Des comptes utilisateurs piratés de Coinbase mis en vente sur le Dark Web

Depuis plusieurs années, la revente des données personnelles est devenue fréquente sur le Dark Web. Cependant, une étude récente de PrivacyAffairs.com a révélé que ce fléau a considérablement augmenté et n’épargne guère les cryptomonnaies.

La revente de comptes piratés sur le Dark Web

Les équipes de PrivacyAffairs.com ont récemment mené une étude poussée sur le fonctionnement du Dark Web. Cette étude « Dark Web Price Index 2023 » porte essentiellement sur les services fournis sur le Dark Web ainsi que leurs tarifs.

Le Dark Web Price Index a révélé que certains éléments sont vendus à bas prix. Il s’agit notamment des :

  • identifiants de connexion aux banques en ligne,
  • données d’accès aux réseaux sociaux,
  • d’informations relatives aux cartes de crédit.

Cette prospection dévoile également qu’avec environs 30 dollars, les identifiants de connexion aux banques en ligne peuvent être achetés. Par contre, toutes les informations d’une carte de crédit coûtent entre 10 et 100 dollars.

En outre, les cybercriminels peuvent, pour approximativement 1000 dollars, avoir des documents et données complets tels que des :

  • permis de conduire de hauts niveaux,
  • informations de connexion aux services bancaires en ligne, 
  • renseignements sur des cartes de crédit, des cartes d’identité d’Europe ou d’Amérique de qualité supérieure,
  • comptes Facebook piratés.

Les comptes de cryptomonnaies y sont malheureusement inclus

Le marché des comptes crypto piratés est en plein développement, de sorte qu’ils sont aisément disponibles à la vente. À cet effet, des comptes Coinbase, LocalBitcoins et Kraken ont été mis en vente sur le marché noir.

Soulignons qu’un compte Coinbase vérifié coûte en moyenne 610 dollars. Un compte LocalBitcoins vérifié aux USA est à 350 dollars et celui de Kraken à 810 dollars.

En réalité, les criminels utilisent ces comptes achetés pour accéder aux cryptomonnaies des utilisateurs et en font des transactions frauduleuses. Aussi, d’autres se servent de ces comptes pour transiter des fonds sur les exchanges centralisés sans corrompre leur identité.  Par ailleurs, Privacy Affairs met l’accent sur la sensibilisation du public et la prudence face au vol d’identité. Il serait alors plus judicieux de sécuriser les mots de passe et les phrases mnémoniques pour être à l’abri des cybercriminels.

Binance assouplit les sanctions sur les crypto-monnaies en Russie : une décision risquée ?

La plateforme de crypto-monnaies Binance semble vouloir s’implanter davantage en Russie. Récemment, des sources ont révélé que Binance avait levé certaines des sanctions appliquées au pays. Une information confirmée par un nouvel élément.

Binance autorise les paiements en crypto-monnaies via Visa et Mastercard en Russie ?

Plusieurs utilisateurs ont révélé des informations sur les activités de Binance, une plateforme d’exchange de crypto-monnaies en Russie. Selon ces sources, la plateforme a de nouveau commencé à traiter les transactions en crypto-monnaies par carte de crédit dans le pays. Ceci survient plus d’un an après avoir suspendu une partie de ses activités liées aux crypto-monnaies. La suspension avait été mise en place en raison des sanctions décidées par l’Union européenne en réponse à la guerre en Ukraine.

Ces sanctions ont d’abord visé le service bancaire international (SWIFT), dont l’accès a été interrompu pour la Russie, avant d’être étendues au secteur des crypto-monnaies, avec des effets progressifs similaires. Ces mesures ont empêché les utilisateurs russes de Binance d’effectuer des transactions en crypto-monnaies via des cartes bancaires sur la plateforme. Toutefois, des utilisateurs ont signalé qu’ils avaient de nouveau accès aux services Mastercard et Visa. Cela leur permettrait de déposer des fonds sur la plateforme.

Les sanctions de l’UE contre la Russie sont toujours en vigueur sur la plateforme

Il est tentant de penser que Binance a complètement levé les sanctions européennes qu’elle appliquait jusqu’à présent à la Russie. En effet, des informations récentes concernant la suspension du blocage des transactions en crypto-monnaies de plus de 10 000 euros ont filtré.

