Qui sera le nouvel acquéreur de la Silicon Valley Bank ?
La Silicon Valley Bank est en vente. Cette nouvelle a suscité l’intérêt de nombreux acteurs du monde de la finance, tous cherchant à tirer profit de cette opportunité. L’annonce de “risque systémique” permet à la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) de trouver un acheteur. En cette période de crise bancaire sans précédent depuis 2008, l’intérêt pour reprendre une banque en faillite sera-t-il au rendez-vous ?
La Silicon Valley Bank est mise en vente sous la supervision de la FDIC
La Silicon Valley Bank (SVB) est une banque américaine spécialisée dans les services financiers pour les entreprises technologiques et innovantes. Fondée en 1983, son siège social se trouve à Santa Clara en Californie, au cœur de la Silicon Valley. Récemment, il a été annoncé que la SVB était mise en vente sous la supervision de la FDIC.
La FDIC est chargée de garantir les dépôts bancaires des particuliers jusqu’à concurrence de 250 000 dollars par client et par banque. Ainsi, en cas de faillite d’une banque, les clients de celle-ci sont assurés de récupérer leur argent dans la limite de ce plafond. La FDIC joue donc un rôle important dans la protection des intérêts des clients des banques en difficulté.
La vente de la SVB est donc supervisée par la FDIC dans le but de trouver un acquéreur solide. Dès le week-end dernier, la FDIC a pris en charge le dossier de la Silicon Valley Bank et a tenté de la vendre. En effet, le 11 mars, la banque a été mise en vente pendant quelques heures. Néanmoins, il semble qu’aucune offre sérieuse n’ait été présentée à la FDIC. Selon la presse, une institution aurait soumis une proposition, mais elle aurait été rejetée par le régulateur.
Quelles mesures pour sauver la SVB ?
Au départ, la banque semblait susciter peu d’intérêt de la part des potentiels acquéreurs. Cependant, les autorités suprêmes des États-Unis ont décidé d’intervenir en décrétant un “risque systémique” dans cette affaire. Dans une déclaration commune, les autorités ont clairement indiqué que leur priorité était de protéger l’économie américaine.
Cet appel à la mobilisation de toutes les parties prenantes a donc changé la donne. Des investisseurs potentiels ont commencé à manifester de l’intérêt pour la banque. Le président des États-Unis, lui-même, a affirmé qu’il ferait « tout ce qui est nécessaire ». En conséquence, la FDIC dispose maintenant d’une marge de manœuvre accrue pour traiter cette affaire et pour offrir des incitations aux éventuels repreneurs. Selon le Wall Street Journal, il est possible que des accords de partage des pertes soient envisagés pour faciliter une reprise.Certains observateurs estiment que l’opération sera aisée, étant donné que la Silicon Valley Bank détient des actifs de grande valeur en grande quantité. D’autres, en revanche, prédisent que son sort sera similaire à celui de sa filiale anglaise, qui a été vendue pour une livre symbolique.
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