My Big Coin : le fondateur risque la prison
Après qu’il se l’est coulé douce aux frais de ses victimes, le fondateur du scam My Big Coin est passible d’une peine d’emprisonnement de plus de cent ans. Quel revirement de situation !
Juste quelques jours de liberté pour Randall Crafter
De manière théorique, Randall Crafter encourt le risque de passer le restant de ses jours à l’intérieur d’une cellule. Le 21 juillet dernier en effet, le département de la Justice a fait une publication selon laquelle le fondateur de My Big Coin est reconnu coupable de fraude électronique et de blanchiment d’argent. C’est d’ailleurs un jury fédéral qui aurait retenu ces charges contre lui.
Sa sentence sera connue le 27 octobre prochain. Pour chacun des quatre chefs d’accusation de fraude électronique, le mis en cause risque une peine maximale de 20 ans d’emprisonnement ferme. Quant au blanchiment d’argent, l’intéressé encourt une dizaine d’année derrière les barreaux pour chacun des trois chefs d’accusation.
Dans l’hypothèse où le juge prendra la décision d’en faire un exemple en raison du principe d’accumulation des peines dans le pays de l’Oncle Sam, Randall Crafter fera donc 110 ans en taule.
La fraude de My Big Coin n’est pas des moindres
My Big Coin occupe une place de choix sur la liste des manipulateurs qui sont en mesure de faire baisser même aux investisseurs les plus prudents et les plus avisés leur garde. Bien que les mensonges qu’ils utilisent pour piéger leurs victimes soient la plupart du temps invraisemblables, ils passent crème. L’entreprise de Randall Crafter offrait des services de paiement virtuels fonctionnels grâce à My Big Coins. Les fraudeurs faisaient l’apologie de cette crypto-monnaie. En réalité, ils la présentaient aux investisseurs, comme un token utilitaire garanti par 300 millions de dollars d’or, de pétrole et d’autres actifs. La société a même eu l’audace de mentionner un faux partenariat avec MasterCard, pour rendre plus crédibles ses faux arguments de vente.
Laisser un commentaire