Cependant, Binance n’a pas encore confirmé officiellement cette information. Un responsable de l’entreprise a simplement déclaré que « toutes les restrictions actuelles liées aux sanctions contre les ressortissants russes sont appliquées par la plateforme et ses entités légales dans l’Union européenne dans leur intégralité. »

En octobre, des sources avaient révélé que plusieurs plateformes d’échange, dont Binance, ne respectaient pas les sanctions imposées à la Russie.

La communauté BTC unanime contre Craig Wright, qui dit être le créateur de Bitcoin

Craig S. Wright ne cesse de s’autoproclamer Satoshi Nakamoto, créateur de Bitcoin (BTC). Il est cependant incapable de fournir des preuves concrètes justifiant ses dits. C’est un grand procédurier qui ne passe son temps qu’à intenter des procès sans discernement. Le Faketoshi ne prend également pas la peine de ne s’acquitter des dommages lorsqu’il perd les procès. La communauté de Bitcoin a donc entrepris de s’unir pour la défense de ses développeurs. 

La création d’un fonds juridique pour défendre les développeurs

Jack Dorsey, le fondateur de Twitter et de Block, avait annoncé, en janvier 2022, la création d’un fonds juridique. Ce dernier ayant pour but de défendre les développeurs du Bitcoin. Appelé « Bitcoin Legal Defense Fund », ce fond leur permettra de faire face à Craig Wright, un harceleur juridique professionnel.

De fait, le BLDF a indiqué que les frais de défense juridique des développeurs de Bitcoin Core seraient à sa charge. Il s’agit notamment du procès intenté par CSW au sujet de son entreprise, Tulip Trading.

Le faketoshi, Craig S. Wright, prétend avoir 111 000 BTC

CSW a eu à intenter de nombreuses actions en justice contre certains développeurs de Bitcoin. Il accuse ces derniers d’un soi-disant vol de 111 000 BTC à la suite d’un présumé hacking de sa société Tulip Trading. En revanche, il est estimé que le vrai Satoshi détient environ 1,1 million de BTC sur ses wallets. Cela prête donc un peu à confusion.

Par ailleurs, le Bitcoin Legal Defense Fund couvrira, au total, la défense de 13 développeurs BTC. Les équipes du BLDF estiment qu’il ne faut rien laisser passer malgré la risibilité des accusations. Pour elles, les enjeux de liberté ne sont pas négligeables. 

À cette allure, le prétendu Satoshi Nakamoto ne fera qu’anéantir la crédibilité de Bitcoin. Ce qui conduira au contrôle centralisé de son code et de son réseau. Étonnement, malgré toutes ces actions malsaines de Craig S. Wright, certains continuent de penser qu’il n’est rien d’autre qu’un faketoshi.

Ledger et The Sandbox s’allient pour sécuriser le métavers

Escroqueries, arnaques, piratages, sont tant de maux qui minent actuellement l’industrie des cryptomonnaies. Les acteurs de l’écosystème, ne voulant donc pas rester indifférents face à la croissance de ce fléau, œuvrent pour le bannir définitivement. Il s’agit notamment de Ledger et The Sandbox qui viennent de signer un partenariat contre les hackers du métavers. Soulignons que ces deux entreprises avaient eu à collaborer, en 2022, toujours dans la même perspective.

Ledger s’érige en nouveau chef du métaverse

Le principal but de Ledger est de sécuriser ce territoire prometteur, mais encore en pleine construction qu’est le métavers. Ceci, en s’alliant bien sûr à la société dénommée « The Sandbox ». En effet, les hackers scrutent de très près le monde virtuel et n’hésitent pas à exploiter la moindre faille. Ce partenariat s’avère être alors une bouée de sauvetage pour ce secteur.

D’abord, il sera question de sécuriser les cryptos-actifs des professionnels et des sociétés qui se développent. Car, les hackings ont le don de saboter la réputation des sociétés et les ramènent, par conséquent, à la case départ.

En outre, plusieurs acteurs du secteur crypto, malgré leur avenir prometteur, sont encore fragiles ou même en émergence. Ledger entend alors faire bénéficier sa technologie de pointe aux partenaires de The Sandbox pour la sécurité de leurs activités. Il s’agit notamment de wallets, de terrains virtuels (LANDs) et de précieux NFT.

