La CIA voit le Bitcoin comme un outil de la domination des Etats-Unis sur le monde

Michael Ellis, récemment nommé directeur adjoint de la CIA par le président Trump, a affirmé que les cryptomonnaies, et en particulier le Bitcoin, pourraient devenir des instruments stratégiques pour les États-Unis dans leur rivalité avec des puissances comme la Chine.

Lors d’un entretien sur le podcast d’Anthony Pompliano, Ellis a mis en lumière l’intérêt croissant de la CIA pour ces technologies. Selon lui, les actifs numériques représentent un nouveau champ de bataille technologique dans lequel les États-Unis doivent impérativement renforcer leur position face à leurs adversaires géopolitiques.

“Levier d’action et menace”

« Les cryptomonnaies constituent à la fois un levier d’action et une menace. Elles doivent être envisagées comme un outil supplémentaire dans notre arsenal technologique », a-t-il déclaré. Il a ajouté que ces technologies pouvaient être détournées ou exploitées pour espionner et perturber les stratégies numériques des ennemis des États-Unis.

Depuis son arrivée au pouvoir le 20 janvier, l’administration Trump a clairement montré un changement de cap vis-à-vis des cryptomonnaies. Plusieurs actions judiciaires à l’encontre d’entreprises du secteur ont été abandonnées, et une initiative pour constituer une réserve stratégique de Bitcoin a été lancée.

Le président Trump a également exprimé son ambition de faire des États-Unis « la capitale mondiale des cryptomonnaies ». Pourtant, cet enthousiasme n’efface pas les préoccupations persistantes concernant leur usage détourné. En effet, ces actifs numériques sont souvent prisés par les criminels, groupes terroristes ou régimes autoritaires pour échapper à la surveillance internationale.

Michael Ellis a reconnu ces risques. Il a cité les cybercriminels nord-coréens comme exemple, évoquant leurs nombreux vols et leur recours à des logiciels sophistiqués pour brouiller les pistes et dissimuler les transactions. Toutefois, il a aussi rappelé que les menaces ne se limitent pas aux cryptomonnaies : les groupes criminels et les États hostiles disposent de nombreux autres moyens technologiques. Selon lui, l’essentiel est de reconnaître que « Bitcoin et les cryptomonnaies font désormais partie du paysage. Elles ne disparaîtront pas, et leur adoption par les institutions traditionnelles ne cesse de croître, ce qui est selon moi une évolution très positive. »

4/5 - (1 vote)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *