Binance autorise les paiements en crypto-monnaies via Visa et Mastercard en Russie ?
Plusieurs utilisateurs ont révélé des informations sur les activités de Binance, une plateforme d’exchange de crypto-monnaies en Russie. Selon ces sources, la plateforme a de nouveau commencé à traiter les transactions en crypto-monnaies par carte de crédit dans le pays. Ceci survient plus d’un an après avoir suspendu une partie de ses activités liées aux crypto-monnaies. La suspension avait été mise en place en raison des sanctions décidées par l’Union européenne en réponse à la guerre en Ukraine.
Ces sanctions ont d’abord visé le service bancaire international (SWIFT), dont l’accès a été interrompu pour la Russie, avant d’être étendues au secteur des crypto-monnaies, avec des effets progressifs similaires. Ces mesures ont empêché les utilisateurs russes de Binance d’effectuer des transactions en crypto-monnaies via des cartes bancaires sur la plateforme. Toutefois, des utilisateurs ont signalé qu’ils avaient de nouveau accès aux services Mastercard et Visa. Cela leur permettrait de déposer des fonds sur la plateforme.
Les sanctions de l’UE contre la Russie sont toujours en vigueur sur la plateforme
Il est tentant de penser que Binance a complètement levé les sanctions européennes qu’elle appliquait jusqu’à présent à la Russie. En effet, des informations récentes concernant la suspension du blocage des transactions en crypto-monnaies de plus de 10 000 euros ont filtré.
Cependant, Binance n’a pas encore confirmé officiellement cette information. Un responsable de l’entreprise a simplement déclaré que “toutes les restrictions actuelles liées aux sanctions contre les ressortissants russes sont appliquées par la plateforme et ses entités légales dans l’Union européenne dans leur intégralité.”
En octobre, des sources avaient révélé que plusieurs plateformes d’échange, dont Binance, ne respectaient pas les sanctions imposées à la Russie.
La communauté BTC unanime contre Craig Wright, qui dit être le créateur de Bitcoin
Craig S. Wright ne cesse de s’autoproclamer Satoshi Nakamoto, créateur de Bitcoin (BTC). Il est cependant incapable de fournir des preuves concrètes justifiant ses dits. C’est un grand procédurier qui ne passe son temps qu’à intenter des procès sans discernement. Le Faketoshi ne prend également pas la peine de ne s’acquitter des dommages lorsqu’il perd les procès. La communauté de Bitcoin a donc entrepris de s’unir pour la défense de ses développeurs.
La création d’un fonds juridique pour défendre les développeurs
Jack Dorsey, le fondateur de Twitter et de Block, avait annoncé, en janvier 2022, la création d’un fonds juridique. Ce dernier ayant pour but de défendre les développeurs du Bitcoin. Appelé « Bitcoin Legal Defense Fund », ce fond leur permettra de faire face à Craig Wright, un harceleur juridique professionnel.
De fait, le BLDF a indiqué que les frais de défense juridique des développeurs de Bitcoin Core seraient à sa charge. Il s’agit notamment du procès intenté par CSW au sujet de son entreprise, Tulip Trading.
Le faketoshi, Craig S. Wright, prétend avoir 111 000 BTC
CSW a eu à intenter de nombreuses actions en justice contre certains développeurs de Bitcoin. Il accuse ces derniers d’un soi-disant vol de 111 000 BTC à la suite d’un présumé hacking de sa société Tulip Trading. En revanche, il est estimé que le vrai Satoshi détient environ 1,1 million de BTC sur ses wallets. Cela prête donc un peu à confusion.
Par ailleurs, le Bitcoin Legal Defense Fund couvrira, au total, la défense de 13 développeurs BTC. Les équipes du BLDF estiment qu’il ne faut rien laisser passer malgré la risibilité des accusations. Pour elles, les enjeux de liberté ne sont pas négligeables.
À cette allure, le prétendu Satoshi Nakamoto ne fera qu’anéantir la crédibilité de Bitcoin. Ce qui conduira au contrôle centralisé de son code et de son réseau. Étonnement, malgré toutes ces actions malsaines de Craig S. Wright, certains continuent de penser qu’il n’est rien d’autre qu’un faketoshi.
Faux tutoriels sur TikTok : les investisseurs en crypto-monnaies en danger !
La sphère des crypto-monnaies est peuplée d’individus mal intentionnés qui cherchent constamment à exploiter les failles pour voler les actifs des investisseurs en crypto-monnaies. Il est donc essentiel de rester vigilant et d’éviter de se faire arnaquer en suivant des conseils inappropriés. Les escrocs sont prêts à tout pour y parvenir. DappGambl a mené une étude récente sur leurs pratiques sur TikTok, qui incluait la création de “cryptok”.
Des pratiques trompeuses dans près d’un tiers des vidéos de crypto sur TikTok
Pour commencer, nous vous proposons de mieux comprendre les escroqueries liées aux crypto-monnaies. Comment elles fonctionnent et comment les éviter.