Une collaboration qui profite également à The Sandbox

Grâce à ce partenariat, l’application décentralisée de The Sandbox pourra être intégrée à Ledger Entreprise. Ainsi, les clients affectionnant le virtuel pourront facilement avoir accès au métavers. De plus, l’intégration d’un widget de The Sandbox pourra être ajoutée à l’application Ledger Live. En retour, The Sandbox devra recommander Ledger à ses détenteurs de LANDs ainsi qu’à sa communauté. 

Par ailleurs, les tokens non fongibles présentement disponibles sur les wallets de The Sandbox seront déplacés sur les portefeuilles sécurisés de Leger. Cela contribuera au renforcement de leur protection.

Faux tutoriels sur TikTok : les investisseurs en crypto-monnaies en danger !

La sphère des crypto-monnaies est peuplée d’individus mal intentionnés qui cherchent constamment à exploiter les failles pour voler les actifs des investisseurs en crypto-monnaies. Il est donc essentiel de rester vigilant et d’éviter de se faire arnaquer en suivant des conseils inappropriés. Les escrocs sont prêts à tout pour y parvenir. DappGambl a mené une étude récente sur leurs pratiques sur TikTok, qui incluait la création de « cryptok ».

Des pratiques trompeuses dans près d’un tiers des vidéos de crypto sur TikTok

Pour commencer, nous vous proposons de mieux comprendre les escroqueries liées aux crypto-monnaies. Comment elles fonctionnent et comment les éviter.

À présent que ce sujet vous est familier, nous allons aborder un autre concept susceptible d’intéresser les investisseurs en crypto-monnaies. Il s’agit des vidéos TikTok sur les crypto-monnaies, accompagnées de hashtags tels que « crypto », « cryptok », « cryptoadvice », « cryptocurrency », « cryptotrading » ou encore « cryptoinvesting ».

Selon une étude récente menée par l’équipe de dappGambl et rapportée par Coingelegraph, plusieurs conclusions ont été tirées :

– Environ un tiers des vidéos relatives aux crypto-monnaies sur TikTok contiennent des informations trompeuses.

– Seules 10 % des vidéos sur les crypto-monnaies comportent une clause de non-responsabilité mettant en garde contre les risques d’investissement.

– Près de 47 % des créateurs de vidéos sur les crypto-monnaies sur TikTok font la promotion de services pour gagner de l’argent.

– Environ un tiers des vidéos trompeuses liées aux crypto-monnaies mentionnent le bitcoin.

– Etc.

Si les crypto TikTok sont utilisés pour diffuser massivement de faux tutoriels d’échange de crypto-monnaies, il est important d’en informer le public. En effet, selon daapGambl, ces vidéos ont accumulé à elles seules six milliards de vues.

La SEC américaine tente de réguler ce fléau

À l’heure actuelle, seule la SEC américaine s’emploie à sanctionner les promoteurs de crypto TikTok peu scrupuleux. Ce fut le cas de Kim Kardashian, qui a récemment payé une amende de 1,26 million de dollars pour avoir fait la promotion d’EthereumMax.

Le problème avec ces TikToks liés aux crypto-monnaies est que des personnalités influentes comme Soulja Boy et Jake Paul ont déjà attiré des millions d’adeptes. Il devient donc très difficile de distinguer les fausses nouvelles des vraies. En outre, les « likes » et le nombre de vues peuvent influencer la confiance des investisseurs en crypto-monnaies.

Enfin, il convient de noter que les individus malveillants font partie de l’écosystème des crypto-monnaies depuis longtemps. S’ils ne parviennent pas à tromper les investisseurs en utilisant des tactiques frauduleuses, ils essaient de les attaquer par le biais des crypto-monnaies. Par conséquent, il est important de rester vigilant face aux voleurs de bitcoins.

De vieux bitcoins ont refait surface depuis la disparition de Satoshi Nakamoto 

Depuis la création du réseau Bitcoin en janvier 2009, l’identité de son concepteur, Satoshi Nakamoto, est restée un mystère. Cela a d’ailleurs fait naître des mythes et légendes à son sujet. Dès lors, le moindre mouvement des BTC de cette époque est surveillé de près. Aux dernières nouvelles, ces bitcoins ont bougé ce 24 avril 2023.

