« La SEC va retirer son pouce de la balance ». C’est par ces mots que Paul Atkins a annoncé, lors de la conférence annuelle de l’Investment Company Institute à Washington, son intention d’assouplir le cadre réglementaire de la SEC.

Le nouveau président a expliqué vouloir réduire la pression sur les entreprises, notamment en mettant fin aux rapports trimestriels et en simplifiant les règles sur la divulgation des risques climatiques, sociaux et de gouvernance.
“Etouffés”
Dans une tribune publiée dans le Financial Times, il a rappelé que la mission première de l’institution est de protéger les investisseurs, garantir des marchés équitables et faciliter la formation de capital. « Nous voulons créer un environnement où les entreprises peuvent prospérer et innover, sans être étouffées par une réglementation excessive », a-t-il affirmé.
Atkins a par ailleurs critiqué la réglementation européenne, jugée « trop complexe et trop coûteuse ». Il a dénoncé la directive MiFID II et la directive SFDR, estimant qu’elles freinent la compétitivité et nuisent aux investisseurs.
« Règles rédigées pour les actionnaires qui cherchent à provoquer un changement social (…) font défaut aux investisseurs », a-t-il déclaré.
Ses annonces ont été saluées par les représentants du secteur, mais certains observateurs redoutent que l’allègement ne compromette transparence et protection. Atkins a assuré que la SEC continuerait de sanctionner les abus.