À présent que ce sujet vous est familier, nous allons aborder un autre concept susceptible d’intéresser les investisseurs en crypto-monnaies. Il s’agit des vidéos TikTok sur les crypto-monnaies, accompagnées de hashtags tels que “crypto”, “cryptok”, “cryptoadvice”, “cryptocurrency”, “cryptotrading” ou encore “cryptoinvesting”.
Selon une étude récente menée par l’équipe de dappGambl et rapportée par Coingelegraph, plusieurs conclusions ont été tirées :
– Environ un tiers des vidéos relatives aux crypto-monnaies sur TikTok contiennent des informations trompeuses.
– Seules 10 % des vidéos sur les crypto-monnaies comportent une clause de non-responsabilité mettant en garde contre les risques d’investissement.
– Près de 47 % des créateurs de vidéos sur les crypto-monnaies sur TikTok font la promotion de services pour gagner de l’argent.
– Environ un tiers des vidéos trompeuses liées aux crypto-monnaies mentionnent le bitcoin.
– Etc.
Si les crypto TikTok sont utilisés pour diffuser massivement de faux tutoriels d’échange de crypto-monnaies, il est important d’en informer le public. En effet, selon daapGambl, ces vidéos ont accumulé à elles seules six milliards de vues.
La SEC américaine tente de réguler ce fléau
À l’heure actuelle, seule la SEC américaine s’emploie à sanctionner les promoteurs de crypto TikTok peu scrupuleux. Ce fut le cas de Kim Kardashian, qui a récemment payé une amende de 1,26 million de dollars pour avoir fait la promotion d’EthereumMax.
Le problème avec ces TikToks liés aux crypto-monnaies est que des personnalités influentes comme Soulja Boy et Jake Paul ont déjà attiré des millions d’adeptes. Il devient donc très difficile de distinguer les fausses nouvelles des vraies. En outre, les “likes” et le nombre de vues peuvent influencer la confiance des investisseurs en crypto-monnaies.
Enfin, il convient de noter que les individus malveillants font partie de l’écosystème des crypto-monnaies depuis longtemps. S’ils ne parviennent pas à tromper les investisseurs en utilisant des tactiques frauduleuses, ils essaient de les attaquer par le biais des crypto-monnaies. Par conséquent, il est important de rester vigilant face aux voleurs de bitcoins.
De vieux bitcoins ont refait surface depuis la disparition de Satoshi Nakamoto
Depuis la création du réseau Bitcoin en janvier 2009, l’identité de son concepteur, Satoshi Nakamoto, est restée un mystère. Cela a d’ailleurs fait naître des mythes et légendes à son sujet. Dès lors, le moindre mouvement des BTC de cette époque est surveillé de près. Aux dernières nouvelles, ces bitcoins ont bougé ce 24 avril 2023.
Des bitcoins datant de 12 années resurgissent
Dans son whitepaper, Satoshi Nakamoto, présente le Bitcoin comme étant un système de liquidité d’argent électronique de pair à pair. Bien évidemment, plusieurs énigmes entourent les origines de ce réseau depuis sa création. Il s’agit surtout de son fondateur qui a gardé l’anonymat et qui n’a plus donné signe de vie depuis 2011. De ces mystères sont nées toutes sortes de théories.
Cependant, l’apparition de vieux bitcoins datant de 2011, a attiré l’attention de l’industrie des cryptomonnaies. En effet, il est question d’une adresse de wallet qui a été créditée de 1000 BTC, le 09 mai 2011. Cette somme a été déposée par 10 tranches de 100. Il faut préciser que les dernières nouvelles de Satoshi remontent au 26 avril 2011. Donc 13 jours avant le transfert de ces BTC.
Des millions de dollars de BTC antiques viennent de bouger depuis la volatilisation de son inventeur
Ce 24 avril 2023, 400 BTC ont été retirés du haut des milliers de bitcoins disponibles sur cette adresse de wallet. Ces 400 BTC équivalent à environ 11 millions de dollars américains.
Curieusement, il a été constaté qu’une vingtaine de micro-dépôts ont été effectués sur cette même adresse de 2014 à 2021. La plupart de ceux-ci sont en dessous d’1 dollar.
Par ailleurs, les dépôts de 100 BTC effectués en 2011 ne concordent pas avec le versement des récompenses de blocs de cette ère. De plus, la première réduction de moitié (halving) de BTC n’avait pas encore été faite en mai 2021. Elle s’est déroulée plus tard en novembre 2022. Soulignons qu’à défaut de ce halving, les mineurs touchaient 50 BTC. Il faut dire que le phénomène de réapparition de baleines endormies de Bitcoin est assez courant. À cet effet, des milliers de Bitcoin inertes depuis 2013, ont également refait surface.
La riposte de Do Kwon a-t-elle déjoué les plans de la SEC ?