Des bitcoins datant de 12 années resurgissent 

Dans son whitepaper, Satoshi Nakamoto, présente le Bitcoin comme étant un système de liquidité d’argent électronique de pair à pair. Bien évidemment, plusieurs énigmes entourent les origines de ce réseau depuis sa création. Il s’agit surtout de son fondateur qui a gardé l’anonymat et qui n’a plus donné signe de vie depuis 2011. De ces mystères sont nées toutes sortes de théories.  

Cependant, l’apparition de vieux bitcoins datant de 2011, a attiré l’attention de l’industrie des cryptomonnaies. En effet, il est question d’une adresse de wallet qui a été créditée de 1000 BTC, le 09 mai 2011. Cette somme a été déposée par 10 tranches de 100. Il faut préciser que les dernières nouvelles de Satoshi remontent au 26 avril 2011. Donc 13 jours avant le transfert de ces BTC.

Des millions de dollars de BTC antiques viennent de bouger depuis la volatilisation de son inventeur 

Ce 24 avril 2023, 400 BTC ont été retirés du haut des milliers de bitcoins disponibles sur cette adresse de wallet. Ces 400 BTC équivalent à environ 11 millions de dollars américains. 

Curieusement, il a été constaté qu’une vingtaine de micro-dépôts ont été effectués sur cette même adresse de 2014 à 2021. La plupart de ceux-ci sont en dessous d’1 dollar.

Par ailleurs, les dépôts de 100 BTC effectués en 2011 ne concordent pas avec le versement des récompenses de blocs de cette ère. De plus, la première réduction de moitié (halving) de BTC n’avait pas encore été faite en mai 2021. Elle s’est déroulée plus tard en novembre 2022. Soulignons qu’à défaut de ce halving, les mineurs touchaient 50 BTC. Il faut dire que le phénomène de réapparition de baleines endormies de Bitcoin est assez courant. À cet effet, des milliers de Bitcoin inertes depuis 2013, ont également refait surface.

La riposte de Do Kwon a-t-elle déjoué les plans de la SEC ?

Il y a quelques semaines, la police du Monténégro a réussi à arrêter Do Kwon, qui était en fuite depuis plusieurs mois. Aujourd’hui, une importante bataille juridique est en cours. Les avocats de l’entrepreneur tentent déjà de lancer leur première stratégie juridique risquée.

Les avocats tentent d’invalider la procédure judiciaire

Une nouvelle information est apparue dans l’affaire Do Kwon. Les avocats de Do Kwon cherchent à le défendre alors qu’il est accusé d’avoir falsifié des documents lors de son séjour au Monténégro. Cependant, il est difficile de savoir si leur défense sera couronnée de succès. En effet, ils ont mis en place une stratégie visant à faire rejeter la plainte de la SEC. Toutefois, cette stratégie n’est pas garantie.

Avant même son arrestation, la SEC, l’autorité américaine de régulation des marchés financiers, avait dénoncé les agissements de M. Kwon. Elle l’a notamment accusé d’avoir trompé des investisseurs américains en leur proposant des titres non enregistrés. Cela aurait conduit à la faillite de Terraform Labs et à la perte d’environ 40 millions de dollars.

Les arguments de Do Kwon contre les demandes d’extradition

Les avocats de l’homme d’affaires rejettent les accusations portées contre leur client, affirmant qu’elles sont sans fondement et ne reposent sur aucune base juridique. Ils estiment que pour être valables, les accusations doivent être prouvées, ce que la SEC n’a pas encore fait. En outre, ils ajoutent que le droit américain ne permet pas à l’autorité de régulation d’utiliser la législation fédérale sur les valeurs mobilières pour affirmer sa compétence à l’égard des actifs numériques dans cette affaire.

Les avocats de Do Kwon ont pris l’initiative d’intenter une action en justice pour que la plainte de la SEC soit rejetée. Ainsi, les poursuites engagées aux États-Unis contre Do Kwon seraient abandonnées. Toutefois, cette stratégie peut sembler une dérobade, car Do Kwon fait l’objet de plusieurs demandes d’extradition de la part de Séoul et de New York.

De son côté, Shin Hyun-Seong, cofondateur de Terraform Labs, est libre de ses mouvements. En effet, un tribunal sud-coréen a récemment refusé de délivrer un mandat d’arrêt à son encontre. Les charges retenues contre lui étant peu probables, le tribunal a décidé de ne pas l’extrader. Néanmoins, plusieurs cadres de l’entreprise sont impliqués dans le détournement d’actifs d’une valeur de 160 millions de dollars.

Le minage de Bitcoin freiné au Venezuela

Le Venezuela est confronté à une crise politique et économique dont les répercussions n’épargnent pas la cryptosphère. En effet, les mineurs de Bitcoin ont été obligés de stopper toute activité en raison d’une sanction contre la corruption au Venezuela. Cette répression a eu lieu dans le cadre de la disparition de plusieurs milliards de dollars de la Petróleos de Venezuela SA.

Qu’en est-il de cette affaire ?

En 2018, le gouvernement vénézuélien a créé le Petro, la première cryptomonnaie nationale, pour pallier l’inflation au Venezuela. Cette dernière est d’ailleurs soutenue par le pétrole vénézuélien et d’autres matières premières semblables. 

Le gouvernement vénézuélien a donc mis en place la Superintendencia Nacional de Criptoactivos (SUNACRIP) afin de bien suivre cette initiative. Cependant, pour le président du Venezuela, Nicolas Maduro, les responsables de cet organisme seraient devenus des malhonnêtes. En effet, un décalage a été noté entre les ventes de pétrole vénézuélien et les gains que l’État aurait dû encaisser. Une somme de 3 à 20 milliards de dollars aurait disparu.

En 2019, une enquête nommée « complot PDVSA-crypto » a alors été ouverte pour combattre la corruption et le détournement. Celle-ci a déjà conduit à l’arrestation du président de SUNACRIP, Joselit Ramírez et du responsable des Opérations de Minage Numérique, Rajiv Mosqueda. Tous deux sont suspectés d’appartenir à un clan mafieux.

Quel est donc le rapport avec les mineurs de Bitcoin ?

Face aux enquêtes menées par le gouvernement Maduro contre la corruption, les mineurs de Bitcoins ont dû cesser leurs activités. Le but de ces investigations est de déceler les relations existant entre PDVSA, les entreprises cryptos et les anciens régulateurs. La plupart des cadres accusés de corruption ont eu à donner des autorisations, licences et autres accords aux sociétés de minage de bitcoins.

Toutes les plateformes de paiement et sociétés cryptos ayant obtenu des autorisations sous l’administration de SUNACRIP ont aussi arrêté de fonctionner. La police vérifie également si la documentation du gouvernement est complète et à jour. Malgré la cessation des activités cryptos au Venezuela, les mineurs de BTC locaux évoquent des contrôles inhabituels.

Binance US ne pourra pas faire l’acquisition de Voyager Digital

L’effondrement du fond Three Arrows Capital a eu de sérieuses répercussions sur ses partenaires. Cette situation a entraîné la chute du stablecoin de Terra et, par ricochet, l’écroulement de Voyager Digital. Cette dernière a dû se placer en faillite en juillet 2022. Comme si cela ne suffisait pas, Voyager Digital se voit maintenant filé entre les doigts ses potentiels sauveurs. D’abord FTX et Sam Bankman-Fried et à présent Binance US.

Binance forcé à abandonner son projet de rachat face à l’oppression règlementaire

Binance avait déjà fait part de son intention de racheter Voyager Digital juste après l’effondrement de FTX en novembre 2022. Cependant, la plateforme se voit freiner dans cette perspective par les régulateurs dès janvier 2023. 

La société de Changpeng Zhao a mené des tentatives de dialogues sur plusieurs mois qui se sont finalement révélées infructueuses. Elle a donc annoncé ce 25 avril 2023, l’échec de son projet de rachat de Voyager Digital par sa filiale américaine. L’exchange a évoqué l’acharnement des régulateurs américains comme étant la raison principale de l’abandon de ce rachat.

Voyager Digital devra désormais s’atteler à rembourser ses clients

Bien évidemment, loin de ravir les cœurs du côté de Voyager Digital, cette nouvelle n’a fait que décevoir la crypto-société. C’est alors avec une grande amertume qu’elle accueille le retrait de Binance US.

Par ailleurs, face à cette situation, les repreneurs de Voyager Digital, désignés par la loi, procéderont à sa liquidation. Ils pourront ainsi essayer d’indemniser les clients lésés dans la mesure du possible. 