Il y a quelques semaines, la police du Monténégro a réussi à arrêter Do Kwon, qui était en fuite depuis plusieurs mois. Aujourd’hui, une importante bataille juridique est en cours. Les avocats de l’entrepreneur tentent déjà de lancer leur première stratégie juridique risquée.
Les avocats tentent d’invalider la procédure judiciaire
Une nouvelle information est apparue dans l’affaire Do Kwon. Les avocats de Do Kwon cherchent à le défendre alors qu’il est accusé d’avoir falsifié des documents lors de son séjour au Monténégro. Cependant, il est difficile de savoir si leur défense sera couronnée de succès. En effet, ils ont mis en place une stratégie visant à faire rejeter la plainte de la SEC. Toutefois, cette stratégie n’est pas garantie.
Avant même son arrestation, la SEC, l’autorité américaine de régulation des marchés financiers, avait dénoncé les agissements de M. Kwon. Elle l’a notamment accusé d’avoir trompé des investisseurs américains en leur proposant des titres non enregistrés. Cela aurait conduit à la faillite de Terraform Labs et à la perte d’environ 40 millions de dollars.
Les arguments de Do Kwon contre les demandes d’extradition
Les avocats de l’homme d’affaires rejettent les accusations portées contre leur client, affirmant qu’elles sont sans fondement et ne reposent sur aucune base juridique. Ils estiment que pour être valables, les accusations doivent être prouvées, ce que la SEC n’a pas encore fait. En outre, ils ajoutent que le droit américain ne permet pas à l’autorité de régulation d’utiliser la législation fédérale sur les valeurs mobilières pour affirmer sa compétence à l’égard des actifs numériques dans cette affaire.
Les avocats de Do Kwon ont pris l’initiative d’intenter une action en justice pour que la plainte de la SEC soit rejetée. Ainsi, les poursuites engagées aux États-Unis contre Do Kwon seraient abandonnées. Toutefois, cette stratégie peut sembler une dérobade, car Do Kwon fait l’objet de plusieurs demandes d’extradition de la part de Séoul et de New York.
De son côté, Shin Hyun-Seong, cofondateur de Terraform Labs, est libre de ses mouvements. En effet, un tribunal sud-coréen a récemment refusé de délivrer un mandat d’arrêt à son encontre. Les charges retenues contre lui étant peu probables, le tribunal a décidé de ne pas l’extrader. Néanmoins, plusieurs cadres de l’entreprise sont impliqués dans le détournement d’actifs d’une valeur de 160 millions de dollars.
Le minage de Bitcoin freiné au Venezuela
Le Venezuela est confronté à une crise politique et économique dont les répercussions n’épargnent pas la cryptosphère. En effet, les mineurs de Bitcoin ont été obligés de stopper toute activité en raison d’une sanction contre la corruption au Venezuela. Cette répression a eu lieu dans le cadre de la disparition de plusieurs milliards de dollars de la Petróleos de Venezuela SA.
Qu’en est-il de cette affaire ?
En 2018, le gouvernement vénézuélien a créé le Petro, la première cryptomonnaie nationale, pour pallier l’inflation au Venezuela. Cette dernière est d’ailleurs soutenue par le pétrole vénézuélien et d’autres matières premières semblables.
Le gouvernement vénézuélien a donc mis en place la Superintendencia Nacional de Criptoactivos (SUNACRIP) afin de bien suivre cette initiative. Cependant, pour le président du Venezuela, Nicolas Maduro, les responsables de cet organisme seraient devenus des malhonnêtes. En effet, un décalage a été noté entre les ventes de pétrole vénézuélien et les gains que l’État aurait dû encaisser. Une somme de 3 à 20 milliards de dollars aurait disparu.
En 2019, une enquête nommée « complot PDVSA-crypto » a alors été ouverte pour combattre la corruption et le détournement. Celle-ci a déjà conduit à l’arrestation du président de SUNACRIP, Joselit Ramírez et du responsable des Opérations de Minage Numérique, Rajiv Mosqueda. Tous deux sont suspectés d’appartenir à un clan mafieux.
Quel est donc le rapport avec les mineurs de Bitcoin ?
Face aux enquêtes menées par le gouvernement Maduro contre la corruption, les mineurs de Bitcoins ont dû cesser leurs activités. Le but de ces investigations est de déceler les relations existant entre PDVSA, les entreprises cryptos et les anciens régulateurs. La plupart des cadres accusés de corruption ont eu à donner des autorisations, licences et autres accords aux sociétés de minage de bitcoins.
Toutes les plateformes de paiement et sociétés cryptos ayant obtenu des autorisations sous l’administration de SUNACRIP ont aussi arrêté de fonctionner. La police vérifie également si la documentation du gouvernement est complète et à jour. Malgré la cessation des activités cryptos au Venezuela, les mineurs de BTC locaux évoquent des contrôles inhabituels.