Il faut dire que certaines sociétés n’ont pas été à l’abri du désastre ayant touché le projet Terra (Luna) et son stablecoin UST. Cette situation a, non seulement violemment impacté Voyager Digital, mais aussi ses clients. 

D’ailleurs, ces derniers devraient être en mesure de connaître le pourcentage de leurs cryptos qu’ils pourront recouvrer. Toutefois, ce pourcentage sera inévitablement inférieur à ce qu’ils pourront obtenir si le rachat de Binance avait abouti.

Comment les cryptos vont révolutionner les courses hippiques ?

Les courses hippiques, un secteur millénaire, sont en pleine mutation grâce aux cryptomonnaies. Ces actifs numériques décentralisés bouleversent les habitudes et les pratiques traditionnelles en offrant de nouvelles perspectives aux amateurs et aux professionnels. Cet article vous présente les diverses manières dont les cryptos pourraient révolutionner les courses de chevaux.

Les paris décentralisés et transparents

Les cryptomonnaies permettent de créer des plateformes de paris décentralisées, où les utilisateurs peuvent parier directement entre eux sans passer par un intermédiaire. Ces plateformes utilisent la technologie blockchain, qui garantit la transparence et la sécurité des transactions.

Les joueurs peuvent ainsi consulter l’historique des paris, vérifier les résultats et s’assurer de la justesse des cotes. De plus, les frais de transaction sont généralement moins élevés que sur les sites traditionnels, ce qui permet aux parieurs de conserver une plus grande part de leurs gains.

Les courses hippiques virtuelles

Les cryptos ouvrent également la voie à la création de courses hippiques virtuelles. Des projets tels que Zed Run ou CryptoHorse permettent aux utilisateurs d’acheter, d’élever et de faire courir des chevaux numériques. Ces chevaux sont représentés sous forme de tokens non fongibles (NFT), dont la valeur peut fluctuer en fonction de la performance du cheval et de sa rareté.

Les courses sont simulées en utilisant des algorithmes complexes qui tiennent compte de divers facteurs tels que l’âge, la génétique et l’historique de performance du cheval.

La tokenisation des chevaux

La tokenisation des chevaux, c’est-à-dire la représentation de la propriété d’un cheval sous forme de tokens numériques, offre de nouvelles opportunités pour les investisseurs et les passionnés. Ces tokens peuvent être échangés, achetés ou vendus sur des plateformes dédiées, facilitant ainsi l’accès à la propriété de chevaux de course.

Les détenteurs de tokens peuvent également percevoir des dividendes provenant des gains du cheval lors des courses. Cette démocratisation de la propriété des chevaux de course pourrait attirer un public plus large et contribuer à la croissance du secteur.

Le financement participatif des écuries

Les cryptomonnaies permettent également de lever des fonds pour financer la création et le développement d’écuries grâce au crowdfunding (financement participatif). Les investisseurs peuvent ainsi acheter des tokens représentant une part de l’écurie et bénéficier d’une partie des revenus générés par celle-ci.

Ce modèle de financement offre une alternative intéressante aux méthodes traditionnelles et permet aux écuries de disposer de ressources supplémentaires pour améliorer leurs installations, leur personnel et leurs chevaux.

Les récompenses pour les fans

Les cryptos peuvent également servir à récompenser les fans qui soutiennent leur équipe ou leur cheval favori. Les organisateurs de courses et les propriétaires de chevaux peuvent créer des tokens personnalisés qui peuvent être échangés contre des produits, des services ou des expériences exclusives.

Par exemple, les détenteurs de ces tokens pourraient obtenir des billets pour des courses prestigieuses, des rencontres avec des jockeys ou des entraîneurs, ou encore des objets de collection liés à leur cheval favori. Cette approche renforce l’engagement des fans et les incite à participer davantage à l’écosystème des courses hippiques.

Conclusion

En conclusion, les cryptomonnaies ont le potentiel de transformer en profondeur les courses de chevaux en apportant une dimension numérique, décentralisée et transparente à ce secteur. Les innovations permises par la technologie blockchain et les cryptos pourraient ainsi attirer un public plus large et diversifié, et offrir de nouvelles opportunités de revenus pour les acteurs du milieu.

Les courses hippiques, avec leur histoire et leur prestige, sont prêtes à embrasser cette révolution numérique et à en tirer parti pour assurer leur développement et leur pérennité.